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15 juin 2022 3 15 /06 /juin /2022 09:00

Bonjour à vous qui passez ici.

N'hésitez surtout pas à me laisser vos idées, vos coups de coeur. Si vous ne voyez pas arriver les livres dont vous m'avez parlé c'est que je suis très en retard dans les livraisons de ma médiathèque.

Et puis, je vous le rappelle, ne mettant cette rubrique à jour qu'une fois par mois, à raison de 4 livres/mois, je publie avec un grand décalage. Par exemple, aujourd'hui vous recevez cette notification alors que nous sommes le 15 juin. Et moi je vous fais cet article alors que nous sommes le 11 mai 2021...

Si on lisait en juin
Résumé :
Lyon, 1897. Alors que des corps exsangues de jeunes filles sont retrouvés dans la ville, pour la première fois des scientifiques partent à la recherche du coupable, mettant en pratique sur le terrain toutes les avancées acquises en cette fin de XIXe siècle.
Autopsies des victimes, profils psychologiques des criminels, voilà ce que le professeur Alexandre Lacassagne veut imposer dans l'enquête avec son équipe, mais sait-il vraiment ce qu'il fait en nommant à sa tête Félicien Perrier, un de ses étudiants aussi brillant qu'intrigant ?
Entouré d'Irina, une journaliste pseudo-polonaise, et de Bernard, un carabin cent pour cent janséniste, Félicien va dénouer, un à un, les fils enchevêtrés de cette affaire au cœur d'un Lyon de notables, d'opiomanes et de faiseuses d'anges.
Ceux qui en parlent :
Coline Gatel mêle avec brio le thriller policier et le roman social. Elle nous dépeint les différentes strates de la société lyonnaise, du notable à la prostituée, et nous décrit la vision de cette dernière par exemple sur l'homosexualité ou sur la condition féminine. j'ai trouvé la fin déroutante et j'ai dû souvent faire page arrière, ne serait-ce que pour comprendre la généalogie complexe des différents personnages. Cela ne m'empêche pas d'avoir beaucoup apprécié ce roman passionnant et original (et cru, vous êtes prévenu).
Quant à moi :
Un thriller différent ne serait-ce que par son coté "historique". Ce livre contient des passages assez sanglants de par le métier décrit ici même : les début de la médecine légale, (passages pas toujours faciles). Mais pour moi c'est un roman de bonne facture avec une histoire qui se tient même si un peu compliquée sur le dénouement, mettant en scène des personnages aux caractères complexes.
Si on lisait en juin
Résumé :
Trois femmes, trois histoires, trois destins liés.
Ce roman polyphonique retrace le destin de la jeune Ramla, arrachée à son amour pour être mariée à l'époux de Safira, tandis que Hindou, sa soeur, est contrainte d'épouser son cousin.
Patience ! C'est le seul et unique conseil qui leur est donné par leur entourage, puisqu'il est impensable d'aller contre la volonté d'Allah. Comme le dit le proverbe peul : « Au bout de la patience, il y a le ciel. » Mais le ciel peut devenir un enfer. Comment ces trois femmes impatientes parviendront-elles à se libérer ?
Ceux qui en parlent :
Trois destins pour une même vie. Chaque chapitre est rythmée par le leitmotiv du munyal, patience, un mot qui revient comme une lame lancinante qui déchire la vie de ses femmes. Ce mot, on en vient à ne plus pouvoir le lire, le supporter.
Mais au delà de ce réquisitoire entêté et entêtant, ce qui ressort et désole, c'est de voir comment les femmes perpétuent les violences qui leur sont faites, la polygamie créant des rivalités impitoyables entre femmes, les emprisonnant dans des chaînes qui se transmettent de génération en génération, là où la sororité pourrait être un réconfort et une arme pour mettre à bas ce système.
Quant à moi :
Un roman difficile pour nous toutes, femmes dites "libérées". Tout au long de cette lecture je me suis dit : mais quand vont-elles changer leur vie ?
Je suis pourtant bien mal placée pour avoir ce genre de réflexion moi qui ai été élevée pour être "bâton de vieillesse" des mes parents et de mes beaux-parents. (je n'invente pas cette expression, c'est ce que mon père m'a dit tout au long de sa vie et il a eu raison, ça s'est bien imprimé et pas effacé !). Mais comme je ne voudrais pas que mes petites-filles vivent cette même galère, comme je serais désolée si, en plus, elle avait à subir pire encore, comme les trois protagonistes de ce roman...
                             
 
Si on lisait en juin

Résumé :

Paulina Fontana, vieille dame pleine de fantaisie et de créativité en rupture de ban avec sa famille américaine, invite ses petites-nièces, Emilia et Lucy, à visiter son pays natal, l'Italie. Elle leur fait une déclaration fracassante : le jour de son quatre-vingtième anniversaire, elle rencontrera l'amour de sa vie et mettra fin une fois pour toutes à la « malédiction de la deuxième fille de la famille Fontana ». Cette « malédiction » n'est probablement rien d'autre qu'une coïncidence, un vieux mythe. Pourtant, personne ne peut nier que pendant des siècles, pas une seule deuxième née de la famille Fontana n'a trouvé l'amour. Que se passerait-il si ce supposé sort était brisé ? Emilia, qui, à 29 ans, semble accepter cette malédiction, trouverait-elle à son tour le grand amour ? Au cœur de la campagne Toscane, Paulina va finalement révéler des secrets de famille autrement plus troublants qu'une malédiction vieille de plusieurs siècles...

Ceux qui en parlent :
Un roman qui se lit avec beaucoup de plaisir (comme tous les écrits de Lori Nelson Spielman). La plume est fluide, les personnages attachants, l'histoire (entre passé et présent) est attendue mais reste séduisante. Et Emilia et Lucy finissent par se réaliser et s'émanciper . Et c'est tant mieux

Quant à moi :

Voilà un roman qui vous fera du bien. Pour cela il vous suffit de lâcher prise, de croire au contes de fées. L'écriture est simple, pas de prise de tête et ça peut vous changer après des lectures un peu plus "consistantes" comme le roman précédent par exemple

 
 
Si on lisait en juin
Résumé :
"Il essaye de courir en poussant sa famille devant lui, mais un hurlement ouvre le ciel et une mitraillette frappe des millions de coups de hache partout en même temps. Dans le Royaume, il y a des vrombissements lointains. "
1971 : le Cambodge est à feu et à sang. Saravouth a onze ans. Sa petite soeur Dara en a neuf. Leur mère enseigne la littérature au lycée français. Leur père travaille à la chambre d’agriculture. Dans Phnom Penh assiégée, le garçon s’est construit un pays imaginaire : le « Royaume Intérieur ». Mais un jour, la guerre frappe à sa porte. Les fondations du Royaume vacillent. Séparé de ses parents et de sa sœur, réfugié dans la forêt sur les rives du Tonlé Sap, Saravouth devra survivre dans un pays en plein chaos, animé par une volonté farouche de retrouver sa famille.
Ceux qui en parlent :
Les descriptions alternent habilement entre barbarie et féerie.
De René Char à « Peter Pan » et « l'Iliade et l'odyssée », les recours de l'auteur à des personnages, lieux mythologiques et mythes populaires ainsi qu'à la poésie sont brillamment utilisés et donnent une forme si particulière au roman.
C'est surtout un magnifique livre sur le déracinement.
Et puis le royaume intérieur se désagrège, Saravouth ne peut plus s'y réfugier, sa perception binaire du monde se disloque.
Qu'est devenu Saravouth ? La résilience a-t-elle été possible?
La détresse et les appels à sa mère de cet enfant désorienté résonnent encore en moi...
Et cette fin...
Vibrant, émouvant, brillant et marquant.
Quant à moi :
Un roman captivant mais aussi assez dérangeant car nous entrons dans le monde de la guerre au Cambodge. De ce que les enfants peuvent subir dans ce telles atrocités. Et puis, soudain une embellie pour certains d'entre eux. Mais pas toujours évident de s'insérer dans un monde tellement loin de ses propres racines. C'est un roman qui m'a beaucoup touché et l'histoire est vrai. Je suis allée sur internet et j'y ai vu Saravouth qui joue au échec dans les parc de New York. Dommage que tout était en anglais mais j'étais tout de même contente de voir cet homme qui revient de si loin...
 
Lis avec lenteur à une époque où l'on nous parle de lecture rapide et de lecture en diagonale.
” De Jean Prieur / Les Maîtres de la pensée positive
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15 juin 2022 3 15 /06 /juin /2022 09:00

Plus que quelques jours et nous serons en été, youpi !!!

Voici ce que je vous propose ce mois-ci

Roman noir

Roman noir

Résumé :
A l'Enclos de la Trinité, un trou perdu dans l’État mexicain de Chihuahua, Elena et Diego s'aiment depuis l'enfance. On les appelle les " fiancés ". Un jour, Elena est sauvagement agressée sous les yeux de Diego, tétanisé. Le rêve se brise comme un miroir. Elena s'enfuit à Ciudad Juárez, la ville la plus dangereuse au monde. Diego doit se perdre dans l'enfer des cartels pour tenter de sauver l'amour de sa vie.
Pour l'amour d'Elena s'inspire librement d'une histoire vraie.
Ceux qui en parlent :
Un grand roman d'aventures, assez noir, plus que d'amour (sur la base d'une «histoire vraie») à la construction millimétrée. Beaucoup de crimes, de criminels et beaucoup de cadavres. Un autre monde ? Heureusement que Ciudad Juarez (que j'ai eu la chance de visiter de nuit et qui n'est pas aussi sombre et dangereuse telle que décrite) n'est pas tout le Mexique.
Quant à moi :
J'essaie de lire chaque roman de cet auteur que j'apprécie particulièrement. Toujours des sujets difficiles, très documentés mais pas toujours faciles à aborder il faut bien le dire. lorsque vous aurez lu ce roman noir vous n'aurez pas envie d'aller dans les bas fonds de cette région du Mexique. J'ai la fille de mon ancienne voisine qui vit au Mexique depuis de longues années déjà elle le dit : tous les endroits ne sont pas accessibles. Là encore on se dit que nous sommes bien en France !
Si on lisait en juin
Résumé :
C’est l’histoire d’un enfant aux yeux noirs qui flottent, et s’échappent dans le vague, un enfant toujours allongé, aux joues douces et rebondies, aux jambes translucides et veinées de bleu, au filet de voix haut, aux pieds recourbés et au palais creux, un bébé éternel, un enfant inadapté qui trace une frontière invisible entre sa famille et les autres. C’est l’histoire de sa place dans la maison cévenole où il naît, au milieu de la nature puissante et des montagnes protectrices ; de sa place dans la fratrie et dans les enfances bouleversées.
Ceux qui en parlent :
« S'adapter », ouvrage aussi bouleversant que remarquable. Un chef d'oeuvre à mes yeux.
Ces pierres observent une famille cévenole, dont un enfant est « inadapté », et réduit à un état quasi végétatif, et elles ont la curiosité et le talent de nous décrire la vie de l'ainé et de la cadette. Puis du dernier.
C'est plus que beau et j'ai senti en moi vibrer de superbes émotions. Après, ce n'est que mon modeste avis . Je sais , je le dis à chaque fois et , le pire , c'est que je suis ...sincère. Vous me direz ..... Pour moi , c'est une rencontre ...que je n'attendais pas . Je ne peux que vous inviter à la partager
Quant à moi :
Un livre absolument saisissant, superbe, d'une grande luminosité bien que traitant d'un sujet grave : le handicap d'un enfant. Cette auteure a une façon bien à elle de nous livrer ces romans. C'est compacte, ça ne nous laisse pas beaucoup d'espace pour respirer, c'est dense, prenant, palpable. Je ne peux que vous conseiller ce livre dont j'avais entendu parler lors d'une émission littéraire et que bibliothécaire a pu me fournir en février 2022. Oui, nous sommes le 28 février 2022 et je vous prépare cette rubrique qui paraitra en mai 2023...
autobiographie

autobiographie

Résumé :
Quelle vie ! Plus riche, plus inouïe, plus drôle qu'un roman !
Cela tombe bien, Susie Morgenstern est romancière: elle a publié plus de cent cinquante livres, dont d'immenses best-sellers pour les enfants.
Avec elle, impossible de s'ennuyer. Tout est rire, autodérision, émotion. Elle a l'art de raconter les petits et les grands moments de la vie, les chagrins, les joies, mais surtout l'éblouissement d'aimer.
De ses 18 exils, elle tire un hymne à la vie qui se lit pied au plancher et sourire au lèvres.
Ceux qui en parlent :
Susie Morgenstern, dans cette autobiographie, parmi les nombreux sujets personnels abordés, revient à plusieurs reprises à sa revendication d'être juive, accompagnée des anecdotes vécues révélant le racisme perdurant , et toujours présent « anti-juifs »….
Sinon, ses exils comme pour tout un chacun, parsèment douloureusement le chemin…Ce qui reste vraiment DOULOUREUX c'est la perte définitive des êtres chers et l'éloignement géographique des siens….
Cette auteure-jeunesse a une qualité unique qui a dû être un « capital des plus précieux » pour accompagner plusieurs générations de « jeunes en construction » avec ses fictions et ses livres, c'est l'art de dédramatiser toutes les situations anxiogènes…
Et pour cela, des armes sans appel : l'Humour, le Rire et l'autodérision, que nous retrouvons dans cette autobiographie, pétant de vie et d'esprit positif , de pieds de nez salutaires…éloignant toute once de morosité…!
Quant à moi :
Je ne suis pas une fan des autobiographies vous le savez à présent. Cependant je me suis laissée prendre dans les filets de cette auteure qui écrit si bien ses émotions, ses joies, ses peines. Même les moments pénibles ne le sont pas car elle a une écriture qui reste toujours agréable.
Je vous recopie un passage qui m'a beaucoup plu, qui aurait pu être écrit par Yves Duteil :
Quand je pousse le crayon à travers la feuille
J'ai l'impression de me faire des chatouilles
Mes doigts vont en vadrouille,
Quand il s'arrêtent, ils sont en deuil.
Quand le crayon a fait le plein
Et qu'il court à cent à l'heure
Je suis quelque part ailleurs
Toute ma vie est dans ma main
Si on lisait en juin
Résumé :
Cour d’Assises de Rennes, juin 2020, fin des débats (auxquels le lecteur n’a pas assisté) : le président invite les jurés à se retirer pour rejoindre la salle des délibérations. Ils tiennent entre leurs mains le sort d’une femme, Mathilde Collignon. Qu’a-t-elle fait ? Doit-on se fier à ce que nous apprennent les délibérations à huis-clos, ou à ce que révèle le journal que rédige la prévenue qui attend le prononcé du jugement ?
Accusée de s’être vengée de manière barbare de deux hommes ayant abusé d’elle dans des circonstances très particulières, Mathilde Collignon ne clame pas son innocence, mais réclame justice.
Ceux qui en parlent :
À l'instar de « Un fils parfait », Mathieu Menegaux met en avant le combat de nombreuses femmes, impuissantes face à leurs agresseurs, et dénonce à nouveau les failles d'un système juridique français qui a tendance à se retourner contre les victimes d'abus sexuels. Au fil des pages, le lecteur découvre non seulement l'ampleur de la vengeance de Mathilde, mais également les actes immondes dont elle a été victime. À travers l'histoire de cette femme, Mathieu Menegaux invite à réfléchir sur une justice qui ne s'obtient pas uniquement dans les tribunaux, mais également dans les médias et sur les réseaux sociaux et donne surtout la parole à des femmes qui ont toutes les raisons d'être en colère tant que l'égalité n'est pas acquise.
Quant à moi :
Voilà un roman pas comme les autres. Il nous relate l'histoire, qui pourrait être vraie, d'une femme face au jury qui va la juger. Et nous voici parti pour le déroulement du procès. Au départ je me suis dit que ce livre n'était pas pour moi. Alors qu'en fait il m'a énormément intéressé. Un récit qui pourrait être pesant, allant du personnage au déroulement du procès. Mais non, l'auteur sait nous captiver par son écriture claire et précise.
 

    Croire n'est pas savoir.

Eric-Emmanuel Schmitt
 

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15 mai 2022 7 15 /05 /mai /2022 09:00

Bonjour à vous toutes !

Je reviens vers vous pour partager quelques unes de mes lectures. J'espère que certaines vous inspireront.

Si on lisait en mai
Résumé :
Alice a 48 ans, c'est une femme empêchée, prisonnière d'elle-même, de ses peurs, de ses souvenir douloureux (origines modestes, native de Cambrais, séduite et abandonnée, fille-mère, chassée de chez elle, cabossée par des hommes qui l'ont toujours forcée ou ne l'ont jamais aimée). Ancienne professeur de français, elle vit dans ses rêves et dans les livres auprès de sa fille, richement mariée et qui l'a installée près d'elle, à Paris. Tout change un beau jour lorsque, ayant fait halte dans un salon de thé, Alice est révélée à elle-même par un masseur japonais d'une délicatesse absolue qui la réconcilie avec son corps et lui fait entrevoir, soudain, la possibilité du bonheur. Cet homme devient le centre de son existence : elle apprend le japonais, lit les classiques nippons afin de se rapprocher de lui. Enfin, par l'imaginaire, Alice vit sa première véritable histoire d'amour.
Ceux qui en parlent :
Une écriture sensuelle, charnelle, à fleur de peau, aussi délicieuse que parfumée qui fait crier un être qui a toujours manqué d'amour. Et sans amour, nous ne sommes que des pantins désarticulés, des fantômes de passage.
Quant à moi :
Je suis vraiment d'accord avec ce que je rapporte ci-dessus. Je rajouterais que j'ai trouvé beaucoup de douceur, de poésie et de délicatesse dans ce tout petit roman qui se lit telle une nouvelle.
Si on lisait en mai
Résumé :
Tristan, l'île cerclée par les embruns de l'Atlantique sud, ils en ont rêvé ensemble. Quand ils ont appris qu'il ne restait qu'une place à bord du bateau, ils ont tiré au sort. Et Ida a embarqué seule. Au sein de la petite communauté de Tristan, elle goûte à une vie simple gouvernée par la nature et le naufrage. Sur un coup de tête, Ida suit trois sauveteurs sur un îlot ravagé par une marée noire. Sa vie va basculer...
Ceux qui en parlent :
L'écriture est fluide, très agréable et merveilleusement imagée. le rythme est très proche des émotions ressenties par Ida, la joie des premières découvertes de l'île, ses paysages, sa rencontre avec Micke et Véra.
L'écriture devient plus alanguie et mélancolique quand Ida est prise au piège d'un amour impossible avec Saul comme l'est cette île, Tristan, battue par les vents en plein océan.
Si belle et si inaccessible.
Quant à moi :
Un roman pas comme les autres même si ici on y développe une histoire d'amour. Mais pas que. On y découvre une nature sauvage, des personnages qui vivent hors du temps et qui sont tellement loin de toutes nos préoccupations... L'écriture reste toujours accessible et c'est un très joli roman à découvrir.
 
Si on lisait en mai
Résumé :
En 1998, Gabriel et Ariane se croisent dans un musée du Havre, face à un figuratif argentin. Ils l'ignorent encore, mais l'Argentine et l'amour viennent de se poser là, entre eux. Chacun croit reprendre le cours de son existence. Pourtant Gabriel va voir ressurgir les douloureux fantômes, qu'il croyait avoir abandonnés à Buenos Aires, vingt ans plus tôt. Quant à Ariane, femme de diplomate, qui a vécu aux quatre coins du monde, Buenos Aires –; loin de la violence qui frappait alors le pays –; représente, jusque là, le plus doux des souvenirs : celui de la maternité tant espérée. Mais en cette fin des années 90, l'annonce de la réouverture des enquêtes liées aux trente mille disparus sous la dictature de Videla, ajouté à l'attitude trouble de son mari, lui font soudain craindre le pire. Ariane, n'aura d'autres choix que de plonger dans l'histoire familiale, entraînant avec elle Gabriel, enfin prêt à faire éclater la vérité.
Ceux qui en parlent :
Le livre de Frédéric Couderc n'est pas facile à lire,on imagine mal une relation amoureuse dans pareille histoire.Elle sera évoquée avec pudeur et tact.On se met plus à douter de l'humanité, à désespérer, à s'interroger sur les causes d'une telle barbarie.
Cet ouvrage n'a sans doute pas non plus été facile à écrire et pourtant il s'avère être un document exceptionnel sur un pan de l'histoire mondiale contemporaine.
Oui,ce roman est très dérangeant mais le message qu'il délivre est fort,à condition d'être compris,ce qui est loin d'être acquis.
Quant à moi :
C'est ce genre de livre que j'aime découvrir même si je me prends toujours une grande claque lorsqu'il s'agit d'entrer par la grande porte de l'horreur de notre humanité, non, notre manque d'Humanité, c'est justement ce que je veux dire.
Je ne vais pas vous dire que si vous l'ouvrez vous en ressortirez sereines, ce serait mentir mais on ne peut pas toujours fermer les yeux. Ce qui m'a aussi beaucoup interpellé vient du fait que tout ceci s'est passé dans notre monde, je veux dire à une époque ou j'étais déjà une presque maman. On parle beaucoup des guerres mondiales et c'est d'une tristesse infinie. La même tristesse m'envahit puisque je ne peux que constater que ces guerres, pour lesquelles on dit pudiquement : plus jamais ça, sont toujours d'actualité de par le monde. Et que fais-je pour que ça change ? Rien...
Si on lisait en mai
Résumé :
« Moi, c’est Nicolo. J’aurai bientôt vingt-cinq ans et jamais je ne quitterai Lampedusa. C’est mon île au centre de la mer. »
Au cœur de la Méditerranée, entre Afrique et Europe, Lampedusa, symbole de l’une des plus grandes hontes contemporaines : au fil des années, ces milliers d’hommes, de femmes et d’enfants fuyant la guerre et la misère, ceux qu’on appelle aujourd’hui « les migrants », venus s’échouer, souvent mourir, sur ses côtes. Lampedusa, des paysages d’une beauté paradisiaque sous la sublime lumière du sud de l’Italie, mais mauvaise réputation, donc. Maudite ?
Ceux qui en parlent :
Un roman vrai consacré à une île dont le nom nous est familier en raison de son actualité dramatique : Lampedusa. Mais, en dehors de la terrible question des migrants, que sait-on de cette île ? Dans ce roman aux allures de grand reportage, on découvre toutes ses étonnantes spécificités et l'on comprend aussi la situation difficile de ses 6000 habitants. Un livre plein d'humanité et d'intelligence.
Quant à moi :
Ce que je veux dire de plus c'est que l'auteur ne se place pas en moraliste. Il donne vie à son personnage qui n'est ni pour, ni contre les migrants. Qui ne sait que penser de toute cette misère qui s'échoue sur son Ile chérie, sur ses habitants. Il veut passer à autre chose, ne pas s'impliquer mais ne pas non plus fermer les yeux. Et cela m'a vraiment beaucoup intéressé cette façon de rapporter l'histoire car tout n'est pas noir ou blanc, dans aucune situation. Et sans doute plus encore dans cette histoire là.
 

Quiconque a le malheur d'immigrer une fois - une seule ! - restera toujours métèque toute sa vie et étranger partout, même dans son propre pays d'origine. C'est notre malédiction à nous, immigrants.

Pan Bouyoucas

 

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10 avril 2022 7 10 /04 /avril /2022 09:00

Bonjour à vous toutes !

Toujours en avance d'une année dans mes lectures je vous livre toutefois celles-ci avec plaisir. J'espère que vous y trouverez matière à vous divertir.

Si on lisait
Résumé :
Le meilleur moyen d'alléger ses peines, c'est encore de les partager.
Avec son sable fin et son ciel azur, l'Avenue du Parc Resort and Spa est l'endroit idéal pour se remettre d'un coup dur. À condition de donner sa chance à la chance.
Alors que Samya tente de pardonner l'adultère de son mari, Alison aimerait oublier qu'elle s'est fait plaquer au pied de l'autel. Jessie s'est excusée mille fois pour le chat et le lave-linge, mais Jérémy est à bout : une pause s'impose. Apolline rêve d'un enfant qui ne vient pas. Quant à Mia, dix-neuf ans et déjà maman, elle se voit rejetée par sa famille. Geneviève, elle, perd peu à peu la mémoire.
Ensemble, elles vont libérer leurs émotions et s'apporter un soutien inattendu.
Ceux qui en parlent :
Alors, avec ce genre de roman, on s'attend à de la légèreté et là , j'ai été servie ! Un peu trop d'ailleurs...
Le début est très prometteur, très pétillant et (ou), émouvant. et puis, j'ai trouvé que sur la fin, ça partait en cacahuète !
Certaines évolutions ne sont pas crédibles, parce que trop " bisounours " ou trop mièvres. L'auteur en fait trop .
Et si le nombre de personnages peut séduire au départ, le soufflé est retombé assez vite pour moi...
Quant à moi :
Je n'en dirais pas plus. Je sais qu'il y a des lectrices pour ses romans et je respecte leur choix. C'est juste que ce livre, que j'ai lu intégralement quand même, ne me correspond pas. Il y a longtemps que je ne suis plus assez "fleur bleue" pour m'y retrouver.
Si on lisait
Résumé :
Ségurian, un village de montagne, quatre cents âmes, des chasseurs, des traditions. Guillaume Levasseur, un jeune homme idéaliste et déterminé, a décidé d’installer une bergerie dans ce coin reculé et paradisiaque. Un lieu où la nature domine et fait la loi. Accueilli comme une bête curieuse par les habitants du village, Guillaume travaille avec acharnement ; sa bergerie prend forme, une vie s’amorce.
Mais son troupeau pâture sur le territoire qui depuis toujours est dévolu à la chasse aux sangliers. Très vite, les désaccords vont devenir des tensions, les tensions des vexations, les vexations vont se transformer en violence.
Ceux qui en parlent :
Toute l'originalité du roman vient du parti-pris de sa narration : l'auteur place d'emblée le lecteur à ses côtés, dans le rôle d'observateurs extérieurs venus se pencher avec une loupe ou une caméra sur les comportements aveugles d'hommes dominés par leurs peurs, leurs susceptibilités et leurs rancœurs. Dès lors, c'est la folle et stupide démesure du fait divers que l'on voit peu à peu s'étaler, dans une escalade irrépressible qui tend le récit vers son dénouement forcément explosif.
Quant à moi :
Que dire, que dire... Voilà un livre qui m'a laissé dans un état proche de la colère. Colère contre l'imbécilité du monde des hommes, de leur manque d'humanité. L'auteur, cependant, a su nous placer des deux cotés des protagonistes, sans prendre de position, nous offrant la possibilité de nous laisser aller à nos propres sentiments. Il a écrit cette histoire, qui se passe dans les montagnes, sans jamais nommer l'endroit, nous laissant la possibilité de la transposer à notre guise, là où nous la projetions. Et pour moi ce fut vite fait, j'ai fait un bon dans la Méditerranée... Je n'en dis pas plus, à vous de vous faire votre opinion.
Policier

Policier

Résumé :
Un divorce, une fille qui se passerait volontiers de son père, un boulot de flic dépourvu d'intérêt et des troubles de la personnalité ont achevé de faire le vide autour de Séverin Berthelot. Lorsqu'il se rend sur la première scène de crime de sa carrière, il n'a qu'une envie : se débarrasser de l'affaire et au plus vite. Mais Séverin va très vite comprendre que ce meurtre le concerne bien plus qu'il ne s'y attendait. Une trace génétique est trouvée sur les lieux du crime et l'assassin est tout désigné. Déterminé à retrouver le véritable tueur, il décide de suivre son propre instinct, jusqu'à la plus effrayante des vérités...
Ceux qui en parlent :
Un thriller efficace qui se lit à grande vitesse et ne manque pas d'actions! Recommandé par un proche je le recommande à mon tour. Pas de nuit blanche ni de nausée car ce roman n'est ni trop gore, ni trop effrayant. L'histoire tient la route et les personnages sont intéressants.
Quant à moi :
Un polar que j'ai lu avec plaisir, une histoire différente, des personnages que l'on aime ou déteste, avec leurs fêlures ou ce qui nous semble être leur coté solaire. Le tout avec une écriture fluide, sans complication pour alourdir l'ensemble.
Policier

Policier

Résumé :
Quatre victimes. Et aucun coupable.
Des relations amoureuses sans lendemain. Une mère possessive et intrusive. Des nuits entières à errer. La vie d’Audrey, 34 ans, pourrait se résumer à une succession d’échecs. Seul son métier de lieutenant à la PJ lui permet de garder la tête hors de l’eau.
En ce jour caniculaire de juillet, Audrey et son équipe sont appelés sur une scène de crime. Le corps de Franck Tardy, avocat à la retraite, est retrouvé dans son luxueux appartement du XVIe arrondissement. Son corps a été torturé, mutilé, partiellement écorché, puis mis en scène sur une table dressée pour un banquet. Pour compléter cette vanité, un crâne humain lui fait face : celui de sa défunte épouse, dont la tombe a été profanée quelques jours auparavant.
Audrey et son équipe découvrent rapidement que l’homme est un habitué des clubs sadomasochistes parisiens et que, richissime, il a dépensé sa fortune en achetant des œuvres d’art. Au point de finir ruiné.
Ceux qui en parlent :
Un excellent bouquin qui se lit d'un bout à l'autre, sans le poser, tellement il est prenant ! Une intrigue en triptyque autour de l'art, des meurtres et de cette enquête policière atypique, le tout s'imbrique parfaitement avec les divers références artistiques qui donnent un éclairage à cette enquête où les amateurs d'art tombent comme des mouches…
C'est poisseux, au même titre que cette chaleur caniculaire tout le long de l'enquête, c'est violent comme ces meurtres et ces performances artistiques, un final que l'on devine, mais que l'auteure rejette, elle nous fait douter.. Mais finalement c'est le choc… Il y a un savant dosage de tous les ingrédients qui font de ce livre une très bonne lecture.
Quant à moi :
Brrr, froid dans le dos, voilà ce que je peux rajouter à l'avis ci-dessus. Si vous aimez les policiers style JC Grangé, vous vous en approchez, sans y être vraiment. C'est chaud, c'est glauque, c'est dérangeant mais la chute est là où je ne l'attendait pas

Écris les choses néfastes que l'on t'a fait subir dans le sable, mais grave les bonnes dans le marbre.

Proverbe arabe
 

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15 mars 2022 2 15 /03 /mars /2022 10:00

Bonjour à vous toutes,

Comme tous mes articles concernant cette rubrique, celui-ci est programmé et nous sommes en réalité le 31 mars 2021. Oui, j'ai juste une année d'avance et j'espère que lorsqu'il paraitra nous aurons cette pandémie loin derrière nous.

Notre Président nous a annoncé hier soir que la France était reconfinée, chacun dans son propre département. Espérons que cette mesure aura porté ses fruits, que nous aurons pu reprendre notre vie. Peut-être pas encore notre vie d'avant mais une vie qui ne nous sépare plus de nos enfants.

Je continue à vous présenter mes dernières lectures

roman

roman

Résumé :
Avant de mourir, la jeune Emerson, obèse morbide gravement malade, remet une enveloppe à ses deux meilleures amies Marley et Georgia, 34 ans, et leur fait promettre de suivre ses instructions. Elles découvrent qu’il s’agit de « La liste de choses à faire quand elles seraient minces », rédigée à 18 ans au camp d’amaigrissement où elles avaient formé leur trio.
Décidées à relever le défi lancé par leur défunte amie, les deux jeunes femmes vont devoir apprendre à surmonter leurs peurs et leurs complexes. Marley parviendra-t-elle à se délester de la culpabilité qui la ronge depuis la mort de sa sœur jumelle ? Georgia saura-t-elle trouver les ressources pour s’opposer à sa famille qui ne cesse de la rabaisser ? Munies de leur to-do list, elles sont prêtes à tout oser !
Ceux qui en parlent :
si vous avez envie d'une comédie romantique portée par des protagonistes terriblement attachants qui, tout en parlant de sujets importants, arrive à porter un message de tolérance et à vous offrir un moment de lecture léger et agréable, ce roman est fait pour vous. Au programme, rires, amitié, amour, seconde chance et acceptation de soi !
Quant à moi :
C'est ma bibliothécaire qui a choisi ce roman pour moi et je me suis dis : oh non, encore un roman à l'eau de rose !
Au final, même si j'ai eu un peu de mal à me plonger dans cette histoire je me suis laissé happée par ce contexte de surpoids que je ne connais que trop bien. Les personnages principaux et même secondaires ont tous leur place, leur intérêt ce qui fait que ce roman se lit sans difficulté, voire même, avec un certain plaisir
Témoignage

Témoignage

Résumé :
Quand Marguerite Binoix épouse Raphael, elle attend de ce mariage tout le bonheur dont rêve chaque jeune fille. Mais rapidement, sa vie conjugale va tourner au cauchemar. Les brimades, d’abord occasionnelles, deviennent récurrentes, bientôt suivies par les insultes et les coups. Déstabilisée par l’alternance de violence et de caresses, terrifiée à l’idée de perdre ses filles, Marguerite, malgré elle, se soumet. Apres avoir vécu l’enfer et frôlé la mort, elle accepte progressivement de se reconnaitre victime et non coupable. Détruite psychologiquement, ce sera au prix d’un long combat qu’elle parviendra à se défaire de son bourreau, pour se reconstruire et réussir, enfin, à vivre.
Ceux qui en parlent :
L'auteur retrace le déclin de sa vie conjugale. Elle nous livre ses sentiments, la peur de son mari qui grandit avec le temps, la crainte de voir son conjoint partir avec ses enfants, sa culpabilité face aux coups.
A travers les chapitres, le lecteur peut ainsi appréhender les différentes étapes que traverse Marguerite, le déni, la honte, la culpabilité, l'envie de s'en sortir.
Ce témoignage a aussi un côté psychologique d' autant que l'auteur cherche aussi à comprendre pourquoi son mari se comporte ainsi avec elle, et ses différentes attitudes.
C'est un livre bouleversant mais remarquable.
Quant à moi :
Un livre, un témoignage qui ne peut laisser personne indifférent. Par contre ce n'est pas un livre anodin et j'avoue ne l'avoir pas lu dans son intégralité car trop proche de ma vie personnelle. Ma fille l'a lu intégralement et l'a apprécié en tant que témoignage de ce que l'on ne devrait, sous aucun prétexte que ce soit. jamais accepté. Mais voilà, il y a ce que l'on ne doit pas et ce que l'on fait...
roman hirstorique

roman hirstorique

Résumé :
Un cabaret dans un camp au milieu des Pyrénées, au début de la Seconde Guerre mondiale. Deux amies, l'une aryenne, l'autre juive, qui chantent l'amour et la liberté en allemand, en yiddish, en français ... cela semble inventé ! C'est pourtant bien réel. Eva et Lise font partie des milliers de femmes « indésirables » internées par l'État français. Leur pacte secret les lie à Suzanne « la goulue », Ernesto l’Espagnol ou encore au commandant Davergne. À Gurs, l'ombre de la guerre plane au-dessus des montagnes, le temps est compté. Il faut aimer, chanter, danser plus fort, pour rire au nez de la barbarie.
À la façon d'une comédie dramatique, Diane Ducret met en scène le miracle de l'amour, la résistance de l'espoir dans une fable terrible et gaie, inspirée d'histoires vraies.
Ceux qui en parlent :
Diane Ducret a réalisé un travail remarquable de documentation qui lui a permis de s'imprégner de ses nombreuses lectures et de nourrir la trame romanesque sans jamais l'alourdir. On sort de cette lecture un peu plus instruit, avec peut-être l'envie d'être à la hauteur de celles qui ont traversé ces épreuves en refusant la mécanique de rejet et de stigmatisation que certains persistent à vouloir nous imposer. Il y a encore du travail.
Quant à moi :
Voilà un livre que je vous conseille les yeux fermés même si le sujet est difficile. Difficile de se plonger dans notre histoire, le très mauvais coté de notre histoire comme nous en comptons tant hélas. Cette auteur nous rapporte des faits réels, extrêmement bien documentés, quelle a su mettre en page pour nous offrir un roman passionnant bien que dérangeant.
roman d'amour

roman d'amour

Résumé :
Quand Nora Stuart, jeune gastroentérologue, se fait renverser par une camionnette d’extermination des nuisibles, elle y voit comme un signe. Ajoutez à cela une séance aux urgences durant laquelle son petit ami flirte ouvertement avec une autre, et c’est la goutte d’eau.
Ressentant un besoin urgent de soutien, Nora saute le pas et décide de revenir à Scupper Island, son île natale qu’elle avait soigneusement évitée depuis 15 ans. Si elle espérait que les habitants de l’île lui auraient pardonné tout ce qu’ils lui reprochaient au lycée, c’est raté. L’accueil de sa mère et de sa nièce est tout aussi froid. Mais c’était sans compter sur l’optimisme et la détermination sans faille de Nora, prête à tout pour ressouder sa famille et passer un bon été sur cette île qui n’oublie jamais rien.
Ceux qui en parlent :
C'est un roman charmant qui atteint une gravité , à laquelle ne nous avait pas habituée l'auteure. Gravité, parce que nous faisons la connaissance de tout ce petit monde , lorsqu'il ne va pas bien , gravité par les cas médicaux, par la profondeur de Nora qui est tout sauf un personnage superficiel.
Au début du roman, Kristan Higgins raconte un événement dramatique , qui aurait pu faire basculer cette histoire dans un autre genre, un mauvais genre, un genre que j'affectionne particulièrement Je dois dire qu'elle y excelle, et que j'aimerais bien, à l'avenir, qu'elle y revienne un peu plus longuement …
Un roman feel- good qui donne la pêche , mais pas de façon superficielle !
Quant à moi :
Deux romans de cette auteure pour un même article, voilà qui n'est pas banal mais, comme je vous l'ai dit, c'est ma bibliothécaire qui a fait ce choix pour moi.
J'avoue que je me suis laissée prendre au fil des pages par cette histoire toute simple en vérité, mais assez intéressante. L'écriture est toujours légère même si certains sujets sont plus graves. L'auteure sait trouver le ton pour que son roman ne soit pas mièvre, bien au contraire. J'irais même jusqu'à dire que ça fait du bien de passer d'un sujet grave à un sujet plus léger.

La vie c'est un livre qu'on aime, c'est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu'on tient bien dans sa main, un banc pour se reposer le soir devant sa maison. Tu vas me mépriser encore, mais de découvrir cela, tu verras, c'est la consolation dérisoire de vieillir, la vie, ce n'est peut-être tout de même que le bonheur !

Jean Anouilh
 

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15 février 2022 2 15 /02 /février /2022 10:00

Bonjour à vous toutes

Voici ce que je vous propose pour ce mois-ci

J'espère que vous y trouverez l'envie de lire l'un ou l'autre de ces romans. En fait je suis certaine que ce mois-ci vous allez trouver LE roman qui vous plaira !

Roman historique- biographique

Roman historique- biographique

Résumé :
Durant la Seconde Guerre mondiale, l’amitié intense de Hannah, 8 ans, et Suzon, 9 ans, qu’un secret impensable finira par séparer. Juive, Hannah, est contrainte de fuir Paris pour la Normandie avant de rejoindre Istanbul avec sa mère. A son retour, Hannah veut croire que son père a échappé à la déportation. Les années passent, les jeunes filles grandissent et prennent des chemins différents...
Ceux qui en parlent :
A travers les yeux d'une enfant de9 ans Ariane Bois nous transporte dans le monde judéo-turc sous l'occupation.Tout y est perceptible ,les bruits,les odeurs,l'ambiance ainsi que les différents endroits décrits avec précision.
Ce roman est poignant de vérité ,riche en événements et témoignages historiques.
il est inspiré de Faits Réels.La mère de l'auteur,juive, a comme Hannah,vécu l'horreur de la guerre et rencontré une petite fille de 8 ans.
Cet ouvrage nous livre l'histoire d'une amitié entre deux enfants qui ne repose que sur des sentiments sincéres et partagés malgré un environnement et une atmosphère terrible.
En suivant les traces d'Hannah l'auteur avec un style simple,bouleversant nous apprend comment trouver la force de continuer à vivre,à se reconstruire,faire le deuil des êtres proches,.
Elle parle aussi du silence dont fut entouré le retour des rescapés des camps......
C'est un livre magnifique ,un Roman Vrai !!!!
Quant à moi :
Une fois encore, tout est dit. J'ai énormément apprécié ce livre tout comme je deviens addict à cette auteure. L'écriture est toujours aisée, fluide, à portée de tous. Nous avons besoin de tels livres pour découvrir le passé de nos ainés.
 
Le dernier enfant - Roman

Le dernier enfant - Roman

Résumé :
Un roman tout en nuances, sobre et déchirant, sur le vacillement d'une mère le jour où son dernier enfant quitte la maison. Au fil des heures, chaque petite chose du quotidien se transforme en vertige face à l'horizon inconnu qui s'ouvre devant elle.

Ceux qui en parlent :

Une fois de plus, Philippe Besson, horloger de l'intime, dissèque les rouages de ce qui se cache à l'intérieur des êtres. Ces émotions subtiles, universelles, qu'il dépiaute avec bonheur, qu'il épluche avec minutie. Cette mélancolie, cet au revoir, dont les accents de vérité ne peuvent qu'émouvoir le lecteur.
Portrait de femme, de maman, face à elle-même, entre pudeurs et cris rentrés.
J'ai aimé ce roman. Car Besson est là où je ne l'attendais pas, dans la tête de cette femme qui se retrouve fort dépourvue à l'heure des au revoir. Cette journée prend au coeur, fascinante dans sa banalité, dans son universalité, dans ce basculement vers une forme de néant.
C'est un roman qui ne fait pas de bruit, qui ne sort de son chapeau qu'une infime vérité et une douce mélancolie de vivre, sans folie, mais oh combien réelle, palpable.

Quant à moi :

Je ne peux pas dire que j'ai Adoré ce roman car j'ai tellement entendu Philippe Besson en faire la promotion que tout était dit. Ceci étant, il n'y a pas à le nier, il sait décrire les sentiments poignants et contradictoires que l'on ressent lorsque l'on voit son enfant quitter le nid. Un roman très court, qui se déroule sur une seule journée ou tout est dit, avec délicatesse. Il a donné la part belle aux émotions à la maman mais, en quelques mots, nous a laissé entrevoir le désarroi du papa. C'est joliment écrit et pour celles qui auront vu le dernier quitter la maison je pense que vous allez vous y retrouver. Moi je n'ai eu qu'un enfant, un garçon mais le jour ou sa chérie et lui sont rentrés en nous disant : on a trouvé un appart', alors même que mon fils était encore en étude, ça m'a fait un trou dans le cœur, je ne peux pas dire autrement. Mais le jour où ils ont emménagé, ou mon mari a fini de charger la voiture, que je les ai vu monter dedans, sans se rendre compte de ma peine, qu'ils sont partis sans même un signe de la main, je me suis sentie dévastée. Et pourtant, ce chemin était écrit et ils ont eu raison de le suivre. Avec la fougue de la jeunesse, ils ne se sont pas rendu compte  qu'une maman avait du mal à voir partir son enfant. C'est pour ses raisons que j'ai vraiment ressenti le désarroi décrit dans ce roman.

Si on lisait en février
Résumé :
Pendant des années, les rumeurs les plus folles ont couru sur « la Fille des marais » de Barkley Cove, une petite ville de Caroline du Nord. Pourtant, Kya n'est pas cette fille sauvage et analphabète que tous imaginent et craignent.
A l'âge de dix ans, abandonnée par sa famille, elle doit apprendre à survivre seule dans le marais, devenu pour elle un refuge naturel et une protection. Sa rencontre avec Tate, un jeune homme doux et cultivé qui lui apprend à lire et à écrire, lui fait découvrir la science et la poésie, transforme la jeune fille à jamais. Mais Tate, appelé par ses études, l'abandonne à son tour. La solitude devient si pesante que Kya ne se méfie pas assez de celui qui va bientôt croiser son chemin et lui promettre une autre vie. Lorsque l'irréparable se produit, elle ne peut plus compter que sur elle-même...
Ceux qui en parlent :
Un titre énigmatique pour un roman franchement splendide
J'ai adoré ce roman , je l'ai dévoré, il m'a touché, ému, beaucoup plu , interpellé.....Je peux me tromper , bien entendu , mais je ne serais pas du tout surpris qu'il recueille de très bons échos. Cet hymne à la nature nous ramène à des valeurs essentielles ....Et s'il suffisait de se rendre " là où chantent les écrevisses " ? Moi , j'y suis allé , c'est un monde qui ne se trouve pas sur les catalogues des voyagistes , oh non , il se trouve dans un très beau bouquin et coûte " vachement " moins cher .
Quant à moi :
Que dire de plus si ce n'est que je ne peux que vous engager, les yeux fermés, à le demander dans votre médiathèque, d'en faire l'acquisition même. J'ai adoré ce livre, m'y suis immergée corps et âme et même si je ne l'avais qu'en prêt j'ai absolument voulu le passer à ma fille, certaine qu'elle allait s'en régaler.
Si on lisait en février
Résumé :
« J’avais du mal à écrire ; je tournais en rond. Mes personnages me procuraient un vertige d’ennui. J’ai pensé que n’importe quel récit réel aurait plus d’intérêt. Je pouvais descendre dans la rue, arrêter la première personne venue, lui demander de m’offrir quelques éléments biographiques, et j’étais à peu près certain que cela me motiverait davantage qu’une nouvelle invention. C’est ainsi que les choses ont commencé. Je me suis vraiment dit : tu descends dans la rue, tu abordes la première personne que tu vois, et elle sera le sujet de ton livre .»
Ceux qui en parlent :
Alors là, je vous mets deux avis diamétralement opposés :
Ceux qui ont aimé :
Dévoré, englouti, savouré, je n'en ai fait qu'une bouchée de la famille Martin.
Un pur régal. C'est frais, c'est singulier, c'est bon et beau à la fois. Je dis bravo.
Ceux qui ont détesté, et là, ça fait mal !
Qui ose tout ce foin pour Foenkinos ? Que c'est mauvais !
Lieu d'achat : Carrefour (symboliquement, j'y tenais). Coût : 19,50 euros ; à la fin de cette chronique, je vous dis tout ce que vous pouvez acheter avec 19,50 euros. Temps de lecture : 3h15 ; à la fin de cette chronique, je vous dis tout ce que vous pouvez faire en 3h15 de votre précieux temps.
Quant à moi :
Bein moi je ne sais pas quoi dire après tout ça ! Déjà que je ne savais pas trop avant, franchement là, je suis encore plus perdue ! Bon, en toute sincérité, ce livre est écrit avec de grosses ficelles, pas franchement de la littérature, un enchainement de scènes, avec de bons sentiments heureusement. Voilà, j'ai fait mon résumé. Je ne doute pas que certaines personnes aiment cet auteur sinon il ne serai pas sur le devant de la scène mais je crois que ce n'est juste pas pour moi.
 
La vie est la source de la littérature et la littérature doit être fidèle à la vie.
Gao Xingijan

 

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15 janvier 2022 6 15 /01 /janvier /2022 10:00

Bonjour à vous toutes !

J'espère que vous allez toutes bien et que nous allons continuer à nous retrouver pour cette modeste rubrique.

roman historique

roman historique

Résumé :
Londres, 1940. Soucieux de pallier l’anéantissement de l’armée britannique à Dunkerque, Winston Churchill a une idée qui va changer le cours de la guerre: créer une branche noire des services secrets, le Special Operation Executive (SOE), chargée de mener des actions de sabotage et de renseignement à l’intérieur des lignes ennemies et dont les membres seraient issus des populations locales pour être insoupçonnables. Du jamais vu jusqu’alors.
Ceux qui en parlent :
Joël Dicker nous présente plusieurs personnages qui vont être confrontés à la mort, la torture - reçue mais aussi exécutée -, et qui vont réagir chacun à leur manière, à la manière dictée par leur corps et leur esprit. Mais ce qui va être assez similaire pour chacun, c'est le fait de ne plus vraiment être des Hommes.
Une phrase du roman résume assez bien la situation, et je vous laisserai avec celle-ci:
"... Les coups ne sont que des coups; ils font mal, un peu, beaucoup, puis la douleur s'estompe. Pareil pour la mort; la mort, ce n'est que la mort. Mais vivre en Homme parmi les hommes, c'était un défi de chaque jour..."
Quant à moi :
Nous voici plongé en plein milieu de la seconde guerre mondiale mais dans une section que l'on ne connaissait pas jusqu'à assez récemment.Je ne vais pas vous dire que ce livre est  hilarant, distrayant, je vous mentirais. Cependant je peux vous dire que je me suis attachée à tous les personnages mis en scène par l'auteur. Il a su les rendre humains dans des circonstances dramatiques, dans lesquelles ils ont accompli des actes qui, quelquefois, leur seront difficiles à porter, des hontes qui leur laissera toujours le rouge au front. Mais aussi des actions qui ont sauvé des quantités de vie. Ce livre s'adresse à celles qui peuvent se plonger dans cette période de notre histoire avec suffisamment de recul pour ne pas en ressortir traumatisées.
 
comédie romantique

comédie romantique

Résumé :
Valentina coule des jours paisibles sur sa petite île au large de l’Italie avec son fidèle acolyte à quatre pattes, Ferdinand, et travaille dans un bar.
À Londres, Laure fait ses premiers pas en tant que journaliste, et tous les moyens sont bons pour épater le rédacteur taciturne qui la chaperonne.
Tout oppose les deux jeunes femmes jusqu’à l’apparition inopinée d’une seule et unique photographie qui va bouleverser leurs existences à jamais…
Ceux qui en parlent :
Je ne doute pas un instant que les intentions de l'auteure, Angéline Michel, soient d'apporter un peu de bonheur à des lectrices en mal de tendresse et d'amour. Cette histoire dégoulinant de bons sentiments et de gentillesse fera sûrement du bien à beaucoup de femmes par son côté positif, par la rencontre avec des personnages gentils, soucieux du bien de leur entourage. Un peu de douce fraîcheur dans un monde infernal de brutes ravira celles qui voudraient encore croire aux princes charmants, bien éduqués, pleins de petites attentions, de tendresse et par-dessus tout se souciant du bonheur de leurs bienaimées.
Quant à moi :
Alors moi qui ne suis pas particulièrement friande de ces romans trop gentil, comme dit ci-dessus : dégoulinant de bons sentiments, j'avoue m'être forcée pour lire encore celui-ci, donné d'office par ma bibliothécaire. C'est sur que ce sont des romans qui plaisent beaucoup mais tellement loin de la vraie vie que j'ai tout de même beaucoup de mal avec cette littérature. Aujourd'hui Zhom est allé reporté tout ceux que j'avais lu et elle m'en a redonné au moins 3 dans la même veine. Je pense que, définitivement, je vais les zapper. A toutes celles qui rêvent d'un peu de romantisme, de douceur, de guimauve, ne vous en privez pas, ce livre est fait pour vous, sans aucun mépris de ma part car j'ai bien conscience qu'il en faut pour tous les gouts.
 
Si on lisait
Résumé :
Las Vegas. Loin du Strip et de ses averses de fric “ha­bitent” une poignée d’humains rejetés par les courants contraires aux marges de la société, jusque dans les tunnels de canalisation de la ville, aux abords du désert, les pieds dans les détritus de l’histoire, la tête dans les étoiles. Parmi eux, trois vétérans désassortis vivotent dans une relative bonne humeur, une soli­darité tacite, une certaine convivialité minimaliste. Ici, chacun a fait sa guerre (Viêtnam, Irak) et chacun l’a perdue. Trimballe sa dose de choc post-trauma­tique, sa propre couleur d’inadaptation à la vie “nor­male”.
Ceux qui en parlent :
L'auteur nous dépeint une Amérique bien peu reluisante et pourtant il ne juge pas, il constate. Il retranscrit, sans tomber dans le pathos ni même dans l'éloge. Il façonne ses personnages d'une douce mélancolie teintée d'humour. Des personnages d'une tendresse bienveillante à commencer par le vieux Stapleton qui voue un amour à la poésie de William Blake ou John Keats et se prend à redécouvrir les musiques qui ont bercé son enfance.
Et puis dans cette réalité douloureuse, Christian Garcin y incorpore une dimension fantastique en jouant avec ces passerelles temporelles pour adoucir la dure cruauté d'un monde invisible.
Les oiseaux mort de l'Amérique était pour moi le premier roman que je découvrais de l'auteur et je ne regrette absolument pas d'avoir emprunté ces tunnels pour aller à la rencontre de ces laissés pour compte qui furent de très émouvants compagnons de route car derrière les fêlures, au creux de ces lieux sombres, se cachent des coeurs tendres.
Quant à moi :
Voilà un roman tout à fait différent qui, lui non plus, ne plaira pas à tout le monde. Par contre j'ai vraiment apprécié cette Lecture, découvrir cette descente aux enfers de ses hommes voués à l'oubli par leur pays qui les ont entrainés dans des guerres qui n'étaient pas les leurs et qui les laisse sur le trottoir, démunis, sans pension, sans famille. Mais qui, pour certains, arrivent à survivre avec une certaine humanité. C'est une vraie richesse que de pouvoir partir à la rencontre de ces hommes meurtris mais toujours debout. J'ai passé ce livre à ma fille, me doutant qu'il allait le rebuter. Ce qui prouve, une fois de plus, qu'il en faut pour tous les gouts.
Si on lisait
Résumé :
Désabusé par la vie, Gabriel a renoncé à ses rêves de changer le monde. À 27 ans, il est enlisé dans sa routine parisienne et partage son quotidien avec son cousin Noé, un rêveur asocial.
La vie de Gabriel bascule lorsqu'il se retrouve sans préavis tuteur d'Aziliz, sa nièce de dix ans. Avec une sagesse déconcertante, Aziliz remet en cause le simulacre de vie qu'il mène avec Noé et le pousse à écouter ses désirs enfouis. Gabriel se rappelle alors la promesse qu'il a faite à sa sœur, Clara, lors d'un rêve étrange. Poussé par cet engagement, il décide de tout plaquer.
Ceux qui en parlent :
Ne pas se perdre dans les méandres de « la civilisation »,
pouvoir vivre sa « vraie identité », essayant de vivre selon ses rêves et ses valeurs, pouvoir, savoir activer et utiliser sa propre énergie......
la suite arrive tout seul....
bonheur.
Foisonnant de vérités universelles,
une fiction qui fait du bien !
Un superbe conte optimiste,
qui m'a enchantée.
Quant à moi :
Nous voici reparti dans un livre plein de belles attentions, avec, en plus, une belle philosophie de la vie telle que l'on aimerait pouvoir la vivre. C'est beau, ça fait du bien si on lâche prise. Moins romanesque que Le gout du Bonheur, plus enraciné dans un monde en perpétuel mouvement, un retour aux sources fondamentales qui privilégie la protection de la nature tout en protégeant la qualité de vie de l'humanité. Tout ceci est sans doute réalisable pour une poignée d'entre nous. Mais pas pour la majorité, à mon avis. Cependant, même si la tâche est difficile, ne baissons pas les bras, faisons chacun notre petit travail de colibri afin que le meilleur en sorte pour les générations futures.

Il nous faudra répondre à notre véritable vocation, qui n'est pas de produire et de consommer jusqu'à la fin de nos vies, mais d'aimer, d'admirer et de prendre soin de la vie sous toutes ses formes.

Pierre Rabhi
 

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15 décembre 2021 3 15 /12 /décembre /2021 10:00

Bonjour à vous toutes qui passerez par ici !

Nous sommes réellement le 2 février au moment ou je vous écris. Il pleut chaque jour, bien des français ont les pieds dans l'eau...

Alors pour ne pas céder à la mélancolie des mois qui se succèdent de façon cahotique je continue à alimenter cette rubrique.

La crêperie des petits miracles

La crêperie des petits miracles

Résumé :
Adèle a tout quitté : Paris, le grand restaurant dans lequel elle travaillait, la pression constante des cuisines, la misogynie du chef qui la bridait chaque jour un peu plus. Pour échapper au burn out, elle s'est réfugiée chez une amie de sa grand-mère, à Saint-Malo. Dans la crêperie de Joséphine, elle reprend petit à petit ses marques, restant loin des cuisines mais s'occupant du service et des clients. Dans ce cocon gourmand et chaleureux, elle devient celle à qui l’on demande des conseils d’écriture pour un discours municipal, un dossier de candidature ou une lettre de réclamation. Alors, quand la crêperie est menacée de fermeture, Adèle est prête à tout pour empêcher que ce bastion d'humanité et de bienveillance ne disparaisse. À tout, y compris à convaincre Arnaud Langlois, puissant homme d'affaires fraîchement divorcé, de devenir son associé.
Ceux qui en parlent :
Comme chaque année, je viens de lire la dernière romance d'Emily Blaine (un peu de douceur dans ce monde de brutes) et comme chaque année, j'ai passé un agréable moment. C'est toujours un petit bonbon sucré et acidulé avec des héros hauts en couleur (souvent que tout oppose, code de la romance oblige) et qui finissent par se trouver. Dans ce dernier opus, l'autrice utilise la même recette mais prend davantage le temps d'installer ses personnages dans leurs environnements respectifs avant d'initier La Rencontre
Quant à moi :
Nous sommes vraiment dans un roman d'amour, de ceux que je n'apprécie pas vraiment mais qui plaisent à beaucoup d'entre nous. Ce livre vous est donc réservé 😀
Poésie

Poésie

Résumé :
Des textes poétiques et engagés qui voyagent dans les interstices de l'œuvre romanesque de Laurent Gaudé, dénonçant le sort que les homme font aux opprimés, hier esclaves assujettis au commerce triangulaire des pays riches, aujourd'hui migrants économiques et réfugiés en quête d'une introuvable terre d'accueil.
Ceux qui en parlent :
Avec « de sang et de lumière », Laurent Gaudé met son écriture et son engagement au service d'une dénonciation sans complaisance de ce qui peut faire de ce monde – au moins pour certains d'entre nous – une « vallée de larmes » : le racisme, la cruauté, la violence, le terrorisme, la haine et la brutalité de l'homme envers son frère… pour peu qu'il n'ait pas la « bonne » couleur, la « bonne » origine, les « bons » papiers, les « bonnes » idées. Pour peu qu'il soit livré sans défense aux hasards des luttes et de la guerre, aux exactions ou à la convoitise de plus puissant que lui.
Quant à moi :
Il n'est pas commun de lire de tels poèmes. Je sais que ça ne peut pas plaire à tout le monde mais, personnellement, je prends ce recueil comme un cadeau que ma réservée Adeline, notre bibliothécaire. Un cadeau qui est loin d'être facile car ça nous renvoie à la cruauté humaine, une cruauté que je ne vis pas personnellement mais que je ne peux ignorer.
Si on lisait en décembre
Résumé :
C'est l'histoire de Rose, 36 ans, mère célibataire, une femme dévouée qui a toujours fait passer les besoins des autres avant les siens. Après avoir perdu son père et son emploi, la jeune femme apprend que Baptiste, son fils unique de 18 ans, quitte la maison. Son monde s'effondre.
Cette ex-nounou d'enfer est alors contrainte d'accepter de travailler comme dame de compagnie pour une vieille dame riche et toquée, Colette.
Et si, contre toute attente, cette rencontre atypique allait l'aider à se réconcilier avec elle-même et faire face à son passé ?
Ceux qui en parlent :
Un roman qui fait du bien, sans prise de tête et avec une écriture fluide et légère, bref exactement ce qu'il faut pour se vider un peu la tête, tout en méditant quelques bons conseils apportés pas l'auteure tout au long des pages.
Quant à moi :
Un nouveau roman plein de bonnes intentions. Des situations tellement improbables qu'il m'a été difficile d’adhérer à cette histoire même si, c'est vrai, on voudrait bien y croire.
Bande dessinée

Bande dessinée

Résumé :
L'Homme ne meurt pas. Un jour, il cesse simplement de s'émerveiller.

Juin 1944. Alors que la Bretagne est occupée par le 25e corps de l'armée allemande, Jules, 20 ans, fait la connaissance de Georges, un russe blanc en exil. Alors que Jules est un jeune homme de la terre, Georges est un curieux personnage : érudit, passionné et doué de savoirs très éclectiques en sciences physiques et naturelles, comme en philosophie des hommes. De cette rencontre improbable née une amitié profonde, basée sur l'échange, dans un contexte historique qui ne la prendra pas sous l'aile de la bienveillance...
Loin du registre humoristique qui caractérise son travail habituel, Gérard Cousseau -alias Gégé- offre ici une histoire vraie, touchante et tragique, mise en couleur directe par le jeune et talentueux Cuvillier pour son premier album...
Ceux qui en parlent :
Les Souliers Rouges » est une bande-dessinée au format relativement court mais qui parvient, en peu de pages, à évoquer de nombreuses facettes de l'Occupation et à éveiller des émotions fortes dans le cœur du lecteur. Dynamique et rythmée, cette histoire terrifiante prend à la gorge.
Quant à moi :
Cela faisait tellement longtemps que je n'avais lu des bandes dessinées, je ne saurais même pas datée cette période ! J'avais entendu parler de cette BD, suffisamment en bien pour que j'ai envie de la lire et c'est chose faite. Je suis ravie d'avoir fait cette démarche car c'est une histoire vraie, courte, située en Bretagne, très bien illustrée.
 

    Un livre c'est comme une bande dessinée, sauf que les images se trouvent entre les lignes.

Chantal Debaise
 

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15 novembre 2021 1 15 /11 /novembre /2021 10:00

Bonjour à vous toutes

A l'heure et au jour ou je vous ai fais ce mail (26 janvier) nous attentions un 3ème hypothétique reconfinement. Dans quelques jours on saura à quelle sauce nous allons être croquer comme nous le faisons de nos cornichons préférés. N'y voyez pas malice de ma part car bien maline si j'avais pu prévoir tout ça. Espérons juste qu'à l'heure ou ce post paraitra nous y verrons plus loin dans notre vie au quotidien.

Aujourd'hui je vous propose, comme chaque mois quatre romans et je vous laisse juge de ce qui vous conviendra le mieux

Crenom Baudelaire

Crenom Baudelaire

Résumé :
Si l’œuvre éblouit, l'homme était détestable. Charles Baudelaire ne respectait rien, ne supportait aucune obligation envers qui que ce soit, déversait sur tous ceux qui l'approchaient les pires insanités. Drogué jusqu'à la moelle, dandy halluciné, il n'eut jamais d'autre ambition que de saisir cette beauté qui lui ravageait la tête et de la transmettre grâce à la poésie. Dans ses vers qu'il travaillait sans relâche, il a voulu réunir dans une même musique l'ignoble et le sublime. Il a écrit cent poèmes qu'il a jetés à la face de l'humanité. Cent fleurs du mal qui ont changé le destin de la poésie française.
Ceux qui en parlent :
Je vous propose deux avis, l'un contre que voici :
Ce livre est loin d'être une biographie de Baudelaire. Malgré le style amusant et amusé de Jean Teulé, les approximations et les inventions proposées pour coller au récit déforme la vie du grand poète. le style de Teulé reste contemporain des années 1980 avec tout le vulgaire qu'on lui connaît. Il est vraiment désolant de voir ainsi la vie de Baudelaire bafouée. Je conseille la biographie d'Henri Troyat, une des plus juste et documentée.
L'autre pour, que voilà :
Avec sa verve habituelle, Jean Teulé ne déçoit pas en publiant Crénom, Baudelaire !, hommage vibrant au plus grand des poètes.
Pourtant, tout au long du livre, il ne ménage guère son héros, cet homme qui ne pouvait exprimer son génie que drogué, halluciné, toujours très désagréable avec les gens qu'il croise.
Sa chute au sortir de l'église Saint-Loup de Namur, en 1866, ouvre ce roman plein de surprises et d'enseignements, ouvrage qui permet de lire ou relire les vers du poète, ce qui est parfait.
Quant à moi :
Au milieu de tout ça je suis mi-figue, mi-raisin. Ne connaissant pas l’œuvre de ce poète maudit je ne peux que me faire une idée à travers ce que j'en lis de loin en loin. Reste le style de Jean Teulé, que l'on dit vulgaire. Oui, sans doute mais je trouve que dans ce livre il ne l'est pas tant que les situations et l'époque ne pouvait tolérer.  De ce poète je ne connais que partiellement, très partiellement, Les Fleurs du Mal. Je me garderais donc de porter un jugement trop sévère.
Dakota Song

Dakota Song

Résumé :
New York, 1970. Shawn Pepperdine, jeune de Harlem, assiste, horrifié, au meurtre de son meilleur ami. Pour échapper aux assassins, il trouve refuge dans les sous-sols du Dakota, l'immeuble le plus mythique de Manhattan.
Au cœur d'une ville en pleine ébullition, le Dakota reste, lui, immuable : un club très fermé, un château médiéval sur Central Park, un havre de paix des " rich and famous ". S'y côtoient Lauren Bacall, Leonard Bernstein et Rudolf Noureev. Ici, Polanski tournera les images du film Rosemary's Baby.
Devenu le premier portier noir du Dakota, Shawn côtoie ses résidents : Nigel, Abigail, Nathan, Chérie, Becky, Andrew, Tyler et les autres.
Quand la plus grande star du monde, John Lennon, emménage à son tour, l'immeuble et sa communauté s'enflamment...
Dakota Song est le portrait survolté d'une Amérique en pleine révolution artistique, intellectuelle et sexuelle, celle de la Beatlemania et du disco, du Studio 54 de Warhol et du Chelsea Hôtel, du scandale du Watergate et d'une décennie de violences.
Ceux qui en parlent :
C'est agréable, instructif , distrayant , foisonnant . On se dit que la société a bien évolué pour certaines minorités , ou qu'il reste du boulot à accomplir, des œillères à faire sauter ! On n'a pas envie de laisser Shawn et les autres, voguer vers une autre partie de leur vie en toute discrétion, qu'on ferait bien encore un bout de voyage avec eux ... On se dit aussi qu'on habiterait bien le Dakota dans une autre vie !
Dakota Song , c'est comme une chanson douce que nous aurait chanté les actualités, toutes ces dernières années , j'ai adoré .
Quant à moi :
Un livre très agréable pour lequel je me suis laissée porter. Il m'a fallu vérifier si ces hauts personnages y avaient bien habité et c'est vrai pour John Lennon, Lauren Bacall , Léonard Bernstein , Rudolf Noureev. Les autres sont peut-êtres inventés je ne saurais vous dire mais là n'est pas la question. C'est un roman que l'on suit avec beaucoup de plaisir car c'est bien écrit. On y côtoie des gens aisés, certes, mais on y suit la vie du personnage principal, pour moi, Shawn, indéniablement. On y retrouve les drames des minorités, les excès des riches, le tout mêlé subtilement.
 
Le courage qu'il faut aux rivières

Le courage qu'il faut aux rivières

Résumé :
Elles ont fait le serment de renoncer à leur condition de femme. En contrepartie, elles ont acquis les droits que la tradition réserve depuis toujours aux hommes : travailler, posséder, décider. Manushe est l’une de ces « vierges jurées » : dans le village des Balkans où elle vit, elle est respectée par toute la communauté. Mais l’arrivée d’Adrian, un être au passé énigmatique et au regard fascinant, va brutalement la rappeler à sa féminité.
Un premier roman sur la construction culturelle des êtres et l’oppression des communautés traditionnelles envers les femmes. Un questionnement sur la liberté des désirs et des comportements. Baignant dans un climat aussi concret que poétique, ce premier roman envoûtant et singulier d’Emmanuelle Favier a la force du mythe et l’impalpable ambiguïté du réel.
Ceux qui en parlent :
C'est un roman très original à propos d'un sujet :ces femmes albanaises, "les vierges jurées", dont je n'avais aucune connaissance .
Il nous parle de "l'identité et du genre,"de l'acceptation et du regard sur soi, de la difficulté de s'intégrer lorsque l'on est différent , du courage certain qu'il faut avoir pour exister et acquérir la liberté de choisir sa vie !
J'ajouterai que l'auteur évoque aussi le désir, la découverte de son corps et de celui de l'autre lors de très belles pages sensuelles .
Difficile de qualifier ce livre tout à fait dépaysant , inattendu, ambigu , baignant dans un climat poétique où l'auteur hésite sans cesse entre réalité, poésie et conte ........
Quant à moi :
Si vous optez pour la lecture de ce roman il vous faudra entrer dans un monde qui n'est pas le nôtre assurément. Un monde très réel qui traite d'un sujet dont j'ignorais tout jusqu'à lors. Mais un monde qui, au fond, ne m'a pas déconcertée tant les hommes peuvent être durs et intransigeants avec la gente féminine. Un monde ou certaines femmes, par leur courage, arrivent à vivre leur vie de femmes, différemment. Un monde ou certaines femmes assument leur conditions féminines, leur sensualité, leur sexualité. Un monde ou certaines femmes peuvent changer le cours de leur vie. Tout est dit. C'est tellement beau, pudique, poétique malgré la brutalité du sujet. Un roman ou rien n'est gênant, ou tout se comprend, ou on espère même certains dénouements.
Rivage de la colère, roman historique

Rivage de la colère, roman historique

Résumé :

Certains rendez-vous contiennent le combat d'une vie.
Septembre 2018. Pour Joséphin, l’heure de la justice a sonné. Dans ses yeux, le visage de sa mère...
Mars 1967. Marie-Pierre Ladouceur vit à Diego Garcia, aux Chagos, un archipel rattaché à l'île Maurice. Elle qui va pieds nus, sans brides ni chaussures pour l'entraver, fait la connaissance de Gabriel, un Mauricien venu seconder l'administrateur colonial. Un homme de la ville. Une élégance folle.
Quelques mois plus tard, Maurice accède à l'indépendance après 158 ans de domination britannique. Peu à peu le quotidien bascule et la nuit s'avance, jusqu'à ce jour où des soldats convoquent les Chagossiens sur la plage. Ils ont une heure pour quitter leur terre. Abandonner leurs bêtes, leurs maisons, leurs attaches. Et pour quelle raison ? Pour aller où ?
Après le déchirement viendra la colère, et avec elle la révolte.

Roman de l'exil et de la révolte, Rivage de la colère nous plonge dans un drame historique méconnu, nourri par une lutte toujours aussi vive cinquante ans après.

Ceux qui en parlent :

Ce récit basé sur des faits historiques est d'une part très instructif, puisque c'est l'existence même de ces îles que l'on découvre, ainsi que l'histoire de la décolonisation britannique.Mais on succombe aussi au romantisme de la liaison amoureuse de Marie-Pierre et Gabriel, parfaitement intégrée dans le récit et qui lui confère ce qu'il faut d'humanité pour être autre chose que le rapport de faits anciens, goutte d'eau dans l'océan des abjections de l'iniquité coloniale.
J'ai énormément aimé ce récit, que l'auteur nous confie avoir entendu de la bouche de sa grand-mère mauricienne, renforcé par une sérieuse documentation pour analyser ces données historiques.

Quand à moi :

Je crois que tout est dit. Ce livre est à découvrir absolument. Tout comme moi découvrirez, très vraisemblablement, l'existence de cette Ile, de cette population extrader de leur lieu de vie pour être laissée, sans moyen de subsistance, sur l'ile Maurice, tels de pauvres vagabonds réduits à vivre dans des bidonvilles.
 

La non-violence est la loi de notre espèce tout comme la violence est la loi de l'animal. L'esprit dans l'animal est à l'état latent, et l'animal ne connaît pas d'autre loi que celle de la force physique. La dignité de l'homme exige qu'il obéisse à une loi plus haute, à la force de l'esprit
Gandhi

 

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15 octobre 2021 5 15 /10 /octobre /2021 09:00

Bonjour à vous toutes,

Nous nous retrouvons afin de partager, à nouveau, quatre des romans qui ont été mes lectures en... décembre 2020. Je disais, je ne sais plus à laquelle de mes fidèles, : même si la Covid a ma peau vous aurez de mes nouvelles encore un bon moment... Ceci étant j'espère bien être là pour lire vos petits commentaires 😉

 

Roman noir

Roman noir

Résumé :
Dans la Floride ségrégationniste des années 1960, le jeune Elwood Curtis prend très à cœur le message de paix de Martin Luther King. Prêt à intégrer l'université pour y faire de brillantes études, il voit s'évanouir ses rêves d'avenir lorsque, à la suite d'une erreur judiciaire, on l'envoie à la Nickel Academy, une maison de correction qui s'engage à faire des délinquants des « hommes honnêtes et honorables ». Sauf qu'il s'agit en réalité d'un endroit cauchemardesque, où les pensionnaires sont soumis aux pires sévices. Elwood trouve toutefois un allié précieux en la personne de Turner, avec qui il se lie d'amitié. Mais l'idéalisme de l'un et le scepticisme de l'autre auront des conséquences déchirantes.
Ceux qui en parlent :
Colson Whitehead tisse un roman saisissant, âpre et, ô combien, utile. Il rend ainsi hommage à tous ceux, suppliciés, qui ont ont combattu contre l'oppression. Et si la violence est lointaine, les sentiments parfois étouffés, l'écriture sobre et l'épilogue douloureux, c'est le coeur serré que l'on suit le destin d'Elwood et Turner.
Un roman remarquable qui, dans le contexte actuel, a encore une plus grande résonance...
Quant à moi :
Un roman, tiré de faits réels et vérifiés, qui font échos à tout ce qui se passe encore aux EU mais pas que... Un livre poignant, une écriture qui ne pose aucun problème tant elle est fluide, simple sans être simpliste. Un roman qui réveille nes consciences endormies
Roman autobiographique

Roman autobiographique

Résumé :
FILLE, nom féminin
1. Personne de sexe féminin considérée par rapport à son père, à sa mère.
2. Enfant de sexe féminin.
3. (Vieilli.) Femme non mariée.
4. Prostituée.

Laurence Barraqué grandit avec sa sœur dans les années 1960 à Rouen.
"Vous avez des enfants? demande-t-on à son père. – Non, j’ai deux filles", répond-il.
Naître garçon aurait sans doute facilité les choses. Un garçon, c’est toujours mieux qu’une garce. Puis Laurence devient mère dans les années 1990. Être une fille, avoir une fille : comment faire ? Que transmettre
Ceux qui en parlent :
Ce nouveau roman contient la quintessence de ce qu’on aime chez elle, la délicatesse qui ne craint pas la blague gaillarde, la réflexion sur le langage comme préalable à toute considération sur le monde, l’intelligence inquiète soudain chavirée de tendresse.
Quant à moi :
Un livre qui m'a beaucoup parlé car née en 1951 j'ai subi le fait d'être la fille de la famille, celle qui sera "le bâton de vieillesse" de ses parents, beaux-parents, mari et tutti quanti !
Je ne vais pas vous parler de ma vie qui n'a aucun intérêt mais j'invite toutes les femmes à lire ce roman, à le faire lire à leurs époux et à faire en sorte que les filles d'aujourd'hui n'auront plus à subir tout ça. Car nous sommes loin, très loin, de la libération de la femme quoiqu'on en dise. Je reconnais cependant que nos jeunes hommes ont beaucoup évolué, sans doute au contact de mères qui se sont rebellées, qui leur ont bien expliqué que la parité, c'était aussi dans la vie courante, dans leur couple etc...
J'en oublierais presque à vous dire que ce lire est très bien écrit, que l'on ne s'y ennuie pas, qu'il fait naitre en nous des sentiments très différents, passant du sourire à la colère. Une belle écriture assurément.
Autobiographie

Autobiographie

Résumé :
Étudiante en droit à Harvard, Alexandria Marzano-Lesnevich est une farouche opposante à la peine de mort. Jusqu'au jour où son chemin croise celui d'un tueur emprisonné en Louisiane, Rick Langley, dont la confession l'épouvante et ébranle toutes ses convictions. Pour elle, cela ne fait aucun doute : cet homme doit être exécuté. Bouleversée par cette réaction viscérale, Alexandria ne va pas tarder à prendre conscience de son origine en découvrant un lien tout à fait inattendu entre son passé, un secret de famille et cette terrible affaire qui réveille en elle des sentiments enfouis. Elle n'aura alors cesse d'enquêter inlassablement sur les raisons profondes qui ont conduit Langley à commettre ce crime épouvantable.
Ceux qui en parlent :
Ce livre est juste inouï d'intelligence et de lumière ! Assurément un des mes meilleurs livres contemporains que j'ai lus depuis longtemps !
Un tour de force magistral qui parvient à fusionner des genres très différents avec évidence et classe folle. Improbable cocktail pourtant que de faire cohabiter sans sensationnalisme ni voyeurisme :
- un essai-plaidoyer surpuissant ( car subtil ) contre la peine de mort et une passionnante réflexion sur les travers du système judiciaire américain
- une enquête criminelle haletante de type True crime à la Truman Capote, on sent que l'auteur a avalé des kilomètres d'archives et de retranscriptions judiciaires pour nous les présenter sous la forme d'un quasi thriller
- un récit autobiographique bouleversant tournant à l'introspection personnelle et familiale jusqu'à parvenir à la résilience
Quant à moi :
Je reposais ce livre juste au moment ou sortait l'affaire Olivier Duhamel-Kouchner. Ça ne pouvait mieux tomber car ce qui est rapporté dans ce livre correspond point par point au secret familial de l'auteur.
>>>>>>Se taire comme si ça faisait disparaitre la faute...
Ce livre mêle habilement le récit biographique de l'auteur et une histoire de meurtre sur enfant. Tout ici nous parle plus vrai que vrai. Et c'est bien normal car tout ici est vrai justement. L'auteure a su nous raconter son histoire sans tomber dans le misérabilisme. Son écriture reste toujours aérée, facile à lire et à comprendre.
Je vous conseille cette lecture même si, dans un premier temps, j'ai eu l'impression que ça allait être un peu trop long pour moi.
Si on lisait en octobre
Résumé :
Ornicar Garthauser est couvreur de métier et passe sa vie sur les toits de Paris.
Helle explore les profondeurs de la ville et cache un mystérieux secret.
Un jour, Ornicar tombe par accident dans les souterrains de la capitale et sa vie entière s’écroule. Helle a une solution pour l’aider mais il faudra qu’il accepte d'accompagner la jeune exploratrice dans les coulisses du Paris nocturne.
Ceux qui en parlent :
Mais où est donc Ornicar?
Dans son second roman Céline Knidler choisit de nous faire découvrir Paris d'un point de vue original, celui du couvreur Ornicar Garthausen. Une balade surprenante et poétique.
La situation est grave, mais pas désespérée. Elle pourrait même prêter à rire, si le risque n'était pas mortel. Ornicar Garthausen se retrouve suspendu par le caleçon à une antenne râteau, après une chute qui aurait pu lui coûter la vie.
Quant à moi :
Je ne sais que dire de ce livre qui pour moi est un conte. Joli, agréable, improbable. Il faut savoir lâcher prise mais là, je n'ai pas franchement adhéré.

 

 
Le choix d'un bon livre n'est pas moins difficile que la lecture en est agréable
Chevalier de Méré

 

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