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15 octobre 2021 5 15 /10 /octobre /2021 09:00

Bonjour à vous toutes,

Nous nous retrouvons afin de partager, à nouveau, quatre des romans qui ont été mes lectures en... décembre 2020. Je disais, je ne sais plus à laquelle de mes fidèles, : même si la Covid a ma peau vous aurez de mes nouvelles encore un bon moment... Ceci étant j'espère bien être là pour lire vos petits commentaires 😉

 

Roman noir

Roman noir

Résumé :
Dans la Floride ségrégationniste des années 1960, le jeune Elwood Curtis prend très à cœur le message de paix de Martin Luther King. Prêt à intégrer l'université pour y faire de brillantes études, il voit s'évanouir ses rêves d'avenir lorsque, à la suite d'une erreur judiciaire, on l'envoie à la Nickel Academy, une maison de correction qui s'engage à faire des délinquants des « hommes honnêtes et honorables ». Sauf qu'il s'agit en réalité d'un endroit cauchemardesque, où les pensionnaires sont soumis aux pires sévices. Elwood trouve toutefois un allié précieux en la personne de Turner, avec qui il se lie d'amitié. Mais l'idéalisme de l'un et le scepticisme de l'autre auront des conséquences déchirantes.
Ceux qui en parlent :
Colson Whitehead tisse un roman saisissant, âpre et, ô combien, utile. Il rend ainsi hommage à tous ceux, suppliciés, qui ont ont combattu contre l'oppression. Et si la violence est lointaine, les sentiments parfois étouffés, l'écriture sobre et l'épilogue douloureux, c'est le coeur serré que l'on suit le destin d'Elwood et Turner.
Un roman remarquable qui, dans le contexte actuel, a encore une plus grande résonance...
Quant à moi :
Un roman, tiré de faits réels et vérifiés, qui font échos à tout ce qui se passe encore aux EU mais pas que... Un livre poignant, une écriture qui ne pose aucun problème tant elle est fluide, simple sans être simpliste. Un roman qui réveille nes consciences endormies
Roman autobiographique

Roman autobiographique

Résumé :
FILLE, nom féminin
1. Personne de sexe féminin considérée par rapport à son père, à sa mère.
2. Enfant de sexe féminin.
3. (Vieilli.) Femme non mariée.
4. Prostituée.

Laurence Barraqué grandit avec sa sœur dans les années 1960 à Rouen.
"Vous avez des enfants? demande-t-on à son père. – Non, j’ai deux filles", répond-il.
Naître garçon aurait sans doute facilité les choses. Un garçon, c’est toujours mieux qu’une garce. Puis Laurence devient mère dans les années 1990. Être une fille, avoir une fille : comment faire ? Que transmettre
Ceux qui en parlent :
Ce nouveau roman contient la quintessence de ce qu’on aime chez elle, la délicatesse qui ne craint pas la blague gaillarde, la réflexion sur le langage comme préalable à toute considération sur le monde, l’intelligence inquiète soudain chavirée de tendresse.
Quant à moi :
Un livre qui m'a beaucoup parlé car née en 1951 j'ai subi le fait d'être la fille de la famille, celle qui sera "le bâton de vieillesse" de ses parents, beaux-parents, mari et tutti quanti !
Je ne vais pas vous parler de ma vie qui n'a aucun intérêt mais j'invite toutes les femmes à lire ce roman, à le faire lire à leurs époux et à faire en sorte que les filles d'aujourd'hui n'auront plus à subir tout ça. Car nous sommes loin, très loin, de la libération de la femme quoiqu'on en dise. Je reconnais cependant que nos jeunes hommes ont beaucoup évolué, sans doute au contact de mères qui se sont rebellées, qui leur ont bien expliqué que la parité, c'était aussi dans la vie courante, dans leur couple etc...
J'en oublierais presque à vous dire que ce lire est très bien écrit, que l'on ne s'y ennuie pas, qu'il fait naitre en nous des sentiments très différents, passant du sourire à la colère. Une belle écriture assurément.
Autobiographie

Autobiographie

Résumé :
Étudiante en droit à Harvard, Alexandria Marzano-Lesnevich est une farouche opposante à la peine de mort. Jusqu'au jour où son chemin croise celui d'un tueur emprisonné en Louisiane, Rick Langley, dont la confession l'épouvante et ébranle toutes ses convictions. Pour elle, cela ne fait aucun doute : cet homme doit être exécuté. Bouleversée par cette réaction viscérale, Alexandria ne va pas tarder à prendre conscience de son origine en découvrant un lien tout à fait inattendu entre son passé, un secret de famille et cette terrible affaire qui réveille en elle des sentiments enfouis. Elle n'aura alors cesse d'enquêter inlassablement sur les raisons profondes qui ont conduit Langley à commettre ce crime épouvantable.
Ceux qui en parlent :
Ce livre est juste inouï d'intelligence et de lumière ! Assurément un des mes meilleurs livres contemporains que j'ai lus depuis longtemps !
Un tour de force magistral qui parvient à fusionner des genres très différents avec évidence et classe folle. Improbable cocktail pourtant que de faire cohabiter sans sensationnalisme ni voyeurisme :
- un essai-plaidoyer surpuissant ( car subtil ) contre la peine de mort et une passionnante réflexion sur les travers du système judiciaire américain
- une enquête criminelle haletante de type True crime à la Truman Capote, on sent que l'auteur a avalé des kilomètres d'archives et de retranscriptions judiciaires pour nous les présenter sous la forme d'un quasi thriller
- un récit autobiographique bouleversant tournant à l'introspection personnelle et familiale jusqu'à parvenir à la résilience
Quant à moi :
Je reposais ce livre juste au moment ou sortait l'affaire Olivier Duhamel-Kouchner. Ça ne pouvait mieux tomber car ce qui est rapporté dans ce livre correspond point par point au secret familial de l'auteur.
>>>>>>Se taire comme si ça faisait disparaitre la faute...
Ce livre mêle habilement le récit biographique de l'auteur et une histoire de meurtre sur enfant. Tout ici nous parle plus vrai que vrai. Et c'est bien normal car tout ici est vrai justement. L'auteure a su nous raconter son histoire sans tomber dans le misérabilisme. Son écriture reste toujours aérée, facile à lire et à comprendre.
Je vous conseille cette lecture même si, dans un premier temps, j'ai eu l'impression que ça allait être un peu trop long pour moi.
Si on lisait en octobre
Résumé :
Ornicar Garthauser est couvreur de métier et passe sa vie sur les toits de Paris.
Helle explore les profondeurs de la ville et cache un mystérieux secret.
Un jour, Ornicar tombe par accident dans les souterrains de la capitale et sa vie entière s’écroule. Helle a une solution pour l’aider mais il faudra qu’il accepte d'accompagner la jeune exploratrice dans les coulisses du Paris nocturne.
Ceux qui en parlent :
Mais où est donc Ornicar?
Dans son second roman Céline Knidler choisit de nous faire découvrir Paris d'un point de vue original, celui du couvreur Ornicar Garthausen. Une balade surprenante et poétique.
La situation est grave, mais pas désespérée. Elle pourrait même prêter à rire, si le risque n'était pas mortel. Ornicar Garthausen se retrouve suspendu par le caleçon à une antenne râteau, après une chute qui aurait pu lui coûter la vie.
Quant à moi :
Je ne sais que dire de ce livre qui pour moi est un conte. Joli, agréable, improbable. Il faut savoir lâcher prise mais là, je n'ai pas franchement adhéré.

 

 
Le choix d'un bon livre n'est pas moins difficile que la lecture en est agréable
Chevalier de Méré

 

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15 juillet 2021 4 15 /07 /juillet /2021 09:00

Bonjour à vous toutes

J'espère que ce début d'été se passe bien pour vous toutes et que vous pourrez prendre le temps de lire à votre convenance.

Voici mes dernières découvertes et je veux commencer par le livre que m'a offert Marie-Lou

Encore merci à toi !

Si on lisait en juillet
Résumé :
Le temps d’un été, Arthur et son petit-fils rattrapent les années perdues. Plus de 60 ans les séparent, mais ensemble ils vont partager les souvenirs de l’un et les rêves de l’autre. Le bonheur serait total si Arthur ne portait pas un lourd secret.
Ceux qui en parlent :
L'auteure rappelle aux lecteurs combien les grands-parents peuvent nous manquer lorsqu'il n'est pas possible de les rencontrer pour une raison ou pour une autre…..D'ailleurs le confinement nous a rappelé à tous combien ses moments étaient précieux….Le temps passe, le temps passe vite et Il n'est pas possible de revenir en arrière pour profiter des moments perdus….
Un regret toutefois, certains dialogues entre le Papy et le petit garçon sont extrêmement niais. Louis a huit ans et non quatre …..Dommage…. Un Louis un peu plus mature aurait rendu davantage de crédibilité au récit.
Cependant entre relations grand-parent, petit-enfant, transmission, souvenirs, amour, émotions, nostalgie, mélancolie, humour, rires et larmes rien ne nous est épargné aux lecteurs. Le récit intimiste de Aurélie Valognes est un tourbillon d'émotions qui nous va droit au cœur. Elle offre aux lecteurs une magnifique histoire, une magnifique complicité entre un papy et un petit-fils…
Quant à moi :
Je suis entièrement d'accord avec l'avis précédent. Ce livre est une jolie pépite d'émotions, de sensibilité le tout traitant de plusieurs sujets importants telle la transmission avec nos enfants ou petits-enfants et, surtout dirai-je, la maladie qui touche principalement les personnes vieillissantes, la perte de la mémoire.
Comme dans le commentaire ci-dessus, j'ai été gênée par les propos, les réflexions d'un petit garçon de 8 ans, parlant comme un petit de 3-4 ans. Moi qui ai des petits-enfants de cet âge là, ça m'a vraiment interpelé et même étonnée que cette auteure tombe dans un piège aussi simple. Mais hormis ce point de détail, c'est un très bon roman.

Je vais aussi vous parler du livre qui m'a été offerte par mon amie Béa, je veux parler Des Chemins de Liberté de Yves Duteil bien sur !

Encore merci à vous pour ce livre qui ne quitte pas mon chevet et que j'emmène partout avec moi, accompagner d'un autre roman, toujours...

livre autobiographique

livre autobiographique

Résumé :
On connaissait l’homme de plume et de musique, le créateur de « Prendre un enfant par la main », plus belle chanson du XXe siècle (sondage RTL-Canal+), mais l’homme d’action et d’engagements était resté jusque-là dans l’ombre. Les deux sont réunis dans cette autobiographie, qu’il publie à l’orée de ses cinquante ans de carrière.
De Brassens à Félix Leclerc, de René Barjavel à Véronique Sanson, du Québec à l’Inde et de la scène à la cité, Yves Duteil y évoque les grandes rencontres de sa vie, à commencer par une histoire d’amour hors du commun avec Noëlle, son épouse.
L’acteur engagé y raconte ses combats, notamment écologique, qui le pousseront en 1989 à devenir maire de Précy-sur-Marne (77). Par la suite, il rendra hommage à une résistante à l’oppression chinoise avec « La tibétaine », à Yitzhaak Rabin, combattant pour la paix, avec « Grand-père Yitzhaak » ainsi qu’à Alfred Dreyfus, « Dreyfus », son arrière-grand-oncle. Son plus récent album, Respect (2018), est né du traumatisme des attentats de novembre 2015.
Ceux qui en parlent :
J'admire Yves Duteil pour sa sagesse et sa poésie.
Dans cette autobiographie, il sait encore une fois faire chanter les mots, nourrir notre imaginaire et notre réflexion en prenant à témoin les expériences, aventures et mésaventures, drames malheureusement parfois, qui ont jalonné sa vie.
En 229 pages, au lieu de 3 minutes, il dresse les portraits affectueux et tendres de ceux qui ont croisé son chemin, célébrités, personnes de l'ombre et même inconnus ; dénonce, mais toujours avec tact, les horreurs du monde, et nous démontre que "Là où il y a une volonté… il y a un chemin." Il ne faut donc jamais désespérer. L'écrivain n'a rien à envier au chanteur : Yves Duteil excelle dans les deux domaines.
Ce récit est tendre, lucide, émouvant, empli d'humilité, respire la solidarité et la bienveillance sans tomber le pathos ou la niaiserie. Et c'est aussi un océan d'espoir.
Quant à moi :
Ce livre n'est pas un roman mais un récit sur le chemin suivi par cet auteur-compositeur-interprète dont je n'ai de cesse d'admirer ce qu'il nous propose au fil des années qui passent. De 1972 avec son premier titre : Virages, à aujourd'hui, je n'ai jamais été déçue une seule fois par l'excellence de ses chansons, de ses textes pour lesquels je ne peux que le remercier, encore et toujours. Cet homme est un poète moderne mais qui nous délivre des messages forts, qui traite également de sujets graves.
Dans ce livre il ne parle pas nécessairement de lui mais des rencontres qu'il a fait tout au long de son parcours et c'est un vrai bonheur de partager ces moments d'intimité. Sans voyeurisme, jamais.

 
 
roman sur... les chats !!!

roman sur... les chats !!!

Résumé :
Le chat qui réside à la bibliothèque d’Édimbourg n’est pas comme les autres : c’est un grand penseur. Vous en trouverez la preuve dans son regard vif et rusé, dans ses moustaches courbées avec dédain et dans son profond intérêt pour les livres.
Ceci est le récit de ses aventures. Suivez Bibliocat lorsqu’il décide de quitter son confortable fauteuil afin d’explorer le vaste monde. Partez à la rencontre de ses cousins Biblio Chat et London Tom. Retenez-votre souffle tandis qu’il croise le chemin du furtif Flaque Cat et du terrifiant Chien noir.
Enfin, ceci est le récit de sa quête de sens dans un monde qui en manque cruellement. Mais Bibliocat n’oublie pas pour autant les humains. Car il nous a finement observés et il pense que nous avons beaucoup de choses à apprendre !
Ceux qui en parlent :
Ce livre est plaisant, léger. Une petite réserve pour quelques petits défauts de traduction. Il ravira les amis des chats et les amateurs de bibliothèques, comme on peut s'y attendre.
Quant à moi :
J'ai passé un agréable moment en compagnie de ce chat pensant.
Je dis souvent qu'il ne manque que la parole à nos animaux et là, nous y sommes 😉
 
Thriller psychologique

Thriller psychologique

Résumé :
Alice, jeune peintre britannique en vogue, vit dans une superbe maison près de Londres avec Gabriel, photographe de mode. Quand elle est retrouvée chez elle, hagarde et recouverte de sang devant son mari, assassiné, la presse s’enflamme. Aussitôt arrêtée, Alice ne prononce plus jamais le moindre mot, même au tribunal. Elle est jugée mentalement irresponsable et envoyée dans une clinique psychiatrique.
Six ans plus tard, le docteur Theo Faber, ambitieux psychothérapeute, n’a qu’une obsession : parvenir à faire reparler Alice. Quand une place se libère dans la clinique où elle est internée, il réussit à s’y faire embaucher, et entame avec elle une série de face-à-face glaçants dans l’espoir de lui extirper un mot. Et alors qu’il commence à perdre espoir, Alice s’anime soudain. Mais sa réaction est tout sauf ce à quoi il s’attendait…
Ceux qui en parlent :
Un huit clos patient-thérapeute captivant et intéressant si on accepte le constat de départ de cette exclusivité d'un thérapeute pour un seul patient. Il y a de la consistance dans ce lien malgré le silence d'Alicia. Ça cherche, ça creuse, ça interroge, ça bouscule, c'est étourdissant tant c'est très bien construit.
C'est aussi un thriller psychologique addictif et qui est finement mené au niveau médical et au niveau de la pertinence des propos psychiatriques. On ne s'ennuie pas une seule minute.
Quant à moi :
Tout est dit, ce roman est juste parfait pour celles qui aiment le genre. Et moi je l'aime ! La fin  est à la hauteur et ces 374 pages méritent bien que l'on s'y arrête
 
roman

roman

Résumé :
C'est l'histoire de Guille...
C’est l’histoire d’un petit garçon débordant d’imagination qui voue un amour sans bornes à Mary Poppins. L’histoire d’un père un peu bougon, qui vit seul avec ce fils sensible et rêveur dont il a du mal à accepter le caractère. D’une institutrice qui s’inquiète confusément pour l’un de ses élèves qui vit un peu trop dans ses rêves. D’une psychologue scolaire à qui on envoie un petit garçon qui a l’air d’aller beaucoup trop bien. Quel mystère se cache derrière cette apparence si tranquille, et pourtant si fragile ?
Ceux qui en parlent :
Dans ce roman polyphonique, au langage simple et émouvant, l'auteur déploie le centre de l'intrigue par le biais de Maria, la psy chargée de déceler le mystère de la passion de Guille pour Mary Poppins. Guille a effectivement un gros secret que vous allez vite deviner. Mais le vrai intérêt de l'histoire réside à mon avis dans la prose magique de Palomas, que je rencontre pour la deuxième fois après son magnifique premier livre « Une mère ». L’auteur développe son récit à la manière d'un photographe d'antan qui en développant ses pellicules dans la chambre noir, vous y invite au délicat processus du déploiement de l'image à travers le processus chimique d'une prose toute simple. “La Passion selon Mary Poppins” est un conte fin, poignant et profond.
Quant à moi :
J'ai commencé ce roman le jour du second reconfinement, fin octobre 2020. Je précise l'année car je vous écris cet article en novembre et à ce jour nous ne savons toujours pas à quelle sauce nous allons être dégustés. Comme mes articles sont programmés j'espère que je serais là pour lire vos petits mots 😉
Bref, trêve de plaisanterie d'un gout douteux, je ne peux que vous recommander ce roman écrit avec le cœur et qui s'adresse directement à notre sensibilité. Une histoire d'amour entre un papa et un fils, un fils qui, comme beaucoup de nos jeunes enfants, est très en avance et prend toute la dimension du gouffre dans lequel son papa est tombé.
 
Biographie

Biographie

Résumé :
Ce roman retrace la vie de Charlotte Salomon, artiste peintre morte à vingt-six ans alors qu'elle était enceinte. Après une enfance à Berlin marquée par une tragédie familiale, Charlotte est exclue progressivement par les nazis de toutes les sphères de la société allemande. Elle vit une passion amoureuse fondatrice, avant de devoir tout quitter pour se réfugier en France. Exilée, elle entreprend la composition d'une œuvre picturale autobiographique d'une modernité fascinante. Se sachant en danger, elle confie ses dessins à son médecin en lui disant : "C'est toute ma vie."
Ceux qui en parlent :
Ce trés bel ouvrage expose le destin de la jeune fille surdouée, de la renfermée,
de l'artiste hantée, de l'amoureuse...
David Foenkinos lui rend un magnifique hommage comme si elle avait été sa soeur, son amour, sa mère...une obsession..une identification...
Ce qui m'a le plus frappée dans ce témoignage- hommage- c'est la forme, une structure parfaitement maîtrisée,une sorte de long poéme en prose,humain,authentique,empreint d'humilité, d'une subtile élégance, d'une gravité mesurée, le point fixe de l'imaginaire de David Foenkinos, sa quête et sa hantise de cette artiste, sa recherche, - les étapes de celle -ci s'immiscent dans le récit-, l'émotion, l'audace, un aboutissement pour lui, une souffrance maîtrisée à l'évocation du portrait saisissant de cette femme exceptionnelle au destin tragique!
Une belle oeuvre Extrêmement forte aboutie!
Une émotion indicible!
Rien à voir avec les autres livres de cet auteur, à mon avis!
Quant à moi :
Je ne connaissais pas du tout la vie tourmentée de cette artiste peintre, tout autant que la quête de l'auteur pour retracer le parcours si difficile de la vie de Charlotte. C'est un très beau livre, pas nécessairement facile mais très intéressant.

Aucun pessimiste n'a jamais découvert le secret des étoiles, navigué jusqu'à des terres inconnues, ou ouvert un nouveau chemin pour l'esprit humain.

Helen Keller

 

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15 juin 2021 2 15 /06 /juin /2021 09:00

Bonjour à vous toutes !

Ah le joli mois de juin, enfin, j'espère qu'il sera joli, bien plus que celui de 2020 qui nous a vu tout juste sorti d'un confinement bien éprouvant pour le moral.

Le moment est venu de partager quelques titres de roman que j'ai lu avec plus ou moins de plaisir

Thriller

Thriller

Créance de sang : Michael Connely
Résumé :
L'ex-agent du FBI Terry McCaleb est à peine remis d'une greffe du cœur quand une inconnue, Graciela Rivers, vient le voir sur le bateau où il se repose et le somme d'enquêter sur la mort d'une certaine Gloria Torres, abattue à bout portant et de sang froid par un tueur masqué, dans une épicerie de la banlieue de Los Angeles. Agacé par l'aplomb de la jeune femme, McCaleb refuse. Mais Graciela insiste et se trouble. Elle lui révèle soudain que Gloria Torres n'est autre que sa propre sœur, et que c'est son cœur qui bat sous l'énorme cicatrice qu'il a encore en travers de la poitrine: cette enquête, Terry McCaleb la lui doit.
Ceux qui en parlent :
Comme à l'habitude, il s'agit d'un grand roman de Michael Connelly  dans lequel l'introspection prend le pas sur l'action, propose une intrigue très approfondie et minutieuse, permet par exemple au lecteur de suivre l'interrogatoire très documenté et intéressant d'un témoin sous hypnose, raconte la vie quotidienne d'un greffé cardiaque, et offre en plus, une belle idylle émouvante entre Graciela et Terry, homme au grand coeur.
Quand à moi :
Un roman captivant que j'avais déjà lu il y a pas mal de temps et qui vient de me repasser par les mains. Bien sur l'effet n'a pas été le même mais le plaisir ne s'est pas démenti.  Si vous aimez les thrillers sur que vous allez vous régaler pour le cas ou vous ne l'auriez pas encore lu (il est sorti en France en 1999-2000... aie, aie, aie, ça fait un bail !
Roman historique

Roman historique

L'ile aux milles sources : Sarah Lark
 
Résumé :
Londres, 1732. Nora, la fille d’un riche négociant, a perdu Simon, son premier amour, avec qui elle rêvait d’horizons lointains. Pour satisfaire ses envies d’exotisme, la jeune femme accepte d’épouser un veuf bien plus âgé qui possède une plantation en Jamaïque.
Nora embarque alors pour les Caraïbes, à la découverte d’une île enchanteresse. Mais, bien vite, elle déchante : les conditions de vie des esclaves dans les champs de canne la révoltent.
Décidée à faire évoluer les mentalités, Nora pourra compter sur le soutien de Douglas, le fils d’Elias. Mais la révolte gronde, qui pourrait bouleverser à jamais la vie de Nora.
Ceux qui en parlent :
Un livre aux mille péripéties dramatiques avec une jeune héroïne bien courageuse, pas superficielle du tout.
Les lectures se recoupent : j'ai retrouvé de représentants des Ashantis, vendeurs d'esclaves que j'avais rencontrés dans "No home" ainsi que la fuite vers la liberté pour certains.
Le 18ème siècle en Jamaïque est aussi une période de l'esclavage que je connaissais moins.
Intéressant aussi, la hiérarchie qui existait entre les esclaves domestiques et les esclaves des champs.
N'empêche, ils n'avaient aucun droit d'être humain et à plusieurs reprises, on voit le maître les comparer à un animal de trait.
Quand à moi :
Roman dit "historique" de par le sujet traité et je pense, bien traité. Qu'il est difficile de prendre en pleine tête tout ce que certains humains font subir à d'autres humains. D'hier, d'aujourd'hui et de demain hélas, trois fois hélas.
Donc au final un roman bien construit avec la part belle cependant à une romance que l'on devine très vite. Pour vous si vous aimez les belles histoires même si le sujet est grave. Voilà un pays qui aura beaucoup souffert sous divers jougs d'hommes peu scrupuleux tant au 18ème, 19ème et 20ème siècle...
Roman

Roman

le poids de la neige : Christian Guay-Poliquin
 
Résumé :
Dans une véranda cousue de courants d’air, en retrait d’un village sans électricité, s’organise la vie de Matthias et d’un homme accidenté qui lui a été confié juste avant l’hiver. Telle a été l’entente : le vieil homme assurera la rémission du plus jeune en échange de bois de chauffage, de vivres et, surtout, d’une place dans le convoi qui partira pour la ville au printemps.
Les centimètres de neige s’accumulent et chaque journée apporte son lot de défis. Près du poêle à bois, les deux individus tissent laborieusement leur complicité au gré des conversations et des visites de Joseph, Jonas, Jean, Jude, José et de la belle Maria. Les rumeurs du village pénètrent dans les méandres du décor, l’hiver pèse, la tension est palpable. Tiendront-ils le coup ?
Ceux qui en parlent :
Voici un roman qui ne laisse pas indifférent. J'ai tourné frénétiquement les pages au fur et à mesure que les centimètres de neige s'accumulaient. Et ce n'est pas le loup que j'ai vu sortir de sa tanière mais bien les sentiments humains. Car quoi de mieux qu'un huis-clos pour faire surgir tous les défauts et les qualités intrinsèques à l'Homme ?
Quant à moi :
Voilà un roman qui ne ressemble pas aux précédents. Presque un huit-clos, peu de mots, tout au minimum mais étrangement je me suis laissée portée au sein de ce paysage feutré, silencieux et ai suivi cette aventure avec grand plaisir malgré des protagonistes assez silencieux.
Si on lisait en Juin
Le pays des autres : Leïla Slimani
Résumé :
En 1944, Mathilde, une jeune Alsacienne, s'éprend d'Amine Belhaj, un Marocain combattant dans l'armée française. Après la Libération, elle quitte son pays pour suivre au Maroc celui qui va devenir son mari. Le couple s'installe à Meknès, ville de garnison et de colons, où le système de ségrégation coloniale s'applique avec rigueur. Amine récupère ses terres, rocailleuses ingrates et commence alors une période très dure pour la famille. Mathilde accouche de deux enfants : Aïcha et Sélim. Au prix de nombreux sacrifices et vexations, Amine parvient à organiser son domaine, en s'alliant avec un médecin hongrois, Dragan Palosi, qui va devenir un ami très proche. Mathilde se sent étouffée par le climat rigoriste du Maroc, par sa solitude à la ferme, par la méfiance qu'elle inspire en tant qu'étrangère et par le manque d'argent. Les relations entre les colons et les indigènes sont très tendues, et Amine se trouve pris entre deux feux : marié à une Française, propriétaire terrien employant des ouvriers marocains, il est assimilé aux colons par les autochtones, et méprisé et humilié par les Français parce qu'il est marocain. Il est fier de sa femme, de son courage, de sa beauté particulière, de son fort tempérament, mais il en a honte aussi car elle ne fait pas preuve de la modestie ni de la soumission convenables. Aïcha grandit dans ce climat de violence, suivant l'éducation que lui prodiguent les Soeurs à Meknès, où elle fréquente des fillettes françaises issues de familles riches qui l'humilient. Selma, la soeur d'Amine, nourrit des rêves de liberté sans cesse brimés par les hommes qui l'entourent. Alors qu'Amine commence à récolter les fruits de son travail harassant, des émeutes éclatent, les plantations sont incendiées.
Ceux qui en parlent :
Le pays des autres est un grand livre, plein de souffle, d'une belle et forte simplicité, qui possède tout ce qu'on attend d'une lecture: une vision très personnelle et un souffle épique , historique, une parole décapante et des points de vue contrastés , une richesse d'émotions jointe à  une parfaite rigueur d'analyse. 
Quant à moi :
Un roman superbe !
Ne cherchez pas une quelconque ressemblance avec Une chanson douce, ça n'a rien à voir.
Mais c'est aussi puissant voire plus puisqu'il s'agit là d'une histoire vraie. Cette auteure a tout compris à l'écriture, elle sait captiver ses lecteurs, les retenir en leur offrant des personnages qui sont tous très attachants. L'écriture reste toujours fluide, pas de temps morts mais des faits qui nous font comprendre combien la vie peut-être  difficile pour celles et ceux qui décident de vivre "ailleurs".

Tu dois, donc tu peux. Une volonté libre et une volonté soumise à des lois morales sont une seule et même chose.

Emmanuel Kant
 

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10 mai 2021 1 10 /05 /mai /2021 09:00

Bonjour à vous toutes,

Partage mensuel des lectures qui ont été les miennes ces derniers mois.

J'espère que vous trouverez ici les livres qui vous enchanteront, ou pas...

 

autobiographie

autobiographie

Les sept mariage d'Edgar et Ludmilla    de Jean-Christophe Rufin

Résumé :
"Sept fois ils se sont dit oui. Dans des consulats obscurs, des mairies de quartier, des grandes cathédrales ou des chapelles du bout du monde. Tantôt pieds nus, tantôt en grand équipage. Il leur est même arrivé d'oublier les alliances. Sept fois, ils se sont engagés. Et six fois, l'éloignement, la séparation, le divorce... Edgar et Ludmilla... Le mariage sans fin d'un aventurier charmeur, un brin escroc, et d'une exilée un peu "perchée", devenue une sublime cantatrice acclamée sur toutes les scènes d'opéra du monde. Pour eux, c'était en somme : "ni avec toi, ni sans toi". A cause de cette impossibilité, ils ont inventé une autre manière de s'aimer. Pour tenter de percer leur mystère, je les ai suivis partout, de Russie jusqu'en Amérique, du Maroc à l'Afrique du Sud.

Ceux qui en parlent :

le couple Edgar et Ludmilla ne m'a pas semblé très attachant. L'auteur passe beaucoup de temps à énumérer leurs frasques, leurs ascensions et descentes mais s'attarde à mon sens très peu sur leurs sentiments, émotions et lien amoureux, ce qui aurait pu donner une magnifique fresque sentimentale.
Je termine donc ce roman sur un avis mitigé, avec cette impression que l'auteur s'est égaré sur une piste trop transparente pour adhérer entièrement à cette histoire rocambolesque du je t'aime moi non plus.

Quant à moi :

Je n'ai pas du tout accroché à cette lecture et c'est dommage car JC Rufin est un auteur attachant. Mais bizarrement de lui j'aime un livre sur deux, guère plus. Ça me décourage un peu...

 

Policier

Policier

Il était deux fois de Franck Thilliez

Résumé :
En 2008, Julie, dix-sept ans, disparaît en ne laissant comme trace que son vélo posé contre un arbre. Le drame agite Sagas, petite ville au cœur des montagnes, et percute de plein fouet le père de la jeune fille, le lieutenant de gendarmerie Gabriel Moscato. Ce dernier se lance alors dans une enquête aussi désespérée qu'effrénée.
Jusqu'à ce jour où ses pas le mènent à l'hôtel de la Falaise... Là, le propriétaire lui donne accès à son registre et lui propose de le consulter dans la chambre 29, au deuxième étage. Mais exténué par un mois de vaines recherches, il finit par s'endormir avant d'être brusquement réveillé en pleine nuit par des impacts sourds contre sa fenêtre...
Dehors, il pleut des oiseaux morts. Et cette scène a d'autant moins de sens que Gabriel se trouve à présent au rez-de-chaussée, dans la chambre 7. Désorienté, il se rend à la réception où il apprend qu'on est en réalité en 2020 et que ça fait plus de douze ans que sa fille a disparu...
Ceux qui en parlent :
Rien n'est gratuit chez Thilliez ! Vous ne lisez pas un polar juste pour le polar, non, vous réfléchissez aussi ! Et c'est ce que j'aime chez cet auteur : les apports secondaires qui éclairent notre société et nous obligent à prendre part. Ici c'est le domaine de l'art qui est abordé et bon sang, quelle claque !
Bien sûr, je n'en dirai pas plus, ce serait dommage de divulguer ce roman.
Alors oui, c'est prenant mais c'est aussi tellement humain. J'ai aimé ces personnages soigneusement décrits dans toutes leurs faiblesses et leurs forces. Ces fautes que l'on commet et qui nous entraînent vers des ailleurs insoupçonnés. Ces doutes et ces regrets qu'il faut accepter pour continuer...
Oui vraiment, les polars de Franck Thilliez sont bien plus que des polars !
Quant à moi :
Franck Thilliez ne se lit pas comme n'importe quel policier. Nous sommes loin, très loin des Agatha Christie.
C'est très bien écrit, ça monte en rythme et en émotions n'en doutons pas. Malgré toutes les qualités du roman j'ai eu de mal à m'y plonger car le thème choisi a déjà été très écrit, certes, mais surtout, c'est tellement difficile, tellement dramatique comme sujet, que ça a fini par me gêner. Si vous aimez les policiers ne vous arrêtez pas à mon avis car j'admets être un peu compliquée en ce moment. Je trouve tout "trop" ou pas "assez". Je suis donc une très mauvaise critique.
Si on lisait en mai

Le chants des revenants de Jesmyn Ward

Résumé :

Jojo n’a que treize ans mais c’est déjà l’homme de la maison. Son grand-père lui a tout appris : nourrir les animaux de la ferme, s’occuper de sa grand-mère malade, écouter les histoires, veiller sur sa petite sœur Kayla.
De son autre famille, Jojo ne sait pas grand-chose. Ces blancs n’ont jamais accepté que leur fils fasse des enfants à une noire. Quant à son père, Michael, Jojo le connaît peu, d’autant qu’il purge une peine au pénitencier d’État.
Et puis il y a Leonie, sa mère. Qui n’avait que dix-sept ans quand elle est tombée enceinte de lui. Qui aimerait être une meilleure mère mais qui cherche l’apaisement dans le crack, peut-être pour retrouver son frère, tué alors qu’il n’était qu’adolescent.
Leonie qui vient d’apprendre que Michael va sortir de prison et qui décide d’embarquer les enfants en voiture pour un voyage plein de dangers, de fantômes mais aussi de promesses…

Ceux qui en parlent :

Pour tisser l'intrigue du Chant des revenants, Jesmyn Ward fait intervenir trois voix qui se succèdent : Jojo, Léonie et plus tard dans le roman, Richie.
La force de ce livre, à mon avis, tient au grand antagonisme qu'il y a, entre d'un côté, l'âpreté de cette vie où le drame et l'horreur sont toujours présents et l'immense douceur de Jojo et de son grand-père. Impossible pour moi, de ne pas être perturbée en présence d'une telle violence et cruauté et en même temps réconfortée au vu de cette tendresse poignante.

Quant à moi :

Voilà un livre qui interpelle vraiment. L'histoire se déroule sur un laps de temps très court et on y croise tout ce qu'il y a de meilleur et de pire dans l'être humain. C'est assez perturbant, ça met en colère contre certains de ces personnages, on ressent une grande empathie tintée de tendresse pour d'autres. A vous de découvrir cette histoire qui ne vous laissera pas indifférente !

 

Si on lisait en mai
Résumé :
Février 1927. Le Tout-Paris assiste aux obsèques de Marcel Péricourt. Sa fille, Madeleine, doit prendre la tête de l'empire financier dont elle est l'héritière, mais le destin en décide autrement. Son fils, Paul, d'un geste inattendu et tragique, va placer Madeleine sur le chemin de la ruine et du déclassement.
Face à l'adversité des hommes, à la cupidité de son époque, à la corruption de son milieu et à l'ambition de son entourage, Madeleine devra déployer des trésors d'intelligence, d'énergie mais aussi de machiavélisme pour survivre et reconstruire sa vie. Tâche d'autant plus difficile dans une France qui observe, impuissante, les premières couleurs de l'incendie qui va ravager l'Europe.
Ceux qui en parlent :
Scandales boursiers, politiques, sanitaires, judiciaires, trafic d'influence, avec un rare talent, Pierre Lemaitre nous plonge dans l'époque trouble des années trente, celles qui préludent à l'incendie qui va enflammer une partie du monde. Par des personnages attachants et inoubliables comme Madeleine et Paul, ou détestables comme ceux qui provoquent leur ruine pour mieux s'enrichir, sur un rythme endiablé, Pierre Lemaitre nous transmet sa passion de l'Histoire parce qu'il joue avec elle (il dit être inspiré par Dumas), et c'est jubilatoire.
Quant à moi :
Voilà Le roman que je vous propose est étant certaine que vous serez nombreuses à apprécier cette lecture.
Comme je rédige ces posts de longs mois à l'avance je ne doute pas que beaucoup d'entre vous aurez déjà eu le plaisir de le lire. Pour les autres, je crois pouvoir dire sans crainte de me tromper, que vous allez vous régaler. Dans ce roman il y a tout. Des personnages complexes, on aime, on déteste, une histoire collant encore et toujours à la vraie vie, une intrigue cohérente...Je n'en dis pas plus.

Sans émotions, il est impossible de transformer les ténèbres en lumière et l'apathie en mouvement.

Carl Gustav Jung

 

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15 mars 2021 1 15 /03 /mars /2021 10:00

Bonjour à vous toutes !

Me revoici afin de partager avec vous quelques unes de mes lectures.

Dans mon dernier post pour cette rubrique je n'avais rien qui m'ai vraiment emballé, j'espère  que vous trouverez quelques pistes plus intéressantes dans ce que je vous propose ci-dessous.

Il me faut vous dire que j'écris cet article alors que nous sommes très exactement le 10 juillet, que nos médiathèques ont été fermées deux mois durant et qu'ensuite, ma bibliothécaire m'a donné des livres suivant sa propre inspiration. Ce qui n'a pas toujours correspondu à mes propres gouts, je me dois bien de l'avouer.

Policier

Policier

Résumé :
Au cœur des Marquises, l’archipel le plus isolé du monde, où planent les âmes de Brel et de Gauguin, cinq lectrices participent à un atelier d’écriture animé par un célèbre auteur de best-sellers.
Le rêve de leur vie serait-il, pour chacune d’elles, à portée de main ?
Au plus profond de la forêt tropicale,
d’étranges statues veillent, l’ombre d’un tatoueur rôde.
Et plein soleil dans les eaux bleues du Pacifique,
une disparition transforme le séjour en jeu... meurtrier.
Enfer ou paradis ? Hiva Oa devient le théâtre de tous les soupçons, de toutes les manipulations, où chacun peut mentir... et mourir.
Ceux qui en parlent :
Je crois que le problème quand on aime un auteur, c'est que l'on attend chaque livre avec impatience, avec des attentes bien spécifiques et l'on est parfois déçu… C'est un peu mon cas ici. Autant j'avais adoré son dernier roman J'ai dû rêver trop fort, autant celui-ci m'a donné du fil à retordre.
Déjà les personnages, et c'est assez rare que ça m'arrive, mais aucun ne m'a plu. Je ne me suis pas identifiée ou attaché à aucun des protagonistes que j'ai trouvé parfois trop caricaturaux (la bimbo, la marquiséenne, la femme mal dans sa peau qui n'aime pas son corps, la mamie qui vit seule avec ses dix chats, la flic autoritaire…).
L'intrigue est intéressante mais on se perd parfois entre le changement de narrateur et les indices nous arrivent de manière confuse.
Enfin d'habitude Michel Bussi me fait rêver dans ses descriptions des lieux : sa Normandie, l'ile de la Réunion ou encore la Corse ou un petit détour au Québec. Mais ici, ça fait un peu trop guide de voyage. Encore une fois, j'ai trouvé cela très cliché, peu approfondi.
Bref, j'ai lu ce roman pour l'auteur mais je reste sur ma faim. Je ne sais pas s'il est moins bon que les précédents ou si c'est juste moi qui ne l'ai pas lu dans une bonne période mais c'est avec une grosse déception que je referme ces quelques pages.
Quant à moi :
Nous sommes à des années lumières des Nymphéas noir ou Comme un avion sans elle...
Et je partage amplement le com' ci-dessus. Je suis vraiment de plus en plus perplexe en lisant les nouveaux romans de cet auteur. Je trouve qu'il mérite mieux que ce qu'il nous écrit au rythme d'un par an. Il mérite mieux, et nous aussi !
Roman policier

Roman policier

Résumé :
Où va-t-on si les voyous se mettent à annoncer leurs forfaits dans des livres, avant de les commettre ? C'est la question que se pose Mary Lester en lisant " A l'aube du troisième jour ", un livre étrange qui raconte comment un chanteur célèbre va être enlevé pendant le festival des Vieilles Charrues, à Carhaix. Le préfet est inquiet, le maire est inquiet, le président du festival est inquiet. Seul le commissaire Fabien, d'humeur bien guillerette en l'absence de sa femme, veut croire au canular. Néanmoins, il envoie Mary Lester enquêter sur place. Voici donc Mary plongée au cœur du festival, découvarnt un monde nouveau, inconnu d'elle, où gravitent de bien inquiétants personnages.
Ceux qui en parlent :
Une incursion intéressante dans le festival de Carraix où l'on a une petite idée de l'ambiance générale. Une évocation du passé de Brest durant la seconde guerre mondiale et une incursion dans un village de la Bretagne intérieure.
Voilà de nouveau un promenade bien agréable proposée par Mary au fil de son enquête.
L'intrigue policière se tient raisonnablement.
Ce n'est pas le volume qui m'a le plus passionné mais il est loin de démériter.
Quant à moi :
Je vous ai déjà parlé de cet auteur, de cette jeune femme policière. Je peux en dire ceci : à lire à petite dose car on a vite fait de s'en lasser, c'est juste mon avis mais lire les 3/4 du livre avant que ça bouge, c'est un peu long...
Roman policier

Roman policier

Résumé :
JE SAIS CE QUI EST ARRIVE A NATHAN.
VOULEZ-VOUS JOUER AVEC MOI ?
SIGNE: LE TROYEN.

Un message mystérieux sur Facebook et le passé de Marion resurgit.
Meurtres, coups de théâtre, faux-semblants et, au bout d'un jeu de piste infernal, la plus incroyable des révélations: le secret de Nathan Chess, l'homme que Marion n'a jamais pu oublier ...
Ceux qui en parlent :
L'auteur, utilise toutes formes de communication actuelle : Facebook, ipad, iphone... et j'adore c'est très actuel et 100% dans ce que j'aime.
Nous sommes ballotté entre « maintenant » et « Avant », au fur à mesure que nous en connaissons un peu plus sur Marion et Nathan, l'auteur nous fait vivre le passé et on remonte quinze ans en arrière. Ces transitions entre maintenant et avant sont très fluides et elles coulent de source, je ne me suis pas perdue et j'ai trouvé des flash-backs très agréable.
De plus, nous voyageons entre Paris, Notre Dame, l'Hôpital-Dieu et les États-Unis, Los Angeles...
J'ai aimé parce que je me suis posée des tonnes de questions
Quant à moi :
Voilà un policier qui n'a rien à voir avec le précédent !
Ça bouge, il y a du suspens, l'écriture reste accessible et si vous aimez les polars, vous aimerez celui-ci !
Si on lisait
Résumé :
Berverly Hills, 1973. Dans la superbe villa de ses parents, la petite Olivia, quatre ans, découvre le corps ensanglanté de sa mère, Julie MacBride, étoile montante du cinéma hollywoodien.
À ses côtés, des ciseaux dans la main, son père, l'acteur Sam Tanner, lui hurle de ne pas avoir peur. Mais Olivia, paniquée va se réfugier dans un placard où elle est retrouvée par le policier Franck Brady, à qui l'enquête est confiée.
Tout accuse Sam : son comportement de drogué, les violences verbales et physiques connues de ce couple de cinéma. Il sera condamné à vingt ans de prison.
Quinze ans plus tard, le fils de Frank, Noah Brady, journaliste débutant, décided'écrire un livre sur cette histoire qui a fasciné les médias. Mais Olivia refuse avec violence de participer à ce projet et ce malgré une attirance réciproque.
Ceux qui en parlent :
Je n'avais aucune attente ou aucun apriori ne sachant pas vraiment à quoi m'attendre. Dans l'ensemble, le résultat m'a agréablement surprise. L'intrigue est prenante et le suspense est bien maîtrisé jusqu'à la toute fin du roman mais sans pour autant négliger la romance.
J'ai vraiment apprécié le fait que l'auteure fasse s'alterner les points de vue des personnages, principaux et secondaires, tout en utilisant la troisième personne. Cela renforce la densité et le dynamisme de l'histoire et ne fait qu'augmenter le suspense d'une intrigue déjà bien prenante et qui se déroule sur une vingtaine d'années.
Quant à moi :
Et encore un policier que j'ai bien apprécié !
Une histoire différente, un roman qui s'étale sur 2 décennies, ça donne du mouvement à l'écriture et bien que ce soit un polar il y a aussi une douce romance qui ne nuit pas à l'ensemble

Les Français ne sont pas faits pour la liberté : ils en abuseraient.

Voltaire

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15 février 2021 1 15 /02 /février /2021 10:00

Bonjour à vous toutes qui me faites le plaisir de visiter cette rubrique, très modeste mais qui, peut-être, peut vous donner des envies de lecture.

Voici ce que je vous propose aujourd'hui

Si on lisait
Résumé :
Dans un village d'Auvergne d'apparence paisible, René s'est peu à peu coupé du monde. Le retour de Louis, vrai-faux demi-frère, n'est pas de nature à lui simplifier l'existence. Dans quelles circonstances a-t-il connu " Monsieur Paul ", propriétaire douteux de ce château qu'on devine derrière son mur d'enceinte ? Et que cherche réellement cette jeune biologiste anglaise passionnée par la vie des renards ?... Les réponses finiront par surgir d'un passé tragique qu'on pouvait croire à jamais enfoui dans les profondeurs du temps et des mémoires.
Ceux qui en parlent :
Il faut lire le livre car les rebondissements ne manquent pas .
Denis Humbert sait tenir son lecteur en haleine , le style est clair , facile , la lecture rapide et agréable . Les caractères sont tranchés et quelquefois attendus .On est dans le registre de Troyat ou de G des Cars .Ce qui n'est pas une critique et pas un compliment non plus
Quant à moi :
Un livre qui m'a été prêté par mon amie Evelyne lors du confinement et alors que nous courrions tous avec des lectures vu que nos médiathèques étaient fermée., un roman que je n'aurais jamais demandé mais
c'est un roman qui se lit facilement, une histoire bien ficelée. D'aucun diront que ce n'est pas un "grand" roman mais c'est bien construit. Une fin prévue bien sur mais rare sont les romans qui nous surprennent jusqu'à la dernière page.
Roman philosophique

Roman philosophique

Résumé :
Et si tout commençait aujourd'hui ?
Imaginez : vous vous baladez sur les quais de San Francisco un dimanche, quand soudain une bohémienne vous saisit la main pour y lire votre avenir. Amusé, vous vous laissez faire, mais dans l’instant son regard se fige, elle devient livide. Ce qu’elle va finalement vous dire… vous auriez préféré ne pas l’entendre. À partir de là, rien ne sera plus comme avant, et il vous sera impossible de rester sur les rails de la routine habituelle.
Ceux qui en parlent :
Ceux qui n'ont pas aimé
le message de Laurent Gounelle est tellement plein de bon sens, de bons sentiments et de bonnes intentions, comme un véritable éloge de la bonté, qu'on ne voudrait pas en dire du mal. Non, bien sûr que non…
Le hic, c'est que je ne vois pas non plus comment en dire du bien. À la place d'un roman, comme c'est écrit sur la couverture, j'ai eu l'impression d'avoir entre les mains un recueil des différents powerpoints et autres témoignages de développement personnel qui circulent sur internet, assorti de quelques rappels historiques archi-connus, comme la funeste expérience sur le langage tentée par Frédéric II. J'ai été déçue par le style simpliste et le peu de profondeur des personnages.
Les inconditionnels
Un petit bonheur, une façon de se ressourcer, de prendre du recul.
Oui, il suffit de peu de choses pour changer la vision que l'on porte sur le monde.
Un sourire appelle un sourire, un bonjour appelle un bonjour, un regard appelle un regard...
Juste profiter des choses, des petites choses, de l'instant présent... Juste regarder, respirer, être...
Quant à moi :
Je suis plus proche de dire  que ce livre, plein de bonnes intentions, ressemble plus à un cliché sur ce que  nous aimerions vivre plutôt que ce qui nous est donné de vivre même en y mettant toutes notre meilleure intention.
Il en va de même avec celui que je vous propose ci-dessous
Roman philosophique

Roman philosophique

Résumé :
Imaginez : votre employeur vous laisse dix jours pour sauver votre poste et, le soir même, votre conjoint vous laisse entendre que votre couple n’en a plus pour longtemps… Dans les deux cas, on vous reproche votre personnalité, mais qu’y pouvez-vous ?
Lorsqu’un ami vous parle d’un homme mystérieux, membre d’une confrérie très secrète détentrice d’un savoir ancestral, qui a le pouvoir d’installer en vous une toute nouvelle personnalité, la perspective est peut-être tentante…

Ceux qui en parlent :

Un roman qui nous amène à nous poser les mêmes questions que notre héroïne : qui sommes nous réellement et en étant ce que nous sommes, quelle partie de nous amenons-nous, en bien ou en mal, à la perception que nous avons de nous et que les autres s'en font ? Un roman philosophique léger mais avec pourtant des questions extrêmement pertinentes et existentielles sur notre personnalité et sur ce qu'elle apporte au monde extérieur.

Quant à moi :

Là aussi une belle analyse philosophique de l'être mais, dommage, même si je comprends tout ça, même si j'y adhère, je trouve que c'est écrit de telle façon que ça m'épuise.

En toute sincérité je pense qu'il ne faut lire cet auteur qu'en y mettant de l'espace entre chaque livre, moi, dommage, je les ai lu l'un derrière l'autre...

Roman psychologique

Roman psychologique

Résumé :
Après une tentative de suicide, Hugo, 20 ans, est réanimé et placé dans la même chambre d’hôpital que Blanche, une vieille dame au crépuscule de son existence. Entre ce jeune homme qui n’attend rien et cette femme qui mesure le prix de chaque instant, un dialogue se noue autour des grandes questions de la vie et de la mort, de Dieu, du destin et de la liberté, du bonheur, de l’amour… Ce qui aidera peut-être Hugo à trouver un sens à son existence. Surtout lorsque Blanche lui fera part de l’incroyable expérience qu’elle a vécue à l’âge de 17 ans, et qui a transformé sa vie.
Ceux qui en parlent :
Ce livre est écrit sous la forme d'un dialogue, entre Hugo 20 ans et Blanche.
Une belle rencontre entre un jeune pessimiste hospitalisé après une tentative de suicide raté et une vieille dame dans la force de l'âge optimiste consciente qu'il faux vivre pleinement l'instant présent.
Ce dialogue tourne autour de grands thèmes comme le sens de la vie, de la mort, la liberté, l'amour, la famille et la spiritualité...
Frédéric Lenoir a une plaisante plume, qui forme une écriture simple et efficace qui met en valeur, de beaux thèmes et les rend accessible à tout le monde.
Ce livre se lit très vite, et j'ai passé un bon moment de lecture.
Quant à moi :
Décidément j'ai été abonnée à ce genre de lecture trois fois de suite ! Ce livre, comme noté ci-dessus, se lit très facilement, c'est agréable, ce ne sont que de bonnes intentions. J'oserais dire, et j'espère que je serais pardonnées par toutes celles qui apprécient ces lectures, que pour moi c'est un peu trop. Trop plein de bonnes intentions, trop peu réaliste, un peu trop tout en définitive. Ça n'engage que moi, il vous faudra vous faire votre propre avis et si vous vous lancez, j'attends vos avis.

Hâte-toi de bien vivre et songe que chaque jour est à lui seul une vie

Sénèque (Lettre à Lucilius)

:

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15 janvier 2021 5 15 /01 /janvier /2021 10:00

Bonjour à vous toutes,

J'espère que vous avez passé de bonnes fêtes, en famille, entre amis. L'important étant de ne pas les passer seul.

Pour ce début d'année voici ce que j'ai à vous proposer

 

Si on lisait
Résumé :
Derrière le rêve américain, les pires cauchemars sommeillent… À la sortie d’un club de strip-tease, un homme et une femme disparaissent. Dix-sept ans plus tard, alors qu’un inspecteur tente toujours de percer le mystère, des secrets qu’on croyait soigneusement enterrés remontent doucement à la surface. Une nouvelle visite en enfer organisée par les méninges habiles du maître de nos nuits blanches.

Ceux qui en parlent :

Un polar, c'est souvent des questions dont on nous confirme peu à peu les réponses. C'est bien le cas ici, le suspens de l'enquête est là. Pour ma part, je n'ai pas été tout à fait convaincue par la personnalité des protagonistes. C'est un roman qui se lit facilement, mais qui ne laissera pas de souvenirs durables…

Quant à moi :

Un policier qui se lit sans grande difficulté. Des personnages, du moins celui de Cassie, avec des questionnements, des hésitations, une certaine moralité. Ça donne un ensemble cohérent et même si ce livre n'est pas transcendant je l'ai lu avec plaisir.

Roman historique romancé

Roman historique romancé

Résumé :
Dans la chaleur d'une île grecque, un homme se cache pour échapper à ses poursuivants. Il évoque sa vie et tente de démêler l’écheveau de son incroyable destin. Fils d'un modeste pelletier, il est devenu l’homme le plus riche de France. Il a permis à Charles VII de terminer la Guerre de Cent ans. Il a changé le regard sur l'Orient, accompagnant le passage des Croisades au commerce, de la conquête à l’échange. Comme le palais auquel il a laissé son nom, château médiéval d’un côté et palais renaissance de l’autre, c’est un être à deux faces. Il a voyagé à travers tout le monde connu, aussi à l’aise dans la familiarité du pape que dans les plus humbles maisons. Parmi tous les attachements de sa vie, le plus bouleversant fut celui qui le lia à Agnès Sorel, la Dame de Beauté, première favorite royale de l’Histoire de France, disparue à vingt-quatre ans. Au faîte de sa gloire, il a connu la chute, le dénuement, la torture puis, de nouveau, la liberté et la fortune. Cet homme, c’est Jacques Cœur. Il faut tout oublier de ce que l'on sait sur le Moyen Âge et plonger dans la fraîcheur de ce livre. Il a la puissance d'un roman picaresque, la précision d’une biographie et le charme mélancolique des confessions.
Ceux qui en parlent :
Longueurs, redondances et détails superflus m'ont poliment ennuyée et, une fois de plus, le style de JC. Rufin m'a laissée insensible. Recherché mais souvent factuel, il lui manque, à mon sens, le souffle et la puissance dignes d'une épopée de cette envergure.
Bref, aussi attachant soit-il, un grand coeur, en l'occurrence, ne fait pas tout à fait un grand livre. Dommage.
Quant à moi :
Je peux dire que j'aime bien cet auteur et ce livre m'aura bien plu s'il n'avait pas été aussi long. C'est un peu bête à dire mais je n'en voyais pas le bout même si tout était bien écrit, bien décrit, bien intéressant. Je ne peux que conseiller ce livre à des personnes  moins pressées que moi !
 
Si on lisait
Résumé :
« Je m’appelle Sylvie Meyer. J’ai 53 ans. Je suis mère de deux enfants. Je suis séparée de mon mari depuis un an. Je travaille à la Cagex, une entreprise de caoutchouc. Je dirige la section des ajustements. Je n’ai aucun antécédent judiciaire. »
Sylvie est une femme banale, modeste, ponctuelle, solide, bonne camarade, une femme simple, sur qui on peut compter. Lorsque son mari l’a quittée, elle n’a rien dit, elle n’a pas pleuré, elle a essayé de faire comme si tout allait bien, d’élever ses fils, d’occuper sa place dans ce lit devenu trop grand pour elle.
Lorsque son patron lui a demandé de faire des heures supplémentaires, de surveiller les autres salariés, elle n’a pas protesté : elle a agi comme les autres l’espéraient. Jusqu’à ce matin de novembre où cette violence du monde, des autres, sa solitude, l’injustice se sont imposées à elle. En une nuit, elle détruit tout. Ce qu’elle fait est condamnable, passable de poursuite, d’un emprisonnement mais le temps de cette révolte Sylvie se sent vivante. Elle renaît.
Ceux qui en parlent :
a dépression qu'elle planque la prive aussi de la notion de plaisir et du désir « qui est la vie, l'élan, la force ».
C'est paradoxalement à partir de ce point de bascule que la narratrice va se sentir exister.
Ce qui m'a le plus touchée c'est la plongée dans l'intériorité de l'héroïne et la perspicacité à décrire le manque, la sensibilité et la souffrance que l'on cache par fierté, amour ou résignation car « ...les femmes sont fortes, davantage que les hommes elles intègrent la souffrance. C'est normal pour nous de souffrir. C'est dans notre histoire; notre histoire de femmes ».
La lettre qui clôture ce livre est déchirante. L'auteure fuit le pathos. Et bouleverse dans sa sobriété. Avec le destin de cette femme enfin libérée et vivante.
Quant à moi :
Voilà un roman qui retrace une vie de femme, hélas, que trop connue. Mais cette femme "dévisse" si je peux employer cette expression, va prendre  un décision particulière qui changera totalement le reste de sa vie. Un livre fort, une situation très bien décrite, un roman qui ne vous laissera pas indifférente, j'en suis certaine.
Si on lisait
Résumé :
Corentin, personne n’en voulait. Ni son père envolé, ni les commères dont les rumeurs abreuvent le village, ni surtout sa mère, qui rêve de s’en débarrasser. Traîné de foyer en foyer, son enfance est une errance. Jusqu’au jour où sa mère l’abandonne à Augustine, l’une des vieilles du hameau. Au creux de la vallée des Forêts, ce territoire hostile où habite l’aïeule, une vie recommence.
À la grande ville où le propulsent ses études, Corentin plonge sans retenue dans les lumières et la fête permanente. Autour de lui, le monde brûle. La chaleur n’en finit pas d’assécher la terre. Les ruisseaux de son enfance ont tari depuis longtemps ; les arbres perdent leurs feuilles au mois de juin. Quelque chose se prépare. La nuit où tout implose, Corentin survit miraculeusement, caché au fond des catacombes. Revenu à la surface dans un univers dévasté, il est seul. Humains ou bêtes : il ne reste rien. Guidé par l’espoir insensé de retrouver la vieille Augustine, Corentin prend le long chemin des Forêts. Une quête éperdue, arrachée à ses entrailles, avec pour obsession la renaissance d’un monde désert, et la certitude que rien ne s’arrête jamais complètement.
Ceux qui en parlent :
J'ai beaucoup aimé ce roman pour sa force évocatrice. La désolation est rendue vivante à travers le caractère onirique de la plume de l'auteure. Un monde apocalyptique « comme si Hercule, au terme de ses travaux, avait succombé à un rhume. Comme si Dieu avait créé le monde puis avait fait un infarctus. »
C'est puissant, imagé à souhait, d'une précision littéraire impressionnante. J'aurai néanmoins aimé que l'auteure fouille davantage dans les décombres, fasse bouillir la rage des protagonistes, la peur, la désespérance. Ça reste à mon sens assez soft et aurait mérité une explosion intérieure comme Sandrine Collette maîtrise si bien. Néanmoins, ça reste un roman choc, vibrant et intense.
Quant à moi :
Alors, malgré les compliments que je lis sur le net, personnellement je n'ai pas adhéré car ce livre, pour moi, est trop noir. J'ai lu 1/3 de ce livre mais rien que de voir la maltraitance subit par cet enfant, ça m'a retourné le cœur. La suite est très noire, trop noire pour moi qui ai reçu ce livre alors que nous sortions tout juste du confinement.
En littérature, la première impression est la plus forte.
 
Eugène Delacroix

 

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15 décembre 2020 2 15 /12 /décembre /2020 10:00

A l'heure ou je commence ce post (1er mai) je me demande où nous en serons avec cette saleté de virus à l'aube des fêtes de fin d'année...

Nul doute que nous aurons toutes et tous de nombreuses cicatrices à panser, voire des décès dont il faudra nous relever tant bien que mal.

Ce que j'écris ressemble à un film de science fiction, une mauvaise pièce de théâtre et pourtant, oui, je me pose bien des questions.

J'espère que je serais toujours là pour lire vos commentaires.

Comme  mes articles sont programmés, quoi qu'il arrive, vous aurez des propositions pour décembre ;-)

 

Si on lisait en décembre
Résumé :
Jean Atwood, interne des hôpitaux et quatre fois major de promotion, vise un poste de chef de clinique en chirurgie gynécologique. Mais au lieu de lui attribuer le poste convoité, on l'envoie passer son dernier semestre d'internat dans un service de médecine consacré à la médecine des femmes - avortement, contraception, violences conjugales, maternité des adolescentes, accompagnement des cancers gynécologiques en phase terminale.
Le Docteur Atwood veut faire de la chirurgie, et non passer son temps à écouter des femmes parler d'elles-mêmes à longueur de journée. Ni servir un chef de service à la personnalité controversée. Car le mystérieux Docteur Karma - surnommé «Barbe-Bleue» - séduit sans vergogne, paraît-il, patientes et infirmières et maltraite sans pitié, dit-on, les internes placés sous ses ordres. Pour Jean Atwood, interne à la forte personnalité et qui brûle d'exercer son métier dans un environnement prestigieux, le conflit ouvert avec ce chef de service autoritaire semble inévitable.
Mais la réalité n'est jamais ce que l'on anticipe, et la rencontre entre les deux médecins ne va pas se dérouler comme l'interne l'imagine.
Ceux qui en parlent :
Je termine à peine ce livre en ce week-end pluvieux et j'ai déjà envie de vous dire : lisez-le. Surtout si vous êtes étudiant en médecine, et même futur chirurgien, et plus encore si votre spécialité est la gynécologie, tous genres confondus, transgenre inclus.
Mais quelle leçon ! Quelle intelligence ! Quel récit talentueux et prétexte à distiller quantité de conseils judicieux, d'informations réelles, de pistes de réflexion sur les qualités requises pour exercer la médecine, hormis les connaissances spécifiques. Quel style qui vous emmène d'une page à l'autre sans que l'on n'arrive à poser le livre !
Beaucoup de vérités sont assenées, les confrères, enfin surtout les
« cons-pas-frères » comme il dit en prennent pour leur grade.
L'évolution des mentalités et des pratiques est un très long chemin en France, au détriment des patientes et des patients, quand dans d'autres pays on a déjà démontré le bien-fondé de certaines d'entre elles.
Quant à moi :
Je n'ai rien à ajouter si ce n'est qu'il ne faudra pas être rebutées par le style de l'écriture qui peut vous déstabiliser au tout début. Prenez votre temps, prenez ce temps pour vous appropriez ce livre qui est écrit par un homme mais pour les patientes de toutes sortes (oui, c'est surtout un livre sur les femmes mais pas que). J'ai ressenti une vague d'humanité dans ce livre comme rarement cela m'a été donné.
 
Si on lisait en décembre
Résumé :
Qui n’a pas éprouvé au cours de sa vie le désir brutal de changer d’existence ? de tout remettre en question ? de s’inventer une nouvelle façon de vivre ? C’est sur la force de ce désir universel que s’est construit ce roman. Juliette Forestier, vingt-neuf ans, journaliste parisienne, élève seule son fils, Aurélien, dix ans. Depuis l’accident de ses parents elle élève aussi sa jeune sœur Alice, quinze ans. Sarah, son amie d’enfance anglaise, la persuade de la rejoindre dans le Gers où elles passaient autrefois leurs vacances. Elles y créent l’agence “ Changer tout ” pour aider les gens à changer de vie en organisant leur nouvelle existence clés en main. Aux côtés de Juliette, héroïne courageuse qui “ ose ” enfin le bonheur, une palette de personnages cocasses, touchants, ou tout simplement magnifiques.
Ceux qui en parlent :
Lorraine Fouchet a vraiment ce don de dépeindre des gens humains, généreux et vrais. Des gens comme l'on aimerait en croiser plus souvent. Elle a un style d'écriture que j'affectionne vraiment, tout en sensibilité et humanité.
Ma notation :
Un très beau roman. Des personnages attachants . Et promis, si un jour je veux changer de vie, je ferai appel à Juliette …
Quant à moi :
Ah ah je ne trouve que des éloges pour ce livre. En ce qui me concerne, n'étant pas franchement fleur bleue, j'ai trouvé ce livre très attachant car plein de bons sentiments... mais tellement loin de la vraie vie. Les bons sentiments c'est bien, encore faut-il qu'ils restent réalistes. Mais, à priori, je ne devais pas être dans un bon jour en le lisant. Pour la petite histoire je l'ai lu en plein confinement. Ceci explique peut-être cela...
Si on lisait en décembre
Résumé :
Alors que l’Amérique panse encore la plaie ouverte de la Seconde Guerre mondiale, la destinée de deux familles se met en marche. James Vincent, d’ascendance irlandaise, fuit un foyer familial chaotique pour faire des études de droit à New York où il deviendra un brillant avocat. De son côté, Agnes Miller, une jeune femme noire à l’avenir prometteur, voit son rendez-vous amoureux tourner au cauchemar lorsque la police arrête sa voiture sur une route déserte en lisière d’un bois de l’État de Géorgie. Les conséquences de cette nuit funeste influeront inexorablement sur sa vie et celle de ses descendantes.
Pendant plus de six décennies de changements radicaux – de la lutte pour les droits civiques aux premières années de la présidence d’Obama, en passant par le chaos de la guerre du Vietnam –, les familles de James et Agnes demeureront inextricablement liées.
Au fil de cette spectaculaire fresque familiale et amoureuse, ce roman donne à voir les coulisses méconnues de l’histoire d’une nation. Avec une justesse, un humour et une maîtrise rares, Regina Porter creuse les traumatismes des États-Unis sur plusieurs générations et expose avec grande intelligence les mouvements profonds d’une société sur plus d’un demi-siècle.
Ceux qui en parlent :
Si il y avait quelque chose à redire sur cette histoire qui mêle la petite et la grande, puisque, entre autre, plusieurs personnages vont se battre au Vietnam, que nous croisons aussi des personnalité connues comme l'aviatrice afro-américaine Bessie Coleman, Greta Garbo qui est l'amante d'Eloise, c'est que nous pouvons vite nous y perdre dans cette embarcation foisonnante de personnages tous aussi complexes les uns que les autres. Fort heureusement les premières pages sont réservées à la présentation des personnages.
Parfois c'est à la troisième personne et dans certain chapitre à la première personne que les personnages se racontent.
J'ai eu beaucoup de bonheur à vivre cette plongée romanesque avec Regina Porter et tous ses personnages sublimement racontés. Une joie de lire de l'excellente littérature si rare il faut dire de nos jours !!
Quant à moi :
Un roman que j'ai apprécié même si, quelques fois, il m'a un peu perdu avec tous ces personnages. L'histoire reste toutefois intéressante, les protagonistes, même si à mon avis, sont trop nombreux, ont chacun des traits de caractère qui font de l'ensemble un très bon livre et nous amène à mieux comprendre ce qui se passe aux EU encore aujourd'hui.
 
Si on lisait en décembre
Résumé :
Eugène, petit garçon du XIXe siècle né à Epernay, a deux rêves : faire goûter le champagne à tous les hommes et toutes les femmes de son époque, pas seulement aux élites – ce qui est révolutionnaire –, et disculper son meilleur ami Paul, accusé de parricide.
Le premier de ses rêves deviendra réalité. Eugène fondera sa maison, les champagnes Mercier, et réussira son pari : faire du "vin des rois" le vin de fête pour tous, partout dans le monde. Mais il mourra sans avoir pu réaliser son second rêve. C'est son journal intime, caché dans les caves Mercier, qui permettra à Cornélius, son petit-fils champenois, et à Mary, la petite-fille américaine de Paul, de découvrir enfin la vérité un siècle plus tard.
Librement inspirée de la vie d'Eugène Mercier, ancêtre de l'auteur, une saga familiale pleine de suspense et de rebondissements qui raconte aussi l'exceptionnelle aventure d'un pionnier visionnaire.
Ceux qui en parlent :
je me suis laissé prendre par le style fluide l'auteur et par sa construction à la fois ingénieuse et non linéaire.
C'est donc un roman que j'ai pris plaisir à parcourir, car Lorraine Fouchet privilégie ses personnages, et nous immerge par de petits détails qui nous immergent dans les différentes époques. Elle aurait pu nous asséner de longues descriptions, elle a préféré faire dans le léger, par petites touches, et cela donne d'autant plus de plaisir.
Dans ce roman, on va alterner entre l'enquête de Mary et ses découvertes sur des secrets de famille et le journal intime de Eugène Mercier. Les chapitres sur le journal intime, créé de toutes pièces par l'auteur deviennent tout simplement passionnants tant tout sonne vrai et juste. Et comme Eugène Mercier est un aïeul de l'auteur, le lecteur que je suis est admiratif devant l'hommage rendu envers une personne qui aura marqué à la fois sa famille mais aussi le monde entier.
Quant à moi :
Deux Lorraine Fouchet aujourd'hui mais celui-ci m'a bien plus emballé que le précédent car tout en traitant la vie passée de son aïeul (Les champagne Mercier sont à 100kms de Troyes elle) elle a mêlé une intrigue policière gentiment ficelée. Ça donne un livre vraiment très intéressant de par l'histoire de cet homme, très en avance sur son temps, et captivant et par l'intrigue policière.

Dans les ténèbres, l'imagination travaille plus activement qu'en pleine lumière.

Emmanuel Kant

 

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15 octobre 2020 4 15 /10 /octobre /2020 09:00

Encore un mois de passé depuis notre dernière rencontre littéraire, misère, ça passe vite, trop vite... Dans un mois et demi nous serons en train de terminer l'année avec plus ou moins de bonheur...

Voici ce que je vous propose aujourd'hui

Si on lisait en octobre
 
La fille qui marchait sur l'eau : Siddharth Dhanvant Dhanghvi   
Résumé :
Que volent les saris ! Que vibre la cithare ! Siddharth Dhanvant Shanghvi, véritable phénomène de la littérature indienne, a inventé le roman made in Bollywood. Nandini Gandharva, muse, peintre et modèle, est l'égérie de tous les artistes du Bombay des années vingt. Espiègle et indépendante, elle mène une vie trépidante, entourée d'un aréopage d'amis hauts en couleur : la belle Libya Dass, le génial Bunkusdaas, l'inventeur des comédies musicales version tandoori, et l'élégant Percival Worthington, sur lequel Nandini a jeté son dévolu... Une écriture éblouissante et des personnages flamboyants, La fille qui marchait sur l'eau est une saga familiale épicée, qui a valu à son auteur le prestigieux Betty Trask Award.
Ceux qui en parlent :
Heureuse rencontre que ce roman, trouvé au hasard chez mon libraire.
J'ai avalé tout cru ce récit bollywood plein de charmes, de filles envoûtantes, d'amours contrariées, de malheurs, mais aussi de chants, et d' hommes qui mettent des fleurs de frangipane dans les cheveux de leurs femmes. Un subtil équilibre de sensualité et de drames.
On suit le destin de deux femmes : Nandini la voluptueuse et sauvage idole et Anuradha Gandharva, la douce épouse amoureuse qui verra sa vie 
gâchée par sa belle-mère, une maison jalouse et la maladie...
Quant à moi :
Un roman que j'ai lu dans le cadre du café des lecteurs mais je ne peux pas dire que cette lecture m’aie vraiment emballée. Déjà la belle-mère  qui gâche la vie à sa belle-fille c'était couru d'avance et je l'ai trop vécu pour  avoir envie de retrouver ce genre de marâtre, puis cette maison habitée par un esprit malin qui agit, réfléchit, ourdit, ça ne correspond pas à mon état d'esprit. Mais comme il est écrit ci-dessus, ça peut plaire à celles qui arrivent à lâcher prise dans cet espace bollywoodien ou règne un mélange de surnaturel, de sexe, de joie, de misère et d'improbable...
 
Policier-roman noir

Policier-roman noir

Les Bonnes âmes   :   Sarah Court
 
Résumé :
Sarah Court : complexe d’habitation sans âme construit à la hâte au nord de Niagara Falls, où les vies se font et se défont et où les résidents se révèlent dans toute leur stupéfiante horreur. Un batelier à jamais hanté par une malédiction familiale repêche dans les eaux noires ceux qui s’y noient ; un cascadeur au corps brisé à force de courir après le danger ; un neurochirurgien alcoolique en disgrâce ; un boxeur raté sur la pente de l’autodestruction dont le fils se réfugie dans la peau de personnages fantaisistes ; une adepte du vol à l’étalage aux fantasmes de maternité non assouvis ; l’orphelin d’une fumeuse de crack devenu technicien de machines distributrices et criminel à ses heures ; une femme étrange dont la famille est une cour des Miracles pour délinquants.
Ceux qui en parlent :
Divisé en cinq parties, ce roman choral dresse un portrait sans fard, sombre et peu reluisant des habitants de Sarah Court. L'on y croise des personnes bizarres, peu recommandables parfois, mais aussi touchantes. L'on assiste à des scènes improbables, de haut vol ou encore ridicules. Si les cinq parties bien distinctes ne semblent avoir que peu de lien entre elles, elles sont, au final, inter-connectées. En effet, les personnages déjà rencontrés resurgissent dans un autre chapitre et le dénouement d'une histoire se retrouve dans le récit d'une autre. Dans ce sens, Craig Davidson nous offre un roman pour le moins singulier et d'une maîtrise totale, aussi bien sur le fond que sur la forme. Déconcertant mais finalement captivant. Une peinture un brin amère et cynique d'une société désabusée...
Quand à moi :
C'est rare mais ce roman, bien que je m'y sois accrochée de toute mes forces, je n'ai pas réussi à en venir à bout. Ce n'est pas le fait qu'il y ai plusieurs personnages, non, ça j'aime assez mais c'est long, c'est noir et c'est re-long, re-noir... Donc j'ai laissé tomber à mi-parcours
 
Roman historique

Roman historique

Filles de la mer  : Mary Lynn Bracht

Résumé

Sur l'île de Jeju, au sud de la Corée, Hana et sa petite sœur Emi appartiennent à la communauté haenyeo, au sein de laquelle ce sont les femmes qui font vivre leur famille en pêchant en apnée.

Un jour, alors qu'Hana est en mer, elle aperçoit un soldat japonais sur la plage qui se dirige vers Emi. Aux deux filles on a maintes fois répété de ne jamais se retrouver seules avec un soldat. Craignant pour sa sœur, Hana rejoint le rivage aussi vite qu'elle le peut et se laisse enlever à sa place. Elle devient alors, comme des milliers d'autres Coréennes, une femme de réconfort en Mandchourie.

Ceux qui en parlent :

La première remarque que je voudrais faire est qu'un ouvrage qui obtient une note moyenne de 4,29 sur 5 pour 80 commentaires mérite forcément toute notre attention .
La deuxième remarque , à la fin de ma lecture , est que ce livre pourrait faire partie de ma sélection pour une île déserte.
La troisième remarque est qu'il est dur , vraiment dur , mais qu'on ne peut pas toujours fermer les yeux quand une auteure , brillante au demeurant , nous place parmi des jeunes filles dont le seul tort est d'être femmes dans un pays en guerre.

Oui , il faut lire ce livre , que l'on soit homme ou femme , sensible , émotif , émotive ou pas. Un devoir de mémoire, une réflexion pour l'avenir . Un livre dont l'intensité dramatique ne laisse pas un moment de répit.

Quant à moi :

Voilà une page de l'histoire que je ne connaissais pas du tout et qui me laisse pantoise. Au moment de la seconde guerre mondiale se jouait une autre guerre qui s'y mêlait mais dont on nous a peu parlé, enfin, dont moi j'ai fort peu entendu parlé. Et là, ça a été une grande claque. Un livre écrit d'une belle plume, ou se mêle l'histoire romancée de deux jeunes sœurs séparées par les japonais pour servir leurs intérêts. Mais toute les bases de ce livre sont exactes et vous trouverez en fin de roman toutes les dates qui nous relatent les méandres de cette triste Histoire...

Si on lisait en octobre
Vous faites quoi pour Noël  : Carène Ponte
 
Résumé :
Plongez Pauline dans une fête de Noël très arrosée au bureau. Pimentez d'un dérapage torride dans le parking de son immeuble avec Hervé, l'assistant du DRH. Ajoutez un enregistrement de vidéosurveillance. Et vous comprendrez que Pauline peut dire adieu à ses vacances pépères, genre siestes en pyjama licorne.
L'urgence : se rapprocher de celui qui détient la vidéo si compromettante pour sa réputation, le séduisant gardien de son immeuble ! Celui-ci lui propose un marché. En tout bien tout honneur. Pauline n'a d'autre choix que d'accepter, mais sait-elle vraiment ce qui l'attend ?
Ceux qui en parlent :
 
Cette année, je me suis lancée dans les comédies romantiques hivernales et, hormis quelques exceptions, j'ai été satisfaite de mes lectures. « Vous faites quoi pour Noël » fait partie des bonnes découvertes, car j'ai trouvé exactement ce que je cherchais en ouvrant ce roman : de l'humour et des personnages attachants. Certes, ce type de lecture est très téléphonée et on sait d'avance ce qu'il adviendra du tandem principal néanmoins, l'ouvrage peut contrecarrer ce point avec divers éléments comme, ici, son ambiance festive ! La narration est pleine de peps, de fraîcheur et de simplicité
Quant à moi :
Je ne vais pas vous dire que j'ai adoré ce livre car l'histoire est courue d'avance mais il faut avouer que c'est joliment écrit, plein de bons sentiments, des personnages sympa. Pour moi c'est un livre que j'ai lu très vite et qui ne me restera pas très longtemps en mémoire même si c'est une jolie histoire de Noël.

Il n'y a que deux conduites dans la vie. Ou on la vit ou on l'accomplit

René Char

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15 septembre 2020 2 15 /09 /septembre /2020 09:00

Nous nous retrouvons aujourd'hui pour cette modeste rubrique que je fais vivre grâce aux livres que je découvre en fonction de mes envies et des pistes qui me sont offertes

soit grâce au à Cath qui tient elle-même une rubrique autrement plus documentée que la mienne,

également grâce au café des lecteurs que je partage dans ma médiathèque

et à ce que je découvre au fil de mes investigations.

Je vous demande toujours de nous parler de vos découvertes car ça enrichi cette petite rubrique que je tiens uniquement dans le but d'un partage entre nous toutes.

 

Si on lisait en septembre
Résumé :
1875 : Un chef cheyenne propose au président Grant d’échanger mille chevaux contre mille femmes blanches, afin de les marier à ses guerriers. Celles-ci, « recrutées » de force dans les pénitenciers et les asiles du pays, intègrent peu à peu le mode de vie des Indiens au moment où commencent les grands massacres des tribus.

1876 : Après la bataille de Little Big Horn, quelques survivantes décident de prendre les armes contre cette prétendue « civilisation » qui vole aux Indiens leurs terres, leur mode de vie, leur culture et leur histoire. Cette tribu fantôme de femmes rebelles va bientôt passer dans la clandestinité pour livrer une bataille implacable, qui se poursuivra de génération en génération.
Dans cet ultime volume de la trilogie Mille femmes blanches, Jim Fergus même avec une rare maestria la lutte des femmes et des Indiens face à l’oppression, depuis la fin du XIXe siècle jusqu’à aujourd’hui. Avec un sens toujours aussi fabuleux de l’épopée romanesque, il dresse des portraits de femmes aussi fortes qu’inoubliables.
Ceux qui en parlent :
Voici le dernier tome de la trilogie de Jim Fergus et à chaque fois c'est un ravissement! Je ne vous en dis pas plus concernant l'histoire mais sachez qu'elles vont devoir affronter une fois encore énormément de dangers. Ces femmes prises en étau entre les Blancs et les Indiens. Jim Fergus nous brosse le portrait de femmes courageuses et vaillantes, Pretty Nose, Martha, Gertie, Phemie et bien d'autres, qui n'ont cessé de se battre pour survivre à tant d'atrocités. Dans ce monde hostile, elles sont devenues des femmes guerrières, des Amazones...
Jim Fergus nous plonge au coeur des coutumes indiennes, de leurs superstitions, de leurs croyances. Ce livre est la promesse d'un récit héroïque.(...)
Quant à moi :
Voilà, j'ai terminé cette trilogie et avec le plus grand plaisir. Nous terminons ces romans qui nous ont emmené dans les grandes plaines de l'Amérique peuplée de tribus indiennes qui furent, on le sait bien, décimées pour récupérer leurs terres.
Cette longue histoire est un roman, certes, mais un roman qui retrace très bien la vie des peuples indiens, de la vie de ces femmes qui ont vécu le pire et le meilleur en fonction des époques.
Je reconnais que j'ai trouvé quelques longueurs, que j'ai, quelques fois, eu un peu de peine à resituer tous les protagonistes de cette trilogie. Mais dans son ensemble, oui, j'ose le dire, je me suis passionnée pour ces aventures pas si loin, j'en suis persuadée, de la vérité par bien des égards.
 
Comédie romantique

Comédie romantique

Résumé :
Léna n'en revient pas. Comment sa mère, qui l'a convoquée pour passer Noël dans la maison de son enfance, a-t-elle pu disparaître en ne lui laissant que ce message sibyllin ? La voilà donc coincée dans le petit village de Vallenot au cœur des Alpes de Haute-Provence et condamnée à passer la fête qu'elle hait plus que tout, entourée de sa famille pour le moins… haute en couleur ! Mais les fêtes de famille ont le don de faire rejaillir les secrets enfouis. Les douloureux, ceux qu'on voudrait oublier, mais aussi ceux qui permettent d'avancer…
Ceux qui en parlent :
L'histoire, comme a son habitude, est prenante. L'auteur prend garde à semer ici et là des indices pour éclaircir le mystère, agrémente le tout d'une pointe d'amour et finit par un secret de famille.
Les personnages sont attachants et on apprécie le talent de l'auteur, qui dévoile doucement le rôle de chacun.
Quant  à moi :
Je dirais que si vous cherchez un livre feel good, vous êtes au bon endroit. Ce n'est pas forcément mon premier choix de livre mais je me suis laissée porter avec cette histoire qui fait du bien même si, évidement, le fin est prévisible. Mais qu'à cela ne tienne, lachons prise, ça fait du bien.
Roman Policier

Roman Policier

Résumé :
Paris , le prestigieux 36 , Decazeville et son " petit " commissariat , deux cadres de vie pour Noémie, une attachante capitaine de police touchée dans sa chair à la suite d'un terrible accident de travail . C'est son parcours que nous allons suivre , sa reconstruction dans ce superbe Aveyron où la vie s'écoule si paisiblement...enfin , d'habitude , car la " parisienne " semble attirer " les embrouilles " avec elle . Et quand il y a des embrouilles , l' intrépide ne " laisse pas sa place " même si le prix à payer est de voir remonter à la surface des évènements que les moins de vingt ans
Ceux qui en parlent :
Le cadre de l'histoire , " un village englouti " créé une ambiance mystérieuse et nostalgique même si Olivier Norek sait glisser quelques pointes d'humour, en plaçant par exemple , dans le cimetière, les tombes de Claire Favan et Jacques Saussey . Leurs lecteurs fidèles , dont je fais partie , "apprécieront" et seront sans doute " heureux " de la facétie ....Ouf !!!! Une " fake news " .... de nature à amuser , sans aucun doute , les intéressés .
Chez Norek , ça va vite , pas de temps mort , pas de scènes sanglantes , non , mais du rythme , des fausses pistes , des rebondissements ...jusque dans les dernières pages
Quant à moi :
Second livre de cet auteur qui me plait vraiment bien. Ici un polar, oui, mais pas d'hémoglobine à outrance, une enquête qui se suit avec grand plaisir, des personnages vraiment attachants et un chien pas ordinaire ! Je suis persuadée que vous aimerez ce nouveau roman si vous êtes adeptes à ce style.
 
Roman sur des faits réels

Roman sur des faits réels

Résumé :
C'est l'histoire de Pauline et Clémence, deux fillettes inséparables, deux sœurs vivant près des champs de cannes à sucre, qui un jour, en allant chercher de l'eau à la rivière, sont enlevées, jetées dans un avion, séparées, et qui devront affronter bien des épreuves avant de comprendre ce qui leur est arrivé. Il ne s'agit pas d'un conte pour enfants, même cruel, mais de la véritable histoire des exilés de la Creuse, un transfert massif d'enfants venus de l'île de la Réunion pour repeupler des départements isolés de la métropole en 1963, contre leur gré et celui de leurs familles, devenue un scandale d'état. Dans ce roman, c'est la fille de Pauline, Caroline, qui, trente ans plus tard, mène l'enquête sur l'enfance de sa mère, provoquant ainsi des réactions en chaine et l'émoi de celle qui pour survivre a dû tout oublier...
Ceux qui en parlent :
1963 ...
L'île de la Réunion présente une situation démographique explosive et un fort taux de chômage . En métropole , l'exode rural provoque la désertification de certains départements comme la Creuse , le Gers ou la Lozère .
Alors , Michel Debré , premier ministre de Charles de Gaulle et député de la Réunion décide d'organiser la déportation d'enfants réunionnais , des bébés parfois . Déplacés comme de simples choses . Leur traumatisme est complètement occulté .
Ils sont choisis dans les familles les plus démunies : souvent analphabètes , les parents se laissent duper . Sur promesse d'avenir meilleur , on leur arrache leurs enfants , ils ne les reverront jamais .
On leur avait pourtant dit qu'ils reviendraient pour les vacances ...
Et , s'ils se rebellent , ne veulent par partir , c'est le foyer disciplinaire sur l'île " Hell-Bourg " , un bagne pour enfants pour les forcer à accepter ce voyage sans retour .
Déracinés , ils arrivent bien souvent en souffrance extrême car séparés et effrayés .
Certains , les plus chanceux seront adoptés , d'autres iront en famille d'accueil et parfois , placés dans des fermes , ils seront exploités comme des esclaves . La maltraitance n'est pas le souci premier des services sociaux .
C'est sur cette tragédie historique qu'Ariane Bois a bâti son ouvrage .
On va suivre l'évolution de deux petites filles et de leur descendance qui nous réserve bien des surprises ...
L'accent est mis sur la quête d'identité entravée par les non-dits ou les mensonges , le déni et autres impacts psychologiques .
Elle aborde aussi les méthodes éducatives de l'époque et les droits de l'enfant inexistants .
Malgré la connaissance de ce drame , plonger vraiment dans l'effroyable réalité est un bouleversement .
Ce récit , s'il prend une allure fictive , a cependant la force et la justesse d'un excellent documentaire et ses personnages , judicieusement choisis , le servent parfaitement .
De surcroît , c'est vivant et bien écrit .
Malgré la dureté du sujet j'ai beaucoup apprécié cette lecture . Il n'y a pas d'excès , pas de voyeurisme , pas de pathos . Les choses sont dites , le ton est juste .
Quant à moi :
Je n'en dirais pas plus, c'est un livre que je vous recommande même si vous en avez "entendu parlé" parlé de ce drame vécu par toutes ces familles.
Sur le chemin de la vie, soit doux lorsque tu t'accompagnes.
Régis Carlo

 Voilà une citation qui aurait bien plu à notre  Julien...

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