Bonjour mes amies,

Pour la seconde fois je rédige cet article en croisant les doigts pour que cette fois-ci OB veuille bien le valider...

Donc, pour vous qui aimez cette rubrique voici quelques livres que j'ai beaucoup appréciés.

Sur le conseil de notre amie Lamurebrode2 je vous mets, à présent, la photo de couverture. Puisque je vous parle de Martine je ne peux que vous conseiller d'aller la visiter. Vous allez découvrir chez elle des photos de tout ce qu'elle fait et c'est déjà énorme mais en plus, des photos nature qui font pâlir mon zhom.

Alors oui, ça fait plusieurs fois que j'essaie d'inclure la photo du livre mais OB ne me l'affiche pas et c'est peut-être pour ça qu'après y avoir passé plus d'une heure 30 mon article n'a jamais été validé..., allez savoir ?

Nous commençons donc par ce livre

Bonjour mes amies

Je viens vous proposer une nouvelle rubrique et se sera à vous de me dire si l'aventure vous convient, si vous avez envie que je continue à alimenter cet espace.

Je suis une assidue des médiathèque car...

Il n'est pas un jour sans que je n'ouvre un livre, que je ne m'endorme sans, quelque soit l'heure à laquelle je rejoins mon lit.

Une idée que je tiens de notre grande amie Cath Baussand et que je vous propose maintenant.

Je vais vous laisser ici, de temps en temps, si le cœur vous en dit, les titres et auteurs des livres que j'ai lu et appréciés.

Il n'y aura pas de jour de défini, ce sera à l'envie de vous, de moi et de mes lectures.

Pour commencer je vous propose ce livre, qui n'est pas à mettre dans toutes les mains, uniquement pour adultes avertis et consentants :

La condition pavillonnaire de Sophie Divry dont voici un résumé :

La condition pavillonnaire nous plonge dans la vie parfaite de M.-A., avec son mari et ses enfants, sa petite maison. Tout va bien et, cependant, il lui manque quelque chose. L’insatisfaction la ronge, la pousse à multiplier les exutoires : l’adultère, l’humanitaire, le yoga, ou quelques autres loisirs proposés par notre société, tous vite abandonnés. Le temps passe, rien ne change dans le ciel bleu du confort. L’héroïne est une velléitaire, une inassouvie, une Bovary… Mais pouvons-nous trouver jamais ce qui nous comble ? Un roman profond, moderne, sensible et ironique sur la condition féminine, la condition humaine.

Mention spéciale du jury du Prix Wepler-Fondation La Poste 2014

et pour ceux qui en parlent :

À la fin, on ne sait pas si on doit rire ou pleurer. La condition pavillonnaire est le roman le plus paradoxal de la rentrée, déprimant, voire désespérant, et en même temps profondément exaltant, doux et fluide comme un retour à la maison après un voyage épuisant. »

Isabelle Falconnier. L’Hebdo (Suisse)

Moi j'ai beaucoup aimé ce livre sinon je ne vous le proposerais pas à la lecture car il retrace très bien la vie d'une femme ordinaire, ce pourrait être vous, ça aurait pu être moi. Vous aimerez ou pas mais vous n'en sortirez pas sans émotions je vous le garantis.

En seconde lecture

Vieux, râleur et suicidaire : la vie selon ove de Fredrik Backman

Le résumé :

Toutes les tentatives de suicide de Ove, un veuf, sont arrêtées par ses nouveaux voisins, une iranienne, son mari et ses deux enfants. La vie de ce vieux monsieur au sale caractère avec ses principes hérités de son père, va être bouleversée de manière inattendue.

A cinquante-neuf ans, Ove se sent vieux. Veuf, grincheux et dépressif, il n’attend plus qu’une seule chose de la vie : la mort ! Depuis que sa femme est décédée et qu’il a été licencié, il erre dans sa maison, fait des rondes de sécurité dans le quartier pour vérifier que tout est en ordre, engueule les résidents de son lotissement et se sent atrocement inutile, au point de décider d’en finir.

Mais entre la corde qui cède alors qu’il s’apprête à se pendre et un chat de gouttière impertinent, ce n’est pas si simple. Sans compter que ses nouveaux voisins, Parvaneh, une jeune Iranienne, son mari et leurs deux charmants enfants, dérangent Ove en permanence et interrompent chacune de ses tentatives de suicide, ce qui le met dans une rage folle. Bref, Ove n’est pas près d’accéder au repos éternel.

Ceux qui en parlent :

Si vous voulez réfléchir sur le sens de la vie, sur l’amour, sur la solidarité sans vous prendre la tête, alors lisez ce roman de ce Suédois farfelu ! Vous y pleurerez, vous y rirez, vous réfléchirez même sans y penser !
Car Backman a ce don d’appuyer là où ça fait mal, mais de manière tellement légère, comme si c’était par inadvertance, qu’on en ressort blackboulé, groggy...
Ove en effet n’a pas eu une vie facile, d’ailleurs, le début du roman commence mal : il veut se suicider. Il se retrouve seul après une vie conjugale où rien ne lui a été épargné. Avec sa femme merveilleuse, son désir de vivre s’en est allé. Mais ses voisins déboulent avec leurs problèmes, physiques ou psychologiques, et Ove est obligé de s’en mêler. Même un chat errant, presqu’humain à vrai dire, vient mettre ses pattes dans cette histoire rocambolesque.
Rocambolesque ? Oui et non. Moins rocambolesque que « Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire », un autre roman venu du froid, mais tout aussi hilarant. Plus profond, aussi. Plus « humain ». Plus proche de chacun d’entre nous. Pour moi, c’est le cocktail idéal !

Alors moi, j'ai carrément adoré et je l'ai passé à mon fils qui, contre toute attente, l'a aussi fortement apprécié et je vous le recommande vivement.

Et, pour terminer cette première mouture un tout petit livre, écrit par un prof qui est né, habite et travaille à Troyes, ma bonne vieille bonne ville natale.

Un minuscule inventaire de Jean Philippe Blondel :

Résumé :

Suite à son divorce, Antoine, le personnage principal, veut se construire une nouvelle vie. Comme son passé lui pèse par ses multiples fêlures, il espère s’en débarrasser en vendant les objets de sa mémoire. Ainsi, participe-t-il à un vide-grenier où ses différents articles semblent se “réveiller” juste au moment où ils changent de mains livrant ainsi une parcelle de sa vie et de ses émotions.

“Pourtant, il faut bien me rendre à l’évidence - les objets - mes objets - refusent de m’adresser la parole. Ils restent là, muets et vaguement dédaigneux, ils haussent les sourcils, détournent leurs anses, se recroquevillent sous leurs pochettes. Ils se renfrognent. Ce n’est qu’au moment du départ qu’ils se réveillent. Lorsque de nouvelles mains viennent les toucher et qu’ils connaissent de nouvelles extases, alors, soudain, ils se tournent vers moi avec des yeux affolés, coincés entre plaisir et frayeur, ils veulent tout à coup communiquer, murmurer, hurler, faire entendre leur voix. Ils me racontent notre histoire ensemble, ils disent, voilà, c’est fini…”

Ça se lit d'une seule traite et c'est hyper émouvant de voir circuler toutes ces babioles qui pourraient tout aussi bien nous appartenir et là, je pense à plusieurs de nos copines qui sont des assidues de vide grenier.

Je vous recommande vivement cette lecture, simple mais qui laisse un véritable beau souvenir plein d'émotion et de tendresse.

D'ailleurs, si comme moi, vous êtes inscrite dans une médiathèque n'hésitez pas à demander que l'on vous rapatrie cet auteur qui ne fait pas des livres de 550 pages mais qui se lit, presque toujours, avec le plus grand plaisir.

Voilà, je vous laisse pour aujourd'hui et attends vos réactions.

Pour cette rubrique pas de photo de zhom car elle m'appartient en propre vu qu'il ne lit pas du tout.

Je vous embrasse amicalement et vous souhaite un bon dimanche pascal, ou tout simplement un bon WE prolongé.