Bonjour à vous qui prenez plaisir à découvrir ma petite sélection de livres, ici, chaque quinzaine.
Les voici , une fois encore, très différents les uns des autres et je crois pouvoir dire que vous devriez toutes y trouver matière à lire.
Je rappelle que dans les médiathèque on a la possibilité de demander des livres "grande vision" pour celles qui ont du mal à y voir bien clair.
Nous sommes bien d'accord, lire est un plaisir mais on ne peut pas toujours s'y adonner lorsque la vue n'est pas bonne.
Alors, avant de renoncer, faisons l'essai de ces livres écrits très gros.
Pour ma part il m'arrive régulièrement d'en avoir à ma disposition. Non pas que je sois dans la difficulté de lecture mais tout simplement parce que c'est dans ce format que ma médiathèque me les passe.
C'est un peu dérangeant quand on a une bonne vue mais je sais, parce que la cousine de zhom ne peut lire que ce format, combien ça permet de s'évader malgré certaines difficultés visuelles.
Témoignage-deuil-attentat
Résumé
Antoine Leiris a perdu sa femme, Hélène Muyal-Leiris, le 13 novembre 2015, assassinée au Bataclan. Accablé par la perte, il n’a qu’une arme : sa plume.
À l’image de la lueur d’espoir et de douceur que fut sa lettre « Vous n’aurez pas ma haine », publiée au lendemain des attentats, il nous raconte ici comment,
malgré tout, la vie doit continuer.
C’est ce quotidien, meurtri mais tendre, entre un père et son fils, qu’il nous offre. Un témoignage bouleversant.
Ceux qui en parlent :
"Toute leur vie un petit garçon et son papa vous feront l'affront d'être libres et heureux ensemble
Comment être originale pour critiquer un livre qui me bouleverse ?
Comment parler de paix et repousser la haine ?
Mais aussi, comment ne rien dire ?
Aucun de mes mots ne le peut, seules mes larmes l'auraient pu en le lisant.
Il faut le lire pour ne pas oublier !
Les mots profond de ce papa, ne sont jamais des mots de vengeance, ni de rejet de Dieu ou de religion.
Ce livre poignant et bouleversant ce livre qui raconte l'après .... ce livre qu'il fallait écrire parce que écrire libère, parce que écrire nomme, parce que écrire protège ...il faut le lire pour ne pas oublier...jamais !
Chacun des mots simples et émouvants de ce livre, est enluminé discrètement de toutes les images essentielles de leur vie, mais c'est l'espoir et la "lumière" qui triomphent !
Ce livre Vous n'aurez pas ma haine, qui dit aussi que Antoine Leiris et son fils, et tant d'autres qui ont vécu le même enfer, doivent pourtant pouvoir continuer à vivre à remonter de cet abîme, et à marcher...debout.
Quant à moi :
Un récit bouleversant bien sur. Un homme terrassé par la douleur qui se doit de continuer à vivre, et à vivre heureux, pour permettre à son fils de bien grandir malgré l'horreur de ces horribles attentats.
Ce récit n'est pas là pour pardonenr l'impardonnable, il n'est pas là pour nous donner une leçon, enfin, je ne le crois pas. D'ailleurs à un moment donné de son récit Antoine nous dit qu'il craint de ne pas être à la hauteur de ses paroles.
Je vous livre un passage illustrant justement cette pensée :
Et tout à coup, jai peur. Peur de ne pas être à la hauteur de ce que l'on attend de moi. Aurais-je encore le droit de ne pas être courageux ? Le droit d'être en colère ? Le droit d'être débordé, le droit d'être fatigué. Le droit de boire trop et de fumer encore...etc
Car oui, ces 5 mots ont fait le tour de la planète et c'est une lourde responsabilité que d'être aussi fort que ce que l'on attend de lui.
Et pourtant, et pourtant, il reste un homme brisé qui devra surmonter, comme trop d'entre nous, l'impensable, l'impardonnable.
Policier
Après le meurtre de Lily Hewitt, retrouvée dans sa baignoire avec les seins tranchés et deux mèches de cheveux de couleurs différentes entre les doigts, l'équipe du policier Gordon enquête sur Damiano Solivo, un immigré italien voisin de la victime. Persuadé de la culpabilité de cet homme, dont l'alibi semble artificiel, Gordon collecte les indices de son implication sans rien pouvoir prouver.
Ceux qui en parlent :
Ce bouquin est différent.
Balayées, vos belles certitudes concernant les polars. Dépoussiérées, vos merveilleuses habitudes de lecture. Soufflée, cette monotonie qui parfois vous prend à force de lire tant de récits qui se ressemblent.
Prendre Lily est un polar, certes. Quoi que… Permettez moi d'en douter une seconde (ah, cette manie de toujours vouloir tout coller dans des boites).
Marie Neuser nous propose, en fait, un roman hybride. A la fois polar, chronique d'une époque, dissection d'une enquête, reportage romancé ou encore récit psychologique, son roman (d)étonne et sort de l'ordinaire.
C'est le premier volet d'un diptyque consacré à un fait divers qui a passionné les foules de 1993 à 2011 et fait s'arracher les cheveux des enquêteurs italiens et anglais. Tant qu'à faire, autant que ce soit une française qui s'y colle.
Le roman a beau se baser sur une histoire vraie, on est loin d'une banale retranscription des faits. A la fois récit analytique que psychologique, l'auteure nous plonge tout entier dans une enquête qui n'en finit pas. A travers les yeux, l'esprit et les failles de l'un des policiers anglais, elle nous permet de suivre l'enquête pas à pas.
Quant à moi :
Les critiques sont plus que bonnes pour ce roman.
Toutefois j'y ai trouvé des longueurs qui, par moments, m'ont un peu lassée je dois bien l'avouer.
Il faut dire que l'enquête aura duré, rien que pour le meurtre de Lily, 10 années et c'est bien normal que ça s'étire un peu.
Mais ce livre est bien construit et l'on a toujours envie d'en savoir un peu plus et d'arriver au bout.
Un fait m'a paru étrange en découvrant ce roman. Marie Neuser a commencé par le meutre de Lily alors qu'en fait c'est Gloria qui a disparue la première.
Pourquoi cette façon de faire ?
Mais si, c'est bien sur...
Il faut aller au bout pour mieux comprendre la situation et j'attends que ma médiathèque me livre "Prendre Gloria" pour venir à bout de cette enquête complexe.
Affaire à suivre donc !
Roman
Fils de paysan, William Stoner débarque à l'université du Missouri en 1910 pour y étudier l'agronomie. Délaissant ses cours de traitement des sols, il découvre les auteurs, la poésie et décide de se vouer à la littérature, quitte à décevoir les siens. Devenu professeur alors que la Première Guerre mondiale éclate, cet homme solitaire et droit traversera le siècle et les tumultes de sa vie personnelle avec la confiance de celui qui a depuis longtemps trouvé son refuge : les livres.
Ceux qui en parlent :
c'est aussi la plume gracieuse et parfois naïve de John Williams qui magnifie ce destin fragile. On se laisse absorber par un texte coloré d'une tonalité profonde et grave qui saisit parfaitement les vicissitudes de la vie et les afflictions masquées. L'auteur se cache derrière une narration à l'empathie lointaine qui parvient à faire émerger de cette vie pleine de tristesse pudique quelques instants de bonheur et de tendresse lesquels apparaissent comme autant de séquences lumineuses et précieuses.
Le livre raconte un homme qui a vécu comme un étranger à sa propre vie, qui s'est parfois très (trop ?) rapidement abandonné à une impuissance silencieuse, une résignation discrète. Certains peuvent être tentés de considérer ce personnage comme lâche et faible. Et pourtant on s'émeut de la volonté de Stoner de s'accrocher à des valeurs humaines qui apparaissaient déjà au début du XXe dépassées.
Quant à moi :
Ce livree m'a été offert par mon amie Béa il y a de cela déjà 5 ans...
Je l'ai relu avec autant de plaisir que lors de sa découverte.
Ce roman n'est pas un roman d'amour à proprement parlé mais c'est tout comme car le personnage principal y vit un amour pour la littérature et pour deux femmes qui auront compté dans sa vie. Une vie qui n'a rien de gaie il faut bien l'admettre, cet homme la subit plutôt qu'il ne la vit. Cependant il n'y a pas de misérabilisme dans tout ça, juste une vie qui se déroule sous nos yeux et pour laquelle j'ai éprouvé bien de l'empathie.
Roman
Jeune fille, Jocelyne rêvait de mode et de prince charmant. Mais la vie est passée par là, et à 47 ans, la mercière d'Arras doit se contenter d'un mari indifférent et d'un blog sur la dentelle. Quand un heureux concours de circonstances lui offre le gros lot du loto, Jocelyne réalise qu'elle a de quoi réaliser tous ses désirs. Grisée par cette perspective, elle décide de prendre son temps avant d'en parler à ses proches et en attendant, fait la liste de tout ce qu'elle pourrait s'offrir, achats utiles ou folies inconsidérées ... Elle se méfie de cet argent tombé du ciel, n'aurait-elle finalement pas plus à perdre qu'à gagner?
Ceux qui en parlent :
1er avis :
Vu le nombre d'avis positifs sur le deuxième roman de Grégoire Delacourt autant le dire tout d'entrée c'est pour moi, une vraie déception.
Delacourt empile clichés, bons sentiments, situations convenues, personnages stéréotypés. On frise la niaiserie à de nombreuses reprises. Et que dire de la seconde moitié du roman aussi improbable que de gagner au Loto. Il ne suffit pas de se mettre dans la peau d'une femme, encore faut'il la rendre crédible. Delacourt se rate dans les grandes largeurs et on est tristounet autant pour lui que pour nous.
2ème avis :
J'ai adoré à la fois le fond et la forme de ce roman dont le style ne peut pas être comparé à celui d'un autre écrivain.
Grégoire Delacourt est un publicitaire et son goût pour les mots ciselés et les expressions percutantes rendent la lecture fort agréable même si les thèmes abordées (notamment les rapports amour- beauté, amour-argent) peuvent paraitre de prime abord banals.
Mais l'essentiel n'est il pas fait de banalités ?
Pour moi ce livre a été une découverte importante dans mon itinéraire de lectrice et je ne peux que conseiller sa lecture.
Quant à moi :
Un livre qui m'a été offert par mon amie Guylaine il y a quelques années.
Voici un livre qui ne sera pas une découverte à franchement parlé car un film en a été tiré et il est déjà passé à la télé dernièrement.
Si je vous mets deux avis c'est que les critiques sont soit carrément bonnes, soit carrément mauvaises et ce sera à vous de juger.
Cependant, est-ce mon coté fleur bleue qui m'a fait aimer ce livre, est-ce parce qu'il m'a été offert avec beaucoup d'amitié ou bien est-ce tout simplement un bon livre ?
Un peu de tout ça je pense mais, franchement je me suis régalée à sa lecture, bien plus qu'en voyant le film trop édulcoré.
Je suis tout de suite entrée dans récit, les personnages m'ont parlée, je les ai trouvé attachant, même le mari qui n'est pas un modèle de vertu m'a ému, c'est dire.
Je suis en train de vous influencer mais j'aimerais que vous le lisiez et me disiez ce que vous en pensez. Bien sur, c'est un roman et il est fort peu probable que ça arrive dans la vraie vie alors il faut lire ce récit sans trop se prendre la tête, juste lâcher prise.
Se sera tout pour aujourd'hui et nous nous retrouvons dans une quinzaine pour d'autres livres.
Je vous souhaite un très bon dimanche
Et vous embrasse toutes très amicalement