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15 janvier 2025 3 15 /01 /janvier /2025 10:00

Bonjour à vous toutes !

Une nouvelle année commence et me revoici avec cette très modeste rubrique. Je vous le redis, n'hésitez pas à y laisser vos coups de cœur afin de faire vivre ce petit coin de lecture qui est aussi le vôtre.

Voici ce que je vous propose en ce début d'année

Si on lisait

Résumé :

Dans la Barcelone des années 1980, Ôscar, quinze ans, a l'habitude de fuir le pensionnat où il est interne. Au cours de l'une de ses escapades, il fait la connaissance de Marina. Fascinée par l'énigme d'une tombe anonyme, Marina entraîne son jeune compagnon dans un cimetière oublié de tous. Qui est la femme venant s'y recueillir ? Et que signifie le papillon noir qui surplombe la pierre tombale ? S'égarant dans les entrailles d'une terrifiante cité souterraine, s'enfonçant dans les coulisses d'un inquiétant théâtre désaffecté. Oscar et Marina réveillent les protagonistes d'une tragédie vieille de plusieurs décennies.

Ceux qui en parlent :

De l'angoisse à l'effroi et du rire aux larmes, ce prenant conte fantastique empreint de nostalgie est l'occasion de réunir tous les publics, jeunes et moins jeunes, par la magie d'une excellente plume, amoureuse d'une Barcelone secrète et multiple, que l'on aura ensuite envie de (re)découvrir pour de bon.

Quant à moi :

Je vous ai déjà parlé de cet auteur mais il y a déjà bien longtemps à l'occasion de l'Ombre et le vent et Le Jeu de l'Ange, des romans que j'avais adoré, littéralement !

Et j'ai retrouvé cet auteur avec un immense plaisir même si c'est dans un registre un peu différent puisque nous sommes là dans un conte fantastique. Ce qu'en principe je ne lis jamais. Et j'aurais eu bien tord de ne pas me laisser prendre à cette lecture. A vous de vous plonger dans cet univers qui va vous ouvrir d'autres horizons !

Si on lisait
Résumé :
Calcutta, 1916. Un soldat anglais fuit dans les ombres nocturnes de la Cité des palais. Au creux de ses bras, il abrite des jumeaux de quelques jours qu'il vient d'arracher à un mystérieux criminel.
Confiés à leur grand-mère, les jumeaux, un garçon et une fille, sont séparés. Sheere reste avec sa grand-mère, Ben est confié à un orphelinat. Le jour de leur seize ans, Sheere retrouve Ben à l'orphelinat. Il s'y est fait six fidèles amis avec lesquels il a formé la Chowdar Society.
Ceux qui en parlent :
Carlos Ruiz Zafon nous emmène une nouvelle fois au plus profond de l'étrange où le diable ou même les démons peuvent revêtir plusieurs facettes et ira même jusqu'à pousser jusqu'au bout de l'angoisse nos jeunes héros pour sauver leur vie et celles de leurs amis ! Je crois que je vais faire une petite pause avant de lire le dernier chapitre de cette trilogie...mais ce qui est sûr, c'est que JE LE LIRAI !
A découvrir !
Quant à moi :
Si nous étions dans un conte fantastique pour le premier livre nous sommes ici dans un roman, comment dire, fantastique, surnaturel, oui, c'est cela, une histoire surnaturelle ! Toujours avec la même liberté d'écriture, une belle histoire, de beaux sentiments, de l'étrange, de la tristesse aussi. Je dois avouer que je me suis moins passionnée pour ce roman que pour Marina. Cela vient sans doute du fait que, justement, le surnaturel ce n'est pas vraiment mon style préféré.
 
Si on lisait
Résumé :
Le narrateur a vingt-deux ans. Il a perdu sa mère, son frère, dans un accident de voiture. L'histoire commence, il vient de perdre son père dans un accident de voiture... Seul désormais, il décide de vendre l'appartement familial et de partir avec ses deux plus proches amis : Laure et Samuel. Direction : Morro Bay, Californie. Morro Bay : une obsession nourrie depuis des années par la chanson de Lloyd Cole. La Californie : le pays mythique qui a marqué une génération.
"Et rester vivant" raconte ce voyage initiatique. Entre fous rires et douleur. Découvertes, rencontres et retours sur le passe. Pour la première fois, Jean-Philippe Blondel se raconte. On retrouve sa douceur; on découvre son incroyable capacité de résistance. Et ce texte, qui fait définitivement le deuil, rend surtout un véritable hommage à la vie.
Ceux qui en parlent :
Philippe Blondel nous raconte ici ce qui lui est arrivé alors qu'il n'avait que 22 ans. Même s'il est question de mort et de suicide, ce petit roman est un hymne à la vie, à la vitalité et aux espoirs que l'on garde pour son avenir. Ce voyage initiatique de ces trois jeunes gens sera l'occasion pour eux de se comprendre un peu mieux, d'ouvrir les yeux sur le monde qui les entoure, de découvrir une toute autre Amérique qu'ils s'étaient imaginée et de faire des rencontres inoubliables. D'une écriture sobre, tendre et humaine, Philippe Blondel nous offre un roman profondément intime, parfois drôle, généreux et plein d'espoir.
Quant à moi :
Tout est dit, je partage l'avis ci-dessus et n'en dirais pas plus, à vous de lire ce court roman qui m'a permis de découvrir cet auteur aubois que j'ai déjà rencontré sans m'imaginer ce passé délicat. Il a été le prof' d'anglais de Margaux lorsqu'elle était au lycée.
Si on lisait
Résumé :
Nuit de la Saint-Sylvestre à Brighton : une jeune femme est violemment attaquée à l'hôtel Métropole. Son agresseur emporte ses vêtements et ses escarpins avant de prendre la fuite. Quand l'information tombe, le commissaire Grace est précipité douze ans en arrière, en 1997.
A l'époque, l'homme aux chaussures, comme on l'avait surnommé, avait agressé plusieurs femmes, avant de s'emparer d'un de leurs escarpins. Tous des modèles de créateurs. Un trophée...
Un souvenir cuisant pour Roy Grace qui n'est jamais parvenu à arrêter le coupable. Lorsqu'une seconde agression avec vol de chaussures est recensée à Brighton, le profil d'un fétichiste commence à se dessiner. Quant aux similitudes avec 1997, elles se multiplient.
Ceux qui en parlent :
C'est une série que je recommande, même si ça reste du thriller très classique, pas de gore ou de meurtres à gogo ça reste vraiment efficace et je passe toujours un très bon moment. Je ne pense pas avoir un coup de coeur (bien qu'il ne faille jamais dire fontaine je ne boirais pas ton eau) avec un tome de cette série mais pour le moment j'apprécie les moments que m'offre l'auteur.
Quant à moi :
Ce roman fait partie d'une série mais qui peut se lire indépendamment les uns des autres et c'est très bien comme ça. En le prenant à la médiathèque j'avais un gros doute quand à ma capacité de l'apprécier et je ne m'étais pas trompée. Ce roman est bien fait, l'histoire prenante, les personnages sont bien décrits mais, et ça vient sans doute de moi, je ne suis pas arrivée à me laisser capturer par l'ensemble. Je dois dire également que je n'aime pas retrouver les mêmes personnages, les mêmes policiers de roman en roman. Je ne doute pas qu'il y a un large public qui apprécie cet auteur, ce sera à moi de l'éviter à l'avenir

La vie est un magnifique patchwork de couleurs éclatantes, chaque jour nous offrant une multitude d'opportunités et de possibilités de prendre un nouveau départ

Malika Bournane
 

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15 décembre 2024 7 15 /12 /décembre /2024 10:00

Bonjour à vous qui passez ici en quête de découverte de lecture.

Je fais ce post en juillet 2023 donc bien des mois ont passé et j'espère qu'entre temps tout se sera bien passé pour les unes et les autres.

Nous sommes donc à 2 semaines de la fin de l'année et je vous souhaite de très belles fêtes.

Si on lisait
Résumé :
Trois femmes. Nées au tournant du siècle, entre 1873 et 1914, Colette, Simone de Beauvoir et Marguerite Duras ont partagé un point commun : une mère majuscule, qu'elle soit fusionnelle (Sido), autoritaire (Françoise de Beauvoir) ou ambivalente (chez Duras). Trois destins.
En les faisant revivre dans leur époque, l'exotisme de l'Indochine des années vingt chez Duras, la bourgeoisie du début de siècle chez Beauvoir, la Bourgogne pour Colette, Sophie Carquain explore les relations mère-fille, tendres, complices, parfois violentes. Trois romans.
Dans ce superbe triptyque, Sophie Carquain écrit le roman de ces trois femmes reliées entre elles par un subtil jeu de correspondances. Elle raconte comment, progressivement, chacune a pris la plume pour se distancier de sa mère. Et exister.
Ceux qui en parlent :
L'auteure a bien choisi les trois femmes et les trois amours si différents de leurs trois mères : ambivalent, autoritaire et fusionnel. 3 femmes, 3 styles, 3 mères. 
Une mère imprègne sa fille, volontairement, ou non, ce qu'elle est, ce qu'elle aurait aimé être, sa force, ses faiblesses, ses manques, l'amour ou la distance, mais même quand elle est absente, la mère marque pour toute une vie :
Quand une mère disparaît, nous regrettons sa présence, quand un père disparaît, souvent, nous regrettons ses silences.(p259)
J'ai beaucoup aimé cette lecture, je l'ai dévorée, car au-delà de la vie de ses trois filles devenues des femmes-écrivaines, on se plonge dans une relation si difficile, que rien ne nous prépare à vivre sinon notre propre relation à notre mère et notre instinct, développé ou non.
Une question que je me pose : seraient-elles devenues ce qu'elles ont été avec une mère différente ?
Quant à moi :
Je ne suis pas fan de biographie mais je dois bien dire que c'est bien écrit, que cela m'a intéressé. De plus comment ne pas reconnaitre que nous sommes formatées par nos mères sans doute plus que par nos pères. Du moins en ce qui me concerne. Ma vie ordinaire n'a rien à voir avec ces 3 femmes mais j'y retrouve tout de même des similitudes et c'est sans doute pour ces raisons que je m'y suis intéressée. Et que vous le serez également. Ces dames ont eu des vies peu ordinaires et ont réussi, à leur façon, à se sortir des tiroirs dans lesquels on voulait les cantonner.
 
Si on lisait
Résumé :
Kiara, dix-sept ans, et son frère aîné Marcus vivotent dans un immeuble d’East Oakland. Livrés à eux-mêmes, ils ont vu leur famille fracturée par la mort et par la prison. Si Marcus rêve de faire carrière dans le rap, sa soeur se démène pour trouver du travail et payer le loyer. Mais les dettes s’accumulent et l’expulsion approche.
Un soir, ce qui commence comme un malentendu avec un inconnu devient aux yeux de Kiara le seul moyen de s’en sortir. Elle décide de vendre son corps, d’arpenter la nuit. Rien ne l’a pourtant préparée à la violence de cet univers, et surtout pas la banale arrestation qui va la précipiter dans un enfer qu’elle n’aurait jamais imaginé.
Ceux qui en parlent :
Oeuvre engagée, abordant des thématiques sombres avec grand brio, « Arpenter la nuit » prend aux tripes tout en livrant des moments de beauté particulièrement émouvants. Ayant entamé l'écriture de ce premier roman à seulement 17 ans, Leila Mottley fait cependant preuve d'une maturité incroyable, tout en proposant une écriture poétique sublime. Je suis fan !
Quant à moi :
Un très bon roman basé sur une histoire vraie. Bien écrit, net et incisif le personnage de Kia est le portrait d'une battante mais aussi d'une jeune fille qui accepte le pire pour sauvegarder son frère et un jeune enfant. Une jeune femme qui se sacrifie sans aucun doute. Bien sur cette histoire m'a révoltée par bien des aspects, certains personnages sont détestables et les sentiments qui se développent au fil des pages portent aussi cette lecture. Ce roman aurait pu être un peu moins long, j'avoue que quelques fois j'ai eu envie de lire en diagonal pour avancer plus vite. Mais cela ne retire rien à la qualité de cette découverte.
Si on lisait
Résumé :
C'est au cours de l'été 1948 que Charlie Beale arriva à Brownsburg, chargé de deux valises - l'une contenait quelques affaires et des couteaux de boucher, l'autre une importante somme d'argent. Charlie y tomba deux fois amoureux. D'abord, il s'éprit de cette ville paisible de Virginie dont les habitants semblaient vivre dignement, dans la crainte supportable d'un Dieu qu'ils avaient toutes les raisons de juger plutôt bienveillant à leur égard. Une preuve parmi d'autres : il n'y avait encore jamais eu de crime à Brownsburg. La deuxième fois que Charlie tomba amoureux fut le jour où il rencontra Sylvan Glass.
Ceux qui en parlent :
Ce roman ressemble à la vie : âpre et doux, simple et complexe, et Goolrick utilise à merveille ces puissants paradoxes pour en peindre un tableau somptueusement fort et envoûtant.
(Ce n'était pas le lit froid de la rivière qui m'emportait
Ce n'était pas la saveur amère d'un rêve jamais réalisé
Ce n'était pas le vent dans les champs qui me cinglait les bras
Non, non, c'était toi)
... impossible de résister à ce vagabond là.
Quant à moi :
Un roman que j'ai vraiment apprécié même si bien des passages ne sont pas faciles. La vie, une certaine vie, une certaine société mais qui ressemble bien à toutes les sociétés, y sont bien décrites et cela rend l'histoire attachante et cela a provoqué, chez moi, bien des sentiments contrastés.
Si on lisait
Résumé :
Un peu plus vieux et, à sa façon, un peu plus sage qu’avant, Forrest n’a cessé de courir. C’est maintenant les années 1980 qu’il va devoir traverser, l’époque où le culte du moi, de la réussite et du libéralisme succède à tous les espoirs collectifs de la décennie précédente. Seul avec son fils à élever, Forrest voudrait bien, lui aussi, avoir sa part du gâteau. Après une tentative avortée dans le sport, de nouvelles tribulations l’attendent, depuis la vente d’encyclopédies jusqu’à quelques rencontres avec les grandes figures de l’époque Reagan et Bush, en passant par l’invention d’une recette miracle pour Coca Cola, la chute presque involontaire du mur de Berlin et la capture de Saddam Hussein. À la fin, n’en doutons pas, Forrest sera de nouveau entré dans l’histoire de son temps.
Ceux qui en parlent :
La première chose que j'ai pensé en refermant ce livre c'est « Mais pourquoi n'y a t'il jamais eu de Forrest Gump 2 au cinéma ??? »
Tout s'y prête !
C'est drôle, c'est décalé, c'est dingue et en lisant j'entendais la voix saccadée de Gump me parler.
On voit les catastrophes arriver mais pas les réactions de Forrest pour qui tout n'est qu'une question de malchance.
J'ai eu beaucoup de joie à retrouver ce personnage farfelu ainsi que le lieutenant Dan et à rencontrer petit Forrest.
Quant à moi :
Une suite très étrange dans laquelle on retrouve Forrest Gump un peu plus vieux mais toujours avec la même candeur, le même regard sur le monde et les gens. l'histoire m'a, quelques fois, un peu perturbée car on revisite, grâce à ses aventures, beaucoup d'évènements qui ont émaillés ces dernières décennies. Un livre plein d'humanité, de poésie sans oublier une belle part de lucidité.

La nature fait les hommes semblables, la vie les rend différends

Confucius

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15 novembre 2024 5 15 /11 /novembre /2024 10:00

Bonjour à vous qui me suivez pour cette rubrique qui n'a d'autre but que de vous livrer quelques pistes pour d'éventuelles lectures. Je vous remercie pour votre fidélité chaque mois renouvelée.

Voici 4 nouveaux livres à découvrir, ou pas...

Résumé :
Angleterre, 1866. Nell vit rejetée de tous à cause des taches de naissance qui constellent son corps. Lorsque le Cirque des Merveilles de Jasper Jupiter plante son chapiteau non loin de chez elle, son existence bascule : son père la vend au propriétaire comme nouveau phénomène de foire.
Contre toute attente, la jeune fille voit son horizon s’élargir. Elle se lie d’amitié avec les autres artistes et se prend d’affection pour Toby, le « photographiste ». Elle qui n’a connu que l’obscurité entre enfin dans la lumière et c’est un véritable triomphe. Mais que lui arrivera-t-il le jour où son succès menacera d’éclipser celui de l’homme qui l’a achetée ?
Ceux qui en parlent :
Roman où la différence est très bien autopsiée d'un point de vue psychologique et social, « le Cirque des Merveilles » est aussi un roman sur l'amour et la famille, impliquant également la jalousie et l'envie. Il nous fait connaitre aussi d'un peu plus près ce Londres où les classes sociales sont très marquées, où les chacals rôdent, à l'affût de tout enrichissement, où la Reine elle-même ne résiste pas à l'attrait des « monstres ».
Quant à moi :
Un roman qui m'a beaucoup intéressé. Bien écrit, des personnages intéressants, que l'on aime ou déteste, des faits réels puisque lorsque j'étais enfant il y avait, sur nos foires de mars. Des personnages atypiques, que  l'on nommait des monstres. Je n'en n'ai jamais vu mais je sais que cela existait.  L'écriture est fluide et ce livre  de 459 pages se lit aisément. Tous les sentiments humains sous ici exploités à juste escient.
Résumé :
Quand Susie Pritt est embauchée par la famille Wagner pour peindre une fresque murale pour leur fils disparu, elle comprend vite qu’il ne s’agit pas d’une banale histoire de fugue ou d’un tragique accident. Niels a disparu dans sa chambre. Depuis un an, il ne sort plus, ne parle plus ni à ses parents ni à sa soeur, ne communique plus par aucun moyen. Il est là, juste à côté, mais il vit en dehors du monde.
Hantée par ses propres démons, Susie se donne pour mission de faire revenir le jeune homme. Alors qu’ils s’apprivoisent mutuellement, ces deux êtres blessés par la vie vont s’accompagner à leur façon sur le chemin de la guérison.
Ceux qui en parlent :
C'est un roman superbe où il m'a été difficile de trouver les mots pour en parler, d'abord pour ne pas tout vous dévoiler de ce que l'on y lit, mais aussi car je l'ai trouvé vraiment très beau et il est parfois difficile de trouver les bons mots pour l'évoquer. Il aborde avec beaucoup de respect des thèmes forts liés à la société d'aujourd'hui, évoquant des moments douloureux qui ont eu des conséquences terribles sur bon nombre de personnes et qui parle aussi de ce phénomène très répandu au Japon, les hikikomoris. L'auteure aborde alors des sujets fascinants à lire, qui sont aussi le reflet du mal être qu'éprouvent certaines personnes vis à vis de la société telle qu'elle est aujourd'hui.
Quant à moi :
Un roman très intéressant, très bien écrit, un sujet très spécial, méconnu par la plupart d'entre nous. Le sujet est bien traité, bien expliqué et l'histoire construite et s'articule autour d'un autre sujet grave, le Bataclan. Une belle histoire de résilience, d'amour et de reconnaissance.
Résumé :
Alice adore Fatima, sa nounou. Ses parents, Valentine et Pierre, sont des personnes importantes, occupées, trop occupées pour s'occuper d'elle. Au gré des années et des soins, Fatima devient la mère que la vie concède à Alice, même si elle en fait parfois trop. Alice a huit ans quand Valentine, cherchant à reprendre en main l'éducation de sa fille, licencie brutalement Fatima. Cette décision va changer irrémédiablement le cours des vies de chacune...
Ceux qui en parlent :
Un vrai bonheur ce roman, de l'amour qui fait du bien, le poids de l'éducation familiale, l'écoute. Tout est amené par des citations de Maria Montessori, au début de chaque chapitre.
Laissez-vous aller et plongez dans ce petit bijou.
Quant à moi :
Je suis entièrement d'accord avec l'avis ci-dessus. Un très joli roman qui se lit comme on déguste un délicieux bonbon. L'amour des mères biologiques ou pas, des femmes qui prennent le relai et font de leur mieux pour apporter le meilleur aux enfants dont elles ont la garde. On aimerait qu'il en soit ainsi dans la vie ordinaire pour tous nos bambins. Les notes de Maria Montessori, au début de chaque chapitre est un vrai plus. Et j'y ai vu bien des façons dont Aurélien et Julie élèvent leurs deux petits.
Résumé :
Quarante nouvelles qui parlent des gens. Des gens incroyables, capables de tout, tour à tour meurtris et joyeux.
Ceux qui en parlent :
Jean Teulé ajoute sa patte, un brin d'humour et d'espièglerie, un bon mot, une tournure cadencée et tout de suite l'histoire a de l'allure. Elle s'envole parce que justement elle s'est délestée de toute violence et surtout elle finit toujours sur une note positive…
Quant à moi :
J'ai été très agréablement surprise de lire ces courtes nouvelles, parfois juste quelques lignes. De l'humour, de la tendresse, un peu de grivoiserie mais très peu. J'avais déjà lu 2 romans de cet auteur et j'avais eu certaines difficultés. Là non car oui, la tendresse et l'humour, souvent présents, ont fait toute la différence !

En amour le trop n'existe pas. Il ne se mesure pas. En amour, tout se vit et se ressent dans le Ici et Maintenant. En amour, tout part de soi, toujours.

Joëlle Laurencin
 

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15 octobre 2024 2 15 /10 /octobre /2024 09:00

Bonjour à vous qui passez par ici et spécialement pour cette modeste rubrique. N'oubliez pas que vous avez toute latitude pour noter vos coups de cœur, vos pistes de lecture tant pour moi que pour les amies qui vous lisent.

Personnellement je m'inspire énormément des lectures de notre amie Cath. Nous avons des gouts très proches et ses avis sont nettement mieux rédigés que les miens. Alors n'hésitez pas à aller la visiter, elle publie également chaque mois.

Une grosse différence entre ses publications et les miennes : les livres que je lis sur ses bons conseils arrivent bien plus tard sur mon blog, voire 2 ans plus tard, car je n'achète pas de livre, je les demande à ma médiathèque et pour les avoir, c'est long, c'est long !

Mais vu le prix des livres je ne fais pas la fine bouche, je préfère les avoir très tard que pas du tout.

Vous ai-je parlé de ma grosse bêtise concernant la médiathèque ? Je ne crois pas... J'en ai toujours beaucoup à remmener d'autant que je me charge également de ceux de mon amie Évelyne et c'est toujours avec un gros sac que je me déplace.. Me voici donc partie avec tous ces livres mais pas que. Je fais ma thermos de thé que je mets dans le même sac. Sauf que je n'ai pas bloqué la fermeture et qu'à l'arrivée tout mon thé c'était déversé sur les livres. Trempés, tout marron, un vrai désastre. Et là, bien sur, il m'a fallu racheter tous les livres endommagés. Je ne vous dis pas pour combien j'en ai eu de ma poche... J'en aurais pleuré, vraiment.

Mais bon, ça c'était en juin 2023, c'était il y a longtemps !

Donc aujourd'hui voici ce que je vous propose.

Si on lisait en octobre
Résumé :
1944, Allemagne nazie, Noa, 16 ans, découvre un wagon contenant des dizaines de bébés juifs, en partance pour les camps, la plupart morts de froid. Bouleversée, elle enlève l'un des survivants et trouve refuge dans un cirque itinérant. Son directeur, Herr Neuhoff, s'engage à l'accueillir ainsi que son soi-disant petit frèreà une condition : qu'elle maîtrise le trapèze volant en équipe avec Astrid, trapéziste juive. Dans cette guerre où chaque faux pas peut s'avérer fatal, Noa et Astrid doivent apprendre à se faire confiance en dépit de leurs terribles secrets.
Ceux qui en parlent :
Entre amours impossibles, différence de culture, de religion, solidarité, mais aussi amitié et prises de risques pour pouvoir survivre, c'est un livre qui m'a vraiment plu.
Un livre poignant qui nous montre qu'il n'est pas nécessaire d'être de la même famille pour s'aimer et cela jusqu'à risquer sa vie. 
Quant à moi :
Un très beau roman que j'ai peu reposé une fois que je l'ai eu entamé. Basé une des faits réels, l'histoire se tient de bout en bout. Cela reste un roman bien sur mais c'est une belle histoire de d'amitié et de résilience.
Si on lisait en octobre
Résumé :
Lilas et Maxime sont mariés depuis trois ans et viennent de devenir parents : une petite Zélie, aujourd’hui âgée de quatre mois, est venue transformer leur couple heureux en famille comblée.
L’image d’un bonheur parfait.
Pourtant, il suffit d’une poignée de secondes pour que tout bascule et que le vernis se craquelle. Le 18 juin 2022, Lilas se réveille en pleine nuit et découvre que Maxime n’est pas allongé à ses côtés. Elle court jusqu’à la chambre de Zélie, qu’elle trouve vide elle aussi. Son mari est parti en fin d’après-midi à la pendaison de crémaillère d’un collègue, emmenant leur bébé pour que Lilas puisse se reposer un peu. Mais il est 2h17 du matin, et Maxime avait prévu de rentrer tôt. Son portable ne répond pas.
Jusqu’au petit matin, même si elle essaye de rester calme, Lilas tourne comme un lion en cage. L’inquiétude se mue en angoisse. L’angoisse se mue en panique.
Ceux qui en parlent :
Ce thriller, surprenant et parfaitement maîtrisé, se révèle captivant, de par sa trame addictive, ses rebondissements inattendus, son écriture percutante et son ambiance de plus en plus tendue, voire oppressante, glaçante.
Un roman à la fois noir et bouleversant...
Quant à moi :
Tout est dit et je n'en dirais pas plus pour ne pas déflorer l'histoire que vous découvrirez par vous-mêmes si vous aimez les sensations fortes. Ce roman nous emmène dans les méandres du psychisme et c'est bouleversant. Et si bien écrit.
Si on lisait en octobre
Résumé :
La cinquantaine, père et mari aimant, Paul Ménard est un médecin dévoué, rassurant, autour de qui gravitent les habitants d’une bourgade beauceronne. Jusqu’à ce jour de printemps 1997 où son regard croise celui d’une femme éblouissante. Camille.
Peu après, la belle se rend au cabinet médical. Les visites se répètent, Paul succombe. Dîner aux chandelles, timbales de saumon. Camille sait vivre, Camille sait aimer.
Mais Camille est mariée. Un militaire toujours en mission. Un homme dur, indifférent, souvent violent. Paul veut la sauver. Il n’en dort plus, divorce, délaisse ses patients, enrage de sa lâcheté.
13 juillet 1998. La France est championne du monde. Et le docteur Paul Ménard prend une décision irréversible…
Ceux qui en parlent :
Patricia Delahaie décrit très bien l'emprise que Camille exerce sur Paul. Au début, j'ai aimé le voir évoluer, se transformer, renouer avec le vélo pour plaire à sa belle, mais très vite, il devient horripilant par sa naïveté. On frise la bêtise, du moins l'aveuglement. J'ai adoré détester Camille, trop caricaturale elle aussi, mais cela défoule ! Sa fille au départ m'a laissée perplexe mais son évolution avec les années est intéressante car on va les suivre assez longtemps.Ce roman se lit facilement, j'ai passé un bon moment, mais je suis restée sur ma faim quand même, le rythme est lent, on comprend trop vite ce qui va se produire… L'emprise, qu'elle se conjugue au masculin ou au féminin est tout aussi diabolique.
Quant à moi :
Je dirais que cette histoire a déjà été écrite par d'autres vu que c'est tout de même un scénario bien connu hélas. Il  n'en demeure pas moins que c'est assez jouissif de détester les deux protagonistes (enfin, ce fut mon cas) l'une pour son machiavélisme, l'autre par son aveuglement à outrance. Je regrette juste que dès le départ on sait comment ça va se terminer...
Si on lisait en octobre
Résumé :
Sensible, rêveur, Célian ne s'épanouit pas à l'école. Sa mère Mary, à la suite d'une rupture amoureuse, décide de partir avec lui dans une île légendaire de la mer Baltique. C'est là en effet qu'à la Renaissance, Tycho Brahe – astronome dont l'étrange destinée aurait inspiré Hamlet – imagina un observatoire prodigieux depuis lequel il redessina entièrement la carte du Ciel.
En parcourant les forêts et les rivages de cette île préservée où seuls le soleil et la lune semblent diviser le temps, Mary et Célian découvrent un monde sauvage au contact duquel s'effacent peu à peu leurs blessures.
Ceux qui en parlent :
L'abandon, la différence, la solitude sont les thèmes principaux de ce livre, véritable voyage en terre de poésie. Mais il s'agit aussi d'une quête d'autonomie, un départ et un voyage au coeur de la nature pour tenter de retrouver une quiétude de l'esprit et réaliser ce dont on a envie.
L'enfant céleste est un récit empreint de beauté, de douceur de sensualité et d'amour, d'une extrême délicatesse, porté par une avalanche d'émotions.
Quant à moi :
Un roman qui n'a pas réussi à m'emporter au fil des pages. L'histoire de la maman et son fils est belle mais, personnellement, je me suis perdue par la vie de l'astronome dont l'auteur fait référence encore et toujours, par des mots que je ne connaissais pas. Cela a gâché ma lecture et ça me désole car je ne doute pas que ce soit un bon roman
Si on lisait en octobre
Résumé :
Cela fait longtemps que Julie ne croit plus aux contes de fées. Caissière dans un supermarché, elle élève seule son petit Lulu, unique rayon de soleil d'une vie difficile. Pourtant, un jour particulièrement sombre, le destin va lui sourire. Ému par leur situation, un homme les invite dans sa maison du bord de mer, en Bretagne. Tant de générosité après des années de galère : Julie reste méfiante, elle n'a pas l'habitude. Mais pour Lulu, pour voir la mer et faire des châteaux de sable, elle pourrait bien saisir cette main qui se tend...
Ceux qui en parlent :
Voici un livre Conte de fée noir mêlé à un drame humain.
L'émotion, les bons sentiments y sont présents à chaque page. Les personnages sont sympathiques et attachants. L'auteure possède le talent du cœur et
la force de vivre ou de revivre, en cela son livre est une réussite, un livre fait pour se réconcilier avec la vie, oublier nos maux quotidiens et futiles, remettre les choses à leur juste place.
Un ouvrage simple et facile à lire, mais trop romanesque, trop de bons sentiments dégoulinent, défilent...même si le deuil, la sensibilité , l'amour, la tristesse, l'espoir et la renaissance y ont la part belle ...
Quant à moi :
Cette autrice sait exprimer les sentiments les plus variés avec beaucoup de sensibilité. Cependant ce livre en contient trop pour que cela reste vraisemblable et c'est dommage. Cela reste un joli conte de fée même si tous ce qui se passe dans ce livre n'est pas forcément gai.

Toute attente soutenue de patience finira par porter fruit.

Mazouz Hacène
 

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15 septembre 2024 7 15 /09 /septembre /2024 09:00

Bonjour à vous !

Déjà septembre avec la rentrée des classes qui a déjà eu lieu, les feuilles qui commencent déjà à jaunir, l'été qui se termine, une nouvelle page se tourne. Alors pour bien la tourner cette page voici cinq nouveaux titres à découvrir.

 

Si on lisait
Résumé :
« Sa poésie à Paul, c’était Joseph. Et Joseph n’était plus là. »
Suis-je passé à côté de ma vie ? C’est la question qui éclabousse Paul lorsque, le jour de son mariage, il retrouve Joseph, un ami perdu de vue depuis vingt ans.
Et c’est l’été 1983 qui ressurgit soudain. Celui des débuts flamboyants et des premiers renoncements. Avant que la violence des autres fonde sur lui et bouleverse à jamais son existence et celle des siens.
Ceux qui en parlent :
Des années quatre-vingt à nos jours, Sophie de Baere signe un roman déchirant sur l'Amour, sur l'absence, sur la résilience et les rendez-vous qui chamboulent les carrefours de nos vies.
L'intrigue est adroite, et le cheminement qui conduit à la scène inaugurale annoncée dans le premier chapitre est suffisamment complexe pour ne pas se laisser deviner rapidement.
On s'attache aux deux personnages, dont la richesse et la singularité les exposent bien sûr aux risques de la bêtise ordinaire.
Beaucoup de sensibilité dans l'écriture, qui ne juge jamais mais analyse avec délicatesse les sujets de la marginalisation, de l'homosexualité et du harcèlement.
Quant à moi :
Un roman que j'ai vraiment aimé découvrir au fil des pages et des personnages. Une très belle écriture, des situations qui m'ont semblé tout à fait plausibles. De la délicatesse tout au long de ce livre
Si on lisait
Résumé :
Dans une petite église de Saône-et-Loire, on enterre Serge Blondeau et ils ne sont pas nombreux à avoir fait le déplacement. Il y a Gilberte, sa mère, qui s’apprête à faire une annonce importante, Brigitte, sa sœur, qui compte les heures avant son retour en région parisienne, Bernard, son beau-frère, qui aimerait récupérer les quatre cents francs qu’il a prêtés au défunt en 1998, et une poignée d’autres. Il faut dire que Serge n’avait rien d’inspirant. Un homme qui habite un mobile home et gagne sa vie en conduisant le minibus d’un Ehpad ne peut pas espérer des obsèques grandioses. Celles-ci seront pourtant inoubliables...
Ceux qui en parlent :
On rit du misérabilisme de cette famille tantôt matérialiste, tantôt nombriliste, on s'émeut de ceux qui veulent défendre la mémoire d'un mort. Puis on se rassure aussi de vivre une petite vie tranquille même dans une roulotte, même chauffeur pour vieillards parce que tant qu'il y a du bonheur, c'est sur ces petites gens que la lumière se pose.
Stéphane Carlier réussit très bien à dépeindre la médiocrité humaine dans un caveau rempli de fleurs. Avec humour, légèreté et beaucoup d'intelligence.
Quant à moi :
Voilà un livre qui m'a fait sourire, qui m'a interpelé dans le bon sens du terme car on y retrouve tout ce que la société présente comme comportements humains. Des bons sentiments au plus odieux. Un livre solaire malgré tout ça et j'ai aimé toute la légèreté de l'écriture de l'auteur.
Si on lisait
Résumé :
L'histoire commence en Espagne, par deux naissances et deux abandons. En juin 1943, une prostituée obèse de Bilbao donne vie à un garçon qu'elle confie aux jésuites. Un peu plus tard, en Galice, une femme accouche d'une fille et la laisse aux soeurs d'un couvent. Elle revient la chercher dix ans après. L'enfant est belle comme le diable, jamais elle ne l'aimera. Le garçon, c'est Julian. La fille, Victoria.
Ce sont le père et la mère de Maria, notre narratrice. Dans la première partie du roman, celle-ci déroule en parallèle l'enfance de ses parents et la sienne. Dans un montage serré champ contre champ, elle fait défiler les scènes et les années
Ceux qui en parlent :
« Les gens de Bilbao naissent où ils veulent » est donc une histoire familiale rocambolesque et bourrée de secrets, qui dévoile au passage une page sombre de l'histoire espagnole, tout en révélant une autrice débordante d'authenticité et d'auto-dérision, qui n'hésite pas à se mettre à nu au fil des pages, alliant franchise, humour et tendresse, tout en abordant des thèmes intéressants tels que l'immigration, la filiation, l'abandon, la famille et le trafic de nouveau-nés.
Quant à moi :
Je ne suis pas très adepte des livres autobiographiques mais l'histoire est suffisamment intéressantes, l'écriture suffisamment enlevée pour que je m'y sois intéressée jusqu'au bout.
Si on lisait
Résumé :
Passion, faux-semblants, emprise... Qui manipule qui ?
Une jeune femme fragile en quête d'un nouveau départ.
Un couple magnétique et fascinant prêt à lui ouvrir les portes de son monde doré.
Un trio pris au piège d'un jeu cruel et d'une dépendance fatale.
Ceux qui en parlent :
Ce roman est malsain, oppressant, suffocant.
On voit les travers, les risques, la pente glissante sur laquelle va s'engager notre personnage principal, Evie, touchante de naïveté et d'innocence.
Mais on ne peut pas l'arrêter. Personne ne le peut.
L'autrice explore à la perfection la noirceur de l'âme, le piège du désir, la manipulation perverse, les relations toxiques, le poids du mensonge, la dépendance.
Le tout dans un décor artistique et cultuel morbide et macabre à souhait, et extrêmement bien exploité.

Je le dis en toute sincérité, ce roman est incroyable. La sournoiserie y règne en maître.
La plume est addictive, impérieuse. Puissante.
Quant à moi :
Je rejoins l'avis ci-dessus. Ce roman est pesant et dès le départ on se rend compte du piège qui va se refermer sur Evie. On veut lui dit : attention ça brule mais l'histoire doit suivre son cours et nous amener à sa finalité. A découvrir par toutes les lectrices qui aiment et supportent cette atmosphère glauque et difficile.
Si on lisait
Résumé :
Île de Jersey, 1959. Pour survivre à la cruauté et à la tristesse de l'orphelinat, Lily puise tout son courage dans le chant des oiseaux, l'étrange amitié partagée avec un ermite du fond des bois et l'amour inconditionnel qui la lie au Petit.
Soixante ans plus tard, une jeune femme se rend à Jersey afin d'enquêter sur le passé de son père. Les îliens éludent les questions que pose cette étrangère sur la sordide affaire qui a secoué le paradis marin. Derrière ce décor de rêve pour surfeurs et botanistes se dévoilent enfin les drames tenus si longtemps secrets.
Ceux qui en parlent :
La narration alterne l'histoire de Lily et Simon en 1959 et l'enquête actuelle qu'effectue la fille de Simon.
Cette construction en deux temps sert la montée en puissance des découvertes de la narratrice.
Si Lily et Simon sont inventés, l'histoire est librement inspirée de faits réels. Maud Simonnot fait référence à l'enquête au sein de l'église française catholique qui a établi que plus de 276 000 enfants avaient subi des violences ou des agressions sexuelles depuis les années 1950…
Quant à moi :
Un livre qui n'est pas facile car l'histoire vraie nous entraine dans un lieu, dans des faits tellement épouvantables que la lecture n'a rien d'aisée. Bien sur des faits semblables nous ont été rapportés bien souvent hélas. J'ignorais que l'ile de Jersey faisait partie de ces évènements tellement dégradants pour notre société.
Si on lisait
Résumé :
Voilà Olivier, lieutenant de gendarmerie éprouvé par la vie, muté en Ariège.
Au cours d'une enquête, il croise le chemin de Marie, une agricultrice de montagne.
Elle élève seule sa fille Suzie, une enfant pleine de fantaisie, et tente, loin du monde, d'oublier ses blessures passées. La jeune femme compose avec le quotidien grâce à la présence d'Antoine, son voisin, victime lui aussi de la méchanceté des hommes.
La rencontre de ces trois caractères bien trempés aux destins cabossés pourrait être désastreuse, elle s'avère étonnamment émouvante et tendre.
Ceux qui en parlent :
Un roman léger, qui traite pourtant de choses graves parfois mais qui se laisse dévorer en un rien de temps ! Une écriture fluide et légère, bref, un roman que je ne peux que vous encourager à découvrir tant les personnages, avec leurs blessures, peuvent à la fois être drôles ou à plaindre et se révéler extrêmement attachants !
Quant à moi :
J'aime cette autrice et j'avoue m'être laissée happer par ce roman, léger, oui, léger et profond tout à la fois. L'écriture, comme toujours avec Agnès Ledig, est très agréable. J'oserais dire, sans prise de tête ce qui fait de cette lecture un moment très agréable.
Je remercie Marie-Lou qui m'a offert ce livre, et un autre qui suivra le mois prochain

Profitez de votre jeunesse, cultivez votre esprit, afin de bâtir un avenir meilleur.

diankhitek
 

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15 août 2024 4 15 /08 /août /2024 09:00

Bonjour à vous toutes !

Août, le mois des grandes vacances par excellence et pour beaucoup d'entre nous c'est le moment de sortir les livres que l'on a mis de coté pour le jour où : on aura le temps !

J'espère que vous aurez, justement, le temps de vous reposer, de sortir de chez vous peut-être et de prendre le livre qui vous fait de l'oeil depuis un temps, qui attend sur la pile de vos livres à lire.

Je vous propose, pour les mois à venir sans doute, 4 nouveaux titres, très différents les uns des autres

Si on lisait en août
Résumé :
Même les anges ont leurs démons...
Paris, Noël 2021.
Après un accident cardiaque, Mathias Taillefer se réveille dans une chambre d’hôpital. Une jeune fille inconnue se tient à son chevet. C’est Louise Collange, une étudiante venue jouer bénévolement du violoncelle aux patients.
Lorsqu’elle apprend que Mathias est flic, elle lui demande de reprendre une affaire un peu particulière. D’abord réticent, Mathias accepte finalement de l’aider, les plongeant ainsi, tous les deux, dans un engrenage mortel.
Ainsi commence une enquête hors du commun, dont le secret tient à la vie qu’on aurait voulu mener, l’amour qu’on aurait pu connaître, et la place qu’on espère encore trouver…
Ceux qui en parlent :
Original, étonnant et très divertissant, le nouveau roman de Guillaume Musso, Angélique, incarne le page-turner parfait pour les soirées d’automne. Cet excellent suspense se déroule en grande partie à Paris et à Venise.Le roman explore un thème difficile à travers le destin de plusieurs personnages : celui du ressentiment. Guillaume Musso invite les lecteurs à suivre ses personnages dans les rues de Paris, pendant la pandémie.
Quand à moi :
J'ai beaucoup aimé le ton de ce nouveau roman (bien que depuis mars 2023 il en a sans doute sorti un autre vu à la vitesse à laquelle il écrit !). Oui un ton très différent, un langage commun, une écriture directe pour une histoire relativement compliquée même si on en voit la trame relativement vite pour certains personnages. Il a tout de même su garder du mystère qui, je l'avoue, m'a surprise et ça, ce n'est pas toujours gagné pour moi !
 
Si on lisait en août
Résumé :
Cilka Klein n'a que 16 ans lorsqu'elle est déportée. Très vite remarquée pour sa beauté par le commandant du camp de Birkenau et mise à l'écart des autres prisonnières. À la Libération, elle est condamnée pour faits de collaboration et envoyée dans un camp de Sibérie ; c'est alors un deuxième enfer qui commence pour elle. Au goulag, où elle doit purger une sentence de quinze ans, elle se lie d'amitié avec une médecin, et apprend à s'occuper des malades dans des conditions inimaginables. C'est ainsi qu'elle rencontre Alexandr, et qu'elle se rend compte que l'amour peut naître même dans les moments les plus dramatiques.
Ceux qui en parlent :
J'ai dévoré ce livre, quelle intensité, quel récit! J'avais aimé le tatoueur d'Auschwitz mais là on est largement au dessus. le parcours de cette gamine est incroyable, elle est d'une force peu commune. Elle survit à Auschwitz puis au goulag la vie s'acharne sur elle mais jamais elle ne baisse vraiment les bras, elle aide son prochain. C'est aussi un moment fort sur la culpabilité des survivants , peut on se reconstruire après tant d'horreurs, tant de souffrance. Peut on même encore croire en un avenir . J'ai apprécié les annexes à la fin qui apportent un sacré plus aux faits historiques et a la biographie de cilka. Un moment de lecture exceptionnel !
Quant à moi :
Je ne vais pas vous mentir, voilà un livre, presque un documentaire puisqu'il s'agit de la vie d'une vraie personne, qui n'a rien de réjouissant en tant que tel. Vous l'aurez compris, nous sommes dans la violence des personnes ayant subi le pire, encore et encore. Pendant des années asservies par des Allemands puis asservies par des Russes.
C'est une page de l'histoire que je vous propose mais c'est à vous de savoir si vous plonger dans tout ceci peut vous convenir, ou pas.
On dit qu'il faut en parler pour que ça ne recommence pas. Hélas dès qu'une guerre éclate les horreurs recommencent encore et encore et là, au moment où j'écris, la guerre en Ukraine a déjà dépassée sa 1ere année avec tous les drames que cela provoque engendre.
 
Si on lisait en août

Résumé :

À Honfleur, en 1938, Pauline brave l'opinion publique en épousant Joachim, un réfugié allemand qui a fui la montée du nazisme. Les unions franco-allemandes sont mal acceptées et le couple est mis à l'index. Quand la guerre éclate, Pauline quitte tout pour suivre son mari, entré en clandestinité.
En 1946, dans un Berlin occupé par les Alliés, Hilda, la sœur de Joachim, tombe amoureuse d'un officier français. De cette liaison naît une enfant, Adeline, qui disparaît mystérieusement. Hilda se lance dans une recherche désespérée pour la retrouver.
Soixante-dix ans plus tard, à Cabourg, Valentine et Magda, deux jeunes musiciennes, deviennent inséparables. Valentine est normande et Magda, l'arrière-petite-fille de Pauline, allemande. Intriguée par l'histoire familiale de son amie, Valentine part sur les traces d'Adeline.
Entre passé et présent, souvenirs et mensonges affluent. Commence alors une véritable enquête...

Ceux qui en parlent :

Je ne livre pas plus de détails sur le synopsis du roman, préférant vous laisser découvrir les événements au fur et à mesure, d'autant plus que l'intrigue est dense et tiendra sur plusieurs générations. L'auteure a su livrer un très beau portrait de femmes, même si parfois il m'a un peu manqué d'émotions, trouvant que le pan historique prenait davantage de place par rapport au pan romanesque.
Pourtant, je dois dire que j'ai trouvé le côté historique de ce roman très abouti et très bien expliqué. Avec beaucoup de détails et de minutie, l'auteure décrit le quotidien de ses personnages. le roman met un peu de temps à se mettre en place, mais suite à l'histoire d'Hilda, il y a un rebondissement qui rend le livre difficile à lâcher.

Quant à moi :

Un roman qui devrait plaire au plus grand nombre. Je n'ai rien à dire de plus que le commentaire ci-dessus. Hormis qu'en ce qui me concerne le romanesque a été largement suffisant pour moi ! Mais vous me connaissez, le coté fleur bleue m'a quitté il y a déjà un moment donc...

 

Si on lisait en août
Résumé :
Au temps du Roi-Soleil, avoir sa femme dans le lit du monarque était pour les nobles une source de privilèges inépuisable. Le jour où Louis XIV jeta son dévolu sur Mme de Montespan, chacun, à Versailles, félicita le mari de sa bonne fortune. C'était mal connaître Louis-Henri de Pardaillan, marquis de Montespan... Gascon fiévreux et passionnément amoureux de son épouse, Louis-Henri prit très mal la chose. Dès qu'il eut connaissance de son infortune, il orna son carrosse de cornes gigantesques et entreprit de mener une guerre impitoyable contre l'homme qui profanait une union si parfaite. Refusant les honneurs et les prébendes, indifférent aux menaces répétées, aux procès en tous genres, emprisonnements, ruine ou tentatives d'assassinat, il poursuivit de sa haine l'homme le plus puissant de la planète pour tenter de récupérer sa femme...
Ceux qui en parlent :
Au-delà de cette quête chevaleresque, Teulé dresse le portrait d'une époque , d'un monde perverti ou les courtisans débauchés et corrompus , vulgaires et bétifiants , n'avaient d'autres passe-temps que de hurler avec les loups , pensant ainsi s'arroger les faveurs d'un monarque à la triste figure ! Véritable récit frondeur , le Montespan interpelle par son imagination débridée, sa ténacité , son courage et , hélas , son aveuglement ! Multipliant les tentatives plus ingénues qu'ingénieuses pour récupérer une moitié qui ne le méritait certainement pas , ce Marquis insoumis , déchu et moqué de tous , procure au lecteur un contentement indéniable !
Quant à moi :
Jean Teulé, un écrivain à nul autre pareil et lorsque l'on se lance dans un de ses romans c'est compliqué d'en parler. Du moins pour moi. 
Je ne sais pas où se situe la limite entre la réalité historique et les faits relatés dans ce roman. Mais je pense que Jean Teulé a fait les recherches nécessaires pour être au plus proche de la vérité. Le style est enlevé, rapide, aisé, on ne s'ennuie. On passe d'un événement à un autre de façon très soutenue.
C'est une  façon ludique de redécouvrir l'histoire et on passe un très bon moment.
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15 juillet 2024 1 15 /07 /juillet /2024 09:00

Bonjour à vous qui passez par ici !

Cette fois ça y est, le mois des premières "grandes vacances" est déjà bien entamé !

Alors je fais comme tous les mois, je vous propose 4 lectures à découvrir, ou pas, selon vos gouts bien sur.

si on lisait en juillet

Résumé :

Memphis, 1939. Par une nuit pluvieuse, Rill Foss, douze ans, et ses quatre frère et sœurs sont enlevés par des inconnus. Emmenés loin de la péniche familiale et des bords du Mississippi, jetés dans un orphelinat, les enfants réalisent bien vite qu'ils ne reverront plus leurs parents. La mystérieuse Société des foyers d'accueil du Tennessee vient de sceller leur sort à tout jamais.

Ceux qui en parlent :

Lisa Wingate décortique les ressorts de la Société des Foyers d'Accueil d'enfants du Tennessee, un marchandage bien huilé , notamment le destin d'une fratrie de cinq enfants: Camellia , Lark, Fern, Gabion et Queenie , enlevés à leurs parents.

Si le thème de ce roman et son approche par la fiction m'avaient attirée ,j'ai été déçue par son développement. On alterne entre le récit de Rill,une des cinqs enfants et celui d'Avery. Autant l'histoire de ces enfants arrachés au fleuve est touchante,autant j'ai été agacée par celle de cette pauvre jeune fille riche tourmentée dans ses choix amoureux et ses difficultés à s'affranchir de ses parents. Soucis déplacés par rapport au thème de l'histoire. de plus, l'intrigue concernant le secret de famille est un secret de Polichinelle qu'on devine dès le début. Malgré ce regard critique j'ai aimé lire ce roman qui dénonce la marchandisation de l'être humain
Quant à moi :
 
Je n'en dirais pas plus car je suis tout à fait d'accord avec l'avis ci-dessus. L'histoire est fort intéressante et bien rapportée mais j'ai regretté qu'une des narratrice soit aussi loin de la "vraie" vie ce qui est un peu déplacé par rapport à la gravité du sujet traité. Ceci étant dit c'est une lecture tout de même agréable.
si on lisait en juillet
Résumé :
Connie, jeune femme au caractère bien trempé, a réalisé son rêve de devenir fleuriste et gère sa boutique d’une main de maître. Mais le jour où elle découvre une ancienne photo d’elle à côté d’un petit garçon, toutes ses certitudes s’effondrent. Qui est cet enfant ? Acculé, son père lui avoue qu’il s’agit de Mat, son petit frère. Victime d’un accident à l’âge de deux ans, il est resté tétraplégique et communique peu avec le monde extérieur. Connie l’a effacé de sa mémoire. Emportée par son désir de connaître son frère et de rattraper le temps perdu, elle oublie alors une question essentielle : pourquoi ses parents ont-ils préféré lui cacher la destinée de Mat pendant si longtemps ? Elle ignore encore ce qu’il en coûte de remuer le passé…
Ceux qui en parlent :
Delphine Giraud nous enveloppe d' une histoire très émouvante . Elle aborde avec délicatesse le handicap , la dépression , les relations conflictuelles familiales . Elle creuse tous les secrets en douceur sans heurter , ni précipiter les événements . A chacun de se faire une raison dans cette situation inexplicable et sensible . L'acceptation et le pardon adoucissent les blessures du passé .
L'écrivaine apporte un brin de tendresse , de bienveillance et beaucoup d'amour dans sa narration . Elle nous sollicite pour accompagner Connie vers le chemin de la guérison . Un dénouement qui ne se fera pas sans des aveux authentiques et une plume dense et fluide . Un beau roman que je recommande .
Quant à moi :
Un très joli roman qui aborde le handicap avec beaucoup de délicatesse. Cette autrice a une très belle plume et fait preuve de beaucoup d'humanité. Un sujet grave pour une belle lecture !
 
si on lisait en juillet
Résumé :
- Tu crois qu'il va venir ? m'a demandé Antoine en s'allumant une cigarette.J'ai haussé les épaules. Avec Paul comment savoir ? Il n'en faisait toujours qu'à sa tête. Se souciait peu des convenances. Considérait n'avoir aucune obligation envers qui que ce soit. Et surtout pas envers sa famille, qu'il avait laminée de film en film, de pièce en pièce, même s'il s'en défendait.- En tout cas, a repris mon frère, si demain il s'avise de se lever pour parler de papa, je te jure, je le défonce.- Ah ouais ? a fait une voix derrière nous. Je serais curieux de savoir comment tu comptes t'y prendre...Antoine a sursauté.
Ceux qui en parlent :
Olivier Adam explore avec talent ce lien qui unit une fratrie, montrant avec finesse comment des frères et sœurs ayant vécu avec les mêmes parents et au même endroit ont l'impression d'avoir vécu des vies différentes.
Dans ce récit polyphonique, tout en tentant de retrouver leur complicité d'antan, chacun va ainsi donner sa perception de l'histoire familiale, chacun avec un angle de vue différent selon, notamment, sa position dans la fratrie.
Quant à moi :
Un roman intéressant, des personnages très différents, une fratrie dans laquelle chacun se retrouvera, pas nécessairement en totalité mais je pense qu'il y a un peu de nous dans ces personnages, une pincée de l'un, une pincée de l'autre. Cela rend ce livre d'autant plus intéressant.
 
si on lisait en juillet
Résumé :
En apparence, Alice va très bien (ou presque). En réalité, elle ne dort plus sans somnifères, souffre de troubles obsessionnels compulsifs et collectionne les crises d’angoisse à l’idée que le drame qu’elle a si profondément enfoui quelques années plus tôt refasse surface.
Américaine fraîchement débarquée à Paris, elle n’a qu’un objectif : repartir à zéro et se reconstruire. Elle accepte alors de travailler dans une start-up dirigée par un jeune PDG fantasque dont le projet se révèle pour le moins... étonnant : il veut réunir les chaussettes dépareillées de par le monde. La jeune femme ne s’en doute pas encore, mais les rencontres qu’elle va faire dans cette ville inconnue vont bouleverser sa vie.
Devenue experte dans l’art de mettre des barrières entre elle et les autres, jusqu’à quand Alice arrivera-t-elle à dissimuler son passé ?
Ceux qui en parlent :
Marie Vareille dessine peu à peu les contours de la jeune femme jusqu'ici flous et sait capturer le lecteur dès les premières pages. Outre l'intrigue au final inattendu, ce roman fait la part belle à une galerie de personnages hauts en couleurs, tel que l'antipathique Jeremy, l'optimiste Chris, la fantasque Saranya ou encore la volontaire Scarlett. Des personnages fouillés, parfaitement dépeints et terriblement attachants. À la fois drôle, pimpant, doux-amer, ce roman, sous ses airs légers, aborde aussi bien la maternité, le deuil, la fibre maternelle que la dépression...
Une lecture émouvante et pétillante...
Quant à moi :
J'ai lu ce roman lors de mon second Covid et j'avais besoin de légèreté et il fut le bienvenu ! Non pas que l'histoire soit si légère qu'il y parait mais l'écriture de Marie Vareille est pour moi, une fois encore, un bonbon que j'ai dégusté avec un grand plaisir. Je ne vais pas vous dire que l'histoire en elle-même est vraisemblable mais elle est joliment écrite, avec des sentiments complexes mais tournés vers le positif et ça, en cette période troublée (je vous écrit en mars 2023) nous en avons grandement besoin !
 

« Quand on ne peut revenir en arrière, on ne doit se préoccuper que de la meilleure façon d’aller de l’avant. »


Paulo Coelho, écrivain brésilien

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15 juin 2024 6 15 /06 /juin /2024 09:00

Bonjour à vous toutes !

Encore une mois et nous serons à la veille des vacances scolaires et donc, peut-être, des vôtres. Il est temps de faire le plein de livre pour passer les deux-trois mois à venir !

Voici ce que j'ai lu, que j'ai aimé ou non

 

si on lisait
Résumé :
En Bretagne, le combat d'une jeune femme au quotidien contre un modèle agricole où rendements et cynisme sont les maîtres mots.
Pays de Cornouaille, Finistère. Moins de trois ans après son mariage, Anna est veuve et reprend à son compte la ferme de Menez Glaz avec l'aide de son beau-père, Tad Kermorvan, mémoire vivante d'une génération de cultivateurs. Anna suscite bien vite des convoitises. A commencer par celles du voisin, Armand Salaun, coureur de jupons invétéré et important éleveur de porcs, à l'affût de nouvelles terres où épandre son lisier...
A ces premiers tourments s'ajoutent, pour Anna, sa lutte incessante contre un système agricole productiviste qu'on veut lui imposer, les jalousies et les rancœurs familiales et surtout, pour cette jeune femme née de père inconnu, l'angoisse lancinante de découvrir un jour à qui elle doit la vie...
Ceux qui en parlent :
Résumé :
En Bretagne, le combat d'une jeune femme au quotidien contre un modèle agricole où rendements et cynisme sont les maîtres mots.
Pays de Cornouaille, Finistère. Moins de trois ans après son mariage, Anna est veuve et reprend à son compte la ferme de Menez Glaz avec l'aide de son beau-père, Tad Kermorvan, mémoire vivante d'une génération de cultivateurs. Anna suscite bien vite des convoitises. A commencer par celles du voisin, Armand Salaun, coureur de jupons invétéré et important éleveur de porcs, à l'affût de nouvelles terres où épandre son lisier...
A ces premiers tourments s'ajoutent, pour Anna, sa lutte incessante contre un système agricole productiviste qu'on veut lui imposer, les jalousies et les rancœurs familiales et surtout, pour cette jeune femme née de père inconnu, l'angoisse lancinante de découvrir un jour à qui elle doit la vie...
Quant à moi :
C'est le 3ème roman que je lis de cet auteur et je suis toujours aussi enthousiaste. Il emploi les bons mots, les bons sujets, c'est étayé et tout ce dont il nous parle dans ce roman est tellement vrai hélas. Nous avons dans notre entourage un éleveur qui a vécu tout ça et ce roman, qui se passe en Bretagne, nous raconte l'histoire des éleveurs, cultivateurs du monde entier je crois.
si on lisait
Résumé :
Pour récupérer la garde de sa fille, Gus, un père au bout du rouleau, se lance dans une prise d'otages dans l'hôtel de naufragés où il vit. Sa revendication ? Un Boeing pour fuir au Venezuela avec Émilie, sa petiote.
Pour ce plan foireux, Gus s'allie à Cerise, une prostituée à perruque mauve. À eux deux, ils séquestrent les habitants déglingués et folkloriques de cet hôtel miteux : George, le tenancier, Boudu, un SDF sauvé des eaux, Fatou, une migrante enceinte, Gwen et Dany, un couple illégitime enregistré incognito, Hubert, un livreur Uber jamaïcain, mais aussi Sergueï, un marchand d'armes serbe en charge d'un transit de drogue mafieux. Et bien sûr, Émilie, son ado rebelle de quatorze ans.
La capitaine de police Mia Balcerzak est la négociatrice de cette cellule de crise. Crise familiale, crise de la quarantaine, crise sociale, crises de nerfs... quoi qu'il arrive, crise explosive !
L'histoire d'un loser qui n'a plus rien à perdre.
Ceux qui en parlent :
J'ai retrouvé la belle plume de l'auteur avec grand plaisir, particulière certes mais bien à lui : abrupte, cash, tranchante, et tellement efficace. Tantôt spontanée, pleine de bon sens ou décalée, elle dépeint une atmosphère tout aussi atypique, à la fois tendue, chaotique et burlesque.
J'ai tout aimé dans ce roman : les personnages, l'ambiance, le déroulement de l'histoire qui ne lésine ni sur l'action, ni sur les ressentis des personnages, l'humour décalé, le dénouement flamboyant, le dernier chapitre plutôt émouvant. Et bien évidemment la superbe plume de l'auteur.
Un roman dit noir, mais éclatant, explosif, piquant, drôle, tendre.
Quant à moi :
Voilà un roman tout à fait à part, drôle, dramatique, perturbant, attachant, dérangeant aussi. Nous traversons tous les sentiments à travers ce roman qui peut sembler hors du temps, un peu beaucoup tiré par les cheveux, aux multiples rebondissements de tous ordres. A découvrir pour avoir une lecture qui va vous sortir des sentiers battus.
 
si on lisait
Résumé :
Connaissons-nous vraiment nos proches ?
Depuis quelque temps, Lila, 24 ans, graphiste et passionnée de dessin, vit un amour de conte de fées avec Karl. C'est pourquoi, lorsque ce dernier lui propose de venir vivre avec lui à Saumur, la jeune femme n'hésite pas longtemps avant d'accepter de quitter son village natal. Mais au bout de quatre mois, elle se retrouve sans travail. Commencent alors de longues journées durant lesquelles elle essaie en vain de se lier avec Charlotte, l’employée de maison. Froide et secrète, celle-ci reste désespérément insensible à ses tentatives.
Un jour, Karl reçoit une lettre de Pierre, son frère. C’est inattendu : leurs parents sont morts dans un accident domestique huit ans plus tôt, et ils ne se parlent plus. Lila se met en tête de les réconcilier, malgré le refus et la colère de Karl
Ceux qui en parlent :
L'auteure aborde avec beaucoup d'espoir et de lumière le thème des violences psychologiques : les violences faites aux femmes mais aussi celles qui peuvent naître au sein d'une famille.
Elle sait nous parler du quotidien de nos vies, des familles pleines de secrets qui pourraient être les nôtres, de personnages qui nous ressemblent et auxquels on peut s'identifier...
J'ai encore beaucoup aimé la plume de Delphine et sa facilité à nous décrire les émotions profondes de l'être humain. Elle nous montre que les silences et les non-dits ont toujours des conséquences...
Quant à moi :
Je ne trouve que des commentaires élogieux pour se roman et je me dis que j'ai sans doute raté quelque chose car même si l'écriture est agréable je n'ai pas été captivée à 100%. Je pense que j'attendais beaucoup plus de cette histoire dont j'ai deviné la trame un peu trop rapidement à mon gout.
 
si on lisait
Résumé :
Et si vous vous réveilliez un beau matin en ne sachant rien de votre propre vie ?
Cape Cod, Massachusetts. Écrivain mondialement célèbre, Randall Hamilton se réveille dans la chambre d’un hôtel luxueux avec vue sur l’océan. Le problème, c’est qu’il ignore totalement pourquoi il s’y trouve et comment même il est arrivé là. Pire, il semble avoir tout oublié de sa propre existence, y compris le fait qu’il est l’auteur de plus de quarante romans.
Boston, Massachusetts. Vivant de petits boulots, le jeune Andy Marzano passe tout son temps libre à écrire des romans dans son studio. La tête pleine de rêves de gloire et de reconnaissance, il collectionne surtout les lettres de refus des agents littéraires. Conscient de son cruel manque d’inspiration, Andy s’ingénie à piller la vie de son entourage. Mais un jour il franchit la ligne rouge en séduisant une jeune comédienne, Abigaël, dans le seul but de se nourrir de leur relation et de servir son ambition. En voulant diriger les autres comme de simples personnages, il s’apprête à provoquer des drames irréparables…
Un auteur couronné de succès, un apprenti écrivain miné par les échecs : les deux hommes ignorent tout l’un de l’autre. Pourtant, leurs destins sont inexorablement liés et leurs routes ne tarderont pas à se croiser. Pour le meilleur, et surtout pour le pire.
Ceux qui en parlent :
Voilà un roman dont l'intrigue ne commence qu'à la fin du deuxième tiers : il faut être patient. le livre n'est pas désagréable à lire, mais il est assez insipide. Cela se corse un peu une fois que l'intrigue démarre, à la page 222, mais rien de sensationnel, vraiment. le rebondissement principal est assez surprenant, c'est vrai, mais il n'arrive, lui, qu'à la page 302 (sur 362). ● Bref, beaucoup de bavardages, d'étirement, de dilution, pour pas grand-chose. Il y aurait peut-être eu matière à une belle nouvelle, mais sûrement pas à un roman
Quant à moi :
Moi qui suis Valentin Musso envers et contre tout me voilà bien dépitée car je partage l'avis ci-dessus en tous points. Je n'en dirais donc pas plus
Exige beaucoup de toi-même et attends peu des autres. Ainsi beaucoup d'ennuis te seront épargnés.
Confucius

 

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15 mai 2024 3 15 /05 /mai /2024 09:00

Bonjour à vous toutes qui passez par ici !

Comme chaque mois je vous propose 4 nouvelles pistes pour vos lectures et j'espère que vous en trouverez à votre gout

Si on lisait

 Résumé :
"Alors que j'étais inconsolable, il m'avait mise sur le chemin du deuil de mon mari. J'avais fini par me sentir libérée de lui aussi. J'étais prête à m'ouvrir aux autres."
Depuis un an que Diane est rentrée d'Irlande, elle a tourné la page sur son histoire tumultueuse avec Edward, bien décidée à reconstruire sa vie à Paris. Avec l'aide de Félix, elle s'est lancée à corps perdu dans la reprise en main de son café littéraire.
C'est là, aux "Gens heureux lisent et boivent du café", son havre de paix, qu'elle rencontre Olivier. Il est gentil, attentionné, et surtout il comprend son refus d'être mère à nouveau. Car Diane sait qu'elle ne se remettra jamais de la perte de sa fille.
Pourtant, un événement inattendu va venir tout bouleverser : les certitudes de Diane quant à ses choix, pour lesquels elle a tant bataillé, vont s'effondrer les unes après les autres.
Aura-t-elle le courage d'affronter un autre chemin ?

Ceux qui en parlent :

Un roman qui fait du bien, plein de bons sentiments et de rebondissements mais qui réchauffe. Un amour perdu, une cicatrice qui a du mal à se refermer, mais des personnages authentiques, entiers et prêts à tout pour avancer... Un grand merci à Agnès Martin-Lugand pour cette suite qui nous permet de lâcher la main de Diane, en lui souhaitant tout le bonheur du monde...

Quant à moi :

Un livre épatant qui est une suite comme dit précédemment. Les commentaires sont tous enthousiasmes sur Babelio. Je ne vais surement pas vous dire que je n'ai pas aimé ce second volet mais je l'ai trouvé moins fort, plus convenu, sans grandes surprises. Il n'en demeure pas moins vrai que ça reste un très bon roman. Avec une vraie histoire de fond, des personnages toujours attachants. L'écriture de cette autrice est très accessible, fluide et elle sait parfaitement nous décrire les sentiments de ses protagonistes.

Si on lisait
Résumé :
Une nouvelle étape pour Clarisse Sabard !
1987. Abby a besoin de souffler. Depuis qu’elle essaye désespérément de tomber enceinte, ses relations avec son mari sont de plus en plus tendues. Alors, sur un coup de tête, elle fait ses valises pour la région de Cork, en Irlande, à la recherche de sa mère Caitlin, qui l’a abandonnée quand elle était bébé. Mais en retrouvant Caitlin,elle découvre aussi une valise remplie de cassettes audio enregistrées par sa grand-mère, Lucy. Celle-ci y raconte sa vie d'Irlandaise émigrée à New York au début du XXe siècle. Une histoire qui pourrait bien changer le cours de la vie d’Abby... Ce voyage sur la terre de ses ancêtres lui permettra-t-il de faire la paix avec elle-même ?
Ceux qui en parlent :
Malgré une romance légèrement cousue de fil blanc et une intrigue aux fils par contre un peu gros, Clarisse Sabard livre un récit poignant, pourvu de personnages attachants et de femmes courageuses, tout en abordant des thèmes forts tels que la pauvreté, l'émigration, le deuil, l'amitié et l'homosexualité, toujours à l'aide d'une plume alliant douceur et justesse.
Quant à moi :
Je pense que tout est dit ci-dessus. Un bon roman, un peu facile mais très agréable. Une belle histoire, des personnages sympathiques, de très beaux retours sur le passé de cette famille ce qui nous permet de connaitre la vie des émigrés irlandais vers le "Nouveau Monde" plein de promesses...
Si on lisait
Résumé :
Un matin, Adrien, maître-chien, est appelé pour un colis suspect en gare de Strasbourg. Bloom, son chien hypersensible, va sentir le premier que les larmes de Capucine, venue récupérer sa valise oubliée, cachent en réalité une bombe prête à exploser dans son coeur. Hasard ou coup de pouce du destin, ils se retrouvent quelques jours plus tard dans la salle d'attente d'un couple de psychiatres. Dès lors, Adrien n'a de cesse de découvrir l'histoire que porte cette jeune femme.
Dénouant les fils de leur existence, cette rencontre pourrait bien prendre une tournure inattendue et leur permettre de faire la paix avec leur passé afin d'imaginer à nouveau l'avenir.
Ceux qui en parlent :
C'est une histoire toute en tendresse, où les choses évoluent pas à pas, comme dans une parenthèse, un peu loin de la réalité sans doute.
Même si le roman est centré sur Capucine et Adrien, d'autres personnages prennent aussi la parole pour apporter leur contribution à l'histoire (un autre regard sur les événements, des éléments qui ne peuvent être connus des deux héros…). du coup, le récit m'a semblé un peu trop morcelé avec ses chapitres courts et ses nombreux changements de points de vue.
L'auteur nous donne aussi quelques nouvelles d'Edouard, rencontré dans "Se le dire enfin", par le biais du couple Diderot, les deux psy qui suivent Adrien et Capucine. J'aime beaucoup ce genre de clins d'oeil qui donne l'impression que l'auteur tisse tout un univers à travers ses romans.
J'ai passé un bon moment, mais je ressors quand même de ce roman avec l'impression c'est un peu trop facile, trop sucré…
Quant à moi :
Un livre très agréable même si je l'ai trouvé trop "attendu". Mais l'histoire est très intéressante, les personnages sont très attachants, les beaux et bons sentiments sont là. Peut-être un peu trop étant donné mes gouts mais il vaut mieux avoir trop de douceur et d'espoir plutôt que de nager dans le désespoir.
Si on lisait
Résumé :
Elles sont trois soeurs, nées dans une famille catholique modeste à Aix-en-Provence. Sabine, l'aînée, rêve d'une vie d'artiste à Paris ; Hélène, la cadette, grandit entre son oncle et sa tante, des bourgeois de Neuilly-sur-Seine, et ses parents, des gens simples ; Mariette, la benjamine, apprend les secrets et les silences d'un monde éblouissant et cruel.
En 1970, dans cette société française qui change, où les femmes s'émancipent tandis que les hommes perdent leurs repères, les trois soeurs vont, chacune à sa façon, trouver comment vivre une vie à soi, une vie forte, loin de la morale, de l'éducation ou de la religion de l'enfance.
Cette saga familiale, qui nous entraîne de l'après Mai 68 à la grande nuit du 10 Mai 1981, est tout autant une déambulation tendre et tragique dans ce siècle que la chronique d'une époque où les consciences s'éveillent au bouleversement du monde et annoncent le chaos à venir.
Ceux qui en parlent :
J'ai vraiment pris un grand plaisir à revivre cette décennie par l'intermédiaire de cette famille et j'ai apprécié pouvoir me replonger dans cette ambiance revendicatrice, à juste titre. J'ai trouvé cependant que les personnages manquaient un peu de relief, d'esprit de décision et de panache et d'autre part, je suis restée assez incrédule devant le geste d'abandon de la mère.
Mais ce qui m'a le plus marquée, c'est la présence de cette religion qui maintient les gens et notamment les femmes dans un rôle secondaire, un rôle de domesticité pure et simple les empêchant tout bonnement de vivre leur vie et leur sexualité, les bloquant dans leur épanouissement.
Quant à moi :
Un roman très intéressant puisqu'il retrace une décennie qui fait partie de mon histoire et sans doute des vôtres également. C'est bien écrit et l'on revisite de nombreux évènements qui nous ont fortement interpelés. J'ai trouvé quelques longueurs dans ce récit et il m'est arrivé d'avoir envie de lire en diagonale... Les personnages sont ce qu'ils sont, très vrais et dérangeants pour certains, trop vagues pour d'autres. Ce décalage m'a quelque peu dérangé je l'avoue. Cela reste tout de même une bonne lecture.
Si on lisait
Résumé :
En Bretagne, le combat d'une jeune femme au quotidien contre un modèle agricole où rendements et cynisme sont les maîtres mots.
Pays de Cornouaille, Finistère. Moins de trois ans après son mariage, Anna est veuve et reprend à son compte la ferme de Menez Glaz avec l'aide de son beau-père, Tad Kermorvan, mémoire vivante d'une génération de cultivateurs. Anna suscite bien vite des convoitises. A commencer par celles du voisin, Armand Salaun, coureur de jupons invétéré et important éleveur de porcs, à l'affût de nouvelles terres où épandre son lisier...
A ces premiers tourments s'ajoutent, pour Anna, sa lutte incessante contre un système agricole productiviste qu'on veut lui imposer, les jalousies et les rancœurs familiales et surtout, pour cette jeune femme née de père inconnu, l'angoisse lancinante de découvrir un jour à qui elle doit la vie...
Ceux qui en parlent :
Résumé :
En Bretagne, le combat d'une jeune femme au quotidien contre un modèle agricole où rendements et cynisme sont les maîtres mots.
Pays de Cornouaille, Finistère. Moins de trois ans après son mariage, Anna est veuve et reprend à son compte la ferme de Menez Glaz avec l'aide de son beau-père, Tad Kermorvan, mémoire vivante d'une génération de cultivateurs. Anna suscite bien vite des convoitises. A commencer par celles du voisin, Armand Salaun, coureur de jupons invétéré et important éleveur de porcs, à l'affût de nouvelles terres où épandre son lisier...
A ces premiers tourments s'ajoutent, pour Anna, sa lutte incessante contre un système agricole productiviste qu'on veut lui imposer, les jalousies et les rancœurs familiales et surtout, pour cette jeune femme née de père inconnu, l'angoisse lancinante de découvrir un jour à qui elle doit la vie...
Quant à moi :
C'est le 3ème roman que je lis de cet auteur et je suis toujours aussi enthousiaste. Il emploi les bons mots, les bons sujets, c'est étayé et tout ce dont il nous parle dans ce roman est tellement vrai hélas. Nous avons dans notre entourage un éleveur qui a vécu tout ça et ce roman, qui se passe en Bretagne, nous raconte l'histoire des éleveurs, cultivateurs du monde entier je crois.
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15 avril 2024 1 15 /04 /avril /2024 09:00

Bonjour à vous qui passez chez moi pour cette petite rubrique sans prétention.

Voici mes dernières lectures

si on lisait en avril
Résumé :
" Enfin, après tant d'années de patience domptée, j'allais savoir pourquoi elle s'emballait tant pour cacher le secret que renfermaient ces neufs tiroirs. Ma grand-mère les nommait ses renferme-mémoire. " A la mort de sa grand-mère chérie, une jeune femme reçoit en héritage une intrigante commode, objet de tous les fantasmes de ses petits-enfants. Le temps d'une nuit, la narratrice va ouvrir ces neuf tiroirs de couleur, et dérouler le fil de la vie de Rita, son Abuela, dévoilant ces nombreux secrets qui ont scellé le destin de plusieurs générations de femmes, entre France et Espagne.
Ceux qui en parlent :
Un petit roman qui ne paye pas de mine et qui est très agréable.
J'avoue que j'ai surtout plongé le nez par curiosité pour voir ce que valait cette chanteuse reconvertie dans l'écriture et franchement c'est une très belle surprise.
L'écriture est agréable , même si les premières pages m'ont un peu laissée sur ma réserve. mais je dois reconnaître que l'auteure a réussi a faire un tour de maitre avec le personnage principale, cette femme de caractère, amoureuse de la liberté et qui eu une vie pas si facile que ça.
Quant à moi :
Un roman que j'ai bien apprécié car l'histoire est attachante, ses personnages tout autant. L'écriture est facile d'accès, elle nous parle sans détour et va droit au but. J'ai passé un très bon moment
si on lisait en avril
Résumé :
Au retour de ses vacances, Agatha Raisin rencontre Mary Fortune, jardinière émérite qui a pris la place qu'elle convoitait dans le cœur de son voisin, James Lacey. Mais avant qu'elle n'ait le temps de l'évincer, la séductrice est retrouvée morte, enfoncée tête la première dans un de ses grands pots de fleurs.
ceux qui en parlent :
Que des compliments mais...
Quant à moi :
Personnellement je ne supporte vraiment plus ce genre de lecture et pourtant ces romans ont un franc succès au point d''en faire des téléfilms que nous pouvons voir sur nos petits écrans. On va donc dire que je ne suis sans doute pas objective alors je vous laisse découvrir cet univers si le cœur vous en dit.
si on lisait en avril
Résumé :
Un homme est abattu de trois coups de feu à son domicile. Lorsque la police arrive sur place, elle trouve sa femme, Evie, enceinte de cinq mois, l'arme à la main.
Celle-ci n'est pas une inconnue pour l'enquêtrice D.D. Warren. Accusée d'avoir tué son propre père d'un coup de fusil alors qu'elle était âgée de seize ans, elle a finalement été innocentée, la justice ayant conclu à un accident.
Simple coïncidence ?
Ceux qui en parlent :
Ce roman, dense, retors et captivant, nous plonge dans les méandres des secrets familiaux et des drames psychologiques. Que ce soit Evie qui a tué son père ou Flora, survivante de son bourreau, aujourd'hui devenue indic pour D.D. Ce sont d'ailleurs ces trois femmes qui donnent voix, à tour de rôle, à ce thriller. Trois femmes attachantes, courageuses et combatives. Autour d'elles, une mère alcoolique et froide, un mari secret, un avocat dévoué... Des personnages secondaires fort bien travaillés.
Un thriller psychologique habilement ficelé...
Quant à moi :
Voilà un roman qui m'a vraiment captivé et que je vous recommande si vous êtes adepte aux thriller. L'avis ci-dessus me convient tout à fait
si on lisait en avril

Résumé:

Laura Abrigore mène avec ses deux enfants une existence
agréable et tranquille à Cap Amiral, une petite calanque à une
encablure de Cassis. Séparée de son mari, elle vit dans le
cabanon de son père Gilbert, disparu en mer dans des
circonstances inexpliquées. Lorsque sa profession
d'illustratrice lui en laisse le temps, elle s'implique activement
dans la création du parc national des Calanques, le PNC, dont
l'ouverture prochaine suscite l'opposition farouche de certains
des habitants du site, des vignerons et des pêcheurs. Mais un
jour son plus proche voisin, Marcel Soubeyran, lui lègue une
parcelle de terrain sur la falaise de Cap Amiral. Etrange
cadeau, puisque cet homme entretenait avec le père de la jeune
femme des relations plus que tendues... D'ailleurs, s'agit-il
véritablement d'un cadeau ?

Ceux qui en parlent :

un petit roman d'été qui ravira toutes les âmes fleurs bleues..
C'est rafraichissant, plaisant ainsi que charmant et léger.
A lire si l'on désire se détendre tout en oubliant ses soucis. Cela se lit rapidement, et, s'oublie aussi rapidement qu'il a été lu.

Quant à moi :

Un joli roman qui se lit vite, avec un certain plaisir, qui permet de lâcher un peu ses valises même si ça ne laisse pas forcément de grands souvenirs.

 

si on lisait en avril
Résumé :
Entre une mère et sa fille, l’amour reste toujours fragile. Entre bienveillance et malentendus, envie d’être ensemble et désir d’émancipation, portraits croisés d’une mère célibataire et de sa fille unique. D’abord fusionnelle, leur relation se distend quand l’école puis l’ascension sociale de la fille viennent heurter les rêves plus modestes de la mère.
Ceux qui en parlent :
Je crois aux rencontres entre un livre et son lecteur, je crois au moment parfait où il vous tombe entre les mains. Pour vous éclairer. Pour vous ouvrir les yeux. Pour vous venir en aide quand les dissensions deviennent trop fortes, ou les déceptions trop vives. J'ai été profondément remuée par ce texte d'une extrême sensibilité qui fait réfléchir sur notre parcours de parent. Une leçon de vie, une leçon d'amour. Et deux voix remarquables, éblouissantes de justesse et d'humanité pour incarner Lili et Gabrielle.
Quant à moi :
Un roman qui m'a plu pour plusieurs raison et je veux, à nouveau, remercier notre amie Marie-Lou qui me l'a offert pour mon anniversaire de l'an passé.
L'auteure a rédigé ce roman de façon chorale et l'on passe de la mère à la fille qui grandit et se construit. C'est comme très souvent avec Valérie Valognes, un texte plein de sollicitude, d'empathie, d'amour et de compréhension. Un roman qui fait du bien et que je vous recommande vivement.

Le bonheur est une petite chose que l'on grignote assis par terre, au soleil

Jean Giraudoux

 

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