Bonjour mes amies,
Je vous propose un petit tour dans ma médiathèque, c'est le cas de le dire puisque tout ce que je lis me viens de la médiathèque de St Germain, commune où zhom et moi avons vécus 5 années.
Incapable de dire non au séduisant et énigmatique inconnu qu’elle vient de rencontrer dans un bar, Mia Dennett accepte de le suivre jusqu’à chez lui. Sans savoir qu’elle vient de commettre une grave erreur. Et que rien, jamais, ne sera plus comme avant. Suspense psychologique envoûtant, Une fille parfaite possède une écriture affûtée, nerveuse, qui sait faire naître peu à peu une émotion bouleversante. Dans ce récit à trois voix, les apparences sont trompeuses, jusqu’à la révélation finale : un uppercut en plein cœur.
Vous n’oublierez pas Une fille parfaite. Vous n’oublierez pas Mia.
Ceux qui en parlent :
eci n'est pas un polar noir trépidant mais un thriller psychologique lent, doux, émouvant. Encore une histoire de séquestration ? Peut-être, à vous de voir, mais bien différente de ce que j'ai pu lire dans ce registre ces dernières années. On sait d'emblée que Mia aura retrouvé les siens à Noël. Reste à savoir ce qui s'est passé pendant sa disparition, d'autant qu'elle est méconnaissable lorsqu'elle revient : amnésique, prostrée, vulnérable. Une construction habile faite d'alternances avant/après entretient parfaitement le suspense malgré la lenteur de l'intrigue. On voit peu à peu se tisser des liens entre les protagonistes - tendres, pudiques, sobres, sans guimauve .
Quant à moi :
Me revoici avec un nouveau Mary Kubica et pour tout dire c'est son tout premier roman.Là encore ça aura été pour moi une très bonne lecture, un récit bien enlevé, une histoire pas comme les autres, toujours ce petit côté psychologique qui fait tout le charme des romans de cette auteure. Si vous aimez être tenue en haleine, si vous souhaitez être étonnée, découvrez Mary Kubica !
« Petit pays » raconte ce passage avec un sens de la narration absolument bouleversant. (« Il était comme nous, un simple enfant qui faisait comme il pouvait dans un monde qui ne lui donnait pas le choix »).
Le roman commence comme une ode joyeuse à l'enfance (les bêtises, les amis, l'insouciance) puis petit à petit des brides de conversation, les murmures des adultes laissent deviner que la folie des hommes est en marche. « Il y a des choses qu'on ne devrait jamais voir dans une vie », trois mois de folie meurtrière, la soif du sang pour éliminer « les cafards » Tutsis. le roman de Gaël Faye, nous met à hauteur de l'adolescent qu'il était à cette époque, il nous renvoie le génocide rwandais à notre scandaleux silence de nos gouvernants tel un boomerang, le retour n'en est que plus culpabilisant et bouleversant.
« Petit Pays », un grand livre.
De l'infirmité de son héroïne, l'auteur fait une richesse et nous offre un festival de sensations tactiles, de sons et d'odeurs. Poésie, humour et tendresse, mais aussi gravité et tristesse, tout est réuni dans cette bouleversante histoire d'amour.
Le roman est sans doute un peu daté sur certains aspects, que ce soit la marque de la voiture de Jacques ou surtout l'usage intensif des cigarettes par les 2 héros, mais à part cela les dialogues font toujours mouche et c'est un livre bourré d'humour et de tendresse, qui raconte une histoire d'amour intemporelle, entre un professeur divorcé, la quarantaine un peu bedonnante, et une jeune femme pétillante devenue aveugle 4 ans plus tôt.
Comme toujours chez Cauvin, il y a une petite trouvaille stylistique: ici, le chapitres portent le nom d'un personnage, et j'ai aussi beaucoup aimé la phrase finale.
Ce petit bijou d'humour et de tendresse
Elle a ce projet fou de partir plusieurs mois avec lui à cheval dans les montagnes du Kirghizistan, afin de sauver ce fils qu’elle perd chaque jour davantage, et pour retrouver, peut-être, le fil de sa propre histoire.
Ceux qui en parlent :
Dans cette aventure née de l'amour maternel, c'est aussi nous, lecteur, que Laurent Mauvignier interroge, en pointant du doigt les travers d'une société rendue malade par la surconsommation, aveuglée par la surmédiatisation et l'importance donnée à l'image et gouvernée par une individualisation poussée à l'extrême. Des travers propices à la violence, la méfiance, la haine, la superficialité et l'isolement que l'on retrouve nécessairement dans notre quotidien… Un roman qui donne à réfléchir sur le monde actuel et fait naître le désir de prendre sac à dos et chaussures de randonnée et de partir à l'aventure en quête de grands espaces !
Bref, vous l'aurez compris, « Continuer » fait partie de mes gros coups de coeur de cette rentrée littéraire car, en plus de me faire voyager, c'est un roman qui m'a émue aux larmes, m'a bouleversée par sa force et sa beauté, m'a donné à réfléchir sur le monde dans lequel on vit et sur les choix que l'on peut faire pour changer les choses. En deux mots donc : lisez-le
Quant à moi :
Entièrement d'accord avec l'avis ci-dessus, ce livre est un livre fort, un grand message d'amour d'une mère pour son fils, et d'une mère qui tente également à se reconstruire, à continuer sa vie.
Je ne sais pas trop ce qui s'est passé pour que la fin de mon article se soit évaporé mais grâce à vous j'ai pu constater ce petit problème et y remédier.
La vie est la source de la littérature et la littérature doit être fidèle à la vie.
Gao Xingjian