Bonjour mes amies,
Dernier jour du mois d'août, pffffttt que ça passe que ça passe bien vite toutes ces belles journées d'été !
Qu'importe la date à laquelle nous sommes, ce qui est important c'est de vivre au mieux chaque jour qui se lève.
Et pour vous permettre, peut-être, de passer de bons moments, voici quelques propositions de lectures qui furent les miennes.
Depuis deux articles OB ne me permet plus d'insérer mes premières pages de couverture d'où ce changement de présentation.
Roman - Amour-Famille-Deuil
Résumé :
Jo vient de perdre l'amour de sa vie, son souffle, son rire et son appétit : Lou. Il est désormais seul sur l'île de Groix, leur île, celle qu'il a choisie et qu'elle a épousée en même temps que lui. Lors de ses funérailles, entouré de ses enfants, Cyrian et Sarah, avec qui il nourrit des rapports distendus, le notaire lit le testament. Jusqu'à cette annonce fracassante : Jo l'a trahie. Stupeur ! Ce dernier comprend que Lou, mère dévouée et épouse amoureuse, n'a pas dit son dernier mot et lui lance un ultime défi. Son " piroche " aura deux mois pour renouer avec Cyrian et Sarah, et surtout, les rendre heureux.
Ceux qui en parlent :
Avec un ton juste et sincère, ce qu'il faut d'humour, de poésie et de tendresse, Lorraine Fouchet fait souffler le vent du large sur la vie de ses personnages.
Un roman dont on ressort revigoré, comme après une promenade en bord de mer, le cheveu ébouriffé, les yeux brillants d'avoir regardé l'horizon, la peau qui tire avec le sel, le sentiment d'avoir pris un grand bol d'air…
Ce roman est une bulle d'air frais, qui sent bon les embruns. Il y flotte un vent de sérénité.
Alors par ici ! Bienvenue à bord ! Cap sur Groix, le capitaine Lorraine Fouchet assure une inoubliable traversée.
Quant à moi :
Un roman écrit pour toutes les personnes désireuses de passer un très bon moment en suivant cette famille qui se cherche, s'aime, se repousse pour finalement se retrouver. Il est question de mort mais ça ne rend pas l'histoire triste car il y a la vie qui continue, un véritable défi à relever. Pour les personnes qui ne sont pas adeptes aux histoires d'amour ce récit risque de vous sembler un peu mièvre car emplit de bons sentiments mais ce sont de" bons sentiments" justement et c'est ce qui rend ce livre si attachant.
Dans ma première vie j'ai eu la chance de séjourner deux semaines sur l'ile de Groix et j'en garde un souvenir que rien ne peut ternir. Ce livre m'a permis de ressentir à nouveau les embruns face à la haute mer, d'entendre les bateaux s'interpellant face à Lorient, de voir la couvée des goélands puis de l'éclosion des oeufs, la naissance des petits, de redécouvrir ce sable aux multiples couleurs, si rare qu'il est protégé et que l'on n'a pas le droit d'emporter avec nous, aux poissons pêchés dans la nuit par les marins de l'ile et que j'ai fait cuire sitôt rentrée alors que j'aurais du le laisser "rassir" pour qu'il soit mangeable. Mon impatience a rendu mon poisson dur et non consommable... Tout ceci a très certainement contribué au plaisir que j'ai eu en découvrant page après page ce roman très bien écrit.
.
Roman sur le deuil et la fratrie
Résumé :
«Comme ils sont beaux. Mes enfants.
Ils sont assis, tous les quatre, sur le muret. Immobiles.
Silencieux. La maison dans le dos. En face, la mer.
Ils regardent loin devant. Et loin derrière ; un soupir, un sourire pâle, un battement de cils. Les volets clos, les bagages posés sur le gravier, le soleil de septembre... c'est le décor d'un commencement ; d'un épilogue. L'un et l'autre peut-être.
Un homme remonte l'allée, aveuglé de lumière.
Dans sa main, il tient une Bible, le livre du début et de la fin ; ou l'inverse. Il ne sait pas que les quatre ombres assises là-bas, sur le muret, ont elles aussi peuplé un vide immense.
Ébauché un monde.
En sept jours.»
Ceux qui en parlent :
Quatre frères et soeurs reviennent dans la maison de leur enfance après la mort de leur mère. ils sont très différents, évoquent leurs souvenirs, la place occupée par leur mère et tentent de s'entendre quant à l'avenir de leur maison : vendre ou la garder.
Récit sur le deuil, les souvenirs, la famille, l'enfance. Des thèmes intéressants pour un traitement littéraire qui l'est moins.
Quant à moi :
Il arrive qu'un auteur que l'on apprécie nous déstabilise et c'est le cas ici pour moi.
Alors oui, les quatre frères et soeurs interviennent à leur tour pour nous tenter, sans doute, de nous faire savoir leur ressenti face au départ de leur mère mais très sincèrement, le livre refermé on ne sait pas pour quelle raison untel en veut à untel, ce qui les sépare, va les réunir etc... Seul, à la dernière page, ils vont tous ensemble sur la tombe de leur mère et puis, et puis ?
Suis-je restée imperméable à ce récit, sans doute mais je ne dois pas être la seule dans ce cas car je n'ai trouvé aucune bonne critique sur le net.
Pour notre rencontre au club de lecture du 7 mars le thème portait sur des poèmes écrits par les auteurs issus d'autres cultures et ayant vécu, eux ou leurs descendants, les discriminations raciales
J'ai eu ce recueil en mains
Résumé :
Cette anthologie de poèmes rassemble 39 poètes qui crient leur refus du racisme et de l’antisémitisme
Troisième titre de la collection « Poés’idéal », Chants du métissage s’ouvre, avec Guy Tirolien ou Léon Gontran Damas, sur des chapitres qui mettent en évidence la souffrance que génèrent les discriminations raciales. Mais très vite, les poètes de l’anthologie en appellent à l’égalité entre les hommes, au respect de la différence et aux valeurs universelles. Une internationale de la solidarité humaine traverse ces pages ; et l’on se plaît à découvrir les liens fraternels qui unissent les poètes d’hier (Césaire, Senghor, Jabès, Desnos) à ceux d’aujourd’hui (Andrée Chedid, Tahar Ben Jelloun, Nimrod, Maram al-Masri, Michel Baglin). Un livre pour apprendre à mieux vivre ensemble.
Ceux qui en parlent :
l'ouverture et l'entrée dans ce recueil de textes plus beaux les uns que les autres sur la tolérance, le racisme, les différences… de beaux textes donc, que ce soit par leur écriture, leur style (poème, parole de chansons…), ou encore le message délivré.
Les textes choisis sont faciles à lire et à comprendre ce qui rend cet ouvrage accessible au plus grand nombre. La diversité de son contenu contribue aussi beaucoup à cela.
On apprécie le regroupement des textes en quatre grands « chapitres » thématiques introduits à chaque fois par des citations extrêmement bien choisies ainsi que l'encadré à chaque fin de texte qui reprend en quelques mots qui est l'auteur ou dans quelles circonstances il ou elle a écrit ledit texte.
Quant à moi :
Je lis fort peu de poèmes et je me le reproche très souvent, préférant la facilité d'un roman. L'an passé nous avions déjà eu ce thème. Nous avions la possibilité de choisir n'importe quel auteur et je m'étais rabattue sur un texte de Grand Corps Malade qui avait remporté un vif succès.
Aujourd'hui je suis très heureuse d'avoir pu accéder à ces textes empreints d'une grande humanité malgré, souvent, l'histoire dramatique qui les a fait naitre.
Et ce deuxième recueil de poèmes écrit par Andrée Chédid,(1920-2011) maman de Louis
Résumé :
Une sélection de 19 poèmes qui couvre l’ensemble de l'oeuvre poétique d'Andrée Chedid depuis Textes pour une figure (1948), jusqu’à ses derniers recueils.
Ceux qui en parlent :
Ce très joli album publié aux éditions Mango jeunesse nous offre un merveilleux voyage haut en couleur au sein des poèmes d'Andrée Chedid.
« Les petits albums Dada », c'est d'abord une émotion esthétique et poétique à partager entre générations. Un artiste ou un illustrateur contemporain y dialogue au fil des pages avec un poète, un auteur, une culture. Entre anthologie et livre d'art, « les Albums Dada » proposent à chacun de franchir très simplement ce « pont » qui nous relie aux créateurs, aux artistes, et aux explorateurs d'émotions de tous les temps et de tous les pays… »
Quant à moi :
Un tout petit recueil de poèmes très courts qui nous ouvre sur un autre regard aux autres
Résumé :
À Kalamaki, île grecque dévastée par la crise, trois personnages vivent l'un près de l'autre, chacun perdu au fond de sa solitude.
Le petit Yannis, muré dans son silence, mesure mille choses, compare les chiffres à ceux de la veille et calcule l'ordre du monde. Maraki, sa mère, se lève aux aurores et gagne sa vie en pêchant à la palangre. Eliot, architecte retraité qui a perdu sa fille, poursuit l'étude qu'elle avait entreprise, parcourt la Grèce à la recherche du Nombre d'Or, raconte à Yannis les grands mythes de l'Antiquité, la vie des dieux, leurs passions et leurs forfaits...
Un projet d'hôtel va mettre la population en émoi. Ne vaudrait-il pas mieux construire une école, sorte de phalanstère qui réunirait de brillants sujets et les préparerait à diriger le monde?
Alors que l'île s'interroge, d'autres rapports se dessinent entre ces trois personnages, grâce à l'amitié bouleversante qui s'installe entre l'enfant autiste et l'homme vieillissant.
Ceux qui en parlent :
Un bel hommage à la Grèce et des personnages attachants. Yannis, enfant autiste, rassuré par les chiffres qu'il mémorise et collectionne chaque jour, restaurant ensuite l'ordre du monde avec des pliages plus ou moins élaborés. Maraki sa mère, qu'il attend à dix heures, quand elle a fini la pêche, et Eliot l'architecte américain, venu sur l'île où sa fille Evridiki est morte il y a des années.
Ce trio cabossé par la vie va pourtant avancer ...
Une jolie complicité va s'installer entre Eliot et Yannis. Eliot pense d'abord poursuivre les rêves et les travaux de sa fille, sur les traces du nombre d'or, puis il apprend les mythes grecs à Yannis et l'aide à grandir, à s'ouvrir.
Un roman original, une belle découverte.
Quant à moi :
Un livre différent. Différent comme cet enfant autiste, différent aussi par le mélange de la Grèce actuelle mêlée à la Grèce antique. Un roman ou tout est imbriqué, le passé, le présent, l'amour, l'amitié, la mer, le vent, les pierres ... Une jolie découverte pour moi.
J'espère que vous trouverez matière à faire de belles découvertes.
Nous nous retrouverons dans 2 semaines pour d'autres lectures.
L'amitié, comme l'amour, demande beaucoup d'efforts, d'attention, de constance, elle exige surtout de savoir offrir ce que l'on a de plus cher dans la vie : du temps !