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30 décembre 2017 6 30 /12 /décembre /2017 10:00

Bonjour à vous qui vous intéressez à cette rubrique.

Je me rends compte que j'avais préparer mes articles mais les avais laissés en "brouillon" ce qui fait que les dates annoncées ne correspondent plus à grand chose. Je vais reprendre les choses en main, non mais !!!

Voici quatre nouveaux romans et ce que je peux vous en dire

Roman - Amitié - Solidarité

Roman - Amitié - Solidarité

Résumé :
Ferdinand vit seul dans sa grande ferme vide. Et ça ne le rend pas franchement joyeux.
Un jour, après un violent orage, il passe chez sa voisine avec ses petits-fils et découvre que son toit est sur le point de s'effondrer. A l'évidence, elle n'a nulle part où aller. Très naturellement, les Lulus ( 6 et 8 ans ) lui suggèrent de l'inviter à la ferme. L'idée le fait sourire. Mais ce n'est pas si simple, certaines choses se font, d'autres pas...
Ceux qui en parlent :
Barbara Constantine, nous raconte une très jolie histoire de solidarité d'abord entre des personnes plutôt âgées puis intergénérationnelle. L'histoire est émouvante, les personnages très attachants, un roman sans prise de tête, ce n'est pas de la grande littérature, les personnages manquent un peu d'épaisseur, l'histoire est un peu tirée par les cheveux à certains moments, mais cela ne m'a pas du tout gêné. L'écriture est alerte, on ne s'attarde pas sur les détails, les chapitres sont courts et efficaces, pleins d'anecdotes amusantes et touchantes.
Un très joli roman pour un après midi pluvieux.
Quant à moi :
C'est le second roman que je lis de cette auteur et celui-ci arrive après Tom, petit Tom, que j'avais beaucoup aimé.
Je ne voudrais surement pas faire une généralité car 2 livres ce n'est pas tous ses livres. Mais celui-ci est écrit sur la même trame :
De l'amitié, de la solidarité, de bons sentiments. C'est trop beau pour être vrai et c'est  bien ce qui est dommage. Car, oui, on aimerait bien que tout ça arrive dans la vraie vie. Je ne dis pas que ça n'arrive jamais mais ça doit être extrêmement rare qu'une personne se mette à la disposition de tout un groupe d'individus, juste pour leur rendre service. Mais si on a envie d'adhérer à ce joli conte, une chose est certaine, vous passerez un joli moment.
Roman d'anticipation

Roman d'anticipation

Résumé :
Joueur_1, ce sont cinq heures, en temps réel, de la vie de cinq personnes réunies dans le bar d'un aéroport lors d’un cataclysme mondial : il y a Karen, une mère célibataire qui attend un homme rencontré sur internet ; Rick, le barman fauché de l’aéroport ; Luke, un pasteur en cavale ; Rachel, une belle blonde souffrant d’un syndrome autistique et incapable de vrais contacts humains ; et pour finir, une voix mystérieuse connue sous le nom de Joueur 1. Chaque personnage se révèle peu à peu alors que le monde tel qu’on le connaît touche à sa fin.
Dans la tradition de Kurt Vonnegut et de J. G. Ballard, Douglas Coupland explore ici les crises contemporaines et s’interroge sur l’identité humaine, la société, la religion et la vie après la mort. À travers ses personnages, leurs dialogues et leurs interactions, l’auteur de Generation X et de jPod propose autant de réponses qu’il nous pose de questions.
Ceux qui en parlent :
Ce livre est un mélange d'audace, d'anticipation, d'humour et de cynisme. En effet, le pari est d'imaginer ce que serait le talon d' Achile de notre société, son point faible. le cour du baril de pétrole est ici ce qui met en échec des millénaires de construction.
Face à cet écroulement, des questions: Comment garder la foi dans un monde pareil? Qu'est ce que la normalité? Comment supporter la solitude?
A différentes questions, différentes réponses que propose la société occidentale vacillante.
Quant à moi :
C"est rare mais voilà un livre que je n'ai pas du tout apprécié et que j'ai fini par laissé de côté Ce n'est pas que ce soit inintéressant, c'est juste que ce n'est pas mon style de lecture.
Roman sur la vieillesse et la solitude

Roman sur la vieillesse et la solitude

Résumé :
Dans la petite ville de Holt, Colorado, déjà théâtre des événements du Chant des plaines, Addie, 75 ans, veuve depuis des décennies, fait une étrange proposition à son voisin, Louis, également veuf voudrait-il bien passer de temps à autre la nuit avec elle, simplement pour parler, pour se tenir compagnie ? La solitude est parfois si dure…

Bravant les cancans, Louis se rend donc régulièrement chez Addie. Ainsi commence une très belle histoire d’amour, lente et paisible, faite de confidences chuchotées dans la nuit, de mots de réconfort et d’encouragement.
Ceux qui en parlent :
Un bien joli livre sans artifice, à l'écriture originale par les bavardages insérés dans le texte descriptif, pimenté d'un clin d'oeil d'écrivain du comté de Holt et qui s'invite en quelques lignes dans la narration.
Un pas de deux sur la vieillesse et la solitude, qui parle d'amitié, de tendresse et de sérénité, en marge d'une société aigrie, intolérante et étroite d'esprit concernant le grand âge.

La dernière petite musique littéraire de Kent Haruf qui a malheureusement tiré sa révérence après ce livre.
Quant à moi :
Voilà un roman qui m'a beaucoup touché. Il traite de la vieillesse et la solitude qui va souvent avec. C'est très finement écrit, c'est tendre, rafraichissant. Mais pas que puisque sur cette jolie histoire d'amitié se greffe aussi l'incompréhension des enfants. Cette réaction de vouloir garder ses parents pour soi tout seul, ça sent le vécu chez l'auteur et c'est un sentiment que j'ai éprouvé dans ma prime jeunesse, alors que je n'étais pas en âge de comprendre que nos parents avaient une vie propre en dehors de leurs enfants. Heureusement qu'en prenant de l'âge on comprend mieux la vie...
 
Si on lisait en cette fin d'année 2017
Résumé :
Il l’attend depuis toujours...elle ne l’a pas vraiment oublié !
Ils se sont connus à seize ans, sur les bancs du lycée d’Arcachon, puis chacun a fait sa vie de son côté.
Camille est devenue une brillante avocate parisienne, Stephen vit de sa passion des livres entre Londres et Paris. Ils n’auraient jamais dû se revoir, mais le hasard en a décidé autrement.
Les souvenirs s’entrechoquent, laissant apparaître les failles de l’attente et du désir.
Leur histoire aurait pu être banale, jusqu’à ce que Camille découvre les pages blanches du « manuscrit inachevé ».
Ceux qui en parlent :
Seulement si tu en a envie aborde avec une plume singulière et légère les thèmes de la vie tel que le couple, l'amour, le bonheur, le temps qui passe... Les pages du roman de Bruno Combes se lisent avec délectation et se tournent avec plaisir. Je n'ai pas vu le temps passer en compagnie de Camille et Stephen. Une fois la dernière page tournée, je me suis sentie heureuse et comblée.
Ce roman pousse à la réflexion, donne envie de vivre des bonheurs et de joies, pour soi même et les siens. C'est ce que le personnage de Camille fait et je ne peux que la remercier elle et son auteur pour les sentiments qu'elle m'a procuré.
Quant à moi :
Je n'ai lu que de bonnes critiques, ou presque et pourtant, même si j'ai lu ce livre très vite cela n'a pas été par passion mais plutôt pour en venir à bout, sans aucun enthousiasme. Je vais tout de même vous donner la raison pour laquelle je n'ai pas adhérer à ce roman d'amour. Car là, c'est du pur roman d'amour à la sauce Arlequin. Elle est belle, elle a une bonne situation, deux magnifiques enfants, un mari comme ci, comme ça, une belle famille super riche mais pas trop sympa. Elle retrouve son amour d'adolescence et c'est reparti pour un tour. C'est une belle histoire  d'amour entre elle et lui, une histoire comme on en rêve, mais comme on en rêve seulement. Pour moi, trop cousu de fil blanc, mais bien sur, ça n'engage que moi.
 

J'espère que mes propositions vous donneront envie d'aller chez votre libraire ou bien dans votre médiathèque. Pour celles qui ont des problèmes de vision n'oubliez pas de vous renseigner sur les livres à grands caractères !

Le bonheur est parfois caché dans l'inconnu

Victor Hugo

 

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15 décembre 2017 5 15 /12 /décembre /2017 10:00

Bonjour à vous.

Voici ce que je vous propose pour vous tenir compagnie au cours de vos soirées.

Et n'hésitez pas à vous rapprocher de vos radiateurs, cheminée ou couette pour mieux apprécier votre moment de détente à travers la lecture

Roman

Roman

Un livre qui est loin d'être nouveau, édité en 1987 et qui m'a sans doute été conseillé par l'une d'entre vous.

Résumé :
" J'avais onze ans dans l'été 43. C'était la guerre. J'en ai donc soixante et onze en cet hiver 2003 et c'est encore la guerre. Pas la même ; la Troisième mondiale. Petit bonhomme en galoches soumis aux restrictions ou vieillard déambulant dans un couloir d'hôpital, c'est quand même toujours moi, Povchéri. Ceci est mon journal de début et de fin. Malgré tout, et dans l'ensemble, ce fut parfois rigolo de vivre. " Patrick Cauvin n'a pas son pareil pour rendre dans sa fraîcheur et sa vérité le monde de l'enfance. Et sa vision du monde " adulte ", dans un futur qui s'approche dangereusement, est d'une force saisissante. Povchéri est un roman tendre, drôle, émouvant. Povchéri est un très grand Cauvin.

Ceux qui en parlent :

Ce roman de Patrick Cauvin n'est certainement pas le plus connu de l'écrivain mais offre un très bon moment de lecture. Les souvenirs d'enfance que l'auteur nous narre pourraient être ceux de beaucoup d'entre nous : les copains, le premier amour, les premières questions. le style est alerte, on a l'impression d'entendre Povchéri nous raconter ses mésaventures. le tout dans un ton souvent très drôle ! Seuls les passages consacrés au vieil homme sont pour ma part moins prenants mais le tout est de très bonne facture. Un petit livre touchant à découvrir.

Quant à moi :

Un livre émouvant de par sa construction et l'histoire de ce petit garçon que l'on retrouve également en tant qu'adulte puisque c'est sous forme de narration que nous est rapporté ce roman. J'ai souvent souri en découvrant les petites aventures et mésaventures de Povchéri et c'est un livre qui mérite d'être découvert.

 

Roman

Roman

Résumé :
"Une vie, et j'étais bien placé pour le savoir, vaut entre trente et quarante mille euros.Une vie; le col enfin à dix centimètres, le souffle court, la naissance, le sang, les larmes, la joie, la douleur, le premier bain, les premières dents, les premiers pas; les mots nouveaux, la chute de vélo, l'appareil dentaire, la peur du tétanos, les blagues, les cousins, les vacances, les potes, les filles, les trahisons, le bien qu'on fait, l'envie de changer le monde.Entre trente et quarante mille euros si vous vous faites écraser.Vingt, vingt-cinq mille si vous êtes un enfant.Un peu plus de cent mille si vous êtes dans un avion qui vous écrabouille avec deux cent vingt-sept autres vies.Combien valurent les nôtres ? "
À force d'estimer, d'indemniser la vie des autres, un assureur va s'intéresser à la valeur de la sienne et nous emmener dans les territoires les plus intimes de notre humanité.

Construit en forme de triptyque, On ne voyait que le bonheur se déroule dans le nord de la France, puis sur la côte ouest du Mexique. Le dernier tableau s'affranchit de la géographie et nous plonge dans le monde dangereux de l'adolescence, qui abrite pourtant les plus grandes promesses.

Ceux qui en parlent :

Grégoire Delacourt nous livre un roman poignant, à la fois tragique et lumineux. Antoine, enfant cabossé qui a grandi tordu sans maman, ne supporte pas finalement l'homme qu'il est devenu. Il pensait pouvoir s'en sortir une fois le grand amour rencontré, mais, même là, il tombe des nues lorsqu'il apprend que sa chère le trompe. Les soucis s'accumulent, les petits riens du quotidien qui prennent une tournure dramatique, tout part à vau-l'eau pour Antoine. Qu'espère-t-il transmettre à ses enfants? le roman se noue autour des valeurs familiales, l'amour et le manque d'amour, les non-dits, les ruptures et ce besoin infaillible de se sentir aimé de la part de ses parents. Divisé en trois parties, ce roman, alternant différentes époques, se révèle très surprenant, à la fois doux-amer, cruel, mélancolique et tragique.

Quant à moi :

Je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises de cet auteur que, dans l'ensemble, j'apprécie assez.

Et pour moi ça a été le cas avec ce roman même si je sais combien nombre d'entre-nous peuvent trouver ce genre de lecture un peu "facile". Mais bon, j'assume d'aimer ce livre qui n'est pas une histoire profonde qui changera la face du monde mais qui m'a tout de même passionnée de bout en bout

 

Roman-Documentaire

Roman-Documentaire

Résumé :
Dans la nuit du 18 au 19 janvier 2011, Laëtitia Perrais a été enlevée à 50 mètres de chez elle, avant d'être poignardée et étranglée. Il a fallu des semaines pour retrouver son corps. Elle avait 18 ans. Ce fait divers s'est transformé en affaire d'Etat : Nicolas Sarkozy, alors président de la République, a reproché aux juges de ne pas avoir assuré le suivi du "présumé coupable", précipitant 8 000 magistrats dans la rue, en février 2011. Mais Laëtitia Perrais n'est pas un fait divers. Comment peut-on réduire la vie de quelqu'un à sa mort, au crime qui l'a emporté ? Pendant deux ans, Ivan Jablonka a rencontré les proches de la jeune fille, sa soeur jumelle, ses parents, ses amis, les responsables des services sociaux, ainsi que l'ensemble des acteurs de l'enquête, gendarmes, juges d'instruction, procureurs, avocats et journalistes, avant d'assister au procès du meurtrier, en octobre 2015.
Ceux qui en parlent :
Un livre que j'ai pris comme un coup de poing. On se croit à l'abri dans nos habitations confortables et proche de chez vous se passe des scènes dont nous ne sommes même pas conscient. La misère guette les plus faibles de nos congénères, dans ce livre ce sont les femmes qui sont les victimes. Victime de l'égo surdimensionné des hommes de tous poils et de leur taux de testostérone.
Ivan Jablonka a enquêté, interrogeant les uns et les autres : familles et amis de la victime, mais aussi de l'agresseur, avocats, magistrats, enquêteurs pour nous éclairer sur tous les dessous de cette affaire. Il nous livre un bouquin d'un travail remarquable, livre qui se veut factuel, sans parti pris. Pourtant difficile de na pas être emporter pas ses émotions devant un tel déchainement de haine et de violence.
Arrive ce chapitre 54 "fait divers, fait démocratique", une merveille sur l'analyse et le traitement de l'information.
Un livre qui me restera.
Quant à moi :
Triste, bien triste cette affaire qui est ici rappelée...
Un livre bien écrit, bien documenté, très certainement fait dans un esprit de justice pour cette toute jeune-fille assassinée mais pas un livre facile à lire, en ce qui me concerne.
Je l'ai découvert dans le cadre du club de lecture et, bien sur, ce drame m'est tout de suite revenu en tête. Seulement je ne devais pas être dans de bonnes dispositions au moment où il je l'ai eu en mains car je l'ai trouvé trop technique et trop détaillé pour mon petit cerveau. Je ne peux que vous conseiller de ne le prendre qu'au moment ou vous aurez l'esprit suffisamment "ouvert" sinon vous risquez de vous y ennuyer.
 
Roman

Roman

Résumé :
« Je débute dans la carrière de voyageur. Quand je parle de destination inconnue, je ne pense pas à la Nouvelle-Zélande, ni à la Mandchourie, encore moins à la Terre de Feu. J’ai bien conscience de mes limites. Je sais que pour durer, il faut démarrer en douceur. Le Luxembourg contenterait mon désir d’exotisme. »Benjamin Lechevalier rêve d’ailleurs. Lorsque se présente l’occasion de quitter sa mère et son île natale d’Oléron, il n’hésite pas une seconde. Il « monte » à Paris, promu au poste de « chargé de l’accroissement du rayonnement extérieur de la Cité de l’Air du temps ». Une chance unique de parcourir le monde et ses contrées lointaines. Hélas entre séminaires d’entreprises et congrès internationaux, Lechevalier enchaîne déconvenues et bévues à un rythme effréné. Ballotté de trains en bus et de chambres d’hôtels minables en salles de réunion sans âme, il ne découvre des voyages que le charme très discret des sous-préfectures et pour seuls frissons ceux de la climatisation déréglée des halls d’aéroports.
Ceux qui en parlent :
Avec ce livre de Jean-Claude Lalumière,  j'ai été surprise car il s'agit (malgré ce titre à rallonge et assez original) surtout d'une critique sociale.
En effet, le héros, Benjamin Lechevalier, trouve enfin un emploi dans une grande société où on lui demande d'effectuer de nombreux (trop nombreux) voyages, mais le problème (qu'il n'ose pas dévoiler) c'est qu'il a peur de prendre l'avion. Il surmonte cette crainte pour ne pas déplaire à son employeur, mais c'est l'épuisement qui le guette. Il sature tellement qu'il finit par commettre gaffes sur gaffes
Quant à moi :
j'ai choisi de lire ce livre pour son titre qui me paraissait déjanté. J'avais envie de grands éclats de rire alors que je n'ai fait que sourire quelquefois car il s'agit surtout de l'histoire d'un jeune homme qui rêve de grands voyages mais qui se lasse bien vite de passer d'un autocar à un avion car s'il voyage beaucoup c'est dans le cadre de son travail. Il voyage mais ne voit rien des pays dans lesquels il transite. Ce roman décrit assez bien le formatage des voyages organisés, centres de vacances etc... et de la lassitude qui peut en résulter. Une  histoire d'amour est aussi le fil conducteur de cette histoire mais elle prend son temps lol !
 
Les livres finissent par faire partie de ceux qui les possèdent.
Jean-Marie Gourio
 
 
 
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30 novembre 2017 4 30 /11 /novembre /2017 10:00

Bonjour à vous qui suivez cette rubrique

Aujourd'hui encore je vous propose quatre nouveaux livres qui, peut-être, vous donneront envie de vous y plonger Et si ce n'est pas pour ceux-ci,  vous donner envie de lire, tout simplement.

N'oubliez pas qu'il existe des livres avec de gros caractères qui permettent aux personnes mal voyantes de lire tout de même. La cousine de mon zhom a une très, très mauvaise vu mais grâce à ces livres et une loupe elle garde le plaisir de lire.

On en a beaucoup entendu parlé et je l'ai lu début juin même s'il arrive seulement aujourd'hui sur mon blog.

 

 

Autobiographie

Autobiographie

Résumé :
Quand j'étais enfant, ma mère ne cessait de me répéter : « Arrête avec tes mensonges. » J'inventais si bien les histoires, paraît-il, qu'elle ne savait plus démêler le vrai du faux. J'ai fini par en faire un métier, je suis devenu romancier.
Aujourd'hui, voilà que j'obéis enfin à ma mère : je dis la vérité. Pour la première fois. Dans ce livre.
Autant prévenir d'emblée : pas de règlement de comptes, pas de violence, pas de névrose familiale.
Mais un amour, quand même.
Un amour immense et tenu secret.
Qui a fini par me rattraper.

Ceux qui en parlent :

Le point zéro de l'oeuvre de Besson. Celle qui contient les germes originelles de toutes les autres. C'est un cadeau immense que nous fait ici l'auteur, en acceptant de se mettre à nu face à nous, il nous offre l'éclaircissement et la cohérente évidence de l'ensemble. Autant dire que j'ai dévoré ce livre, happé, pris d'une frénésie comme le sont souvent ses personnages. La justesse est au rendez-vous et le détail de la mécanique des sentiments qui est si chère à l'auteur ne fait pas défaut. On inspecte chaque recoins de la psyché humaine. C'est puissant, intense, douloureux souvent. Finalement Philippe Besson a l'immense talent d'arriver à nous convaincre à chaque fois que ses livres nous sont personnellement destinés, qu'il ne peuvent avoir été écris que pour nous. Les dernières pages sont saisissantes. Seuls ceux qui sont passés à côté du foudroiement amoureux et des amours impossibles pourront y trouver à redire, les autres se laisseront traverser par l'écho mélancolique de leur propre histoire.

Quant à moi :

Je n'ai entendu et lu que de bons commentaires sur ce livre choc.

Choc car il parle d'homosexualité sans tabou et que ce n'est pas nécessairement évident à appréhender en fonction de ses propres valeurs.

Je veux croire qu'au delà d'un sujet "qui fait vendre, Philippe Besson nous offre ici, outre une tranche importante de sa vie, une autre vision sur l'amour. Amours homosexuels dans ce cas là mais il n'est pas besoin d'aimer les personnes du même sexe pour éprouver les tourments ici rapportés. Qui n'a pas ressenti un élan amoureux pour une personne inaccessible ?

C'est fort, c'est cru, ce n'est pas à mettre entre toutes les mains mais c'est un livre qui ouvre d'autres horizons.

Roman policier tiré d'une histoire vraie

Roman policier tiré d'une histoire vraie

Résumé :
Charger un passager à l'aéroport, quoi de plus juteux pour un chauffeur de taxi? Une bonne course vous assure une soirée tranquille. Ce soir-là, pourtant, c'est le début des emmerdes... Tout d'abord la cliente n'a pas assez d'argent sur elle et, pour être réglé, il vous faut entrer dans sa maison pourvue d'amples fenêtres (ne touchez jamais aux fenêtres des gens!). Plus tard, deux jeunes femmes passablement éméchées font du stop. Seulement, une fois dépannées, l'une d'elles déverse sur la banquette son trop-plein d'alcool. La corvée de nettoyage s'avère nécessaire (ne nettoyez jamais votre taxi à la vapeur après avoir touché les fenêtres d'une inconnue!). Après tous ces faux pas, comment s'étonner que deux policiers se pointent en vous demandant des comptes? Un dernier conseil: ne sous-estimez jamais la capacité de la police à se fourvoyer!
Ceux qui en parlent :
Commencez ce livre et je vous mets au défi de le refermer avant de l'avoir terminé ! Iain Levison nous régale encore avec son dernier roman, qui heureusement pour lui, n'est pas cette fois inspiré de son propre vécu.
Se basant sur des faits réels - l'affaire Richard Ricci à qui il dédit son bouquin - , Levison brode ici un incroyable canevas policier aussi réaliste que révoltant . Vraisemblable de A à Z , l'auteur interpelle sur le pouvoir dictatorial des médias et celui , beaucoup plus nuisible , encore que , d'une justice beaucoup plus encline à fabriquer un coupable qu'à disculper un innocent !
Cynique et désabusé , Levison signe ici un véritable pamphlet mettant en lumière les dysfonctionnements irresponsables d'un système médiatico-judiciaire en faillite !
Quant à moi :
Voilà un policier qui sort vraiment de l'ordinaire et ça vient sans doute que ce roman est tiré d'une histoire vrai, parfaitement rapportée, parfaitement écrit.
Je ne sais pas où cet homme est allé chercher la résilience dont il fait preuve, ce manque de colère contre le service judiciaire qui l'a injustement emprisonné m'a presque gêné car je pense que, à sa place, je n'aurais été qu'une boule de haine. En fait, même libre cet homme a dû resté très longtemps emprisonné.
 
 
 
 
Roman

Roman

Résumé :
1993, Justine a 25 ans et rêve d’une grande histoire d’amour. Une nuit d’ivresse, elle rencontre deux frères, Alex et Nicolas, et tombe éperdument amoureuse d’Alex. Mais vingt ans plus tard, elle est mariée à Nicolas. Ils ont deux enfants et vivent un bonheur tranquille, jusqu’au jour où Nicolas est licencié et tout se détraque.
Comment un couple peut-il résister à l’adversité du temps ? Au chômage? À l’âpreté et à la matérialité de la vie ? Sans concession et sans cliché, François Roux nous parle de nous, de notre époque, de nos contradictions.
Ceux qui en parlent :
Au travers de l'histoire d'une famille parisienne, bien contemporaine, l'auteur nous parle des plaies de notre époque : le couple, le chômage, les enfants qui grandissent, la famille…
François Roux décrit très bien la société urbaine actuelle, son nombrilisme, ses valeurs bien peu affirmées, enfermée dans métro boulot dodo et qui ne voit pas la détresse des laissés pour compte, des campagnes.
J'ai bien aimé, même si elle est souvent insupportable, le personnage d'Adèle, la fille de Justine car elle s'engage, elle ne reste pas passive devant l'évolution de la société (crise de la banque HSBC, attentat de Charlie Hebdo, la marche où on voyait trôner des dictateurs…), sans tomber dans la violence.
Quant à moi :
Je vous avais déjà parlé de : "Le bonheur national brut" de cet auteur et j'ai retrouvé ici la même écriture incisive, sans concession pour nous parler, à sa façon, des dégâts amenés par le chômage, la vie de couple qui en prend un sérieux coup, les plans foireux de Pôle emploi, des amitiés sincères qui se ferment dès qu'un changement de train de vie apparait à l'horizon, des ados qui jugent tout ça avec leurs convictions...
J'ai bien apprécié ce roman car même si cette histoire n'est pas nécessairement la mienne elle m'en rappelle les grandes lignes tout de même. Par exemple dans ce roman les "amis" se détournent lorsque le chômage sévit, les miens se sont mis aux abonnés absents lorsque j'ai divorcé. Je suis certaine que vous  trouverez pas mal de motifs de réflexions en découvrant ce livre.
 
Si je devais recommencer ma vie je n'y voudrais rien changer. Seulement j'ouvrirais un peu plus grand les yeux.
Jules Renard

 

 

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17 novembre 2017 5 17 /11 /novembre /2017 10:01

Bonjour à vous,

De retour pour partager mes lectures voici ce que j'ai à vous proposer aujourd'hui.

Dans le cadre du club de lecture nous avons pu découvrir les écrivains des Iles et notamment, pour moi :

Si on lisait à la mi-novembre
Résumé :
Entre le "Kannjawou", un bar où nantis et représentants des forces d'occupation d'Haïti vont faire la fête et la rue de l'Enterrement où, à l'orée de l'âge adulte, quelques jeunes gens déshérités se cherchent un destin, Lyonel Trouillot brosse le portrait d'une humanité en proie à ses illusions ou à ses renoncements face à la confiscation séculaire, en Haïti, du devenir d'une population et de sa culture que ne cesse de nier, sans coup férir, le pragmatisme des stratégies internationales.
Ceux qui en parlent :

Chronique d'un quartier populaire dans un Haïti occupé et dépossédé de son avenir.
«Un pays occupé est une terre sans vie.»
Depuis son bout de trottoir d'un quartier populaire d'une ville haïtienne, le narrateur de «Kannjawou» regarde et témoigne, sous forme de chronique des gens et des lieux, de la violence de l'exclusion sociale et de l'érosion des espoirs, dans un pays occupé et contrôlé par les forces militaires américaines et les organisations internationales depuis tant d'années. La rue de l'Enterrement qui se termine au grand cimetière où il loge, un «quartier habité par autant de morts que de vivants», apparaît comme un lieu aussi réel que symbolique du poids de cette occupation interminable et du cloisonnement social, qui minent tout espoir d'un projet collectif d'avenir.

Quant à moi :

Un livre qui relate bien notre mode de fonctionnement : On parle d'une catastrophe et l'on s'en émeut puis une autre arrive, nos vies nous poussent ailleurs et l'on oublie. C'est humain. Mais il est des auteurs pour nous montrer aussi ce qui se passe dans leurs pays.

Haïti pays occupé et contrôlé par les forces militaires américaines et les organisations internationales depuis tant d'années font que le peuple Haïtien souffre d'exclusion sur leurs propres terres. Où trouver l'espoir d'un avenir positif pour eux ? Cependant, et même si le sujet est grave, Lyonnel Trouillot ne passe pas son temps en atermoiements. Il trouve parmi ce peuple des personnes qui se tiennent debout, qui par la force de leurs convictions, de leur foi en l'humain, veulent croire qu'un avenir est toujours possible.

Citations :

- Tu sais comment on devient militant? Faut commencer par être humain. Et un humain, ça parle des autres en s'excusant."

- "Un pays occupé est une terre sans vie"


Au final, c'est une belle et poétique déclaration que je ne peux que conseiller sur Haïti, pays sans vie sous l'Occupation

Thriller

Thriller

Résumé :

Chicago. Esther Vaughan disparaît du jour au lendemain. Inquiète, Quinn, sa colocataire, prend conscience qu'elle ne sait rien d'Esther : celle-ci a toujours refusé de parler de sa famille, et laisse derrière elle un fouillis qui ne lui ressemble pas - en particulier une lettre qui instille le doute dans l'esprit de Quinn "sainte Esther", comme elle la surnomme, n'est peut-être pas la personne qu'elle croit...
Ailleurs, dans un petit port sur la rive du lac Michigan. Alex Gallo voit entrer une inconnue dans le café tranquille où il travaille. Le genre de jeune femme dont la beauté et le charme font qu'elle ne passe pas inaperçue et ne laisse pas indifférent. Alex a dix-huit ans ; il se laisse envoûter en toute innocence...
Ceux qui en parlent :

Mary Kubica écrit des romans à suspens avec délicatesse - Je ne sais pas comment mieux qualifier son style d'écriture .
Je ne sais pas si c'est dû à son style, "sa plume" ou si c'est dû au fait que beaucoup de ses personnages sont de très jeunes gens, voir des adolescents . Je pencherais plutôt pour une thèse psychologique : Mary Kubica écrit des romans qui lui ressemblent . Elle a fait des études d'art , et cela doit la déranger, de décrire la laideur, le malsain, le glauque, le sang , la violence , alors elle aborde cela avec douceur , du bout des doigts , en suggérant , en ne se complaisant pas .
En cela , ces romans peuvent être une excellente introduction au roman policier pour des lecteurs assez jeunes ou réfractaires à ce style .
Cette auteure est gentille et moi de temps en temps, cela ne me déplaît pas .
Et pourtant, j'ai tourné les pages avec fébrilité, survolant des mots pour aller plus vite... pour savoir où était passée Esther .
Quant à moi :
Un thriller qui se lit avec une grande facilité. Pas de glauque, pas de mort à tout va, juste un suspens savamment distillé pour une histoire ayant un côté psychologique intéressant. C'est une bonne lecture pour toutes personnes aimant les romans policiers différents.
Je vous ai d'ailleurs parlé de cette auteure avec ce livre :" L'inconnue du quai" et mon impression reste la même, à savoir que j'apprécie vraiment beaucoup ses romans.
Récit de voyage

Récit de voyage

Résumé :
Il m'aura fallu courir le monde et tomber d'un toit pour saisir que je disposais là, sous mes yeux, dans un pays si proche dont j'ignorais les replis, d'un réseau de chemins campagnards ouverts sur le mystère, baignés de pur silence, miraculeusement vides.
La vie me laissait une chance, il était donc grand temps de traverser la France à pied sur mes chemins noirs.
Là, personne ne vous indique ni comment vous tenir, ni quoi penser, ni même la direction à prendre.
Ceux qui en parlent :
C'est en regardant la télé allongé sur son lit d'hôpital, où son plus fidèle compagnon est un arbre qui, "par la fenêtre lui insuffle sa joie vibrante", qu'il va entendre parler d'un rapport sur les départements hyper-ruraux restés à l'écart que n'atteint pas le réseau internet, "une France protégée de "l'aménagement" qui est la pollution du mystère". Il se fait une promesse "Si je m'en sors, je traverse la France à pied".
A partir de ce rapport qu'il se procure, il va établir un plan de fuite qui lui fera prendre, en diagonale, des chemins non balisés partant de l'extrême sud, la vallée de la Roya proche de la frontière italienne d'où il partira un 24 août pour atteindre un 8 novembre "le bord de la Carte et la fin du territoire", le sémaphore de la Hague, le point le plus septentrional du Cotentin.
Quant à moi :
Une grande balade à travers la France rurale, même plus que rurale, voilà ce que nous propose cet auteur parti lui-même à la découverte de ces chemins abandonnés. S'il part c'est pour se reconstruire physiquement et nul doute que ces récits nous enchantent car ils ont la saveurs des petits chemins qui sentent bon la noisette, la lavande sauvage, la terre sèche jusqu'à ce que nous découvrions, sous nos pieds, la douceur des sables bretons.
De cet auteur j'avais lu précédemment : "dans les forêts de Sibérie" qui ne m'avait pas du tout emballé, comme quoi il faut dépasser ses premières impressions.
Thriller

Thriller

Résumé :

Le drame, quand on commence à creuser le passé, c'est qu'il faut aller jusqu'au bout !

1999. À la mort de son grand-père, Aurélien Cochet découvre que celui-ci aurait travaillé durant la guerre dans un lebensborn, une maternité nazie accueillant des jeunes femmes enceintes de membres de la SS. Au même moment, dans un petit village de la Marne, une octogénaire sans histoire est retrouvée assassinée à la suite d un cambriolage. Les gendarmes soupçonnent très vite une mise en scène, mais ils sont loin de se douter que cette retraité est la victime indirecte, plus de cinquante ans après la fin de la guerre, de l entreprise eugéniste nazie. Aidé par une jeune universitaire, Aurélien Cochet va tenter de lever le voile sur le passé de sa propre famille. Cambriolage, menaces, agression... Rien ne l'empêchera de plonger au coeur d un des programmes les plus mystérieux et les plus terrifiants du IIIe Reich. Quitte à mettre ceux qu'il aime en danger...
Ceux qui en parlent :
Si je ne crie pas au chef-d'oeuvre, c'est bien parce que je sais me tenir! Mais ce n'est pas l'envie qui manque tellement j'ai succombé aux charmes de l'écriture de Valentin MUSSO. Il fait la preuve qu'on peut écrire un polar et tout de même soigner son style. Sa langue est belle, travaillée sans être pédante, très agréable. Mais il n'a pas privilégié la forme sur le fond. Il sait aussi tenir son lecteur en haleine jusqu'au bout. Il mêle la petite et la grande histoire avec brio et nous fait découvrir un pan méconnu de la seconde guerre mondiale en concentrant son intrigue autour des Lebensborns, les maternités-modèles nazies dont une était implantée en France.
Quant à moi :
Décidément j'aime cet auteur. Tout en nuance il nous amène là où il l'a décidé. Ce roman se lit avec une grande facilité, c'est fluide, intéressant, savamment ficelé. Oui, je vous recommande cette lecture si vous aimez les thriller qui ne dégoulinent pas d'hémoglobine.
 

"Mon succès m'a offert la plus chère des libertés : celle de pouvoir me taire quand je n'ai pas envie de parler..."

J-J Goldman

 

 
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12 novembre 2017 7 12 /11 /novembre /2017 23:00

Bonjour à vous toutes,

Nous nous retrouvons à nouveau pour partager certaines de mes lectures, aimées ou non.

Je voulais aussi vous expliquer comment je choisis mes livres, ou, plutôt, comment ils me choisissent

- Cath publie chaque mois une rubrique qui s'intitule "Coin lecture" et comme nous avons très souvent des goûts en commun j'y puise beaucoup de belles trouvailles,

- Ma médiathèque me permet d'emprunter beaucoup de livres. Certains me sont conseillés par ma bibliothécaire qui me signale certains nouveaux livres,

- Je consulte Babelio et d'autres média à la recherche d'une bonne trouvaille,

- J'essaie de suivre "La Grande Librairie" mais j'avoue que je ne suis pas toujours assidue,

- Ma tatie me garde un hebdomadaire dans lequel on nous parle de nouveautés et là aussi, je vais à la pêche comme dans diverses émissions télé.

Voilà vous connaissez mes sources d'inspiration, il vous reste à découvrir mes quatre propositions pour cette  quinzaine

Si on lisait à la mi-novembre
Résumé :
À New York, au printemps 2008, lorsque l'Amérique bruisse des prémices de l'élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente: il est incapable d'écrire le nouveau roman qu'il doit remettre à son éditeur d'ici quelques mois.

Le délai est près d'expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d'université, Harry Quebert, l'un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.

Convaincu de l'innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l'enquête s'enfonce et il fait l'objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s'est-il passé dans le New Hampshire à l'été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ?

Sous ses airs de thriller à l'américaine, La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert est une réflexion sur l'Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias.
 
Ceux qui en parlent :
 
En bien :
 
La vérité sur l'affaire Harry Quebert est une fiction remarquablement bien construite où le lecteur assiste à la naissance d'un roman dans un autre roman. Au-delà de l'intrigue au suspense incroyable, l'auteur révèle une peinture des moeurs de l'Amérique, une analyse sans complaisance de la nature humaine, une réflexion sur le métier d'écrivain et sur la création littéraire. Ce livre nous parle de la vie, de nous, de nos contemporains. Tout y est dit : les travers, les secrets, les démons, les personnalités aussi diverses que torturées, le rôle dictateur des médias, la pompe à fric du monde éditorial, les affres de l'écriture. Il nous parle aussi d'amour et d'amitié. Autant dire que Joël Dicker est un sacré bon raconteur d'histoires ! Certes, tout n'est pas parfait, et si on cherche la petite bête, on peut reprocher à l'auteur le côté caricatural (mais franchement drôle) de certains personnages secondaires (l'éditeur, la mère...). Il y a quelques passages répétitifs, quelques longueurs, des pièces du puzzle qui s'assemblent trop parfaitement pour qu'on ne flaire pas un peu l'artifice. Mais qu'importe, ce sont des défauts mineurs comparés au plaisir de lecture que procure à chaque instant ce roman, car
"Un bon livre, Marcus, est un livre qu'on regrette d'avoir terminé."
et encore
 
Mais en moins bien :
 
A part un effet magique de ce presque incipit, on voit mal la cause de cet engouement pour un thriller dont la dimension littéraire repose essentiellement sur le fait que ses protagonistes sont des écrivains. Un jeune auteur, apprenant que son mentor est accusé d'avoir tué une adolescente trente-trois ans plus tôt part mener l'enquête dans le Massachusetts. A partir de là, Joël Dicker aligne les personnages bien connus (la serveuse mélancolique, le flic bourru...) et les rebondissements, entrecoupés de doctes sentences sur la littérature. "Un grand roman américain venu de Suisse", s'écrient ses admirateurs ? Disons un honnête polar, dont la présence sur les listes automnales est un mystère plus épais que celui qui nourrit son intrigue.
 
Quant à moi :
Voilà un livre qui ne laisse personne indifférent, que ce soit en bien ou en mal.
Pour ma part je suis très partagée car j'y ai trouvé du bien, du moins bien et du mauvais.
Je trouve que l'intrigue policière est bien faite, bien menée et ne nous permet pas de démêler le vrai du faux rapidement. Ce qui est rare et il faut savoir le préciser,
L'histoire d'amour entre cette toute jeune-fille et cet homme de 32 ans n'a rien d'impossible, donc rien à dire à ce sujet,
Les dialogues entre cet homme et cette jeune-fille sont à pleurer de platitude,
Tout comme les actions menées par cette jeune-fille pour aider son amoureux, très peu probables,
Les personnages secondaires m'ont semblé assez intéressants,
Mais il y a tout de même des longueurs qu'il aurait été bon de supprimer afin de ne pas alourdir ainsi ce roman qui fait tout de même  645 pages et qui n'est pas facile de lire au lit car il fait son poids...
 
Si on lisait à la mi-novembre
Résumé :
Barcelone, Noël 1957. À la librairie Sempere, un inquiétant personnage achète un exemplaire du Comte de Monte Cristo. Puis il l'offre à Fermín, accompagné d'une menaçante dédicace. La vie de Fermín vole alors en éclats.

Qui est cet inconnu ? De quels abîmes du passé surgit-il ? Interrogé par Daniel, Fermín révèle ce qu'il a toujours caché.
La terrible prison de Montjuïc en 1939. Une poignée d'hommes condamnés à mourir lentement dans cette antichambre de l'enfer. Parmi eux Fermín et David Martín, l'auteur de La Ville des maudits. Une évasion prodigieuse et un objet volé.
Ceux qui en parlent :
Je commencerais cette critique par deux mots simples : Une merveille !
J'avis découvert "L'ombre du vent l'année dernière, ne sachant pas alors qu'il s'agissait en réalité d'une saga et lorsque je suis tombée sur cet ouvrage lors d'une de mes nombreuses pérégrinations en librairie, je n'y ai pas réfléchi à deux fois et je suis loin de le regretter bien qu'en ayant une des critiques faites sur ce livre, j'ai su que j'avais raté un tome. Néanmoins, comme il est précisé en début d'ouvrage, les livres peuvent être lus à tout moment, ce que je vais donc m'empresser de faire !
Une histoire envoûtante dans laquelle on en découvre les horreurs de la guerre qui fit rage en Espagne sous le régime de Franco, mais aussi où l'on apprend où il est possible de survivre à une telle horreur et de s'épanouir dans sa vie future, sans haine mais parfois, sans identité non plus.
Quant à moi :
J'ai dévoré ce nouveau tome de cette saga moi qui ai horreur de tous les livres pour lesquels il faut attendre la suite. Mais cet auteur sait ménager nos attentes car oui, on peut lire ses livres dans tous les sens. Bon c'est tout de même mieux de les prendre dans l'ordre mais on s'y retrouve toujours. Et contrairement à certains auteurs qui profitent des "suites" pour remplir des pages avec un résumé du précédent, ici, que nenni, il a l'intelligence de nous épargner ces pages inutiles, juste là pour faire du remplissage.
Pour commencer, si ces romans vous tentent vous trouverez :
- l'ombre du vent,
- le jeu de l'ange
et
- le prisonnier du ciel
Pour tout vous dire je viens d'attaquer le jeu de l'ange c'est dire que je suis sure de moi !
Par contre  si vous aimez les romans qui se lisent vite, vite je préfère vous dire que ce sont de gros livres qui varient entre 400 et 600 pages... Mais que du bonheur !
Je dirais même plus, il était question d'un 4ème tome que je ne vois pas arriver. Dommage
 
Roman d'amour

Roman d'amour

Résumé :
Deux époques, deux destins de femmes.Jennifer vit dans une cage dorée sur la Riviera pendant les années 1960. Depuis son accident de voiture, elle a perdu la mémoire... jusqu'au jour où cette femme mariée redécouvre les lettres de son amant.

Quarante ans plus tard, Ellie retrouve cette correspondance amoureuse. Au fil de son enquête, la jeune femme va reconsidérer sa conception de l'amour et surtout son histoire avec un homme marié.

La dernière lettre changera leur vie à jamais.
 
Ceux qui en parlent :
Y a pas à dire, de temps en temps, ça fait vraiment du bien une belle histoire d'amour. Coeur d'artichaut jusqu'au bout des orteils, je ne me referai pas à mon âge. Quand le ciel est gris et pluvieux, l'air froid, et que mai ressemble sinistrement à novembre, se plonger dans une romance bien maîtrisée reste un bon antidote à la déprime.
Avec le talent qu'on lui connaît (cf. l'inoubliable "Avant toi", la réjouissante "Baie des baleines" ou encore les sentimentales "Fiancées du Pacifique"), Jojo Moyes drape une fois de plus le drame amoureux dans le vert de l'espérance, le rose de la tendresse et le rouge de la passion. Une pointe de noir puisqu'on parle bien de vies et de coeurs brisés, mais un rythme qui ne laisse aucun blanc dans la narration, le tout dans un page-turner très efficace.
 
Quant à moi :
Jojo Moyes est une auteure que j'aime énormément et pour ce livre je ne trouve que de très bonnes critiques. 
Pour la 1ere fois je ne suis pas conquise à 100% par ce dernier roman. Il est très bien écrit, il y a de l'émotion mais j'avais déjà lu ce ce même style de scénario à plusieurs reprises. Et s'il y a quelque chose qui m'a déçue c'est bien ça. Par contre j'ai trouvé le dénouement bien ficelé. Mais il fallait, en ce qui me concerne, attendre la 476 pages (sur 497) pour être surprise. Alors ça reste indéniablement un très bon livre et je comprends qu'il soit très apprécié. C'est juste que j'attendais quelque chose de plus original venant de cette auteure. Il faut dire que je lis tellement que je suis obligée de tomber sur un même sujet traité par divers écrivains...
 
Si on lisait à la mi-novembre
Résumé :
« Frappe-toi le cœur, c’est là qu’est le génie. »
Alfred de Musset

Ceux qui en parlent :

Ce qui me frappe chez Nothomb c'est son apparence physique et médiatique qui correspond parfaitement à tout ses personnages qu'on dirait des caractères de théâtre, très typés, qui n'existent que le temps de la représentation, dans un climat sec et froid, avec un style d'écriture qui renforce cette ambiance d'artifice. Les personnages, les thèmes principaux , la jalousie, la trahison, le manque affectif, "l'amitié",.........tout est brossé sommairement. Ma remarque n'est pas négative car finalement je trouve que c'est réussi puisque ça débouche sur une lecture facile non dépourvue d'intérêt. De temps en temps ça fait plaisir, trop souvent ça entraînerait la paresse pour des lectures plus profondes.

Quant à moi :

Je me suis lancée dans cette lecture pour le club de lecture du 3 octobre (rentrée littéraire). C'était mon 1er livre de cette auteure. Elle y traite d'un sujet grave, la maltraitance psychologique sur des enfants. C'est un livre qui se lit très facilement pour un thème aussi grave. Je ne vais pas vous dire que j'ai aimé ou pas aimé ce livre car le sujet m'a intéressé, l'écriture est toutefois assez superficielle. Mais qui suis-je pour émettre un tel avis vu le succès qu'elle remporte ? Pour ma part à lire mais à dose très homéopathique, .

 

Mieux vaut une conscience tranquille qu'une destinées prospère. J'aime mieux un bon sommeil qu'un bon lit.

Victor Hugo

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29 octobre 2017 7 29 /10 /octobre /2017 10:00

Bonjour mes amies,

C'est reparti pour quatre propositions de lectures en espérant que vous y trouverez matière à vous divertir

Thriller

Thriller

Résumé :
"À la fin de décembre 1999, une surprenante série d’événements tragiques s’abattit sur Beauval, au premier rang desquels, bien sûr, la disparition du petit Rémi Desmedt.
Dans cette région couverte de forêts, soumise à des rythmes lents, la disparition soudaine de cet enfant provoqua la stupeur et fut même considérée, par bien des habitants, comme le signe annonciateur des catastrophes à venir.
Pour Antoine, qui fut au centre de ce drame, tout commença par la mort du chien…"

Ceux qui en parlent :

Pierre Lemaître nous plonge en plein coeur de ce drame et l'on suit Antoine à 3 époques de sa vie: en 1999, 2011 et 2015. L'on ressent ses émotions, l'on devine son désarroi et ses peurs. L'auteur traite de sujets très intéressants à savoir la culpabilité, la notion de justice ou encore la conséquence de nos actes. Ce roman haletant de bout en bout, qui plus est dans une ambiance de village plutôt pesante et tendue, dépeint avec subtilité ce drame humain, drame d'autant plus tragique que la mort était involontaire. Des personnages fouillés, parfois complexes ou cyniques, une fin inattendue, une écriture enlevée et précise... Un roman noir abouti et passionnant...

Quant à moi :

Un roman dans un style différent des précédents. Ici on voit l'histoire à travers la vie d'un enfant âgé de 12 ans qui va grandir avec  un secret qui lui rendra la vie infernale. Sauf que ...

Je suis assez partagée pour donner mon avis sur ce livre car :

- je l'ai vraiment bien apprécié car l'histoire se tient bien, c'est original comme approche, c'est aussi dérangeant, agaçant, donc le résultat est là, on est "accroché"

- mais, comment dire, l'écriture est tellement différente de ce que connais de cet auteur que je l'ai presque trouvée trop facile.

Mais au final la note reste très positive !

 

Fable initiatique

Fable initiatique

Résumé :

Un Malfini, grand rapace assuré de sa magnificence, découvre un jour l'existence des colibris. Sidéré par la découverte de cette petite créature, le terrible prédateur va se retrouver en dérive dans l'incompréhension, le mépris, la haine, le doute, et puis enfin l'admiration souffrante. Tandis que l'infime colibri affronte seul une menace écologique colossale, le grand rapace, qui l'observe puis l'accompagne dans son combat démesuré, connaît alors, à son corps défendant, une exaltation extraordinaire de chacun de ses sens : ils se mettent à l'habiter comme autant de consciences... Dans ce qui relève à la fois de la chronique ethnologique, de la méditation de philosophe, de la fable ou du roman initiatique nourri des merveilles maintenant autorisées par la littérature, c'est une poétique du vivant, pleine de tendresse, d'amour, d'humour, qui s'empare de la conscience écologique...

Ceux qui en parlent :

La structure narrative est donc typiquement celle (évangélique ou bouddhique) du récit initiatique de la relation entre disciple-narrateur et prophète ; la catastrophe menaçante mais provisoirement écartée par celui-ci est implicitement mais clairement écologique. le ton est juste, au diapason avec notre post-modernité, comme suffit à le prouver cet extrait tiré des pages de la fin :
"J'avais traversé des instants de sagesse, mais je n'avais atteint aucune béatitude. Juste une lucidité solaire, solitaire, solidaire. Et amère. J'étais en désir, tel un innocent dans les ruines d'une coquille." (p. 222)
La lecture a été graduellement ralentie par des redites et une certaine lenteur.

Quant  à moi :

Un très beau livre, plein de poésie, une très belle réflexion sur l'écologie, le dépassement de soi. Mais je suis assez d'accord avec l'avis ci-dessus, les répétions sont dommageables dans le sens ou ça alourdi inutilement le récit.

 

Si on lisait fin octobre
Résumé :
" Lui un peu voyou, elle un peu bêcheuse, ces deux bambins qui totalisent moins de vingt-trois printemps vont se rencontrer, se flairer, se reconnaître et vivre dans l'incompréhension générale ce qu'il est légitime d'appeler un grand amour.
J'aime dans le roman de Patrick Cauvin - outre toutes les qualités de fraîcheur, de légèreté, d'invention qu'il faut pour faire l'enfant sans faire la bête - j'aime ce qu'il dit sans avoir l'air d'y toucher et qui va beaucoup plus loin que son joli récit. "

Ceux qui en parlent :

Pourquoi classer ce roman dans la littérature jeunesse ? « Un baiser plein de temps perdu », ça n'a pas d'âge. Les enfants ont sûrement plus de sagacité et de discernement que les adultes, en matière d'amour ils prennent sans attendre. Ça me ferait bien rire de les voir reprendre le classement Babélio pour y insérer des étiquettes du genre « littérature vieillesse. »
« Plus je m'avance dans la vie, plus je me rends compte qu'il n'y a vraiment que cela qui compte pour un homme : être aimé. »
J'ai adoré la plume de cet auteur, une belle finesse d'esprit. Au début de la lecture, l'écriture m'a fait penser à l'Attrape-coeurs de Salinger. Un rythme assez proche. Puis je suis entrée dans son univers de bonté. Un très joli moment de lecture.

Quant à moi :

Voilà un livre que j'ai dévoré d'une traite ! De l'humour, de la tendresse, de l'intelligence, et surtout tout cet amour d'un petit garçon pour une petite fille. Je pense que c'est l'une d'entre vous qui m'avez conseillé cet auteur (je vous ai parlé de Monsieur Papa) et je ne peux que vous conseiller de découvrir cet auteur. Ce livre est sorti en librairie en 1977 et n'a pas pris une seule ride

 

Roman biographique

Roman biographique

Résumé :
Le 22 février 1942, exilé à Pétropolis, Stefan Zweig met fin à ses jours avec sa femme, Lotte. Le geste désespéré du grand humaniste n'a cessé, depuis, de fasciner et d'émouvoir. Mêlant le réel et la fiction, ce roman restitue les six derniers mois d'une vie, de la nostalgie des fastes de Vienne à l'appel des ténèbres. Après la fuite d'Autriche, après l'Angleterre et les Etats-Unis, le couple croit fouler au Brésil une terre d'avenir. Mais l'épouvante de la guerre emportera les deux êtres dans la tourmente - Lotte, éprise jusqu'au sacrifice ultime, et Zweig, inconsolable témoin, vagabond de l'absolu
Ceux qui en parlent :
De Zweig, on connaît les biographies magistrales, les nouvelles passionnées et le style toujours juste... Et l'homme derrière le génie littéraire ? Moi, je ne le connaissais pas et je suis contente d'avoir découvert quelques clés dans cette biographie romancée qui se concentre sur ses derniers mois passés en exil au Brésil en 1941-1942.
Profondément affecté par les atrocités nazies, la fin de son monde viennois bien-aimé et l'exil solitaire, il s'enfonce dans la dépression, entraînant avec lui Lotte, sa deuxieme femme, jeune et joyeuse, mais aussi malade et tragiquement amoureuse. Ne souhaitant pas faire de son écriture un combat politique ou un engagement, il perd peu à peu le goût d'écrire, et de vivre.
Quant à moi :
Jusqu'à lors je n'avais lu qu'un seul livre de cet auteur = Romain Garry s'en va-t-en guerre dont je vous ai parlé précédemment.
Là j'ai fait la connaissance d'un autre personnage, Stéphan Sweig dont il fait la biographie. Je l'ai déjà dit, j'ai une grande part d'inculture que je n'arrive pas à combler au fil de mes lectures. Et mes gouts littéraires ne m'entrainent pas vraiment vers ce genre de lecture. Je devrais me forcer un peu plus souvent pour combler mes vides...
Ce récit n'est pas évident car il retrace une petite partie de la vie de cet écrivain profondément dépressif, et il y a de quoi étant donné ce qu'il traverse. Donc cette bio est triste, déprimante pour nous aussi mais elle a le mérite de nous éclairer sur ces derniers mois de vie.
 
La conscience est la lumière de l'intelligence pour distinguer le bien du mal.
Confuciu
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15 octobre 2017 7 15 /10 /octobre /2017 09:00

Bonjour mes amies,

Le temps file et nous nous retrouvons pour ce petit moment de lecture, toujours assez varié pour moi.

Littérature jeunesse

Littérature jeunesse

Résumé :
Le 28 juillet 1988, Michael embarque avec ses parents et leur chienne, Stella, sur un voilier pour faire le tour du monde. Ils s'arrêtent, parfois, pour de fabuleuses escales, Afrique, Amérique, Australie, jusqu'au jour où survient un terrible accident. Le jeune homme se retrouve échoué, avec sa chienne, sur une île déserte perdue au milieu du Pacifique. Va-t-il pouvoir survivre, affamé, menacé par toutes sortes de dangers? Reverra-t-il jamais ses parents?

Un matin, alors que l'épuisement le gagne, Michael trouve auprès de lui un peu de nourriture et d'eau douce. Il n'est pas seul...
Le récit bouleversant d'une aventure hors du commun et d'une amitié inoubliable.

Ceux qui en parlent :

Un roman d'aventures d'une profonde humanité largement influencé par Robinson Crusoé, les illustrations en aquarelles rendent la lecture d'autant plus agréable pour les plus jeunes lecteurs. Récompensé par le prix Tam-Tam Je Bouquine et le prix Sorcières roman 9 – 12 ans, cette histoire d'amitié ravira les jeunes lecteurs mais aussi les plus grands en quête de valeurs telles que l'art et la générosité.

Quant à moi :

Livre pour la jeunesse, voilà qui me convient bien lol ! Franchement j'ai beaucoup aimé ce petit livre qui se lit d'une traite. C'est une fable bien sur et l'on pense immédiatement à l'histoire de Robinson Crusoé mais c'est tout de même très frais, plein de tendresse et c'est ce qui m'a plu dans ce livre. Et tant pis si j'assume malgré mes 66 ans

 

Récit de voyage

Récit de voyage

Résumé :
« Voilà, j’arrive dans un pays où les vaches se déguisent en chèvres, où l’on vend des flingues à la supérette, où l’on prend l’avion avec des guêtres. Un panneau indique Paris à 4 h 25 et le pôle Nord à 3 h 15. » Le ton est donné. Nouvel invité de la collection Démarches, l'auteur de Touriste s'attaque au Grand Nord, et nous embarque dans un Arctique tragi-comique.

Ceux qui en parlent :

Banquise, igloos, kayaks, chiens de traîneaux, pêche au harpon, tenue complète en peau de phoque... Pour ces images du Groenland d'un autre temps, revoyez 'Nanouk l'esquimau' (film de Robert Flaherty, 1922).
Pour celles du XXIe siècle, accompagnez Julien Blanc-Gras à bord de l'Atka, faites escale avec lui à Aasiaat, Godha, Saqqaq, découvrez les populations locales, leur quotidien d'occidentaux dans des petites maisons ou des barres d'immeubles, leurs burgers au boeuf musqué, leurs écrans géants et leurs doudounes made in China, la pauvreté, le chômage, l'importance de la pêche malgré une pollution marine telle que l'allaitement maternel est fortement déconseillé...
« Ici vit un peuple ancien, au présent confus, qui tente de s'inventer un futur. » (p. 179)
Si on a lu (et aimé) d'autres récits de voyage de Julien Blanc-Gras, on retrouve sa patte avec délice - moins de déconne que dans 'Gringoland', l'auteur a mûri, le propos s'y prête moins. On découvre les paysages, le gigantisme et la magnificence des lieux (icebergs, aurores boréales...) mais aussi l'histoire du pays, ses caractéristiques politiques et socio-économiques.
L'auteur constate, décrit, rencontre les habitants, échange avec eux. A partir de réflexions lucides, ironiques, sages et respectueuses, il rappelle les dégâts de la colonisation, l'acculturation qui l'accompagne et détruit une société, un écosystème. Il évoque bien sûr aussi le changement climatique, la fonte inquiétante des glaciers.

Quant à moi :

Une découverte que j'ai faite dans le cadre du "club de lecture". Ayant déjà lu plusieurs récits sur ces peuples qui sont écrasés par un "monde nouveau" je n'ai pas été très étonnée par ce que j'ai découvert dans ce récit par contre je suis plus que navrée que l'on sache tout ça et que l'on ne fasse rien pour que ça s'arrête, qu'on ne laisse pas ces peuples vivre selon leurs coutumes, leurs envies, leurs rythmes. Et quelque part je n'ai pas trouvé ce livre suffisamment fouillé mais ça vient peut-être du fait que j'ai déjà pas mal lu sur ces sujets.

 

Récit autobiographique

Récit autobiographique

Résumé :
Paris en 1941 n'est plus la capitale d'une terre d'asile qui arbore pour devise au fronton de ses mairies «Liberté, Egalité, Fraternité.»
Paris est une ville occupée où l’ennemi nazi impose ses lois d'exception et le port de l'étoile jaune à tous les Juifs. Leur mère en a donc cousu une au revers du veston de Maurice et de Joseph avant leur départ pour l'école.
Le résultat est immédiat, le racisme des gamins se déchaîne et les deux Joffo rentrent qui avec l'oreille en chou-fleur, qui avec l’œil poché et le genou meurtri. Oh ! en compensation, il y a bien eu le troc proposé par Zérati, le copain de Jo, l'étoile jaune contre un sac de billes, mais leur père a compris: il faut fuir.

Ceux qui en parlent :

"Un sac de billes », c'est le roman de l'exil, plus touchant encore que beaucoup d'autres sur le même sujet : il s'agit d'enfants ; d'enfants plongés dans la tragédie à l'âge de l'insouciance, à l'âge ou on joue aux billes…
« Un sac de billes » n'est sans doute pas le meilleur ouvrage sur le sujet. Il s'agit néanmoins d'un témoignage (un de plus diront les grognons) très largement autobiographique, et par conséquent très authentique ; touchant plein d'humour parfois… du vécu.
Loin des propos moralisateurs, Joseph Joffo nous décrit une France qui s'est quelque peu perdue pendant cette période d'occupation qui reste une tache sur notre devise : « Liberté », « Egalité », mais surtout « Fraternité ».

Quant à moi :

Que dire  de ce livre connu, archi connu mais tellement fort, vrai, plein de sensibilité, d'amour et d'espoir ?

Vous l'aurez compris je ne peux que vous dire : lisez, relisez ce livre autobiographique tellement bien écrit.

 

"L'une des fonctions principales d'un ami consiste à subir, sous une forme plus douce et symbolique,

Aldous Huxley, Le meilleur des Mondes

 

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30 septembre 2017 6 30 /09 /septembre /2017 09:00

Bonjour à vous qui partagez cette rubrique avec moi.

Voici ce que je peux vous proposer aujourd'hui

 

Roman

Roman

Résumé :
Sibylle, à qui la jeunesse promettait un avenir brillant, a vu sa vie se défaire sous ses yeux. Comment en est-elle arrivée là ? Comment a-t-elle pu laisser passer sa vie sans elle ? Si elle pense avoir tout raté jusqu’à aujourd’hui, elle est décidée à empêcher son fils, Samuel, de sombrer sans rien tenter.
Elle a ce projet fou de partir plusieurs mois avec lui à cheval dans les montagnes du Kirghizistan, afin de sauver ce fils qu’elle perd chaque jour davantage, et pour retrouver, peut-être, le fil de sa propre histoire.

Ceux qui en parlent :

Encore finaliste pour le prix Femina, « Continuer » fait partie de ces romans qui vous happent, vous transpercent et vous bouleversent par la justesse de leur propos, l'intelligence de leur réflexion et la beauté de leur langue. Ici, la relation mère/fils est au coeur de l'histoire et Laurent Mauvignier prend le temps de décrire son évolution : le lien que l'on croit rompu, l'absence de dialogue, l'incompréhension, la colère mêlée de haine qui cache au final un amour absolu et inextinguible ainsi qu'un besoin de reconnaissance mutuel.
le ton est juste, réaliste et rend à merveille la dureté de ce fils mêlé malgré lui à une aventure dont il ne comprend pas le sens. Une dureté contrebalancée par la tendresse et la détermination de cette mère prête à tout pour sauver son enfant de lui-même. Des personnages extrêmement attachants de par leur vulnérabilité et leurs failles, mais qui cachent une grande force de caractère et que l'on se prend à admirer et à encourager avec une véritable empathie.

Quant à moi :

Un livre que j'avais repéré en navigant sur la toile. Bien m'en a pris car il s'agit ici d'un récit très fort, de personnages extrêmement attachants, que l'on accompagne tout au long de ces pages, pour qui l'on espère une fin heureuse. Une fin que vous découvrirez si ce livre vous tente.

Thriller

Thriller

Résumé :
Eté 1989
La Corse, presqu'île de la Revellata, entre mer et montagne.
Une route en corniche, un ravin de vingt mètres, une voiture qui roule trop vite... et bascule dans le vide.
Une seule survivante : Clotilde, quinze ans. Ses parents et son frère sont morts sous ses yeux.
Eté 2016
Clotilde revient pour la première fois sur les lieux de l'accident, avec son mari et sa fille ado, en vacances, pour exorciser le passé.
A l'endroit même où elle a passé son dernier été avec ses parents, elle reçoit une lettre.
Une lettre signée de sa mère.
Vivante ?

Ceux qui en parlent :

Michel Bussi alterne le présent et le passé ce qui donne un style tout à fait particulier. En multipliant les fausses pistes l'auteur joue avec nous, il nous tient en haleine, nous ne pouvons qu'aller jusqu'à la fin de ce thriller à suspense.
D'une écriture rythmée le roman se lit facilement, les personnages sont attachants. Mais j'avoue que j'ai trouvé le dénouement un peu « tiré par les cheveux ». La dernière partie qui nous propulse dans les années 2020 est superflue. Néanmoins je conseille ce roman, pour passer un moment agréable.

Quant à moi :

Un auteur que j'aime vraiment beaucoup, qui m'a scotché avec : Les nymphéas noir, Un avion sans elle ...

Pour ce dernier roman je suis un peu plus dubitative. L'histoire est bien, l'écriture toujours aussi agréable, les lieux superbement décrits, le suspens est là, (j'ai commencé à entrevoir la vérité 100 pages avant la fin, un exploit pour moi) mais, cependant, j'ai trouvé la fin assez farfelue et, non, je ne vous dirais pas pourquoi lol !

Ca reste un très bon livre que je vous recommande et qui vous fera passer un très bon moment.

 

Roman-biographie

Roman-biographie

Résumé :
"Mon fils est le seul problème qui demeure sans solution", écrit Albert Einstein en exil. Eduard a vingt ans au début des années 1930 quand sa mère, Mileva, le conduit à l'asile. Le fils d'Einstein finira ses jours parmi les fous, délaissé de tous, dans le plus total dénuement.

Trois destins s'entrecroisent dans ce roman, sur fond de tragédie du siècle et d'épopée d'un géant. Laurent Seksik dévoile un drame de l'intime où résonnent la douleur d'une mère, les faiblesses des grands hommes et la voix du fils oublié.
Ceux qui en parlent :
Laurent Seksik a choisi de faire parler à tour de rôle les trois personnages principaux de cette histoire familiale. Eduard, Albert, et bien sûr Mileva, née Maric, la mère d'Eduard et la première femme d'Albert dont elle se sépare en 1914 lorsque Eduard a quatre ans.
Laurent Seksik parvient de façon incroyable à donner corps à ses personnages, à les reconstituer dans leur réalité humaine. Bien entendu, des esprits chagrins pourront toujours prétendre que les pensées et les dialogues intérieurs, voire certaines anecdotes du récit, ne sont que le résultat de l'imagination de l'auteur et peuvent s'écarter de la réalité historique. Mais ces éventuelles critiques doivent être balayées devant l'efficacité du procédé qui permet d'accéder à la psychologie et à l'intimité des personnages, de façon logique et presque évidente, à partir d'éléments retrouvés dans des lettres et des témoignages.
Quant à moi :
Un livre qui m'a permis de découvrir un peu plus le personnage d'Einstein mais plus encore de son fils atteint de cette terrible maladie mentale qui venait tout juste d'être nommée ; la schizophrénie. De la difficulté pour la mère d'Eduard d'assumer une telle maladie, seule en grande partie, du moins avant qu'il ne soit interné dans un asile. Je suis allée en chercher un peu plus sur le net quant à ce fils "caché" et même si ce roman ne reçoit pas que des éloges il est reconnu comme étant un récit très proche de la vérité.
Autant j'avais eu du mal à lire Les derniers jours de Stefan Zweig autant celui-ci ne m'a posé aucun problème de par son écriture plus fluide. Et sans doute aussi que le sujet traité était plus à ma portée.
Policier

Policier

Résumé :
« - Trois morts, c'est exact, dit Danglard. Mais cela regarde les médecins, les épidémiologistes, les zoologues. Nous, en aucun cas. Ce n'est pas de notre compétence.
- Ce qu'il serait bon de vérifier, dit Adamsberg. J'ai donc rendez-vous demain au Muséum d'Histoire naturelle.
- Je ne veux pas y croire, je ne veux pas y croire. Revenez-nous, commissaire. Bon sang mais dans quelles brumes avez-vous perdu la vue ?
- Je vois très bien dans les brumes, dit Adamsberg un peu sèchement, en posant ses deux mains à plat sur la table. Je vais donc être net. Je crois que ces trois hommes ont été assassinés.
Ceux qui en parlent :
Fred Vargas nous offre plus qu'un environnement : elle entraîne le lecteur dans son univers et, au fil des lectures, je me suis sentie happée !
Pour chaque livre, on perçoit le travail de recherche intense, un travail de fourmi ou chaque détail est traité avec une précision d'orfèvre.
On peut aussi y voir le partage d'une érudition certaine de la manière la plus ludique qui soit.
A ce propos, j'ai un peu regretté le sort réservé cette fois au "pauvre " Danglard !
Mais, je rassure ceux qui ne connaissent pas encore l'oeuvre ,tous les personnages sont bien présentés et pour le plus grands plaisir des habitués, on revoit en détail les personnalités et leurs particularités sans oublier le chat !
Quant à moi :
Dans ce nouveau roman on retrouve tous les personnages que réunit cet auteur afin de nous faire partager une enquête policière des plus réussie même si, même si c'est quelques fois tiré un peu par les cheveux. N'empêche, si on aime les romans policiers on ne peut qu'apprécier ce nouvel opus. Cependant je doute fort que ça puisse se passer ainsi dans la "vraie" vie et c'est bien pour ça que c'est un roman !
 

La liste de mes envies ne finit pas de s'allonger et je compte sur vous pour me faire de nouvelles propositions de toutes sortes

La littérature est le chant du coeur du peuple et le peuple est l'âme de la littérature

Jjanq Zilong / La vie aux mille couleurs
 
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17 septembre 2017 7 17 /09 /septembre /2017 09:00

Bonjour à vous toutes.

Ca y est, les enfants sont repartis à l'école et j'espère que tout c'est bien passé.

Je pense particulièrement aux tous petits pour qui c'était la 1ere rentrée des classes. Quitter ses parents ou Nounou n'est pas toujours évident et quelques larmes coulent. Larmes des enfants, larmes des  parent. Si, si, je me rappelle que ça a été le cas pour moi, même si c'était il y a trèssss longtemps !

Pour vous changer les idées

Voici ce que je vous propose aujourd'hui.

Pour commencer deux livres de Valentine Goby que j'ai bien appréciés. Comme quoi il ne faut pas s'arrêter sur une mauvaise impression

Si on lisait à la mi-septembre
Résumé :
" Nous marchons, suivies par la foule, têtes rasées parmi les décombres de l'avenue janvier, de la rue Saint-Hélier dévastée, criblée de béances et d'immeubles en ruine, pendant des semaines c'étaient des gravats enchevêtrés de poutres, de meubles brisés, chambres, cuisines, salles à manger réduites en poussière, éclats de verre, j'imagine que c'était comme ça, tout est déblayé et vide maintenant, je trébuche sur des souvenirs que je n'ai pas, les bombardements ont eu lieu sans moi, j'étais terrée dans un couvent mais je sais tout, ils m'ont fait ce que la guerre leur a fait."
Ceux qui en parlent :
Sujet poignant, qui s'exposerait à la fois au risque de mièvrerie et à celui de mélo-dramatisation, s'il n'était ici servi par une écriture nerveuse, dure, coupant dans le malheur avec férocité, exerçant un regard clinique sur les accidents de cette vie, chassant d'abord toute tendresse pour la laisser ré-émerger très patiemment, et tardivement, après avoir saisi et malmené les corps en jeu.
Un roman très attachant qui annonce déjà par bien des aspects la maîtrise et la force décuplée des suivants.
Quant à moi :
Voilà un livre qui mérite d'être lu. L'auteur décrit ici très bien les sentiments d'une toute jeune fille envers un soldat Allemand et ce qu'elle subit à la libération du fait qu'elle a mis au monde une enfant de cette liaison. Très intéressante aussi la réaction de cette enfant qui revendique la nationalité de son père malgré les conséquences désastreuses qu'elle subit. Un livre et un sujet vraiment maitrisé.
 
Si on lisait à la mi-septembre
Résumé :
Je voulais aller loin. Je dois y être. Douala m'arrête. La moiteur m'enveloppe. Mes jambes ne me portent plus. C'est donc ici ? Ici que je dois être ? Yves Kermarec, je m'éloigne de toi. Mon Dieu, faites que ce soit pour toujours.

Ceux qui en parlent :

Basé sur une histoire vraie, ce roman retrace l'histoire d'une jeune femme qui, par dépit amoureux, s'exile au Cameroun où elle deviendra directrice d'une école de filles.
La vie en Afrique, le sort des filles, l'évolution de la vie sociale et politique au Cameroun….. tout est minutieusement décrit.
Certes, c'est parfaitement documenté, mais j'avoue m'être parfois ennuyée, non du fait de l'histoire elle-même, mais peut-être à cause d'une certaine froideur et du détachement apparent avec lequel Charlotte Marthe raconte ses douze années de vie africaine dans des carnets.
Si Valentine Goby a bien su raconter comment elle a réussi, contre vents et marées, à imposer son école et faire reconnaître le droit à l'enseignement pour les filles, elle n'a pas su, à mon goût, rendre toutes les émotions que l'on aurait pu attendre de cette vie peu commune.
Cela reste cependant un bel hommage à la réelle Charlotte Michel et un bon document sur le Cameroun.

Quant à moi :

Un livre écrit sous forme de journal. On suit de mois en mois, d'année en année le cheminement de cette femme De ce fait, il est vrai que ça manque sans doute d'une certaine chaleur. Mais l'histoire est ce qu'elle est : forte, douloureuse, dramatique. Donc malgré certaines longueurs j'ai apprécié cette lecture pour ce qu'elle est : un retour sur ce qui s'est passé au Cameroun lors de la colonisation.

Si on lisait à la mi-septembre
Résumé :
Avant d’inventer Émile Ajar, Romain Gary s’est inventé un père. Bâtissant sa légende, l’écrivain a laissé entendre que ce père imaginaire était Ivan Mosjoukine, l’acteur russe le plus célèbre de son temps. La réalité n’a rien de ce conte de fées. Drame familial balayé par l’Histoire et fable onirique, Romain Gary s’en va-t-en guerre restitue l’enfance de Gary et la figure du père absent. Avec une émotion poignante, le roman retrace vingt-quatre heures de la vie du jeune Romain, une journée où bascule son existence. Après Les derniers jours de Stefan Zweig et Le cas Eduard Einstein, Laurent Seksik poursuit magistralement cette quête de vérité des personnages pour éclairer le mystère d’un écrivain, zones d’ombre et genèse d’un créateur, dans une histoire de génie, de ténèbres et d’amour.

Ceux qui en parlent :

Très intéressante biographie romancée de Roman Kacew alias Romain Gary. Récit concentré sur deux jours le 26- 27 janvier 1925 et trois personnages Roman, son père et sa mère. A travers 3 points de vue on assiste au moment où la vie du jeune Roman bascule, il découvre la traîtrise et la lâcheté de son père dont la maîtresse attend un enfant. Lui qui admirait tellement son père, était adulé par une mère instable et excentrique se sent totalement perdu. L'auteur essaie de nous montrer comment le destin de ce jeune juif a basculé et pourquoi il n'a jamais parlé de son vrai père . On y trouve peut-être une explication à la tendance de Roman Gary à l'affabulation. Approche historique où l'on découvre le ghetto de Vilnius. J'ai apprécié tant le côté psychologique que la description d'une époque

Quant à moi :

J'avoue ne pas connaitre plus que ça cet écrivain et j'ai pris un certain plaisir à découvrir ce roman. Comme c'est une biographie romancée je suis tout de même allée sur le net pour démêler le vrai du romancé et j'en ai appris un peu plus sur cet auteur. Un livre qui se lit avec plaisir et curiosité

Si on lisait à la mi-septembre
Résumé :
Bruno a neuf ans lorsque son père, un officier nazi remarqué par le "Fourreur", se voit confier le commandement "d'Hoche-Vite". Le petit garçon n'apprécie guère de devoir quitter la belle et grande maison de Berlin pour se retrouver dans une maison isolée et triste. De sa chambre, il aperçoit des hommes, des femmes et des enfants, tous vêtus de pyjamas rayés. Mais personne ne veut lui expliquer qui ils sont. Faisant fi des interdits, Bruno part en reconnaissance et se lie d'amitié avec Schmuel, un jeune garçon de son âge qui porte un pyjama rayé et vit de l'autre côté de la clôture. Ils échangent leurs histoires jusqu'au jour où Bruno franchit la clôture pour aider Schmuel à découvrir ce qu'il est advenu de son père qui a disparu brusquement, tout comme son grand-père avant lui...
Ceux qui en parlent :
J'ai encore le souvenir épouvantable de la première fois où j'ai vu le film "Nuit et brouillard", à treize ans, sans aucune préparation, sans aucune explication, parce qu'un enseignant avait décrété que les élèves devaient le voir.
Si la question de la Shoah est incontournable et s'il est évidemment nécessaire d'en parler avec de jeunes enfants, des textes crus ou des images chocs ne me semblent pas souhaitables pour un premier contact. Informer et éduquer, oui, choquer et traumatiser, non !
Ce livre, que je viens de lire avec mon fils de dix ans, s'est avéré parfait pour aborder plus en douceur ce douloureux sujet. Nous y reviendrons, bien sûr, mais cette lecture a permis une première approche et a suscité les premières questions, auxquelles je me suis efforcée de répondre de la façon qui me paraissait la plus juste et la mieux adaptée aux capacité de compréhension et à la sensibilité de mon jeune auditeur.
Quant à moi :
Ce livre est normalement destiné à la jeunesse et pourtant il appréhende une partie de notre histoire bien difficile. Mais l'auteur nous y amène d'une façon très judicieuse, à travers les yeux d'un jeune enfant, innocent et naïf, qui ne comprend pas encore ce qui se passe autour de lui. Il s'agit là d'un tout petit livre et je suis heureuse de l'avoir découvert grâce à ma kiné avec qui je partage de nombreux ouvrages.
 

Il est temps pour moi de vous laisser à vos choix, ou pas, et nous nous retrouvons dans 2 semaines pour d'autres propositions

L'amitié ne consiste pas dans ces démonstrations excessives, dans une ardeur effrénée qui n'appartiennent qu'à l'amour. C'est un feu doux, mais toujours égal, qui nous réchauffe sans nous consumer.

Denis Diderot

 

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31 août 2017 4 31 /08 /août /2017 09:00

Bonjour mes amies,

Dernier jour du mois d'août, pffffttt que ça passe que ça passe bien vite toutes ces belles journées d'été !

Qu'importe la date à laquelle nous sommes, ce qui est important c'est de vivre au mieux chaque jour qui se lève.

Et pour vous permettre, peut-être, de passer de bons moments, voici quelques propositions de lectures qui furent les miennes.

Depuis deux articles OB ne me permet plus d'insérer mes premières pages de couverture d'où ce changement de présentation.

Roman - Amour-Famille-Deuil

Roman - Amour-Famille-Deuil

Résumé :
Jo vient de perdre l'amour de sa vie, son souffle, son rire et son appétit : Lou. Il est désormais seul sur l'île de Groix, leur île, celle qu'il a choisie et qu'elle a épousée en même temps que lui. Lors de ses funérailles, entouré de ses enfants, Cyrian et Sarah, avec qui il nourrit des rapports distendus, le notaire lit le testament. Jusqu'à cette annonce fracassante : Jo l'a trahie. Stupeur ! Ce dernier comprend que Lou, mère dévouée et épouse amoureuse, n'a pas dit son dernier mot et lui lance un ultime défi. Son " piroche " aura deux mois pour renouer avec Cyrian et Sarah, et surtout, les rendre heureux.

Ceux qui en parlent :

Avec un ton juste et sincère, ce qu'il faut d'humour, de poésie et de tendresse, Lorraine Fouchet fait souffler le vent du large sur la vie de ses personnages.
Un roman dont on ressort revigoré, comme après une promenade en bord de mer, le cheveu ébouriffé, les yeux brillants d'avoir regardé l'horizon, la peau qui tire avec le sel, le sentiment d'avoir pris un grand bol d'air…
Ce roman est une bulle d'air frais, qui sent bon les embruns. Il y flotte un vent de sérénité.
Alors par ici ! Bienvenue à bord ! Cap sur Groix, le capitaine Lorraine Fouchet assure une inoubliable traversée.

Quant à moi :

Un roman écrit pour toutes les personnes désireuses de passer un très bon moment en suivant cette famille qui se cherche, s'aime, se repousse pour finalement se retrouver. Il est question de mort mais ça ne rend pas l'histoire triste car il y a la vie qui continue, un véritable défi à relever. Pour les personnes qui ne sont pas adeptes aux histoires d'amour ce récit risque de vous sembler un peu mièvre car emplit de bons sentiments mais ce sont de" bons sentiments" justement et c'est ce qui rend ce livre si attachant.

Dans ma première vie j'ai eu la chance de séjourner deux semaines sur l'ile de Groix et j'en garde un souvenir que rien ne peut ternir. Ce livre m'a permis de ressentir à nouveau les embruns face à la haute mer, d'entendre les bateaux s'interpellant face à Lorient, de voir la couvée des goélands puis de l'éclosion des oeufs, la naissance des petits, de redécouvrir ce sable aux multiples couleurs, si rare qu'il est protégé et que l'on n'a pas le droit d'emporter avec nous, aux poissons pêchés dans la nuit par les marins de l'ile et que j'ai fait cuire sitôt rentrée alors que j'aurais du le laisser "rassir" pour qu'il soit mangeable. Mon impatience a rendu mon poisson dur et non consommable... Tout ceci a très certainement contribué au plaisir que j'ai eu en  découvrant page après page ce roman très bien écrit.

.

 

 

 

Roman sur le deuil et la fratrie

Roman sur le deuil et la fratrie

Résumé :
«Comme ils sont beaux. Mes enfants.

Ils sont assis, tous les quatre, sur le muret. Immobiles.
Silencieux. La maison dans le dos. En face, la mer.

Ils regardent loin devant. Et loin derrière ; un soupir, un sourire pâle, un battement de cils. Les volets clos, les bagages posés sur le gravier, le soleil de septembre... c'est le décor d'un commencement ; d'un épilogue. L'un et l'autre peut-être.

Un homme remonte l'allée, aveuglé de lumière.
Dans sa main, il tient une Bible, le livre du début et de la fin ; ou l'inverse. Il ne sait pas que les quatre ombres assises là-bas, sur le muret, ont elles aussi peuplé un vide immense.

Ébauché un monde.

En sept jours.»

Ceux qui en parlent :

Quatre frères et soeurs reviennent dans la maison de leur enfance après la mort de leur mère. ils sont très différents, évoquent leurs souvenirs, la place occupée par leur mère et tentent de s'entendre quant à l'avenir de leur maison : vendre ou la garder.
Récit sur le deuil, les souvenirs, la famille, l'enfance. Des thèmes intéressants pour un traitement littéraire qui l'est moins.

Quant à moi :

Il arrive qu'un auteur que l'on apprécie nous déstabilise et c'est le cas ici pour moi.

Alors oui, les quatre frères et soeurs interviennent à leur tour pour nous tenter, sans doute, de nous faire savoir leur ressenti face au départ de leur mère mais très sincèrement, le livre refermé on ne sait pas pour quelle raison untel en veut à untel, ce qui les sépare, va les réunir etc... Seul, à la dernière page, ils vont tous ensemble sur la tombe de leur mère et puis, et puis ?

Suis-je restée imperméable à ce récit, sans doute mais je ne dois pas être la seule dans ce cas car je n'ai trouvé aucune bonne critique sur le net.

 

Pour notre rencontre au club de lecture du 7 mars le thème portait sur des poèmes écrits par les auteurs issus d'autres cultures et ayant vécu, eux ou leurs descendants, les discriminations raciales

J'ai eu ce recueil en mains

Si on lisait à la fin août
Résumé :
Cette anthologie de poèmes rassemble 39 poètes qui crient leur refus du racisme et de l’antisémitisme

Troisième titre de la collection « Poés’idéal », Chants du métissage s’ouvre, avec Guy Tirolien ou Léon Gontran Damas, sur des chapitres qui mettent en évidence la souffrance que génèrent les discriminations raciales. Mais très vite, les poètes de l’anthologie en appellent à l’égalité entre les hommes, au respect de la différence et aux valeurs universelles. Une internationale de la solidarité humaine traverse ces pages ; et l’on se plaît à découvrir les liens fraternels qui unissent les poètes d’hier (Césaire, Senghor, Jabès, Desnos) à ceux d’aujourd’hui (Andrée Chedid, Tahar Ben Jelloun, Nimrod, Maram al-Masri, Michel Baglin). Un livre pour apprendre à mieux vivre ensemble.
Ceux qui en parlent :
l'ouverture et l'entrée dans ce recueil de textes plus beaux les uns que les autres sur la tolérance, le racisme, les différences… de beaux textes donc, que ce soit par leur écriture, leur style (poème, parole de chansons…), ou encore le message délivré.
Les textes choisis sont faciles à lire et à comprendre ce qui rend cet ouvrage accessible au plus grand nombre. La diversité de son contenu contribue aussi beaucoup à cela.
On apprécie le regroupement des textes en quatre grands « chapitres » thématiques introduits à chaque fois par des citations extrêmement bien choisies ainsi que l'encadré à chaque fin de texte qui reprend en quelques mots qui est l'auteur ou dans quelles circonstances il ou elle a écrit ledit texte.
Quant à moi :
Je lis fort peu de poèmes et je me le reproche très souvent, préférant la facilité d'un roman. L'an passé nous avions déjà eu ce thème. Nous avions la possibilité de choisir n'importe quel auteur et je m'étais rabattue sur un texte de Grand Corps Malade qui avait remporté un vif succès.
Aujourd'hui je suis très heureuse d'avoir pu accéder à ces textes empreints d'une grande humanité malgré, souvent, l'histoire dramatique qui les a fait naitre.
 

Et ce deuxième recueil de poèmes écrit par Andrée Chédid,(1920-2011)  maman de Louis

 

Si on lisait à la fin août
Résumé :
Une sélection de 19 poèmes qui couvre l’ensemble de l'oeuvre poétique d'Andrée Chedid depuis Textes pour une figure (1948), jusqu’à ses derniers recueils.

Ceux qui en parlent :

Ce très joli album publié aux éditions Mango jeunesse nous offre un merveilleux voyage haut en couleur au sein des poèmes d'Andrée Chedid.
« Les petits albums Dada », c'est d'abord une émotion esthétique et poétique à partager entre générations. Un artiste ou un illustrateur contemporain y dialogue au fil des pages avec un poète, un auteur, une culture. Entre anthologie et livre d'art, « les Albums Dada » proposent à chacun de franchir très simplement ce « pont » qui nous relie aux créateurs, aux artistes, et aux explorateurs d'émotions de tous les temps et de tous les pays… »

Quant à moi :

Un tout petit recueil de poèmes très courts qui nous ouvre sur un autre regard aux autres

 

Si on lisait à la fin août
Résumé :
À Kalamaki, île grecque dévastée par la crise, trois personnages vivent l'un près de l'autre, chacun perdu au fond de sa solitude.
Le petit Yannis, muré dans son silence, mesure mille choses, compare les chiffres à ceux de la veille et calcule l'ordre du monde. Maraki, sa mère, se lève aux aurores et gagne sa vie en pêchant à la palangre. Eliot, architecte retraité qui a perdu sa fille, poursuit l'étude qu'elle avait entreprise, parcourt la Grèce à la recherche du Nombre d'Or, raconte à Yannis les grands mythes de l'Antiquité, la vie des dieux, leurs passions et leurs forfaits...
Un projet d'hôtel va mettre la population en émoi. Ne vaudrait-il pas mieux construire une école, sorte de phalanstère qui réunirait de brillants sujets et les préparerait à diriger le monde?
Alors que l'île s'interroge, d'autres rapports se dessinent entre ces trois personnages, grâce à l'amitié bouleversante qui s'installe entre l'enfant autiste et l'homme vieillissant.
Ceux qui en parlent :

Un bel hommage à la Grèce et des personnages attachants. Yannis, enfant autiste, rassuré par les chiffres qu'il mémorise et collectionne chaque jour, restaurant ensuite l'ordre du monde avec des pliages plus ou moins élaborés. Maraki sa mère, qu'il attend à dix heures, quand elle a fini la pêche, et Eliot l'architecte américain, venu sur l'île où sa fille Evridiki est morte il y a des années.
Ce trio cabossé par la vie va pourtant avancer ...
Une jolie complicité va s'installer entre Eliot et Yannis. Eliot pense d'abord poursuivre les rêves et les travaux de sa fille, sur les traces du nombre d'or, puis il apprend les mythes grecs à Yannis et l'aide à grandir, à s'ouvrir.
Un roman original, une belle découverte.

Quant à moi :
Un livre différent. Différent comme cet enfant autiste, différent aussi par le mélange de la Grèce actuelle mêlée à la Grèce antique. Un roman ou tout est imbriqué, le passé, le présent, l'amour, l'amitié, la mer, le vent, les pierres ... Une jolie découverte pour moi.
 

J'espère que vous trouverez matière à faire de belles découvertes.

Nous nous retrouverons dans 2 semaines pour d'autres lectures.

L'amitié, comme l'amour, demande beaucoup d'efforts, d'attention, de constance, elle exige surtout de savoir offrir ce que l'on a de plus cher dans la vie : du temps !
 
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