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15 mai 2018 2 15 /05 /mai /2018 09:00

Bonjour à vous toutes qui passez chez moi alors que je suis partie en vacances en Dordogne en ayant fait un petit détour par l'Aveyron ou habitent, à présent, la petite sœur et son époux, de mon zhom.

Nous sommes partis pour 17-18 jours. Le cœur gros de laisser Téléa aux bons soins de Paulette qui, je le sais, s'en occupera très bien, ainsi qu'aux bons soins de ma fille et de Margaux qui passent tous les soirs pour lui tenir compagnie. Malgré tout ça, ça me perturbe de ne pas pouvoir l'emmener avec moi. J'espère qu'il ne m'en voudra pas à mon retour.

Pour cette rubrique voici ce que je vous propose aujourd'hui

 

Fiction - saga familiale - première et seconde guerre mondiale, à nos jours

Fiction - saga familiale - première et seconde guerre mondiale, à nos jours

Résumé :
« J’ai cru que c’était la fin du monde. J’ai cru que rien de bon ne pourrait plus m’arriver. Je ne mangeais plus, je ne sortais plus. Je ne voulais plus voir personne. Mais j’ai survécu. Contre toute attente, j’ai fini par surmonter l’insurmontable et, petit à petit, la vie m’a paru vivable. »
Paris, 1916. Sophie Lefèvre doit prendre soin de sa famille alors que son mari part pour le front. Quand la ville tombe entre les mains de l’armée allemande, au milieu de la Première Guerre mondiale, Sophie est contrainte de faire le service tous les soirs à l’hôtel où réside la Wehrmacht. À l’instant où le nouveau commandant découvre le portrait qu’Édouard a fait de sa femme, cette image l’obsède. Une dangereuse obsession qui menace la réputation, la famille et la vie de Sophie, et va la conduire à prendre une terrible décision.
Ceux qui en parlent :
J'ai réellement été conquise par l'intrigue du début à la fin, et par la plume de Jojo Moyes. En début de lecture, j'ai eu un peu peur de retrouver le côté un peu bateau des romans qui traitent d'un sujet comme la Première guerre mondiale, et au final j'ai été agréablement surprise. L'histoire m'a beaucoup touchée et je l'ai trouvée très bien ficelée. Les personnages sont attachants, très bien construits. le côté enquête de la deuxième partie était vraiment très prenant, alternant les moments de l'histoire entre le monde actuel et celui de Sophie des années en arrière. J'ai aimé l'alternance des points de vue et des époques ce qui permettait d'avancer petit à petit dans l'histoire et d'en comprendre l'issue. Même si certaines révélations étaient prévisibles à mon goût, je n'en reste pas moins bouleversée par la beauté de ce roman, sa dureté parfois. J'ai ressenti une multitude d'émotions au fil des pages, et c'est ce qui est pour moi le plus beau dans la lecture. le pari est amplement réussi pour Jojo Moyes, et je ne peux que vous conseiller de vous plonger à votre tour dans cette sublime histoire dès sa sortie !
Quant à moi :
Je vous l'ai déjà dit et redis, j'aime énormément cette auteur que j'ai découvert il y a déjà pas mal d'années. Je ne  suis pas seule dans ce cas car obtenir le dernier roman de Jojo Moyes est toujours compliqué tant nous sommes nombreuses à le réclamer dans nos médiathèques.
Pour commencer et afin que vous ne soyez pas surprise, si vous décidez de lire ce roman vous vous attaquez à un pavé de 560 pages. Mais l'écriture est aérée, agréable, précise et sans complications inutiles. En résumé ça se lit "tout seul"
En résumé si comme moi vous êtes passionnée vous ne trouverez jamais le temps long durant cette lecture. Ce livre n'est sans doute pas aussi fort que "Avant toi" mais c'est un très bon livre que j'ai littéralement dévoré. Et si la fin est un peu trop prévisible je m'y suis laissée prendre de bon cœur. Quand on aime... !
 
Roman sur l'intégration des immigrés dans notre pays

Roman sur l'intégration des immigrés dans notre pays

Résumé :
Deux enfants, un juif, un musulman, deviennent amis.
Ils grandissent, apprennent, se découvrent, s'intègrent. Ils ont des rêves, des espoirs, des luttes communes. Des amours aussi.
Puis apparaissent les fissures, naissent les désaccords, s'expriment les ressentiments, s'insinue la violence.
Jusqu'où ?
Jusqu'à la haine ?
Avant, Raphaël et Mounir se voyaient comme des frères.
Peuvent-ils renouer avec l'amitié dont ils étaient si fiers... ou bien est-il déjà trop tard ?
Ceux qui en parlent :
Premier avis
Avant la haine est un livre qui fait réfléchir et qui fait comprendre beaucoup de choses. Les sentiments des différents protagonistes sont décrits tel qu'ils sont sans se soucier du politiquement correct, ils sonnent donc juste et vrai. Les comportements et les ressentis de chaque communauté sont analysés de manière fine et pertinente. L'influence des événements internationaux sur les juifs et les musulmans vivant en France est également très bien observée et expliquée.
C'est un livre qu'on pourrait presque qualifier d'utilité publique, et dont certains passages mériteraient sans doute d'être lus dans les écoles, d'autant plus qu'il est très bien écrit.
2ème avis
Ce livre m'a laissé perplexe, car dans ce roman, les Français d'origine apparaissent frileux devant les événements qui se passent dans les banlieues, la montée du racisme, l'émergence des partis extrêmes, de la montée de l'islamisme radical. A travers Mounir et Raphaël, les Français sont lâches et se contentent de leur petit confort. Et ils ont, pour la plupart, accepté l'éradication des juifs pendant la 2ème guerre mondiale… Si je ne me trompe, la France est le pays où il y a eu le moins de déportés, justement à cause des Français.
La conclusion que je peux faire de ce roman, c'est qu'il me conforte dans l'idée que les religions ne devraient pas avoir droit de cité dans un pays laïc et démocratique. La religion regarde les familles et les gens au sein de leur cœur et non pas en-dehors. Comme chacun sait, les extrémistes, les intégristes, les politiques de peu de foi, utilisent et exacerbent les religions et les étrangers quels qu'ils soient pour arriver à leurs fins. Comme d'habitude, ce sont surtout les civils qui en subissent les conséquences, comme à chaque fois. Civils qui ne demandent rien d'autre que de vivre en paix. Preuve en est : les immigrants qui fuient leurs pays en guerre. Comment peut-on leur reprocher de fuir un pays en guerre où ils n'ont aucune perspective d'avenir ?
Quant à moi :
Je vous mets deux critiques car je suis, moi aussi, partagée à la lecture de ce livre de 560 pages (hé oui, désolée, 2 pavés pour un seul article)
Thierry Cohen retrace la vie de deux communautés qui pourraient vivre correctement ensemble car elles ont beaucoup de points communs.Mais les contentieux ancestraux finissent pas les séparer. L'amitié puis la haine entre les juifs et les musulmans ne peut pas exister et quel dommage.
Il argumente son livre avec des évènements épouvantables qui se sont produits, en France, en Israël et au Moyen Orient. Des évènements que l'on n'a pas oublié bien que d'autres, tout aussi horribles, soient arrivés chez nous et de par le monde, hélas.

Et au milieu de tout ça il y a nous, mais sommes-nous réellement comme ils nous voient ?

Racistes, trouillards, poltrons, antisémites, anti-musulmans, anti-tout ? 

Ce livre est donc très intéressant car très bien documenté, bien écrit évidemment, Thierry Cohen n'a rien à prouver. Il nous ouvre les yeux, si besoin est, sur le mal-être en France et dans le monde mais certains aspects négatifs concernant le peuple français dans sa globalité m'ont dérangé je dois bien le dire.

 
Roman

Roman

Résumé :
Louis Claret est un professeur vieillissant qui habite en province. Séparé de sa femme depuis quelques années, ses filles vivant désormais des vies très différentes de ce qu'il avait imaginé, il se laisse bercer par le quotidien. C'est sans réfléchir et pour remplir une soirée bien vide qu'il se rend au vernissage d'une exposition de peintures d'Alexandre Laudin - un ancien élève, jadis très effacé mais devenu une célébrité dans le monde artistique. Il ne se figure pas un seul instant à quel point ces retrouvailles avec Laudin vont bouleverser sa vie.La Mise à nu parle de ce qu'on laisse derrière soi, au bout du compte. Des enfants. Des amis. Des livres ou des tableaux..

Ceux qui en parlent :

Avec la sensibilité qui le caractérise, Jean-Philippe Blondel détaille leur quête respective, ce souci de laisser une trace, par la peinture ou par les mots. Mais avec tout autant de doigté, il nous montre que l'addition de deux solitudes n'efface pas les angoisses et la tristesse. C'est beau comme ces paysages d'Écosse, comme ces routes parsemées de rocailles qui plongent vers la mer.

Quant à moi :

J'ai beaucoup de plaisir à vous présenter ce livre car cet auteur habite dans ma ville, professe au lycée où Margaux suit ses études et qu'il m'a dédicacé ce livre. Je ne me rappelle plus si je vous ai parlé d'un de ces romans "un minuscule inventaire" que j'ai énormément apprécié, que je viens de m'offrir à moi-même et qu'il m'a également dédicacé.

Sans faire preuve de "chauvinisme" je dois bien dire que j'aime beaucoup cet auteur et c'est  toujours avec beaucoup de plaisir que je découvre ses nouveaux titres. Ce dernier roman m'a beaucoup touché, toujours très bien écrit, sans complications littéraires qui vous obligent à lire accompagné du Larousse, mais d'une écriture cependant rythmée, délicate, un brin poétique. Et puis une histoire différente à laquelle je ne m'attendais pas. Un très bon roman

Si on lisait à la mi-mai
Résumé :
L'Algérie dont est originaire sa famille n'a longtemps été pour Naïma qu'une toile de fond sans grand intérêt. Pourtant, dans une société française traversée par les questions identitaires, tout semble vouloir la renvoyer à ses origines. Mais quel lien pourrait-elle avoir avec une histoire familiale qui jamais ne lui a été racontée ?

Son grand-père Ali, un montagnard kabyle, est mort avant qu'elle ait pu lui demander pourquoi l'Histoire avait fait de lui un « harki ». Yema, sa grand-mère, pourrait peut-être répondre mais pas dans une langue que Naïma comprenne. Quant à Hamid, son père, arrivé en France à l'été 1962 dans les camps de transit hâtivement mis en place, il ne parle plus de l'Algérie de son enfance. Comment faire ressurgir un pays du silence ?
Ceux qui en parlent :
Il y a beaucoup d'émotion et d'amour dans ce livre, même si les sentiments restent muets, faute de mots pour dire je t'aime ou je te comprends.
Ce roman poignant évoque avec subtilité et émotion les destins brisés par L Histoire et l'irrationalité des hommes, les séquelles de la colonisation, l'exil, le déracinement, le lourd poids de l'héritage familial mais aussi la force de l'amour filial.
La plume d'Alice Zeniter est élégante, tour à tour musicale et brutale. J'ai tourné les pages avec passion. La fin du livre m'a tiré des larmes.
Et j'ai relu ce livre, à haute voix, cette fois-ci, pour en partager l'émotion avec un proche qui a perdu la vue.
L'oralité transcende la beauté de l'écriture et cette relecture me bouleverse.
Quant à moi :
Toutes les semaines je récupère, chez ma tatie, un magazine qui accompagne" le journal du dimanche" un complément d'un quotidien aubois.Ce petit supplément s'appelle Fémina. Je ne sais pas si ça existe avec tous les quotidiens mais moi je profite de mes visites pour lire la rubrique ; "Nos livres préférés"
J'y ai donc découvert cette pépite que je ne peux que vous conseiller de lire à votre tour.
Je n'en dirais pas plus car le résumé et le commentaire rapportés ci-dessus vous rapporte tout ce que j'en pense. En bien évidemment.
En participant à notre petit club de lecture ou chacune parle d'un livre, ça nous ouvre à d'autres horizons. Je m'inspire également de la rubrique "coin de lecture"  notre amie Cath,  Vous avez sans doute vous aussi des livres qui vous plaisent énormément et dont vous aimeriez parler. Vous pouvez le faire ici dans les commentaires, ne vous en privez surtout pas.
Nous nous retrouvons dans 2 semaines pour d'autres partages.
 
La lecture d'un roman jette sur la vie une lumière.
Louis Aragon
 
 
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30 avril 2018 1 30 /04 /avril /2018 09:00

Bonjour à vous toutes

Nous nous retrouvons pour partager quatre nouveaux romans, en espérant que vous y trouverez matière à lire.

Si on lisait : fin avril
Résumé :
Ce sont ceux que nous aimons qui peuvent nous faire le plus de mal. Lily Blossom Bloom n'a pas eu une enfance très facile, entre un père violent et une mère qu'elle trouve soumise, mais elle a su s'en sortir dans la vie et est à l'aube de réaliser le rêve de sa vie : ouvrir, à Boston, une boutique de fleurs. Elle vient de rencontrer un neuro-chirurgien, Lyle, charmant, ambitieux, visiblement aussi attiré par elle qu'elle l'est par lui. Le chemin de Lily semble tout tracé. Elle hésite pourtant encore un peu : il n'est pas facile pour elle de se lancer dans une histoire sentimentale, avec des parents comme les siens et Atlas, ce jeune homme qu'elle avait rencontré adolescente, lui a laissé des souvenirs à la fois merveilleux et douloureux. Est-ce que le chemin de Lily est finalement aussi simple ? Les choix les plus évidents sont-ils les meilleurs ? Le chemin d'une jeune femme pour se trouver et pour rompre le cycle de la violence. Est-ce que l'amour peut tout excuser ?
Ceux qui en parlent :
Mon dieu que ce roman était bon ! Qu'il était addictif, bien écrit, troublant, émouvant. Bien différent des romances que j'ai l'habitude de lire habituellement, je me suis totalement laissée emporter par la plume de l'auteur et qu'est-ce que je ne regrette pas.  « Jamais plus » est une petite pépite. Un diamant brut. Ce genre de bouquin qui ne vous laisse pas indifférent et qui vous bouleverse. Moi qui avait une relation d'amour/haine avec Colleen Hoover c'est clairement réglé ! Elle m'a complètement séduite par son histoire et sa manière de nous la raconter que je ne pouvais lâcher le livre sous aucun prétexte.
Quant à moi :
Voilà un roman que j'ai commencé et laissé uniquement lorsqu'il a été terminé. C'est vrai que je lis assez vite mais tout de même. AU départ on peut se dire que nous sommes dans un roman d'amour à l'eau de rose et puis non. L'auteur y traite d'un sujet grave, la maltraitance des femmes. Ici c'est fait tout en nuance, sans jugement hâtif. D'une plume légère, tantôt légère, tantôt grave elle nous raconte l'histoire de ses propres parents. Une histoire qui me parle énormément.
 
Si on lisait : fin avril
Résumé :
Juillet 2013 en province. Comme chaque été, Corentin retrouve, au côté de son parrain, Yvan, son emploi saisonnier de vidéaste de mariage. Chargé d’accompagner les couples des premières heures de la journée la plus importante de leur vie jusqu’au matin suivant, il recueille leurs espoirs et leurs désillusions, leurs joies et leurs détresses, parfois. Mais à vingt-sept ans, il est temps de faire des choix, amoureux tout autant que professionnels. Corentin a devant lui cinq mariages et aucun enterrement pour trouver sa voie.
Analyse des sentiments, amertume et plaisir, empathie pour les personnages...

Ceux qui en parlent :

Cinq couples, cinq histoires avec chaque fois l'occasion pour Corentin d'analyser sa propre vie, ses échecs professionnels et amoureux, ses attentes aussi.
Sous des airs légers, ce roman pose des questions graves sur les choix, les espérances, les non-dits, le tout dans une atmosphère provinciale particulièrement bien rendue.

Quant à moi :

Voici un nouveau roman de notre auteur troyen. Un roman différent du précédent mais tout aussi plaisant. Une réflexion sur la méconnaissance de ceux qui nous entourent et une façon très originale et intimiste de les découvrir.

 

Développé en 4 volumes, l'histoire de la seconde guerre  mondiale.

Développé en 4 volumes, l'histoire de la seconde guerre mondiale.

Résumé :
Tout commence à Berlin en 1936. Journaliste à Paris-Soir, alors qu'il vient de s'entretenir avec le chancelier Hitler, Bertrand Renaud de Thorenc rencontre une jeune femme, Geneviève Villars. Ils vont s'aimer aussitôt. Leurs destins et l'Histoire vont les séparer, puis les réunir. Thorenc doute, aime, combat. Il n'accepte pas la défaite. C'est dans Paris occupé, le 11 novembre 1940, lors de la première manifestation contre l'occupant, qu'il retrouvera Geneviève. Max Gallo inaugure ici une suite romanesque qui conduira ses personnages jusqu'en 1945. Autour d'eux, les destins se croisent, le résistant côtoie le collaborateur, le héros, le prudent ou le lâche. Personnages fictifs et réels se mêlent. Au fil des pages se dessinent les visages des Patriotes.
1. L'OMBRE ET LA NUIT
2. LA FLAMME NE S'ÉTEINDRA PAS
3. LE PRIX DU SANG
4. DANS L'HONNEUR ET POUR LA VICTOIRE
1ere critique :
de bons moments, intenses, mêles a une ambiance gênante - la France collaboratrice - Renversant, touchant, parfois humiliant par sa véracité, révoltant par l'exposition des faits. Max Gallo nous fait vivre l Histoire de France au travers d une oeuvre de roman toujours aussi agréable a lire.

 2ème critique :

La quatrième couverture nous annonçait une suite romanesque entre Bertrand Renaud de Torrence et Geneviève Villars. Il y a bien eu une histoire d'amour entre les deux mais elle a été largement éclipsée par l'ensemble des événements.
J'ai failli arrêter après une centaine de pages. On aurait dit que les faits servaient de prétexte pour nous décrire les différents courants d'opinion qui régnaient à l'époque. Au cours de cette lecture, un mot me trottait dans la tête : "verbeux".

Quant à moi :

Bof, bof, bof... J'ai beaucoup lu sur les guerres, première ou deuxième et en beaucoup mieux. C'est trop tranché, trop simple, trop de bons sentiments français, trop dilué. Bref, je n'ai pas franchement apprécié.

Si on lisait : fin avril

Résumé

Voici donc l’histoire de deux familles havraises emportées dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale. D’un côté, Joffre et Emélie, concierges d’école durs au mal, patriotes, et leurs enfants ; de l’autre, le clan de Muguette, dont l’insouciance sera ternie par la misère et la maladie.
Du Havre à l’Algérie où certains enfants seront évacués, des chemins de l’exode au sanatorium d’Oissel, ce roman choral met en scène des personnages dont les vies secrètes s’entremêlent à la grande Histoire, et nous rappelle qu’on ne sait jamais quelles forces guident les hommes dans l’adversité.

Ceux qui en parlent :

Valérie Tong Cuong nous offre un roman choral particulièrement poignant et incroyable de vérité sur la deuxième guerre mondiale. Au travers des portraits de ces deux familles havraises, elle décrit habilement le quotidien d'une population qui subit les attaques, les rationnements, l'occupation nazie mais aussi les bombardements allemands et anglais, détruisant la ville et tuant ses occupants. Une guerre vue et vécue des yeux d'un adulte mais aussi d'un enfant, l'auteur donnant la parole aussi bien à Muguette, Émélie et Joffre qu'à Jean, Lucie, Joseph ou Marline, les enfants. Des parcours extraordinaires de deux familles ordinaires subissant âprement la guerre. Fort documentée et renseignée, pour preuve la liste des ouvrages étudiés et des témoignages individuels recueillis, Valérie Tong Cuong se place au plus près de la vérité, soulignant que ce roman s'inspire de personnes, d'événements et de faits bien réels. du Havre à l'Algérie, elle retrace avec une maîtrise et une précision remarquable, avec une certaine compassion, le parcours de chacun, de 1940 à 1945. Un récit dense, passionnant, profondément humain, habité par des personnages inoubliables et servi par une écriture qui se veut tantôt grave tantôt innocente.
Remarquable...

Quant à moi :

Tout est dit, ce livre est tout simplement parfait en tous points  : l'écriture forte dans sa simplicité, l'Histoire qui est la nôtre mais pas tout à fait car toutes les villes de France n'ont pas été détruites comme l'a été la ville du Havre, les sentiments ici développés, les points de vue en fonction de qui nous rapporte les faits. Enfin, vraiment, je ne peux que vous recommander ce roman car il est écrit de telle façon que même si l'on n'aime pas se replonger dans ces histoires d'un passé difficile, il dégage aussi tellement de points positifs qu'il ne faut pas passer à coté.
 

On trouve toujours de l'argent pour faire la guerre, jamais pour vivre en paix

Albert Brie

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15 avril 2018 7 15 /04 /avril /2018 09:00

Bonjour à vous toutes,

Nous avançons doucement vers les beaux jours et le printemps est vraiment un très belle saison quand le soleil nous réchauffe de ses rayons.

Voici les derniers romans que j'ai lu et dont je vous propose un résumé.

Roman d'amour, mais pas que...

Roman d'amour, mais pas que...

Résumé :
Lyla, à l’aube de ses 34 ans, est célibataire, casanière, solitaire. Seuls son travail de traductrice et Zoé, sa meilleure amie fantasque, lui permettent d’échapper à la routine d’un quotidien bien huilé. Jusqu’au jour où un étrange message la renvoie brusquement dix-sept ans en arrière…
Été 1998. Lyla a seize ans, une mère abusive et des envies d’ailleurs. En vacances sur la côte atlantique, elle rencontre Joris, un surfeur dont elle tombe amoureuse. Quand elle comprend qu’elle est enceinte, il est trop tard.
Cœur-Naufrage, roman choral, raconte en alternance l’adolescence de Lyla et les conséquences de cet été-là : pour l’adulte qu’elle est devenue, qui porte le secret de son accouchement sous X, et pour Joris, qui découvre à contretemps ce qui s’est joué dix-sept ans auparavant.
Les accidents de la vie, les non-dits, les malentendus façonnent nos existences – mais est-il jamais trop tard pour rattraper certains rendez-vous manqués ?
Ceux qui en parlent :
A 17 ans d'intervalle, on fait connaissance avec ces deux personnages et on apprend à les aimer. Avec leur force, leur courage, leur faiblesse aussi. Et puis on partage leur souffrance, qu'elles soient de jeunesse ou d'adultes, qu'elles s'ancrent dans une culpabilité sombre ou dans un sentiment d'impuissance.
Quand à moi:
Un très beau livre, assurément. Vous le savez, je ne suis pas assidue au roman d'amour mais là, c'est très différent et c'est ce qui m'a plu dans ce livre très bien écrit. Voilà une auteure dont je vais demander d'autres livres à ma médiathèque.
 
Si on lisait à la mi-avril
Résumé :
Le camping-car nous a emmenés au Portugal, en Grèce, au Maroc, à Tolède, à Venise. Il était pratique, génialement conçu. Il m'a appris à être libre, tout en restant fidèle aux chemins de l'exil. Par la suite, j'ai toujours gardé une tendresse pour les voyages de mon enfance, pour cette vie bringuebalante et émerveillée, sans horaires ni impératifs. La vie en camping-car.

Ceux qui en parlent :

J'aurais aimé apprécier ce livre, j'aurais aimé franchir l'histoire d'une façon de vivre, de découvrir autrement, j'aurais aimé tourner tranquillement les pages comme on prend à flâner sur des chemins détournés, j'aurais aimé un récit qui ne soit pas une énumération de sites visités, d'anecdotes terriblement personnelles… Hélas, le camping-car roule parfois trop vite, parfois s'attarde sur lui-même et donne l'impression d'avoir raté l'embarquement.

Quant à moi :

Je ressors de cette lecture exactement comme la critique ci-dessus. J'ai eu le sentiment d'avoir parcouru le guide du routard dans divers pays. L'auteur s'adresse à nous exactement comme si nous avions ses connaissances touristiques, historiques, intellectuelles. Impossible de m'impliquer dans ce récit qui, distillé différemment, m'aurait très certainement passionné. Cependant je ne doute pas que l'éducation reçue par Ivan Jablonka fut des plus instructive, constructive et épanouissante au cours de ces voyages en camping car.

 

Policier

Policier

Résumé :
Nice, 1922. Deux prostituées sont assassinées, le crâne rasé et le corps recouvert d'étranges symboles. Bientôt, ce sont des enfants qui disparaissent et qui sont retrouvés égorgés aux quatre coins de la ville dans une mise en scène macabre. Louis Forestier, un commissaire des brigades mobiles créées par Clemenceau, se lance sur les traces de celui que les journaux ont surnommé " l'ogre ". Il est épaulé par Frédéric Berthellon, un spécialiste des pathologies mentales de l'hôpital Sainte-Anne venu exprès de Paris, et par Raphaël Mathesson, un richissime érudit, aviateur à ses heures perdues. Très vite, ils découvrent que le tueur suit un rituel inspiré de récits de l'Antiquité sur la descente des mortels dans le monde des Enfers. L'affaire prend une dimension nouvelle quand le fils d'un millionnaire américain est enlevé par le tueur. Le compte à rebours commence : des ruelles miséreuses du vieux Nice aux luxueuses villas des hivernants, chaque indice est interprété de façon symbolique pour tenter de saisir les motivations l'ogre, et de remonter sa piste.
Ceux qui en parlent :
L'écriture de Valentin Musso est agréable, précise et ses propos très documentés. Ainsi, les enquêtes auxquelles il est fait référence.
Pour les besoins du roman, il prend quelques libertés avec la vérité historique (Nice n'a jamais eu de Brigade mobile. Elle était installée à Marseille) mais sa description de la ville à l'entre deux guerres (son atmosphère, ses habitudes…) est précise et très intéressante : richissimes villas, résidences secondaires de quelques nantis ; fous volants rivalisant dans le ciel de Nice ; vieux quartiers miséreux peuplés d'émigrés italiens… On s'y croirait.
Un polar historique bien ficelé, de la littérature populaire comme l'aurait aimé Gaston Leroux.
Quant à moi :
Un nouveau Valentin Musso que j'ai bien apprécié. Une écriture juste, une intrigue passionnante, des personnages attachants, des situations toujours actuelles, une plongée dans une autre époque. Tous ces ingrédients font de ce roman policier un excellent livre à découvrir.
Roman d'amour

Roman d'amour

Résumé :
« Joy, veux-tu être ma femme ? »
« Oui, je le veux ! », a répondu Joy à Guillaume avec une ferveur égale à la profondeur de l’amour qu’elle lui porte.
Et pourtant, le soir même du mariage, alors que la fête bat son plein, Joy s’évanouit dans la nature.
Guillaume, d’abord fou d’inquiétude puis ravagé par le doute, se perd en conjectures. La gendarmerie n’a rien trouvé de suspect, il semble que la mariée aurait elle-même décidé de partir.

Ceux qui en parlent :

La plume de Bruno Combes est simple. On sent qu'il aime jouer avec et c'est agréable. Cependant, il m'a manqué le petit quelque chose en plus qui aurait fait la différence. J'ai très peu ressenti de choses et je suis assez déçu de ce côté-là. J'ai juste eu des frissons à la fin. C'est en tout cas un roman que je ne peux que recommander. J'ai passé un bon moment malgré les défauts !

Quant à moi :

Adeptes aux romans d'amour facile ce livre est pour vous. Celles qui, comme moi, les aime uniquement s'ils sont différents et bien ficelés, passez votre chemin. Il y a, dans ce roman, plein de bonne intentions, de bons sentiments, de jolies tournures de phrases mais ça n'a pas suffit pour me passionner.

J'espère que vous aurez envie de vous investir dans l'un ou l'autre de ces romans et je vous souhaite bonne lecture.

 

Dans l'écriture la main parle et dans la lecture, les yeux entendent les paroles
 
Eugène Géruzez
 

 

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31 mars 2018 6 31 /03 /mars /2018 09:02

Bonjour à  vous toutes,

Nous voici déjà fin mars, le printemps arrive à grand pas, bientôt nous verrons les arbres reverdir, que du bonheur !

Nous partageons quatre nouveaux romans que voici, que voilà

Roman -  Amitié - Jeunesse

Roman - Amitié - Jeunesse

Résumé :
1996, Raphaël a 16 ans. Au lycée Picasso où son père, Michel, prof d'histoire est muté, il se lie d'amitié avec Gustave, Rose et Mallory. Les épreuves les soudent : l'alcoolisme du père de Mallory, le quotidien sans amour de Rose, les moqueries quant à la supposée homosexualité de Gustave. Onze ans plus tard, quand Michel meurt brutalement, les quatre amis se retrouvent.
Ceux qui en parlent :
Une histoire d'amitié et d'amour prenante et attachante.
J'apporterai cependant des restrictions , ce livre rythmé par la musique de Goldman , trop présente, irrite parfois, trop de blagues, surtout des dialogues interminables, trop nombreux , on ne sait plus qui parle à qui, m'ont agacée, cela ressemble à du Anna Gavalda...
Une fin trop prévisible qui dégouline de bons sentiments .
Malgré tout un roman assez réussi pour la fougue , l'idéalisme, les rêves adolescents .
Quant à moi :
Fan de Goldman je n'ai pas trouvé que les rappels à ses textes soient trop présents (surtout cette chanson : il changeait la vie que j'adore littéralement), je ne me suis pas sentie perdue dans les répliques des uns et des autres, je peux dire que c'est un livre que j'ai lu avec un certain plaisir. Bien sur il y a des clichés, des bons sentiments à la pelle mais qui s'en plaindrait dans ce monde si difficile et égoïste parfois. C'est frais, c'est jeune et c'est généreux. C'est déjà pas mal lorsque l'on veut se remonter le moral. Ce n'est pas le roman du siècle mais ça reste, pour moi, un livre fort agréable.
 
Roman d'Amour

Roman d'Amour

Résumé :
Toutes les maisons de famille ont une histoire…Isabel n’a pas le temps de s’apitoyer sur son sort quand elle perd son mari : Laurent lui laisse une montagne de dettes, et les créanciers sont à ses trousses. Cette violoniste talentueuse doit radicalement changer de vie pour assurer l’avenir de ses deux enfants. Elle quitte Londres pour s’installer à la campagne, dans une maison délabrée. Tandis que les murs s’effritent et que ses économies fondent comme neige au soleil, Isabel espère pouvoir compter sur le soutien de ses voisins. Elle est loin de se douter que sa présence réveille de vieilles querelles, et que la bicoque dont elle a hérité est un objet de discorde au village. Faire de cette maison le « home sweet home » dont elle rêve s’annonce dès lors comme un combat de chaque instant…
Ceux qui en parlent :
Dans ce roman, nous allons partager l'histoire de plusieurs familles, celle de Matt et sa femme Laura, celle d' Isabel et des ses enfants, et celle de Byron. Des histoires qui vont se croiser, des vies qui s'entrechoquent, et nous allons assister à quelques psychodrames , particulièrement bien concoctés par l'auteure qui sait superbement nous surprendre au moment où l'on ne s'y attend pas.
Donc après la lecture d'une première partie un peu longue et ennuyeuse, et je dit bravo maestro, l'auteure note après note, nous enchante avec une partition subtilement écrite pour nous scotcher comme elle sait si bien le faire. Elle est parvenue à me rendre addict à cette aventure, à ses personnages principaux et secondaires comme les cousins Henry et Asad, Anthony et meme Laura la femme de Matt, personnage que l'on ne peut que détester bien sur. Quand au vieux Pottisworth, très peu présent cependant, quel bonhomme ! Que dire de la maison elle même ? Cette demeure ancestrale qui va bouleverser bien des vies ?
Un roman surprenant à découvrir, pas un coup de coeur, mais cela sera-t-il possible après Avant toi ?
Quant à moi :
Jojo Moyes, une auteure que j'apprécie énormément, et j'attendais depuis un moment que ma médiathèque puisse me délivrer ce livre. C'est chose faite et bien faite. Je n'ai pas été aussi scotchée par ce dernier roman que par Avant toi mais il n'en demeure pas moins vrai que je me suis vite laissé gagner par son écriture aisée, fluide, ses personnages attachants, gentils ou détestables, par l'histoire de cette maison qui m'a rappelé des souvenirs très personnels. Un bon livre, à mon sens pas le meilleur de Jojo Moyes, mais un bon livre tout de même.
Si on lisait à la fin mars

Résumé :
L'histoire est celle d'un ménage à trois : Lui, Elle et l'Autre. L'Autre, c'est la mouflette, un bébé de six mois. Pas le genre " risettes et gazouillis ", mais un bébé à problèmes.
Un bébé à angoisses. Un bébé tyran, d'une fragilité... herculéenne. Elle s'appelle Ophélie.
Elle, c'est la grand-mère d'Ophélie. Pas le genre " Mamy confiture ", mais une grand-mère qui voyage, qui travaille, qui sort, qui aime. En vérité, c'est une femme de quarante-trois ans qui a beaucoup de bonheur à rattraper. Et depuis seulement une vingtaine de mois, elle le rattrape avec... "Lui".
Lui, c'est "Lui". Pas le genre " gentil et confortable ". Sur ses cartes de visite, il s'intitule "Homme libre".
Dans la vie, il s'ingénie à l'être et fuit tout ce qui peut entraver son indépendance. En premier lieu, les enfants.
Pour Elle et Lui, amants comblés et insouciants, l'Autre a beau être au berceau, c'est quand même l'Autre et sa présence entraîne les mêmes conflits que dans la plupart des ménages à trois.

Ceux qui en parlent :

Pendant une bonne partie du roman, on passe son temps à suivre une héroïne qui tente de venir vers l'homme et revient systématiquement vers le bébé, à tel point que, quand on pose le livre, on n'a même pas envie d'aller plus loin pour connaître la suite ! Oui mais, voilà que ça change, au fur et à mesure qu'on approche de la fin. Petit à petit, on a envie de la connaître, cette suite. Est-ce que Françoise DORIN va nous avoir trouvé une fin digne d'elle ? Et bien oui ! Et il lui faut vraiment tout son art et son talent pour nous amener une fin, qui n'est pas décevante !
Donc, mon conseil pour ceux qui liraient cette critique avant de lire le roman : allez jusqu'au bout, même si ça vous paraît long !

Quant à moi :

J'aime beaucoup Françoise Dorin et je me faisais une joie de découvrir ce roman. J'en sors un peu perplexe car j'ai trouvé que même si l'histoire est plaisante, avec des moments marrants, j'ai eu des envies de lire en diagonal car certains passages m'ont semblé longs, difficile à lire car d'une écriture dense, sans aération dans les textes. Il y a dans ce roman des raisonnements qui m'ont semblé durs, d'autres très humains et puis une chute plus qu'improbable à mon sens. A découvrir, ou pas selon vos envies.

 

Si on lisait à la fin mars
Résumé :
« Ça fait vingt semaines que je suis seule, seulement six que je m’en rends compte. Et pourtant, j’ai l’impression que ça fait une éternité. Ça passerait peut-être plus vite si je dormais plus souvent. Enfin, si mon esprit se déconnectait. Mais je n’aime pas dormir. »
À la suite d’un accident d’escalade en montagne, Elsa est plongée dans le coma. Tandis que l’espoir de son réveil s’amenuise de jour en jour, que ses proches et les médecins commencent à baisser les bras, un jeune homme, Thibault, pénètre par erreur dans sa chambre. Traumatisé par le sort de son frère, qui a renversé deux jeunes filles en voiture, Thibault décide de se confier à Elsa et noue une relation avec elle, malgré son mutisme. Est-il à ce point désespéré de lui-même ? Ou a-t-il décelé chez elle ce que plus personne ne voit ?
Ceux qui en parlent :
Si je devait utiliser 2 mots pour décrire ce livre, ce serait hasard et espoir.
Une très belle histoire de rencontre.
Une écriture fluide et agréable. On se laisse emporter par cette rencontre de 2 âmes.
Pour un premier roman, c'est prometteur. Ce n'est pas de la grande littérature, mais que c'est agréable à lire ! Ce livre donne envie de sourire à la vie.
Quant à moi :
Un livre sur un sujet différent, des bons sentiments, une écriture proche de l'oral actuel, une histoire d'amour quelque peu improbable mais pourquoi pas... J'ai lu de très mauvaises critiques sur les sites de lecture, et puis des moins pires. Moi je me situe au milieu de tout ça et finalement j'en ressors assez satisfaite.
 

L'amitié est un amour où la guerre et la haine sont proscrites, où le silence est possible.

Tahar Ben Jeloun

 

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15 mars 2018 4 15 /03 /mars /2018 10:05

Bonjour à vous qui passez par ici.

Nous allons partager ces nouvelles lectures et j'attends que vous preniez possession de ce lieu pour me laisser vos coups de cœur.

Roman "historique"

Roman "historique"

Résumé :

«La première chose que je vis d'elle fut sa cheville, délicate, nerveuse, qu'enserrait la bride d'une sandale bleue...»
Manhattan, 1969 : un homme rencontre une femme.
Dresde, 1945 : sous un déluge de bombes, une mère agonise en accouchant d'un petit garçon.
Avec puissance et émotion, Adélaïde de Clermont-Tonnerre nous fait traverser ces continents et ces époques que tout oppose : des montagnes autrichiennes au désert de Los Alamos, des plaines glacées de Pologne aux fêtes newyorkaises, de la tragédie d'un monde finissant à l'énergie d'un monde naissant... Deux frères ennemis, deux femmes liées par une amitié indéfectible, deux jeunes gens emportés par un amour impossible sont les héros de ce roman tendu comme une tragédie, haletant comme une saga.
Vous ne dormirez plus avant de découvrir qui est vraiment «le dernier des nôtres».

Ceux qui en parlent :

Rien d'extraordinaire dans ce roman.
L'histoire se raconte sur deux périodes : 1969-78 et 1944-1945.
Les stéréotypes, le pseudo-romantisme mièvre, les clichés américains beaucoup trop présents dans la partie des années 70 m'ont particulièrement agacée. L'auteur affadit ses personnages, les dépouille d'authenticité et les élève à la hauteur d'un téléfilm.
La deuxième période me semble beaucoup mieux traitée. On sent que l'auteur maîtrise parfaitement les événements historiques liés à de cette période trouble de l'histoire. Les protagonistes y trouvent leur place et sont crédibles. On peut enfin se laisser prendre dans l'intrigue qui commence.
C'est une lecture facile qui trouvera probablement son public.
Pour moi, c'est un roman "à cloche-pied". J'ai gardé un pied au sol une fois sur deux...

Quant à moi :

J'ai vu Adélaïde de Clermont-Tonnerre à la télé et ça m'a donné envie de la lire. Je ne pense pas que j'y reviendrais car je suis relativement déçue par ce livre (mais d'autres sont peut-être plus "forts"). J'ai choisi ce livre car il était annoncé comme étant un roman historique. En fait il n'y a rien à y apprendre et je n'ajoute rien au commentaire rapporté ci-dessus. Mon ressenti est que ce roman est très inégal. Il plaira peut-être aux amateurs de romans d'amours contrariés.

 

Roman avec, en toile de fond, la guerre civile espagnole

Roman avec, en toile de fond, la guerre civile espagnole

Résumé :
En 1967, cela fait déjà quelques années qu'Odelle, originaire des Caraïbes, vit à Londres. Elle travaille dans un magasin de chaussures mais elle s'y ennuie, et rêve de devenir écrivain. Et voilà que sa candidature à un poste de dactylo dans une galerie d'art est acceptée ; un emploi qui pourrait bien changer sa vie. Dès lors, elle se met au service de Marjorie Quick, un personnage haut en couleur qui la pousse à écrire. Elle rencontre aussi Lawrie Scott, un jeune homme charmant qui possède un magnifique tableau représentant deux jeunes femmes et un lion. De ce tableau il ne sait rien, si ce n'est qu'il appartenait à sa mère. Marjorie Quick, à qui il soumet la mystérieuse toile, a l'air d'en savoir plus qu'elle ne veut bien le dire, ce qui pique la curiosité d'Odelle. La jeune femme décide de déchiffrer l'énigme des Filles au lion. Sa quête va révéler une histoire d'amour et d'ambition enfouie au cœur de l'Andalousie des années trente, alors que la guerre d'Espagne s'apprête à faire rage.
Ceux qui en parlent :
L'auteure a trouvé un public avec son précédent livre, Miniaturiste, que j'avais beaucoup aimé.
Il fallait donc qu'elle transforme l'essai et je trouve qu'elle fait encore une fois un "sans faute" avec ce roman insolite où on retrouve son goût du mystère et des atmosphères dramatiques, des personnalités ambiguës, le tout porté par une forme de poésie dans les décors.
J'ai été très intéressée par ce qui fait l'ossature intellectuelle du roman: cette idée de l'écartèlement vécu par l'artiste, entre quête de notoriété et la nécessité de se protéger de la critique pour préserver cette chose infiniment fragile: le processus créatif.
Excellente lecture! Un roman qui m'a bluffée jusqu'à ses ultimes rebondissements.
Quant à moi :
J'avais été sous le charme de Miniaturiste dont je vous ai parlé précédemment et ce nouveau roman de Jessie Burton m'a tout autant conquis. Une atmosphère lourde et légère à la fois, du mystère, des personnages tourmentés et atypiques, un dénouement qui se dévoile petit à petit, une belle écriture pour un roman que je ne peux que vous recommander
 
 
Roman

Roman

Résumé :
À quatre ans, Shahaab ne parle toujours pas. Pourquoi ? Personne ne le sait. Protégé par sa mère, Shahaab n'a pas conscience de sa différence et vit heureux. Puis il découvre que tout son entourage, y compris son père, le prend pour un idiot. Son monde de paix et d'harmonie s'écroule. Mais il est petit, il est mutique. Comment faire face à la violence psychologique dont il est victime ? Impuissant à se faire comprendre, submergé par une rage intense, il devient un véritable démon et commet les pires bêtises. Jusqu'à l'arrivée de sa grand-mère qui, en secret, à force d'amour et d'écoute, le délivre de sa colère et lui apprend à communiquer. Une histoire vraie racontée par Shahaab devenu adulte. Deux voix se mêlent et se répondent : celle de Myriam face aux difficultés de son fils, à la dureté de son époux et à la malveillance de sa belle-famille ; celle de l'enfant contraint d'affronter un monde qui lui est hostile.

Ceux qui en parlent :

Un Coup de Cœur ! Comment de tels chefs-d’œuvre peuvent-ils rester si peu connus du grand public ??? L'histoire est belle. Une douce voix d'enfant nous parle du haut de ses 4 ans, candide et mature. Elle nous raconte une petite enfance en Iran, au sein d'une société déchirée par ses ambivalences, ballotée entre tradition et modernité. Mais l'amour est là, l'amour d'une maman, l'amour d'une grand-mère. Les mots nous bercent, nous inquiètent, nous révoltent, nous giflent parfois.

Quant à moi :

Un très beau livre qui m'a beaucoup ému  Ce roman n'est pas là pour traiter directement du régime en place en Iran. C'est à travers un enfant mutique que les thèmes douloureux se rattachant à ce pays y sont traités en filigrane. On comprend, à travers ses étonnements, les difficultés à y vivre pour une jeunesse qui ne demande qu'à évoluer, les contraintes faites aux femmes, le poids de la religion... Cependant cette histoire pourrait se dérouler dans bien des pays, dans le notre, tout simplement. Un livre plein d'espoir et d'amour.

 

Si on lisait à la mi-mars

 Résumé :

 

Une femme. Rousse, plutôt charmante. Oui, il se souvient. Un peu... Il l'a suivie chez elle... Ils ont partagé un verre, il l'a prise dans ses bras... Ensuite, c'est le trou noir. Quand il se réveille dans cette cave, derrière ces barreaux, il comprend que sa vie vient de basculer dans l'horreur. Une femme le retient prisonnier. L'observe, le provoque, lui fait mal. Rituel barbare, vengeance, dessein meurtrier, pure folie ? Une seule certitude : un compte à rebours terrifiant s'est déclenché. Combien de temps résistera-t-il aux morsures de l'ombre ?

Ceux qui en parlent :
Karine Giebel nous tient en haleine du début à la fin. Un vrai huis-clos comme je les aime! Car, de cette cave, on n'en sort pas nous-mêmes. Prisonnier de cette femme, on deviendrait presque claustrophobe à la lecture de ce polar qu'on ne lâche pas, une fois commencé, car, comme Benoit, on attend le fin mot de l'histoire. Haletant, palpitant et poignant, ce roman ne laisse aucun temps mort. Aux chapitres courts et rythmés, le style est direct et percutant. Une lecture angoissante et au dénouement surprenant...
Quant à moi :
Vous le savez à présent, j'aime beaucoup cette auteure et une fois de plus je n'ai pas été déçue par ce roman. C'est un polar comme elle sait les écrire. Lorsque je l'ai commencé j'ai craint de m'ennuyer car ça se passe dans un univers assez clos, mais non, je me suis laissée prendre au jeu et je lui donne, à nouveau, une très bonne note. Avis aux amatrices de Polar !
 
La lecture est l'aliment de l'esprit.

Citation de Sénèque ; Lettres à Lucilius - Vers 64 ap. J.-C.
 
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28 février 2018 3 28 /02 /février /2018 10:00

Bonjour à vous toutes.

J'espère que vous allez toutes bien en cette fin février. Oui déjà fin février, ça fait peur tellement le temps passe vite.

Encore 20 jours et nous serons au printemps. La plus belle saison de l'année, celle du renouveau. Je pense que comme moi vous avez hâte de voir reverdir les arbres.

En attendant je vous propose quatre nouveaux romans en espérant que vous y trouverez matière à vous évader.

Roman

Roman

Résumé :
Vallée de l’Asse. Provence. Été 1965. Il vit dans une station-service avec ses vieux parents. Les voitures qui passent sont rares. Shell ne va plus à l’école. Il est différent.Un jour, il décide de partir. Pour aller à la guerre et prouver qu’il est un homme. Mais sur le plateau qui surplombe la vallée, nulle guerre ne sévit. Seuls se déploient le silence et les odeurs du maquis. Et une fille, comme un souffle, qui apparaît devant lui. Avec elle, tout s’invente et l’impossible devient vrai. Il lui obéit comme on se jette du haut d’une falaise. Par amour. Par jeu. Et désir d’absolu.Ma reine est une ode à la liberté, à l’imaginaire, à la différence. Jean-Baptiste Andrea y campe des personnages cabossés, ou plutôt des êtres en parfaite harmonie avec un monde où les valeurs sont inversées, et signe un conte initiatique tendre et fulgurant.

Ceux qui en parlent :

Avec ce type de livres, de deux choses l'une : soit la magie opère et l'on garde du roman un souvenir lumineux, quelque chose qui relève de la beauté, de la pure poésie, ou bien, ça ne prend pas, le soufflé retombe et le roman ne produit au mieux que deux trois étincelles que l'on aura vite fait d'oublier. Alors, me direz-vous ? Eh bien, c'est réussi : le texte est vraiment beau, pur, sensible, d'une grande sensualité, il y a un je ne sais quoi du Petit Prince dans l'atmosphère un peu étrange qu'il dégage...

Quant à moi :

Je suis bien d'accord avec l'avis ci-dessus, cette histoire sur un enfant différent, sa naïveté, sa pureté font de ce récit un livre très intéressant, une approche des êtres qui ne sont pas dans la norme mais qui ont une vie riche et pleine d'enseignements.

Roman

Roman

Résumé :
« Un roman d'une actualité brûlante qui rappelle le sort des millions de déplacés à travers le monde. » Washington Post Kaboul est entre les mains des talibans. Depuis que son mari, considéré comme un ennemi du régime, a été assassiné, Fereiba est livrée à elle-même. Si elle ne veut pas connaître le même sort que son mari, elle doit fuir. Après avoir vendu le peu qu'elle possède, elle entreprend un voyage périlleux avec ses trois enfants, dans l'espoir de trouver refuge chez sa soeur, à Londres. Comme des milliers d'autres, elle traverse l'Iran, la Turquie, la Grèce, l'Italie et la France. Hélas, les routes de l'exil sont semées d'embûches : que devra-t-elle sacrifier pour de meilleurs lendemains ?
Ceux qui en parlent :
Au fil de ce récit poignant durant lequel nos protagonistes luttent pour survivre, s'interrogeant parfois sur le bien fondé de leur tentative, nous nous attachons à ces personnages qui nous émeuvent par leur force de caractère et qui survivent victimes d'humiliations constantes dans des lieux de vie indignes. Rejetés refoulés par toutes les communautés, quelques rares et belles rencontres humaines leur permettent de garder espoir en un avenir meilleur.
Nous découvrons notre propre monde à travers les yeux de Salim, un jeune adolescent, grandi trop vite à qui la folie des hommes a volé son enfance.
Je suis tombée et me suis relevée avec lui, tremblée et espéré, à chaque page de l'émotion, des rebondissements rendant cette aventure addictive.
Les personnages sont charismatiques, attachants, plus vrais que nature avec leur force et leurs faiblesses.
Quant à moi :
Voilà un roman très fort tout comme la perle et la coquille dont je vous ai parlé il y a peu. Il ne s'agit pas là d'un récit racontant l'histoire vraie d'une famille mais la somme des témoignages recueillis par l'auteure auprès de familles de migrants. Cela reste un roman même si, hélas, la vie des migrants reste un vrai calvaire pour ceux qui fuient leur terre natale pour un ailleurs hypothétique. Je suis triste pour toutes ces personnes qui sont dans l'obligation de quitter leur pays pour sauver leur vie, et d'autant plus triste qu'ils ne seront jamais chez eux, quelque soit l’accueil qui leur sera réservé.
Mon grand-père a quitté l'Italie entre les deux guerres pour fuir  Mussolini et trouver une autre terre qui pourrait nourrir les siens. La vie a été dure pour lui, il a fait mille et un métiers, toujours les plus durs, les plus ingrats. Ils se sont intégrés à notre pays, parlant français et remerciant notre pays de les avoir recueilli et nourri. ils sont restés "les ritals" pendant plusieurs décennies, ma tatie m'en parle souvent. Mais ils ont trouvé leur place. En sera-t-il de même avec les migrants actuels ? La situation économique n'a plus rien à voir et je m'interroge sur le devenir de tous ces gens...
 
Roman

Roman

Résumé :
En guise de prologue à cette fresque conduisant son protagoniste de Lódz, en Pologne, à Port-au-Prince, l’auteur rappelle le vote par l’État haïtien, en 1939, d’un décret-loi de naturalisation in absentia, qui a autorisé ses consulats à délivrer passeports et sauf-conduits à des centaines de Juifs, leur permettant ainsi d’échapper au nazisme. Avant d’arriver à Port-au-Prince – à la faveur de ce décret – au début de l’automne 1939, le docteur Ruben Schwarzberg, né en 1913 dans une famille juive polonaise, a traversé bien des épreuves.
Ceux qui en parlent :
Après diverses péripéties et aller et retour entre Europe et Amérique il sera accueilli par la jeune république d'Haïti qui vient d'établir une loi naturalisant tous les Juifs qui en font la demande.
Un roman au style léger pour traiter d'une période trouble de l'humanité. Un héros qui se retrouve au cœur de situations extravagantes, un auteur avec une imagination débordante et vous aurez un livre original et passionnant.
Quant à moi :
Un livre que j'ai découvert lors de notre rencontre au club de lecture de ma médiathèque. Un livre très intéressant, un peu déroutant car, effectivement, les situations sont un peu rocambolesques, mais attrayant par ses touches d'humour, la soif de vivre coute que coute,. les couleurs de l'Océan, le vieux rhum partagé, les filles chaudes comme de la braise, tous ces éléments, et bien d'autres, font de ce livre un bon roman. Il est vrai qu'il y a quelques longueurs mais ça ne gâche pas la lecture pour autant.
 
Thriller

Thriller

Résumé :
Ils sont cinq. Cinq amis, la trentaine, qui se retrouvent après plusieurs années pour une randonnée dans les Pyrénées, le temps d'un week-end. Romuald, le gamin des cités à qui tout a réussi, a invité Théo, Dorothée, David et Juliette dans son luxueux chalet. Mais la montagne lui est-elle aussi familière qu'il l'a laissé croire? Le groupe s'égare, d'anciennes inimitiés ressurgissent, les secrets de chacun se font jour. Jusqu'au drame. Impensable. Imprévisible ? C'est du moins ce qu'il croient, au début...
Ceux qui en parlent :
J'ai beaucoup aimé la construction du roman. Il y a beaucoup de dialogues, ce qui rend l'histoire très vivante. La plupart des chapitres sont racontés par un narrateur extérieur et se passent en montagne. Mais il y a, régulièrement, des chapitres qui sont relatés par un personnage en particulier. L'originalité vient de l'utilisation du pronom personnel "tu" dans ceux-ci. Ces parties-là nous relatent la vie des trois garçons, dix ans auparavant, lorsqu'ils étaient étudiants.
Ce que j'ai regretté, c'est que même si l'écriture est fluide, j'ai eu l'impression que certaines phrases n'étaient pas naturelles, comme si l'auteur voulait faire des exercices de style. Ce n'était pas tout le temps, mais j'ai trouvé cela dommage.
Au niveau de l'histoire, il y a beaucoup suspense. J'ai préféré les retours en arrière. Je ressentais une tension plus forte. L'aspect psychologique des personnages est plus développé. En randonnée, même si j'étais prise par l'histoire, il m'est arrivé de m'ennuyer. Je pense que l'auteur a voulu créer l'oppression et la sensation de longueur du temps en montagne, mais cette lenteur me faisait un peu décrocher.
Quant à la fin, elle m'a laissée pantoise. Je ne m'y attendais vraiment pas. C'est une vraie surprise, je l'ai trouvée hallucinante, une vraie réussite. Mais j'ai eu un petit regret (oui, encore un), j'ai trouvé le final un peu trop ouvert, j'aurais aimé en savoir plus.
En conclusion, malgré quelques petits détails qui m'ont un peu dérangée, j'ai aimé ce livre. La complexité de l'histoire est un point fort. Qui sont les victimes, qui sont les coupables, lorsque l'on connaît tous les tenants et les aboutissants ? 
Quant à moi :
Valentin Musso, petit frère de Guillaume, voilà un auteur qui me plait beaucoup. Je vous ai déjà parlé de lui et là je viens de terminer ce thriller avec le même enthousiasme que pour les romans précédents. J'ai été scotchée par cette histoire et, personnellement, une fois arrivée à la fin de ce roman je me suis posée la question : c'est vrai ou pas ? De quoi je parle ? Non, je ne vous le dirais pas, tout est dans ce livre justement et je ne suis pas certaine que tout le monde a la même interrogation que moi. A vous de découvrir de quoi je parle lol !
 
La lecture est l'apothéose de l'écriture
 
Alberto Manquel

 

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15 février 2018 4 15 /02 /février /2018 10:00

Bonjour à vous !

Nous nous retrouvons à nouveau pour partager nos lectures.

N'hésitez surtout pas à vous servir de cet endroit pour donner vos avis, vos livres coup de cœur, vos découvertes...

Voici quatre, non, j'en rajoute un, nouveaux romans et ce que je peux en dire

Je termine à l'instant le dernier thriller de Michel Bussi et je veux vous en parler sans plus attendre d'ou le fait que je vous rajoute un livre supplémentaire.

Thriller-Policier

Thriller-Policier

Résumé :
Du désert sahélien à la jungle urbaine marseillaise, en quatre jours et trois nuits...
Un suspense renversant et bouleversant.

« – Qu'est-ce qui ne va pas, Leyli ? Vous êtes jolie. Vous avez trois jolis enfants. Bamby, Alpha, Tidiane. Vous vous en êtes bien sortie.
– Ce sont les apparences, tout ça. Du vent. Il nous manque l‘essentiel. Je suis une mauvaise mère. Mes trois enfants sont condamnés. Mon seul espoir est que l'un d'eux, l'un d'eux peut-être, échappe au sortilège.
Elle ferma les yeux. Il demanda encore :
– Qui l'a lancé, ce sortilège ?
– Vous. Moi. La terre entière. Personne n'est innocent dans cette affaire. »

Ceux qui en parlent :

J'ai tout de suite mordu à l'hameçon, petit poisson frétillant d'impatience et de curiosité... Même si on n'atteint pas l'excellence de "Nympheas noirs", c'est un très bon thriller, à la construction machiavélique, et cette fois, sans invraisemblances.

la géo-politique, sujet que Michel Bussi maîtrise bien, s'associe ici a une actualité complexe et poignante, celle des migrants, hommes et femmes rendus invisibles mais qui dérangent , une fois qu'ils ont franchi ( quand ils ne sont pas morts au cours de leur voyage vers l'espoir) tous les obstacles de l'immigration. Et qui, bien sûr, sont la proie d'un réseau financier ignoble.
En bref, je vous conseille vivement cette lecture, elle est fort addictive et prenante! Ne serait-ce que pour le magnifique personnage de Leyli, inspiré, comme l'auteur l'indique à la fin, de l'émouvante chanson de Pierre Perret , " Lily"...
"On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies, Lily
Dans un bateau plein d'émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles de Paris...

Quant à moi :

J'attendais avec impatience ce nouveau roman que ma médiathèque vient tout juste d'acheter et j'ai été la première pouvoir le lire. J'ai beaucoup aimé, beaucoup. C'est un sujet d'actualité certes, qui dérange et ne laisse personne indifférent, que ce soit d'une façon ou d'une autre.

Michel Bussi nous emmène au cœur de cet imbroglio un peu déroutant quand tout commence à se démêler. J'aurais eu envie d'une fin amorale et vous aurez peut-être le même sentiment lorsque vous découvrirez toute l'histoire de Leyli et de ses enfants. Bien sur je ne peux que vous conseiller cette lecture.

 

Thriller

Thriller

Résumé :
La veille de sa mort, Nel a appelé sa sœur, Julia. Qui n'a pas voulu lui répondre. Alors que le corps de Nel vient d'être retrouvé dans la rivière qui traverse Beckford, leur ville natale, Julia est effrayée à l'idée de revenir sur les lieux de son enfance. De quoi a-t-elle le plus peur ? D'affronter le prétendu suicide de sa sœur ? De s'occuper de Lena, sa nièce de quinze ans, qu'elle ne connaît pas ? Ou de faire face à un passé qu'elle a toujours fui ? Plus que tout encore, c'est peut-être la rivière qui la terrifie, ces eaux à la fois enchanteresses et mortelles, où, depuis toujours, les tragédies se succèdent.
Ceux qui en parlent :
Roman choral où tour à tour Julia, sa nièce Lena, Sean le flic , sa femme, son père , la mère de la jeune fille décédée et d'autres , prennent la parole et nous racontent LEUR version de l'histoire .
Et cette histoire , elle est multiple, elle prend racine dans le passé et tels des petits ruisseaux , ils alimentent , à la fin, la rivière de Beckford . Plein de petits ricochets dans l'eau : un tout petit bruit , puis des ronds qui à la fin se rejoignent ou pas ...
Ce n'est pas un roman policier avec un suspens de dingue , mais plutôt celui d'un malaise diffus, de secrets et de beaucoup de non-dits et d'incompréhensions qui forment un beau gâchis .
C'est aussi un roman plein de charme avec un peu de sorcellerie et beaucoup d'eau et de poésie .
Quant à moi :
Vous ai-je parlé du 1er roman que  j'ai lu de cette auteure : la fille du train ?
Si je ne l'ai pas fait, ce qui m'étonnerais, retenez bien ce titre car ce livre est juste parfait.
Ce second roman est moins captivant que "la fille du train" mais il reste un très bon thriller, très bien construit, très bien écrit avec des personnages étranges et attachants. Une autre approche du suspens qui ne manquera pas de plaire à celles qui aiment les  thriller différents.
 
Roman

Roman

Résumé :
Samuel fête ses trente-cinq ans, seul face à des assiettes vides. La déprime est proche. Il attrape alors son téléphone mais réalise qu’il n’a personne à qui parler. Soudain, un numéro lui revient en mémoire : celui de son enfance et de la maison du bonheur familial depuis trop longtemps disparu.
Tiens, et s’il appelait ? À sa grande surprise, quelqu’un décroche. Et pas n’importe qui : c’est à lui-même, âgé de dix ans, qu’il est en train de parler ! Mais que dire à l’enfant que l’on était vingt-cinq ans plus tôt ?
Finalement, chaque soir, à travers ce téléphone, Samuel va s’interroger : l’enfant que j’étais serait-il fier de ma vie ? Aurait-il vraiment envie de devenir l’adulte que je suis aujourd’hui ? Ne l’ai-je pas trahi en renonçant à mes rêves ?
Ceux qui en parlent :
J'ai passé un moment fort agréable en compagnie de Sam, M&M's et Ly-Nah. Cyril Massarotto nous fait cadeau avec ce roman d'une belle histoire, attachante et émouvante. C'est un roman qui fait du bien, qui met tout autant la larme à l'oeil que le sourire aux lèvres. Et puis on se plairait bien à être au bout du fil, avec cet autre moi, et lui dire que tout ira bien, que la vie est belle et qu'il faut y croire... Jour après jour..
Quant à moi :
Si vous cherchez un livre qui fait du bien au moral, vous l'avez trouvé ! Je ne dirais pas que c'est le roman du siècle mais ce qui est certain c'est que si l'on sait lâcher prise on est assuré de prendre une bonne bouffée d'optimisme. Cet auteur sait réveiller notre part d'enfance et ça fait du bien tout en nous faisant réfléchir quand même car ce livre, s'il est léger ne manque pas d'une certaine profondeur.
 
roman-nouvelles

roman-nouvelles

Résumé :
Mathilde a 24 ans. Elle a abandonné ses études d'histoire de l'art pour un petit boulot sans intérêt et vit en colocation avec deux sœurs jumelles. Elle dit qu'elle est heureuse, mais est toujours obligée de boire pour s'en souvenir.
Un jour, elle oublie son sac à main dans un café. Un homme le lui rend la semaine suivante.
Plusieurs mois plus tard et à cause de cet homme justement, elle envoie tout balader et décide de changer de vie.

Ceux qui en parlent :

Deux histoires assez inégales composent ce livre.
La première, assez inégale, m'a déçue, comme ça avait été le cas pour « Billie ». Des incohérences, des maladresses, une Mathilde peu convaincante dans une histoire tirée par les cheveux. Pas du grand Gavalda en somme.
La seconde est nettement meilleure et je l'ai lue avec plus de plaisir. Yann est très sympathique et attachant, son personnage crédible et son mal-être palpable.
Mais pour autant, je n'ai pas retrouvé le même attrait que pour les premiers Gavalda.

Quant à moi :

Je n'en dirais pas plus, pour moi ce n'est pas le meilleur de cette auteure même si ça se lit facilement, trop facilement à mon goût.

roman-destins de femmes.   Un livre découvert grâce à ma médiathèque et Cath

roman-destins de femmes. Un livre découvert grâce à ma médiathèque et Cath

Résumé :
Trois femmes, trois vies, trois continents. Une même soif de liberté.

Inde. Smita est une Intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l’école.

Sicile. Giulia travaille dans l’atelier de son père. Lorsqu’il est victime d’un accident, elle découvre que l’entreprise familiale est ruinée.

Canada. Sarah, avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu’elle est gravement malade.

Liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier, Smita, Giulia et Sarah refusent le sort qui leur est destiné et décident de se battre. Vibrantes d’humanité, leurs histoires tissent une tresse d’espoir et de solidarité.
Ceux qui en parlent :
Trois histoires de femmes vaillantes, combatives, déterminées qui
grâce à leur courage, leur volonté farouche parviennent à infléchir leur
destin, qui semblait tout tracé, à conquérir leur indépendance et à
réaliser leurs rêves ....
Un premier roman lumineux, qui diffuse avec bonheur des flux
d' énergie , de dynamisme et d'espérance.
Quant à moi :
J'ai découvert ce livre grâce à Cath qui en a parlé sur son blog de façon très favorable et je dois dire que je ne suis pas déçue par cette lecture. Et lorsque nous nous sommes retrouvées pour notre club de lecture j'ai pu constater que nous étions 4 personnes à l'avoir lu et appréciées.
Les destins de ces trois femmes, très différentes l'une de l'autre, avec des vécus tout aussi différents, font preuve d'une volonté hors du commun pour modifier le cours de leurs vies. J'ai été très touchée par cette lecture, surtout la vie de Smita car l'auteure nous raconte bien ce qui se passe en Indes, où les femmes qui sont si mal traitées. Bien sur ici il s'agit d'un roman mais  ces femmes existent et je rêve d'un avenir meilleur pour toutes celles qui sont harcelées, d'une manière ou d'une autre.
La lecture est l'aliment de l'esprit.

Citation de Sénèque ; Lettres à Lucilius - Vers 64 ap. J.-C
 
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30 janvier 2018 2 30 /01 /janvier /2018 10:00

Bonjour à vous toutes qui passez par ici.

Déjà un mois de passer, 2018 est bel et bien entamé et on ne va perdre nos bonnes habitudes pour autant.

Je vous propose donc de nouvelles lectures en espérant qu'elles vous inspireront.

 

Roman (Amour et dépression)

Roman (Amour et dépression)

Résumé :
Mathieu tient une librairie à qui il voue tout son temps jusqu'au burn-out. Il va alors se réfugier dans la maison de son ami César qu'il a acheté en viager. Tous ses proches se succèdent pour le ramener à la raison, mais c'est encore dans l'adversité qu'il est le meilleur et trouve comment redonner un sens à sa vie.
Ceux qui en parlent :
Ce qui est tout d'abord intéressant dans ce roman c'est l'absence de volonté de l'auteur d'en faire un traité de psychologie voire pire. le genre romanesque est respecté malgré le sujet et présente une vision simple et pratique de la situation mais sans facilités, en proposant des solutions sans jamais ignorer la complexité des échanges familiaux, amoureux, sociaux et professionnels.
Ensuite, la narration proprement dite est très bien servie par un style fluide et une approche fine des personnages. Chacun devient attachant avec ses forces et ses faiblesses et surtout, pour certains, une forte capacité à se remettre en cause.
Quant à moi :
Un livre qui traite la dépression chez un homme ce qui est plus rare. C'est écrit d'une façon fluide ce qui rend ce roman très agréable à lire. Ce n'est pas un livre qui traite la dépression en profondeur, juste une histoire qui tourne autour d'un burn-out. Après, si on pouvait guérir d'une dépression aussi facilement, ça se saurait. Il faut aborder ce livre comme un roman tout simplement, sans chercher à y trouver des solutions psychologiques, surtout pas.
 
Roman sur une fin de vie

Roman sur une fin de vie

Résumé :
Quand Mia, surnommée affectueusement Rabbit, entre en maison de repos, elle n'a plus que neuf jours à vivre.
Tous ses proches sont présents à ses côtés pour la soutenir. Jack et Molly, ses parents, incapables de dire adieu à leur enfant, Davey et Grace, son frère et sa soeur, qui la considèrent toujours comme la petite dernière de la famille, Juliet, sa fille de 12 ans qu'elle élève seule, et enfin Marjorie, sa meilleure amie et confidente. Au fur et à mesure que les jours passent et que l'espoir de la sauver s'amenuise, sa famille et ses amis sont amenés à s'interroger sur leur vie et la manière dont ils vont continuer sans celle qui leur apporte tant.
Car, si Rabbit a elle-même perdu la bataille, celle-ci ne fait que commencer pour son entourage.
Ceux qui en parlent :
Le roman traite de sujets difficiles : le cancer, la fin de vie et l'approche du deuil inévitable pour la famille. Loin d'être juste un roman "tire-larmes",Les derniers jours de Rabbit Hayes sait parfaitement doser les passages très durs et des moments plus heureux où le lecteur peut respirer et prendre le temps de connaître et de s'attacher à cette famille.C' est un roman sans prétention mais qui reste très fort lors de sa lecture.
Quant à moi :
Voilà un livre que j'ai beaucoup apprécié de par son histoire si bien traitée. Ce n'est pas facile d'en parler en définitive car chacun va y puiser une petite part de son histoire personnel,ce qui a été le cas pour moi, ou de sa propre philosophie par rapport à la mort, La vie, la mort, accepter le départ de ceux que l'on aime, rien de facile. J'aurais aimé avoir une telle approche lorsque j'ai perdu celles et ceux que j'aimais. Mais en lisant ce roman j'avais la sensation d'avoir maman auprès de moi, qui m'accompagnait, qui me préparait à son départ. Oui, ce livre m'a beaucoup parlé vous l'aurez compris.
 
Si on lisait fin janvier
Résumé :
Kaboul, 2007 : les Talibans font la loi dans les rues. Avec un père toxicomane et sans frère, Rahima et ses sœurs ne peuvent quitter la maison. Leur seul espoir réside dans la tradition des bacha posh, qui permettra à la jeune Rahima de se travestir jusqu'à ce qu'elle soit en âge de se marier. Elle jouit alors d'une liberté qui va la transformer à jamais, comme le fit, un siècle plus tôt, son ancêtre Shekiba. Les destinées de ces deux femmes se font écho, et permettent une exploration captivante de la condition féminine en Afghanistan.
Ceux qui en parlent :
Qui sont ces monstres qui se prennent pour des maîtres, qui ne voient pas que les femmes sont des perles et qu’elles doivent sortir de leurs coquilles, respirer enfin à l’air libre, VIVRE. Pourquoi ne pensent-ils pas de manière humaine ? Leur monde n’en serait que meilleur, et Allah serait sans doute soulagé !
J’ai aimé le ton du récit. Il est réaliste, nous faisant entrer dans l’intimité de ces femmes, dans leur esprit, sans être larmoyant.
Quant à moi :
Voilà un roman que j'ai découvert grâce à Cath et vraiment j'en ressors émue, bouleversée. Un roman fort, qui nous emmène dans ce pays tellement cruel pour les femmes. Cette histoire qui ne se veut pas larmoyante car malgré la difficulté de ces femmes à survivre, à vivre, il y a de l'espoir en elle, pour elle. J'espère de tout cœur qu'un jour elles trouvent la force de mettre un grand coup de pied dans cette chape de plomb qui les écrase, ces traditions ancestrales qui leur interdit même de s'exprimer.
Si on lisait fin janvier
Résumé :
Nella Oortman n’a que dix-huit ans ce jour d’automne 1686 où elle quitte son petit village pour rejoindre à Amsterdam son mari, Johannes Brandt. Homme d’âge mûr, il est l’un des marchands les plus en vue de la ville. Il vit dans une opulente demeure au bord du canal, entouré de ses serviteurs et de sa sœur, Marin, une femme restée célibataire qui accueille Nella avec une extrême froideur. En guise de cadeau de mariage, Johannes offre à son épouse une maison de poupées...
Ceux qui en parlent :
J'ai d'abord eu un peu de mal à appréhender la psychologie de certains personnages. Cette difficulté dérange mais participe à la fascination pour cette histoire, aux frontières du réel et de l'imaginaire. On est immergé dans le puritanisme hollandais, la bigoterie des bien-pensants d'une ville industrieuse, superstitieuse et vertueuse, où chacun s'observe pour s'enrichir ou gagner de l'influence.
"Les florins ont toujours le dessus sur la piété".
Le statut social des femmes est mis en avant et contribue peu à peu à éclaircir les enjeux d'une histoire de passions réprimées et de secrets d'une autre époque. C'est romanesque, historique, sensuel, complexe.
Une lecture originale et captivante.
Quant à moi :
Un nouveau roman que j'ai dévoré de part en part. J'ai aimé l'atmosphère lourde de sous entendus, lourde de puritanisme, lourde de tout mais légère de part son écriture, ses détails, sa part de surnaturel.
Je crois pouvoir dire que vous ne regretterez pas ce choix.
 
Cette quinzaine, sur quatre livres en voici trois dont je ne peux que me louer de les avoir découvert et j'espère  qu'il en sera de même pour vous.

Tu dois devenir l'homme que tu es. Fais ce que toi seul peux faire. Deviens sans cesse celui que tu es, sois le maître et le sculpteur de toi-même.

Friedrich Nietzsche

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14 janvier 2018 7 14 /01 /janvier /2018 10:00

Bonjour à vous toutes en ce début d'année.

Si vous n'êtes pas encore venues sur mon blog

Je vous présente, à toutes et tous, une très belle année 2018.

Qu'elle vous soit douce, qu'elle vous garde en bonne santé et surtout que vous soyez toujours entourées de celles et ceux qui vous sont chers.

Nous nous retrouvons aujourd'hui pour de nouvelles lectures et voici ce que j'ai à vous proposer.

Si on lisait début janvier 2018
Résumé :
Empire du Japon, époque Heian, XIIe siècle. Être le meilleur pêcheur de carpes, fournisseur des étangs sacrés de la cité impériale, n'empêche pas Katsuro de se noyer. C'est alors à sa jeune veuve, Miyuki, de le remplacer pour porter jusqu'à la capitale les carpes arrachées aux remous de la rivière Kusagawa.
Chaussée de sandales de paille, courbée sous la palanche à laquelle sont suspendus ses viviers à poissons, riche seulement de quelques poignées de riz, Miyuki entreprend un périple de plusieurs centaines de kilomètres à travers forêts et montagnes, passant de temple en maison de rendez-vous, affrontant les orages et les séismes, les attaques de brigands et les trahisons de ses compagnons de route, la cruauté des maquerelles et la fureur des kappa, monstres aquatiques qui jaillissent de l'eau pour dévorer les entrailles des voyageurs.
Ceux qui en parlent :
Quel dépaysement que cette lecture ! Avec ses airs d'estampes, ce roman est très exotique et très sensuel. Il est également cruel : pirates sanguinaires, pèlerins escrocs, maquerelles féroces, rien n'est épargné à la pauvre Miyuki qui porte déjà sur ses épaules le triste héritage de son époux. Didier Decoin dépeint avec précision l'absurdité de l'administration impériale, mais également la très grande beauté qui peut naître d'un concours de parfums. « L'odeur séduisante ou fétide qu'il émet ne reflète jamais la réalité d'un être, [...] elle témoigne seulement de la façon dont cet être se manifeste à nous. » Ou quand l'essentiel est invisible pour les yeux...
De cet excellent auteur, je vous conseille Abraham de Brooklyn, John l'Enfer ou encore La promeneuse d'oiseaux.
Quant à moi :
Ici on plonge dans le Japon ancien, XII ème siècle et l'on s'y croit tant tout y est bien décrit, que ce soit des paysages, des ébats amoureux de Miyuki et son défunt époux, des odeurs et des personnages, de la cruauté des moeurs... Tout y est, c'est finement écrit et très dépaysant.
 
Si on lisait début janvier 2018
Résumé :
Un roman déchirant qui s'appuie sur un épisode relativement méconnu de la Seconde Guerre mondiale : les Lebensborn, ces " haras humains " créés par l'administration du Troisième Reich, afin que des sujets de pure race aryenne procréent pour constituer l'élite du futur empire. 1940. La Hollande est occupée. Cyrla, dix-neuf ans, pensait avoir échappé au pire en quittant sa Pologne natale pour trouver refuge dans la famille de sa mère. Mais, dans la petite ville de Schiedam, la menace d'une dénonciation se précise.
Ceux qui en parlent :
A travers ce livre, très bien documenté, Sara Young décrit la vie particulière des femmes et du suivi de leur grossesse dans ce genre d'établissements. Cet ouvrage aborde également la terrible réalité de ces bébés abandonnés à leur naissance avec ou non le consentement de leur mère. Si ils sont "aptes" les bébés sont alors confiés à une famille d'adoption (celle du père si celui-ci le reconnait). Dans l'autre cas, si les bébés ne sont pas conformes aux critères nazis, leur sort n'est pas clairement défini, mais on suppose, entre les lignes, qu'ils sont exterminés. La description d'un baptême nazi est à glacer le sang...
Quant à moi :
Lebensborn, un nom imprononçable pour un sujet quasi incroyable. Je dis quasi car à cette période de l'histoire il s'est passé tant d'horreurs... Alors oui, pourquoi pas faire aussi des enfants sur mesure afin que Hitler ai une armée à la hauteur de sa folie. Malgré un sujet difficile ce livre captive car l'auteure y a mêlé une histoire de famille et d'amour qui fonctionne bien même si, à mon avis, c'est un peu trop idéalisé. C'est un sujet sur lequel j'ai déjà lu plusieurs romans avec plus ou moins de bonheur, celui-ci vient sur le haut du panier.
Si on lisait début janvier 2018
Résumé :
Vous vous appelez Claire, vous avez quarante-huit ans, vous êtes professeur, divorcée. Pour surveiller Jo, votre amant volage, vous créez un faux profil Facebook : vous devenez une jeune femme brune de vingt-quatre ans, célibataire, et cette photo où vous êtes si belle n’est pas la vôtre, hélas. C’est pourtant de ce double fictif que Christophe – pseudo KissChris – va tomber amoureux.
En un vertigineux jeu de miroirs entre réel et virtuel, Camille Laurens raconte les dangereuses liaisons d’une femme qui ne veut pas renoncer au désir.
Ceux qui en parlent :
Dans ce roman d'autofiction, Camille Laurens nous plonge dans un jeu de miroir parfaitement maîtrisé. Un roman intense dans lequel elle se pose en défenseur de la femme, passé un certain âge, du désir qui l'anime encore, de la difficulté à être désirable, met en avant la place laissée aux femmes dans ce monde d'hommes, l'injustice liée à son sexe ainsi que les relations entretenues à travers nos écrans. En trois parties distinctes, donnant la parole à Claire, puis à Marc, son psychiatre, et enfin à Camille, un écrivain, elle joue sur les faux-semblants, nous manipule et entremêle la fiction et le réel. Un roman captivant, intelligent, dense et original, servi par une écriture envoûtante.
Quant à moi :
Pour tout dire je suis entièrement d'accord avec l'avis reporté ci-dessus. Je trouve toutefois que ce n'est pas un livre facile à lire même si les sujets traités le sont avec une grande maitrise et justesse. J'ai trouvé de vraies évidences à nos vies de femmes passés la cinquantaine. Et c'est encore plus vrai pour les femmes qui se retrouvent seules et qui souhaitent refaire (continuer) leur vie de femmes. L'écriture y est dense, ne vous dites pas que ce livre n'est pas pour vous juste après la première page. Il faut dépasser ce qui va vous paraitre un peu confus pour mieux comprendre ce qui vous attend.
 
Si on lisait début janvier 2018
Résumé :
«– Mes amis, s'écria Benjamin Franklin, permettez-moi de dire que, pour le moment, votre affaire est strictement incompréhensible.
– Nous ne demandons qu'à vous l'expliquer, dit Auguste. Et d'ailleurs nous avons traversé l'Atlantique pour cela.
– Eh bien, allez-y.
– C'est que c'est une longue histoire.
– Une très longue histoire, renchérit Aphanasie, sa jeune épouse que Franklin ne quittait plus des yeux.
– Elle traverse de nombreux pays, elle met en scène des drames et des passions violentes, elle se déroule chez des peuples lointains dont les cultures et les langues sont différentes de tout ce que l 'on connaît en Europe...
– Qu'à cela ne tienne! Au contraire, vous mettez mon intérêt à son comble...»

Comment un jeune noble né en Europe centrale, contemporain de Voltaire et de Casanova, va se retrouver en Sibérie puis en Chine, pour devenir finalement roi de Madagascar...
Ceux qui en parlent :
Je referme le dernier livre d'un auteur que j'apprécie fidèlement, avec un sentiment neutre, partagée à parts égales entre plaisir agréable de lecture (la plume, toujours parfaite) et manque d'enthousiasme pour la thématique. C'est un livre d'aventures de belle facture pour qui les affectionne, complété par une réflexion sur la diversité des sociétés et des croyances, sur l'idée de liberté, la nécessité des connaissances, comme le développe le mouvement intellectuel du siècle des Lumières.
Autre bémol: Je n'ai pas été convaincue par le procédé narratif qui consiste à raconter les faits par la personne qui les a vécus. Ça donne un livre un brin désuet, même si cela participe de l'immersion dans une autre époque, au même titre que le langage un peu ampoulé.
Ceci dit, l'auteur est un merveilleux conteur et l'élégance de son écriture est un atout indéniable pour suivre les pas de ces aventuriers voyageurs. La lecture en est fluide et agréable et le charme finit par opérer.
( À noter que les cartes, bienvenues, se cachent en fin d'ouvrage. )
Quant à moi :
Je ne rajouterais rien aux propos ci-dessus étant entièrement d'accord avec cette critique qui comporte ses points positifs et négatifs. J'avais déjà lu : Check-Point que j'avais bien apprécié. Pour celui-ci, je suis mitigée.
 

S'aimer soi-même est le début d'une histoire d'amour qui durera toute une vie.

Oscar Wilde

 
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30 décembre 2017 6 30 /12 /décembre /2017 10:00

Bonjour à vous qui vous intéressez à cette rubrique.

Je me rends compte que j'avais préparer mes articles mais les avais laissés en "brouillon" ce qui fait que les dates annoncées ne correspondent plus à grand chose. Je vais reprendre les choses en main, non mais !!!

Voici quatre nouveaux romans et ce que je peux vous en dire

Roman - Amitié - Solidarité

Roman - Amitié - Solidarité

Résumé :
Ferdinand vit seul dans sa grande ferme vide. Et ça ne le rend pas franchement joyeux.
Un jour, après un violent orage, il passe chez sa voisine avec ses petits-fils et découvre que son toit est sur le point de s'effondrer. A l'évidence, elle n'a nulle part où aller. Très naturellement, les Lulus ( 6 et 8 ans ) lui suggèrent de l'inviter à la ferme. L'idée le fait sourire. Mais ce n'est pas si simple, certaines choses se font, d'autres pas...
Ceux qui en parlent :
Barbara Constantine, nous raconte une très jolie histoire de solidarité d'abord entre des personnes plutôt âgées puis intergénérationnelle. L'histoire est émouvante, les personnages très attachants, un roman sans prise de tête, ce n'est pas de la grande littérature, les personnages manquent un peu d'épaisseur, l'histoire est un peu tirée par les cheveux à certains moments, mais cela ne m'a pas du tout gêné. L'écriture est alerte, on ne s'attarde pas sur les détails, les chapitres sont courts et efficaces, pleins d'anecdotes amusantes et touchantes.
Un très joli roman pour un après midi pluvieux.
Quant à moi :
C'est le second roman que je lis de cette auteur et celui-ci arrive après Tom, petit Tom, que j'avais beaucoup aimé.
Je ne voudrais surement pas faire une généralité car 2 livres ce n'est pas tous ses livres. Mais celui-ci est écrit sur la même trame :
De l'amitié, de la solidarité, de bons sentiments. C'est trop beau pour être vrai et c'est  bien ce qui est dommage. Car, oui, on aimerait bien que tout ça arrive dans la vraie vie. Je ne dis pas que ça n'arrive jamais mais ça doit être extrêmement rare qu'une personne se mette à la disposition de tout un groupe d'individus, juste pour leur rendre service. Mais si on a envie d'adhérer à ce joli conte, une chose est certaine, vous passerez un joli moment.
Roman d'anticipation

Roman d'anticipation

Résumé :
Joueur_1, ce sont cinq heures, en temps réel, de la vie de cinq personnes réunies dans le bar d'un aéroport lors d’un cataclysme mondial : il y a Karen, une mère célibataire qui attend un homme rencontré sur internet ; Rick, le barman fauché de l’aéroport ; Luke, un pasteur en cavale ; Rachel, une belle blonde souffrant d’un syndrome autistique et incapable de vrais contacts humains ; et pour finir, une voix mystérieuse connue sous le nom de Joueur 1. Chaque personnage se révèle peu à peu alors que le monde tel qu’on le connaît touche à sa fin.
Dans la tradition de Kurt Vonnegut et de J. G. Ballard, Douglas Coupland explore ici les crises contemporaines et s’interroge sur l’identité humaine, la société, la religion et la vie après la mort. À travers ses personnages, leurs dialogues et leurs interactions, l’auteur de Generation X et de jPod propose autant de réponses qu’il nous pose de questions.
Ceux qui en parlent :
Ce livre est un mélange d'audace, d'anticipation, d'humour et de cynisme. En effet, le pari est d'imaginer ce que serait le talon d' Achile de notre société, son point faible. le cour du baril de pétrole est ici ce qui met en échec des millénaires de construction.
Face à cet écroulement, des questions: Comment garder la foi dans un monde pareil? Qu'est ce que la normalité? Comment supporter la solitude?
A différentes questions, différentes réponses que propose la société occidentale vacillante.
Quant à moi :
C"est rare mais voilà un livre que je n'ai pas du tout apprécié et que j'ai fini par laissé de côté Ce n'est pas que ce soit inintéressant, c'est juste que ce n'est pas mon style de lecture.
Roman sur la vieillesse et la solitude

Roman sur la vieillesse et la solitude

Résumé :
Dans la petite ville de Holt, Colorado, déjà théâtre des événements du Chant des plaines, Addie, 75 ans, veuve depuis des décennies, fait une étrange proposition à son voisin, Louis, également veuf voudrait-il bien passer de temps à autre la nuit avec elle, simplement pour parler, pour se tenir compagnie ? La solitude est parfois si dure…

Bravant les cancans, Louis se rend donc régulièrement chez Addie. Ainsi commence une très belle histoire d’amour, lente et paisible, faite de confidences chuchotées dans la nuit, de mots de réconfort et d’encouragement.
Ceux qui en parlent :
Un bien joli livre sans artifice, à l'écriture originale par les bavardages insérés dans le texte descriptif, pimenté d'un clin d'oeil d'écrivain du comté de Holt et qui s'invite en quelques lignes dans la narration.
Un pas de deux sur la vieillesse et la solitude, qui parle d'amitié, de tendresse et de sérénité, en marge d'une société aigrie, intolérante et étroite d'esprit concernant le grand âge.

La dernière petite musique littéraire de Kent Haruf qui a malheureusement tiré sa révérence après ce livre.
Quant à moi :
Voilà un roman qui m'a beaucoup touché. Il traite de la vieillesse et la solitude qui va souvent avec. C'est très finement écrit, c'est tendre, rafraichissant. Mais pas que puisque sur cette jolie histoire d'amitié se greffe aussi l'incompréhension des enfants. Cette réaction de vouloir garder ses parents pour soi tout seul, ça sent le vécu chez l'auteur et c'est un sentiment que j'ai éprouvé dans ma prime jeunesse, alors que je n'étais pas en âge de comprendre que nos parents avaient une vie propre en dehors de leurs enfants. Heureusement qu'en prenant de l'âge on comprend mieux la vie...
 
Si on lisait en cette fin d'année 2017
Résumé :
Il l’attend depuis toujours...elle ne l’a pas vraiment oublié !
Ils se sont connus à seize ans, sur les bancs du lycée d’Arcachon, puis chacun a fait sa vie de son côté.
Camille est devenue une brillante avocate parisienne, Stephen vit de sa passion des livres entre Londres et Paris. Ils n’auraient jamais dû se revoir, mais le hasard en a décidé autrement.
Les souvenirs s’entrechoquent, laissant apparaître les failles de l’attente et du désir.
Leur histoire aurait pu être banale, jusqu’à ce que Camille découvre les pages blanches du « manuscrit inachevé ».
Ceux qui en parlent :
Seulement si tu en a envie aborde avec une plume singulière et légère les thèmes de la vie tel que le couple, l'amour, le bonheur, le temps qui passe... Les pages du roman de Bruno Combes se lisent avec délectation et se tournent avec plaisir. Je n'ai pas vu le temps passer en compagnie de Camille et Stephen. Une fois la dernière page tournée, je me suis sentie heureuse et comblée.
Ce roman pousse à la réflexion, donne envie de vivre des bonheurs et de joies, pour soi même et les siens. C'est ce que le personnage de Camille fait et je ne peux que la remercier elle et son auteur pour les sentiments qu'elle m'a procuré.
Quant à moi :
Je n'ai lu que de bonnes critiques, ou presque et pourtant, même si j'ai lu ce livre très vite cela n'a pas été par passion mais plutôt pour en venir à bout, sans aucun enthousiasme. Je vais tout de même vous donner la raison pour laquelle je n'ai pas adhérer à ce roman d'amour. Car là, c'est du pur roman d'amour à la sauce Arlequin. Elle est belle, elle a une bonne situation, deux magnifiques enfants, un mari comme ci, comme ça, une belle famille super riche mais pas trop sympa. Elle retrouve son amour d'adolescence et c'est reparti pour un tour. C'est une belle histoire  d'amour entre elle et lui, une histoire comme on en rêve, mais comme on en rêve seulement. Pour moi, trop cousu de fil blanc, mais bien sur, ça n'engage que moi.
 

J'espère que mes propositions vous donneront envie d'aller chez votre libraire ou bien dans votre médiathèque. Pour celles qui ont des problèmes de vision n'oubliez pas de vous renseigner sur les livres à grands caractères !

Le bonheur est parfois caché dans l'inconnu

Victor Hugo

 

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