Bonjour à vous toutes qui passez chez moi alors que je suis partie en vacances en Dordogne en ayant fait un petit détour par l'Aveyron ou habitent, à présent, la petite sœur et son époux, de mon zhom.
Nous sommes partis pour 17-18 jours. Le cœur gros de laisser Téléa aux bons soins de Paulette qui, je le sais, s'en occupera très bien, ainsi qu'aux bons soins de ma fille et de Margaux qui passent tous les soirs pour lui tenir compagnie. Malgré tout ça, ça me perturbe de ne pas pouvoir l'emmener avec moi. J'espère qu'il ne m'en voudra pas à mon retour.
Pour cette rubrique voici ce que je vous propose aujourd'hui
Paris, 1916. Sophie Lefèvre doit prendre soin de sa famille alors que son mari part pour le front. Quand la ville tombe entre les mains de l’armée allemande, au milieu de la Première Guerre mondiale, Sophie est contrainte de faire le service tous les soirs à l’hôtel où réside la Wehrmacht. À l’instant où le nouveau commandant découvre le portrait qu’Édouard a fait de sa femme, cette image l’obsède. Une dangereuse obsession qui menace la réputation, la famille et la vie de Sophie, et va la conduire à prendre une terrible décision.
Ils grandissent, apprennent, se découvrent, s'intègrent. Ils ont des rêves, des espoirs, des luttes communes. Des amours aussi.
Puis apparaissent les fissures, naissent les désaccords, s'expriment les ressentiments, s'insinue la violence.
Jusqu'où ?
Jusqu'à la haine ?
Avant, Raphaël et Mounir se voyaient comme des frères.
Peuvent-ils renouer avec l'amitié dont ils étaient si fiers... ou bien est-il déjà trop tard ?
C'est un livre qu'on pourrait presque qualifier d'utilité publique, et dont certains passages mériteraient sans doute d'être lus dans les écoles, d'autant plus qu'il est très bien écrit.
La conclusion que je peux faire de ce roman, c'est qu'il me conforte dans l'idée que les religions ne devraient pas avoir droit de cité dans un pays laïc et démocratique. La religion regarde les familles et les gens au sein de leur cœur et non pas en-dehors. Comme chacun sait, les extrémistes, les intégristes, les politiques de peu de foi, utilisent et exacerbent les religions et les étrangers quels qu'ils soient pour arriver à leurs fins. Comme d'habitude, ce sont surtout les civils qui en subissent les conséquences, comme à chaque fois. Civils qui ne demandent rien d'autre que de vivre en paix. Preuve en est : les immigrants qui fuient leurs pays en guerre. Comment peut-on leur reprocher de fuir un pays en guerre où ils n'ont aucune perspective d'avenir ?
Et au milieu de tout ça il y a nous, mais sommes-nous réellement comme ils nous voient ?
Racistes, trouillards, poltrons, antisémites, anti-musulmans, anti-tout ?
Ce livre est donc très intéressant car très bien documenté, bien écrit évidemment, Thierry Cohen n'a rien à prouver. Il nous ouvre les yeux, si besoin est, sur le mal-être en France et dans le monde mais certains aspects négatifs concernant le peuple français dans sa globalité m'ont dérangé je dois bien le dire.
Ceux qui en parlent :
Avec la sensibilité qui le caractérise, Jean-Philippe Blondel détaille leur quête respective, ce souci de laisser une trace, par la peinture ou par les mots. Mais avec tout autant de doigté, il nous montre que l'addition de deux solitudes n'efface pas les angoisses et la tristesse. C'est beau comme ces paysages d'Écosse, comme ces routes parsemées de rocailles qui plongent vers la mer.
Quant à moi :
J'ai beaucoup de plaisir à vous présenter ce livre car cet auteur habite dans ma ville, professe au lycée où Margaux suit ses études et qu'il m'a dédicacé ce livre. Je ne me rappelle plus si je vous ai parlé d'un de ces romans "un minuscule inventaire" que j'ai énormément apprécié, que je viens de m'offrir à moi-même et qu'il m'a également dédicacé.
Sans faire preuve de "chauvinisme" je dois bien dire que j'aime beaucoup cet auteur et c'est toujours avec beaucoup de plaisir que je découvre ses nouveaux titres. Ce dernier roman m'a beaucoup touché, toujours très bien écrit, sans complications littéraires qui vous obligent à lire accompagné du Larousse, mais d'une écriture cependant rythmée, délicate, un brin poétique. Et puis une histoire différente à laquelle je ne m'attendais pas. Un très bon roman
Son grand-père Ali, un montagnard kabyle, est mort avant qu'elle ait pu lui demander pourquoi l'Histoire avait fait de lui un « harki ». Yema, sa grand-mère, pourrait peut-être répondre mais pas dans une langue que Naïma comprenne. Quant à Hamid, son père, arrivé en France à l'été 1962 dans les camps de transit hâtivement mis en place, il ne parle plus de l'Algérie de son enfance. Comment faire ressurgir un pays du silence ?
Ce roman poignant évoque avec subtilité et émotion les destins brisés par L Histoire et l'irrationalité des hommes, les séquelles de la colonisation, l'exil, le déracinement, le lourd poids de l'héritage familial mais aussi la force de l'amour filial.
La plume d'Alice Zeniter est élégante, tour à tour musicale et brutale. J'ai tourné les pages avec passion. La fin du livre m'a tiré des larmes.
Et j'ai relu ce livre, à haute voix, cette fois-ci, pour en partager l'émotion avec un proche qui a perdu la vue.
L'oralité transcende la beauté de l'écriture et cette relecture me bouleverse.