Bonjour à vous toutes,
C'est reparti pour le partage des mes dernières lectures.
Je vous remercie pour vos petits mots laissés sur mon dernier article concernant nos lectures. Je dis "nos" car je suis toujours à l'écoute de vos propres coups de cœur. il est important que cet endroit soit un lieu d'échanges car nous avons toutes et tous à apprendre de l'autre.
Roman sur les attendats de Paris en 2015
Résumé :
Paris, ville des lumières, nous sommes le Vendredi 13 novembre 2015. L'air est encore doux pour un soir d'hiver. Tandis que les Bleus électrisent le Stade de France, aux terrasses des brasseries parisiennes on trinque aux retrouvailles et aux rencontres heureuses. Une ceinture d'explosifs autour de la taille, Khalil attend de passer à l'acte. Il fait partie du commando qui s'apprête à ensanglanter la capitale.
Qui est Khalil ? Comment en est-il arrivé là ?
Dans ce nouveau roman, Yasmina Khadra nous livre une approche inédite du terrorisme, d'un réalisme et d'une justesse époustouflants, une plongée vertigineuse dans l'esprit d'un kamikaze qu'il suit à la trace, jusque dans ses derniers retranchements, pour nous éveiller à notre époque suspendue entre la fragile lucidité de la conscience et l'insoutenable brutalité de la folie
Ceux qui en parlent :
Yasmina Khadra décortique le processus de radicalisation et nous entraîne dans la spirale infernale de l'endoctrinement.
En employant le « je », les paroles et les pensées de Khalil nous percutent de plein fouet. On le sent sur la brèche, de plus en plus versé du côté de la folie, qui pour lui, s'apparente à une forme de bien-être. C'est d'une lucidité terrible tant l'auteur colle au parcours de cet homme, montrant ce qui a pu l'amener à choisir l'inexplicable. Il n'y a plus de discernement dans le quotidien de ce futur kamikaze, seul compte son désir, son besoin d'être et pour cela il est prêt à tout….
L'auteur a pris des risques en choisissant un tel sujet, il le maîtrise à la perfection, ne tombant dans un aucun travers. Son écriture est incisive, précise en parfaite adéquation avec la lourdeur du propos
Quant à moi :
Voilà un livre qui ne vous laissera pas de marbre si vous décidez de le lire. Un sujet grave et tellement, tellement présent. Surtout qu'en ce moment la France se pose la question du devenir de ces français partir faire le djihad en Syrie ou ailleurs. Yasmina Khadra a vraiment le chic pour faire des romans fort, difficiles, d'actualité en ne prenant pas position, certes mais qui nous permettent de voir les faits d'actualité, si dramatique soient-ils, sous un autre jour.
Je vous ai déjà parlé de cet auteur et dans la même lignée, si vous en avez le courage je ne peux que vous conseiller :
- l'attentat,
- les hirondelles de Kaboul,
- les sirènes de Bagdad
alors autant que je vous le dise et le redise : ne lisez pas tout ça l'un derrière l'autre, prenez votre temps, respirez entre ces lectures qui sont loin d'être insignifiantes. Chacun de ces livres retracent des faits réels qui ont marqués notre planète à des moments divers.
Résumé :
30 juillet 1994. Orphea, petite station balnéaire tranquille des Hamptons dans l’État de New York, est bouleversée par un effroyable fait divers: le maire de la ville et sa famille sont assassinés chez eux, ainsi qu’une passante, témoin des meurtres.
L’enquête, confiée à la police d’État, est menée par un duo de jeunes policiers, Jesse Rosenberg et Derek Scott. Ambitieux et tenaces, ils parviendront à confondre le meurtrier, solides preuves à l’appui, ce qui leur vaudra les louanges de leur hiérarchie et même une décoration.
Mais vingt ans plus tard, au début de l’été 2014, une journaliste du nom de Stephanie Mailer affirme à Jesse qu’il s’est trompé de coupable à l’époque.
Avant de disparaitre à son tour dans des conditions mystérieuses.
Qu’est-il arrivé à St"phanie Mailer ?
Qu’a-t-elle découvert ?
Et surtout: que s’est-il vraiment passé le soir du 30 juillet 1994 à Orphea ?
Ceux qui en parlent :
Mais soyons honnête, la lecture n'a pas été à la hauteur de mes attentes.
L'intrigue est ficelée, très ficelée pour ne pas dire embrouillée, et le lecteur se perd dans les méandres des fausses pistes, des personnages qui cachent leurs jeux, et des policiers qui n'ont pas toujours fait leur boulot. Mais ça, ce n'est pas forcément un problème. Aucun intérêt si l'histoire est tellement claire que l'on identifie le coupable à la dixième page. Ici pas de danger. Sauf que , fini il y a 3 jours, je ne me souviens déjà plus ni de qui est coupable, ni pourquoi…
Et pas le courage de recommencer, parce que l'écriture n'est pas agréable. Comment peut-on proposer des dialogues où les personnages s'expriment au passé simple?. Cela ôte toute crédibilité à ce qui reste certes une fiction, mais qui doit au lecteur un semblant de fond authentique
Quant à moi :
Alors moi je dois être gazée à 100% car ce livre, même s'il ne m'a pas laissé un souvenir impérissable, ne m'a pas déplu non plus. Des longueurs que j'ai lu en diagonale de crainte de manquer quelque chose (ce qui n'a pas été le cas ) mais une histoire qui m'a tout de même bien intéressée Donc vous avez là deux avis différents (je dois vous dire que pour l'instant je ne lis que des avis négatifs), reste à vous de vous faire une idée quand à ce roman. Un conseil, prenez-le en médiathèque car il ne fait pas partie de ces pépites que l'on aime avoir à soit pour les relire à l'envi
Roman historique - Première guerre mondiale
Résumé :
1919. Nord de l'Ontario. Niska, une vieille Indienne, attend sur un quai de gare le retour d'Elijah, un soldat qui a survécu à la guerre.
A sa grande surprise, l'homme qui descend du train est son neveu Xavier qu'elle croyait mort, ou plutôt son ombre, méconnaissable.
Pendant trois jours, à bord du canoë qui les ramène chez eux, et tandis que sa tante essaie de le maintenir en vie, Xavier revit les heures sombres de son passé : l'engagement dans l'armée canadienne avec Elijah, son meilleur ami, et l'enfer des champs de bataille en France...
Ceux qui en parlent :
Le roman va et vient entre les souvenirs de Xavier et l'histoire que raconte Niska. Cette alternance permet de bien digérer toutes les scènes de violence de la guerre. Il permet aussi de comprendre leur solitude. Leurs deux solitudes, qui se croisent sans vraiment se rencontrer. Et où peut-on vraiment en prendre conscience que dans les grands espaces canadiens ? Là où on ne retrouve que des rivières à fort débit et des forêts vierges à perte de vue. Là où la solitude de l'âme rencontre celle de la nature. La puissance d'évocation de Boyden est forte à un point tel que, en lisant ce roman, je me suis senti envahi par une nostalgie pour une époque que je n'ai pas connue. Malgré la longueur du bouquin, jamais je n'ai senti des chapitres inutiles ou ennuyeux.
Quant à moi :
J'admets, je vous propose encore un livre pas "difficile". Mais si vous vous sentez capable de partir à la découverte de la vie dans les tranchées, de partager ces moments d'horreurs, de vous sentir les pieds englués dans la boue, de souffrir de mille maux avec ces hommes sacrifiés au nom de la gloire de certains autres, de découvrir aussi d'autres aspects de la vie de ces protagonistes, d'y trouver la lueur d'espoir pour un retour à la vie, si vous pensez pouvoir vous plonger dans la vie de ces soldats, vous êtes au bon endroit. Vous n'en ressortirez pas l'âme légère mais vous ne regretterez sans doute pas votre lecture. Ça m'a secoué mais la découverte de ce roman m'a permis d'être en prise directe avec ces hommes perdus.
Résumé :
Éléonore Delacourt a vingt cinq ans et aime la dolce vita. Elle ne court pas, elle se promène. Elle n'est pas impulsive, mais réfléchie. Elle ne déclare pas sa flamme, elle préfère en rêver. Timide et romantique, elle adore s'évader dans les livres et croit aux présages, petits messagers du destin. Elle n'a pas hérité de l'intrépidité de sa grand-mère, qui l'a pourtant élevé et lui a légué l'objet qu'elle chérit le plus : une bague en grenats avec une gravure en latin Omnia vincit amor.
Elle n'est a priori pas le genre de fille qui, de but en blanc, vide son compte en banque et, par une froide matinée de janvier, saute dans un train à destination de Venise ! Mais parfois la vie est imprévisible et une phrase énigmatique retrouvée dans un vieux livre peut avoir des conséquences inattendues...
Ceux qui en parlent :
C'est le 5ème roman de Nicolas Barreau que je lis et à chaque nouvelle parution, j'ai hâte de découvrir ce qu'il a écrit. J'ai reçu celui-ci en cadeau. J'aime ses livres faciles à lire, romantiques, pleins d'émotions positives et de mystère.
J'ai trouvé néanmoins le café des petits miracles légèrement moins bon que les précédents. Il y a de très belles descriptions de Venise qui donnent envie de découvrir cette ville mais le côté mystérieux, habituellement présent dans les autres livres de Nicolas Barreau, est beaucoup moins fouillé ici. J'aurais préféré que l'intrigue prenne plus de place dans le roman. du coup, la romance l'emporte sur le reste et le roman a tendance à sa cantonner à une bluette.
Ce roman facile à lire, est idéal par exemple pour des vacances, pour se changer les idées ou dans des périodes difficiles quand on a besoin de souffler ou de penser à autre chose.
Quant à moi :
Je me dois de vous l'avouer ce roman-là de Nicolas Barreau ne m'a pas emballé car trop évident. Cependant, et je ne le dis pas pour faire plaisir à celles qui aiment, j'estime qu'il est bon de savoir lâcher prise de temps à autres, de ne pas toujours lire des livres "difficiles" et d'entrer, si on le peu, dans la vie d'une autre personne. Et, tant qu'à faire, dans une vie "heureuse" !
On se retrouve dans quelques temps, l'instant pour moi de découvrir d'autres romans. Aujourd'hui j'ai entamé "Juste après la vague", encore un livre qui va me marquer je le sens bien comme ça.