Bonjour mes amies,
Le temps file et nous nous retrouvons pour ce petit moment de lecture, toujours assez varié pour moi.
Un matin, alors que l'épuisement le gagne, Michael trouve auprès de lui un peu de nourriture et d'eau douce. Il n'est pas seul...
Le récit bouleversant d'une aventure hors du commun et d'une amitié inoubliable.
Ceux qui en parlent :
Un roman d'aventures d'une profonde humanité largement influencé par Robinson Crusoé, les illustrations en aquarelles rendent la lecture d'autant plus agréable pour les plus jeunes lecteurs. Récompensé par le prix Tam-Tam Je Bouquine et le prix Sorcières roman 9 – 12 ans, cette histoire d'amitié ravira les jeunes lecteurs mais aussi les plus grands en quête de valeurs telles que l'art et la générosité.
Quant à moi :
Livre pour la jeunesse, voilà qui me convient bien lol ! Franchement j'ai beaucoup aimé ce petit livre qui se lit d'une traite. C'est une fable bien sur et l'on pense immédiatement à l'histoire de Robinson Crusoé mais c'est tout de même très frais, plein de tendresse et c'est ce qui m'a plu dans ce livre. Et tant pis si j'assume malgré mes 66 ans
Ceux qui en parlent :
Banquise, igloos, kayaks, chiens de traîneaux, pêche au harpon, tenue complète en peau de phoque... Pour ces images du Groenland d'un autre temps, revoyez 'Nanouk l'esquimau' (film de Robert Flaherty, 1922).
Pour celles du XXIe siècle, accompagnez Julien Blanc-Gras à bord de l'Atka, faites escale avec lui à Aasiaat, Godha, Saqqaq, découvrez les populations locales, leur quotidien d'occidentaux dans des petites maisons ou des barres d'immeubles, leurs burgers au boeuf musqué, leurs écrans géants et leurs doudounes made in China, la pauvreté, le chômage, l'importance de la pêche malgré une pollution marine telle que l'allaitement maternel est fortement déconseillé...
« Ici vit un peuple ancien, au présent confus, qui tente de s'inventer un futur. » (p. 179)
Si on a lu (et aimé) d'autres récits de voyage de Julien Blanc-Gras, on retrouve sa patte avec délice - moins de déconne que dans 'Gringoland', l'auteur a mûri, le propos s'y prête moins. On découvre les paysages, le gigantisme et la magnificence des lieux (icebergs, aurores boréales...) mais aussi l'histoire du pays, ses caractéristiques politiques et socio-économiques.
L'auteur constate, décrit, rencontre les habitants, échange avec eux. A partir de réflexions lucides, ironiques, sages et respectueuses, il rappelle les dégâts de la colonisation, l'acculturation qui l'accompagne et détruit une société, un écosystème. Il évoque bien sûr aussi le changement climatique, la fonte inquiétante des glaciers.
Quant à moi :
Une découverte que j'ai faite dans le cadre du "club de lecture". Ayant déjà lu plusieurs récits sur ces peuples qui sont écrasés par un "monde nouveau" je n'ai pas été très étonnée par ce que j'ai découvert dans ce récit par contre je suis plus que navrée que l'on sache tout ça et que l'on ne fasse rien pour que ça s'arrête, qu'on ne laisse pas ces peuples vivre selon leurs coutumes, leurs envies, leurs rythmes. Et quelque part je n'ai pas trouvé ce livre suffisamment fouillé mais ça vient peut-être du fait que j'ai déjà pas mal lu sur ces sujets.
Paris est une ville occupée où l’ennemi nazi impose ses lois d'exception et le port de l'étoile jaune à tous les Juifs. Leur mère en a donc cousu une au revers du veston de Maurice et de Joseph avant leur départ pour l'école.
Le résultat est immédiat, le racisme des gamins se déchaîne et les deux Joffo rentrent qui avec l'oreille en chou-fleur, qui avec l’œil poché et le genou meurtri. Oh ! en compensation, il y a bien eu le troc proposé par Zérati, le copain de Jo, l'étoile jaune contre un sac de billes, mais leur père a compris: il faut fuir.
Ceux qui en parlent :
"Un sac de billes », c'est le roman de l'exil, plus touchant encore que beaucoup d'autres sur le même sujet : il s'agit d'enfants ; d'enfants plongés dans la tragédie à l'âge de l'insouciance, à l'âge ou on joue aux billes…
« Un sac de billes » n'est sans doute pas le meilleur ouvrage sur le sujet. Il s'agit néanmoins d'un témoignage (un de plus diront les grognons) très largement autobiographique, et par conséquent très authentique ; touchant plein d'humour parfois… du vécu.
Loin des propos moralisateurs, Joseph Joffo nous décrit une France qui s'est quelque peu perdue pendant cette période d'occupation qui reste une tache sur notre devise : « Liberté », « Egalité », mais surtout « Fraternité ».
Quant à moi :
Que dire de ce livre connu, archi connu mais tellement fort, vrai, plein de sensibilité, d'amour et d'espoir ?
Vous l'aurez compris je ne peux que vous dire : lisez, relisez ce livre autobiographique tellement bien écrit.
"L'une des fonctions principales d'un ami consiste à subir, sous une forme plus douce et symbolique,
Aldous Huxley, Le meilleur des Mondes