Bonjour à vous toutes,
Le mois de juillet est synonyme pour certaines d'entre nous de la période des vacances d'été.
Pour nous, les retraités qui avons la chance d'avoir des petits enfants, c'est le moment d'être en pleine forme pour faire avec eux tout ce que l'on n'a pas pu faire au cours de l'année scolaire, si chargée entre la classe, le sport, même pour les tous petits (Armand, 5 ans, va à la gym et ça lui plait beaucoup), les compétitions, les copains et les autres grands parents.
Dès samedi nous aurons Ornella pour 4 jours avant qu'elle ne parte en vacances avec toute sa famille. Ensuite nous aurons Gabriel et ensuite, s'il le souhaite, ce sera le tour d'Armand. C'est un peu plus compliqué pour lui car il a du mal à dormir ailleurs que chez ses parents. Mais pour nous, dans notre tout petit espace, c'est compliqué de les prendre ensemble car ils manquent d'espace et des enfants qui ont de 9 à 5 ans, ça bouge, ça bouge ! Et comme nous sommes des personnes normales, en vieillissant nous avons plus de mal à gérer les trois enfants en même temps dans si peu de m2.
Mais s'il vous reste un peu de temps pour vous poser, voire vous reposer en bouquinant, voici ce que je partage avec vous
Résumé
Romane, 39 ans, regarde avec incrédulité la vieille dame qui vient de lui parler. Jamais Romane n’a mis les pieds à Marseille.
Mais un élément l’intrigue, car il résonne étrangement avec un détail connu de Romane seule : sa véritable couleur de cheveux est un roux flamboyant, qu’elle déteste et masque depuis l’adolescence sous un classique châtain.
Qui était à Marseille ? Troublée par l’impression que ce mystère répond au vide qu’elle ressent depuis toujours, Romane décide de partir à la recherche de cette autre elle-même. En cheminant vers la vérité, elle se lance à corps perdu dans un étonnant voyage, entre rires et douleurs
Ceux qui en parlent :
Julien Sandrel a le don de rendre des histoires tellement tristes en histoires merveilleuses, lumineuses et si pleines de vie. Car oui j'ai été émue mais j'ai aussi beaucoup ri. C'est un livre qui nous parle de quête d'identité (À quel point nos parents façonnent-ils nos vies?), d'amour, des liens familiaux et des choix de vie. Les rebondissements sont présents tout au long de l'histoire, derrière une vérité s'en cache souvent une autre et j'ai adoré me laisser surprendre... Bref, encore une fois l'auteur signe une histoire émouvante, juste et pleine d'émotions! (...)
Quant à moi :
Voilà un livre qui se lit facilement. Je ne dirais pas que j'ai ri, ce serait mentir, je ne dirais pas non plus que l'histoire est de celles qui arrivent régulièrement. Pour moi ça tient plus du conte mais j'ai bien aimé ce roman sur la gémellité, cet autre moi dans le miroir. Ça doit être impressionnant d'avoir tant de choses en commun avec un autre être, impressionnant, peut-être aussi un peu pesant, je ne sais pas.
Parmi elles, deux sœurs, Margaret et Susan Kelly, qui, traumatisées par la perte de leurs enfants et par le comportement sanguinaire de l’armée, refusent de rejoindre la « civilisation ». Après avoir trouvé refuge dans la tribu de Sitting Bull, elles vont prendre le parti du peuple indien et se lancer, avec quelques prisonnières des Sioux, dans une lutte désespérée pour leur survie.
Ceux qui en parlent :
Si le début, très lent, ne m'emballe pas, l'intérêt monte crescendo.
L'auteur dresse de beaux portraits de femmes, tant du côté des femmes blanches que des indiennes. Les personnages sont vivants et très crédibles.
Le mode de vie des indiens est bien mis en valeur. On sent tout l'amour que Jim Fergus porte à ces tribus.
L'auteur a dû faire un énorme travail de documentation pour que son récit, fictif, ait une véritable assise historique et cela le rend très prenant.
Quant à moi :
J'avais bien apprécié Mille Femmes Blanches dont je vous ai parlé il y a plusieurs mois et me revoici pour la suite.
Et là encore, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman même s'il décrit des scènes de bataille assez difficiles. Ces femmes, croisées dans le 1er roman, dévastées par la perte de leurs enfants, deviennent de vraies guerrières pour les venger. C'est violent, compréhensible, immorale par rapport à nos concepts actuels. Une copine de la médiathèque attendait impatiemment ce roman ce qui m'a obligé à le lire un peu trop rapidement à mon gout mais bon, j'ai le dernier opus sous la main et là, j'aurais un peu plus de temps pour le lire.
C'est la question que se pose Jonathan Coe dans ce roman brillant qui chronique avec une ironie mordante l'histoire politique de l'Angleterre des années 2010. Du premier gouvernement de coalition en Grande-Bretagne aux émeutes de Londres en 2011, de la fièvre joyeuse et collective des Jeux Olympiques de 2012 au couperet du référendum sur le Brexit, Le coeur de l'Angleterre explore avec humour et mélancolie les désillusions publiques et privées d'une nation en crise.
Très Anglais et très Européen, Jonathan Coe est très triste devant ce qui se passe et son livre m'a éclairé sur bien des points ressortant régulièrement dans l'actualité. le coeur de l'Angleterre est un livre important à lire pour comprendre notre époque.
Dans les belles villas et les cocktails, on l’appelle « Ma Chérie ». Mais un matin, son amant est arrêté pour escroquerie. Le monde factice de Gloria s’écroule : rien ne lui appartient, ni la maison, ni les bijoux, ni l’amitié de ces gens qui s’amusaient avec elle hier encore.
Munie d’une valise et de quelques dollars, elle se résout à rentrer chez ses parents. Dans le car qui l’emmène, il ne reste qu’une place, à côté d’elle. Un homme lui demande la permission de s’y asseoir. Gloria accepte.
Un homme noir à côté d’une femme blanche, dans la Floride conservatrice de 1963…Sans le savoir, Gloria vient de prendre sa première vraie décision et fait ainsi un pas crucial sur le chemin chaotique qui donnera un jour un sens à sa nouvelle vie…
Elle est une conteuse particulièrement douée : faire naître des images, des émotions, donner corps à des personnages fictifs de telle sorte qu'ils ne vous quittent plus, c'est chaque fois sa réussite.
L'histoire contée est l'occasion d'entrer dans une époque, choisie pour sa symbolique, portée par la destinée de femmes dont l'Histoire a fait des "héroïnes" devenues inoubliables à l'image d'Erin Brockovich-Ellis ou Rosa Parks.
Ce roman a été un rendez-vous réussi. Merci à Laurence Peyrin pour ce nouveau coup de coeur !
Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page.
Augustin d'Hippone