J'espère que les fortes chaleurs que nous avons eu à supporter ne vous ont pas trop affectées et que vous avez retrouvé votre énergie habituelle avec ce retour à la normale. Dans notre appartement nous avons vécu enfermés, à la lumière électrique. Ce n'est pas terrible en matière d'écologie mais comment faire autrement ?
Le pire, en ce qui me concerne, se situe au niveau des nuits sans sommeil. Déjà qu'en temps ordinaire ce n'est pas génial mais avec la chaleur je suis incapable de dormir. Zhom, imperturbable, dort comme un bébé. La chance !
Mais me revoici afin de partager mes dernières lectures et j'espère que vous ferez de même en nous parlant des vôtres dans les commentaires que vous prendrez le temps de déposer suite à ce post.
Dans la veine de La Couleur des sentiments et de Call the Midwife, La Sage-femme des Appalaches dresse le portrait de femmes extraordinaires qui, face aux difficultés, se révèlent être de véritables combattantes.
Jamais il n'aurait pensé que sa route croiserait à nouveau celle de Pauline Raumann, la seule femme qu'il ait jamais aimée et qui l'a quitté dix ans plus tôt. Mais lorsque le fils de cette dernière est kidnappé dans des circonstances étranges, Arsène Galien ne peut s'empêcher de se mêler de l'enquête.
Lancés dans une impitoyable course contre la montre, les anciens amants vont devoir faire face à leurs vieux démons pour tâcher de retrouver l'enfant. Entre remords, griefs et faux-semblants, ils apprendront que le désir de vengeance n'a pas de délai de prescription, et que l'on ne peut se fier à personne, pas même à ceux qui nous sont les plus proches.
C'est un moment de lecture presque apaisant
C'est après une éprouvante traversée de l'océan Pacifique qu'elles rencontrent pour la première fois à San Francisco leur futur mari. Celui pour lequel elles ont tout abandonné. Celui dont elles ont tant rêvé. Celui qui va tant les décevoir.
A la façon d'un chœur antique, leurs voix s'élèvent et racontent leurs misérables vies d'exilées ... leur nuit de noces, souvent brutale, leurs rudes journées de travail dans les champs, leurs combats pour apprivoiser une langue inconnue, la naissance de leurs enfants, l'humiliation des Blancs, le rejet par leur progéniture de leur patrimoine et de leur histoire ... Une véritable clameur jusqu'au silence de la guerre. Et l'oubli...
Mais j'insisterai sur le fait l'auteur fait preuve d'un certain don pour nous donner un cours d'Histoire sans avoir l'air d'y toucher, et rien que cela justifie l'existence de ce livre.
Je rajouterai qu'il faut un talent certain pour dépeindre l'abnégation et « l'optimisme du désespoir » de ces femmes au long d'une énumération de jolies phrases toutes simples, qui rappellent le flux et le reflux sans fin des vagues de cette mer que certaines n'avaient jamais vue.
Et je conclurai par une pirouette que certains trouveront facile : certains ne liront jamais ce roman, et c'est dommage pour eux…
Dès qu'un homme cherche le bonheur il est condamné à ne pas le trouver. Quand il paraît être dans l'avenir, songez-y bien, c'est que vous l'avez déjà. Espérer, c'est être heureux.
Alain