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16 août 2020 7 16 /08 /août /2020 09:00

 

J'espère que les fortes chaleurs que nous avons eu à supporter ne vous ont pas trop affectées et que vous avez retrouvé votre énergie habituelle avec ce retour à la normale. Dans notre appartement nous avons vécu enfermés, à la lumière électrique. Ce n'est pas terrible en matière d'écologie mais comment faire autrement ?

Le pire, en ce qui me concerne, se situe au niveau des nuits sans sommeil. Déjà qu'en temps ordinaire ce n'est pas génial mais avec la chaleur je suis incapable de dormir. Zhom, imperturbable, dort comme un bébé. La chance !

Mais me revoici afin de partager mes dernières lectures et j'espère que vous ferez de même en nous parlant des vôtres dans les commentaires que vous prendrez le temps de déposer suite à ce post.

Roman historique

Roman historique

Résumé :
Autriche, 1938. Kristoff, jeune orphelin viennois, est apprenti chez Frederick Faber, un maître graveur, créateur de timbres, lorsqu'éclate la nuit de cristal. Après la disparition de son professeur, Kristoff commence à travailler pour la résistance autrichienne avec la belle et intransigeante Elena, la fille de Frederick dont il est tombé amoureux. Mais tous deux sont bientôt pris dans le chaos de la guerre. Parviendront-ils à échapper au pire ?Los Angeles, 1989. Katie Nelson découvre dans la maison familiale une riche collection de timbre appartenant à son père. Parmi ceux-ci, une mystérieuse lettre scellée datant de la Seconde Guerre mondiale et ornée d'un élégant timbre attire son attention. Troublée, Katie décide de mener l'enquête, aidée de Benjamin, un expert un peu rêveur...
Ceux qui en parlent :
Jillian Cantor nous propose un superbe roman mêlant présent et passé, un regard plein de compassion , d'amour et de respect pour ces personnes dont la mémoire « fout le camp » , un roman qui rapporte , qui raconte sans pathos ce qui a eu lieu , ce que beaucoup ont vécu dans ces heures sombres de l'histoire mondiale. Un beau roman plein d'amour, de tendresse et d'espoir . 
Quant à moi :
Entièrement d'accord avec l'avis ci-dessus, je vous recommande cette lecture "les yeux fermés". Il faudra juste les ouvrir pour lire ce beau roman, très bien documenté et très bien écrit.
Roman historique

Roman historique

Résumé :
Pendant la Grande Dépression des années 1930, dans une petite ville des Appalaches, Patience Murphy exerce avec talent et passion son métier de sage-femme. Déterminée à instaurer un climat de confiance avec ses patientes mais confrontée à la brutalité d'un milieu hostile, marqué par la crise économique et les problèmes raciaux, elle lutte pour apporter la vie et un peu d'espoir au sein des familles.
Dans la veine de La Couleur des sentiments et de Call the Midwife, La Sage-femme des Appalaches dresse le portrait de femmes extraordinaires qui, face aux difficultés, se révèlent être de véritables combattantes.
Ceux qui en parlent :
L'auteure ayant été elle-même une sage-femme, on a droit à des descriptions d'accouchement parfois difficiles (mais rien à voir avec la scène de l'accouchement dans « La joie de vivre » de Zola !), parfois tragiques, souvent heureuses. Pour ces femmes qui, souvent, n'ont pas d'argent ou la possibilité de se rendre dans un hôpital, Patience représente la seule personne, ayant des connaissances médicales, capable de les aider. Heureusement Patience peut compter bientôt sur la présence d'une jeune fille qui va vivre chez elle et l'aider, Bitsy, et l'aide d'un vétérinaire, Hester, avec qui elle va nouer une relation d'entraide. C'est à regret que j'ai quitté Patience.
Quant à moi :
Un roman que j'ai dévoré car très bien construit. Naissance après naissance, on apprend à connaitre la vie de ces femmes vivant à une époque qui n'a rien à voir avec la nôtre, connaissant des difficultés vécues par nos aïeules mais si loin de nous en définitive... Cette auteure a su relater toutes ces histoires sous forme de journal ce qui fait que, bien que traitant principalement d'accouchements, je n'ai jamais été lassée.
 
 
Policier

Policier

Résumé :
Alors que sonne la quarantaine, le commissaire Galien a perdu ses illusions de jeune flic. Hanté par le souvenir d'une opération qui a mal tourné, il a choisi de laisser derrière lui les frissons de la Brigade Criminelle à Paris pour un poste confortable à l’État Major.
Jamais il n'aurait pensé que sa route croiserait à nouveau celle de Pauline Raumann, la seule femme qu'il ait jamais aimée et qui l'a quitté dix ans plus tôt. Mais lorsque le fils de cette dernière est kidnappé dans des circonstances étranges, Arsène Galien ne peut s'empêcher de se mêler de l'enquête.
Lancés dans une impitoyable course contre la montre, les anciens amants vont devoir faire face à leurs vieux démons pour tâcher de retrouver l'enfant. Entre remords, griefs et faux-semblants, ils apprendront que le désir de vengeance n'a pas de délai de prescription, et que l'on ne peut se fier à personne, pas même à ceux qui nous sont les plus proches.
Ceux qui en parlent :
Pauline et Arsène. Elle et Lui. Cette alternance de points de vue, varie les approches. Les personnages passent par une palette d'émotions, le désespoir bien entendu, puis la colère. Les remords et la frustration, mais aussi le sens de l'amitié et de l'amour. Et s'ils doivent faire face aux procédures, à la hiérarchie, ils devront apprendre à se jouer des faux-semblants. Alors ok, cela reste un roman. Il y a quelques légèretés avec la réalité et le plausible et même un petit côté eau de rose. Mais c'est aussi parce que c'est romanesque que je m'y suis attaché. La lecture glisse. On s'immerge avec aisance dans le style.
C'est un moment de lecture presque apaisant
Quant à moi :
Voilà un policier assez agréable et qui ne nous baigne pas dans l'hémoglobine, ce que j'apprécie assez. Les personnages sont attachants, l'histoire bien ficelée même s'il y a quelques longueurs, quelques clichés, quelques facilités. J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre cette enquête et chapeau pour la chute... mais chut... !
Roman historique

Roman historique

Résumé :
L'écriture de Julie Otsuka est puissante, poétique, incantatoire. Les voix sont nombreuses et passionnées. La musique sublime, entêtante et douloureuse. Les visages, les voix, les images, les vies que l'auteur décrit sont ceux de ces Japonaises qui ont quitté leur pays au début du XXe siècle pour épouser aux États-Unis un homme qu'elles n'ont pas choisi.
C'est après une éprouvante traversée de l'océan Pacifique qu'elles rencontrent pour la première fois à San Francisco leur futur mari. Celui pour lequel elles ont tout abandonné. Celui dont elles ont tant rêvé. Celui qui va tant les décevoir.
A la façon d'un chœur antique, leurs voix s'élèvent et racontent leurs misérables vies d'exilées ... leur nuit de noces, souvent brutale, leurs rudes journées de travail dans les champs, leurs combats pour apprivoiser une langue inconnue, la naissance de leurs enfants, l'humiliation des Blancs, le rejet par leur progéniture de leur patrimoine et de leur histoire ... Une véritable clameur jusqu'au silence de la guerre. Et l'oubli...
Ceux qui en parlent :
Je ne commenterai pas en détails la litanie de litanies que constitue ce roman, dont il ne faut cependant pas penser qu'il n'est qu'une longue plainte de 140 pages sur certains thèmes (le voyage, la rencontre des maris, le travail, les Blancs, les enfants,…), mais dont il faut au contraire saluer le parti pris d'une écriture précise, humble et sans pathos qui fait d'autant plus émerger les émotions du lecteur.
Mais j'insisterai sur le fait l'auteur fait preuve d'un certain don pour nous donner un cours d'Histoire sans avoir l'air d'y toucher, et rien que cela justifie l'existence de ce livre.
Je rajouterai qu'il faut un talent certain pour dépeindre l'abnégation et « l'optimisme du désespoir » de ces femmes au long d'une énumération de jolies phrases toutes simples, qui rappellent le flux et le reflux sans fin des vagues de cette mer que certaines n'avaient jamais vue.
Et je conclurai par une pirouette que certains trouveront facile : certains ne liront jamais ce roman, et c'est dommage pour eux…
Quant à moi :
J'avais lu ce livre il y a fort longtemps et il m'avait frappé par ces récits de femmes parties de leur pays pour une vie meilleure. Bon nombre n'auront, au final, connu que la misère et oui, je pense que ce petit livre mérite que l'on s'y arrête comme annoté dans le commentaire ci-dessus. Je l'ai relu avec plaisir.
 

Dès qu'un homme cherche le bonheur il est condamné à ne pas le trouver. Quand il paraît être dans l'avenir, songez-y bien, c'est que vous l'avez déjà. Espérer, c'est être heureux.

Alain
 

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10 juillet 2020 5 10 /07 /juillet /2020 09:00

Bonjour à vous toutes,

Le mois de juillet est synonyme pour certaines d'entre nous de la période des vacances d'été.

Pour nous, les retraités qui avons la chance d'avoir des petits enfants, c'est le moment d'être en pleine forme pour faire avec eux tout ce que l'on n'a pas pu faire au cours de l'année scolaire, si chargée entre la classe, le sport, même pour les tous petits (Armand, 5 ans, va à la gym et ça lui plait beaucoup), les compétitions, les copains et les autres grands parents.

Dès samedi nous aurons Ornella pour 4 jours avant qu'elle ne parte en vacances avec toute sa famille. Ensuite nous aurons Gabriel et ensuite, s'il le souhaite, ce sera le tour d'Armand. C'est un peu plus compliqué pour lui car il a du mal à dormir ailleurs que chez ses parents. Mais pour nous, dans notre tout petit espace, c'est compliqué de les prendre ensemble car ils manquent d'espace et des enfants qui ont de 9 à 5 ans, ça bouge, ça bouge ! Et comme nous sommes des personnes normales, en vieillissant nous avons plus de mal à gérer les trois enfants en même temps dans si peu de m2.

Mais s'il vous reste un peu de temps pour vous poser, voire vous reposer en bouquinant, voici ce que je partage avec vous

Si on lisait en juillet

Résumé

Romane, 39 ans, regarde avec incrédulité la vieille dame qui vient de lui parler. Jamais Romane n’a mis les pieds à Marseille.
Mais un élément l’intrigue, car il résonne étrangement avec un détail connu de Romane seule : sa véritable couleur de cheveux est un roux flamboyant, qu’elle déteste et masque depuis l’adolescence sous un classique châtain.
Qui était à Marseille ? Troublée par l’impression que ce mystère répond au vide qu’elle ressent depuis toujours, Romane décide de partir à la recherche de cette autre elle-même. En cheminant vers la vérité, elle se lance à corps perdu dans un étonnant voyage, entre rires et douleurs

Ceux qui en parlent :

Julien Sandrel a le don de rendre des histoires tellement tristes en histoires merveilleuses, lumineuses et si pleines de vie. Car oui j'ai été émue mais j'ai aussi beaucoup ri. C'est un livre qui nous parle de quête d'identité (À quel point nos parents façonnent-ils nos vies?), d'amour, des liens familiaux et des choix de vie. Les rebondissements sont présents tout au long de l'histoire, derrière une vérité s'en cache souvent une autre et j'ai adoré me laisser surprendre... Bref, encore une fois l'auteur signe une histoire émouvante, juste et pleine d'émotions! (...)

Quant à moi :

Voilà un livre qui se lit facilement. Je ne dirais pas que j'ai ri, ce serait mentir, je ne dirais pas non plus que l'histoire est de celles qui arrivent régulièrement. Pour moi ça tient plus du conte mais j'ai bien aimé ce roman sur la gémellité, cet autre moi dans le miroir. Ça doit être impressionnant d'avoir tant de choses en commun avec un autre être, impressionnant, peut-être aussi un peu pesant, je ne sais pas.
 

Roman historique

Roman historique

Résumé :
1875. Dans le but de favoriser l’intégration, un chef cheyenne, Little Wolf, propose au président Grant d’échanger mille chevaux contre mille femmes blanches pour les marier à ses guerriers. Grant accepte et envoie dans les contrées reculées du Nebraska les premières femmes, pour la plupart « recrutées » de force dans les pénitenciers et les asiles du pays. En dépit de tous les traités, la tribu de Little Wolf ne tarde pas à être exterminée par l’armée américaine, et quelques femmes blanches seulement échappent à ce massacre.
Parmi elles, deux sœurs, Margaret et Susan Kelly, qui, traumatisées par la perte de leurs enfants et par le comportement sanguinaire de l’armée, refusent de rejoindre la « civilisation ». Après avoir trouvé refuge dans la tribu de Sitting Bull, elles vont prendre le parti du peuple indien et se lancer, avec quelques prisonnières des Sioux, dans une lutte désespérée pour leur survie.

Ceux qui en parlent :
J'ai été très étonnée d'apprendre que Jim Fergus avait écrit une suite puisqu'il avait fait disparaître presque tous ses personnages à la fin de Mille femmes blanches. Il a expliqué ne pas en avoir eu l'intention initialement. C'est en parcourant les lieux dans lesquels se déroule son intrigue, ces fameux grands espaces qu'il aime, qu'il a eu envie, plus de quinze ans plus tard, de poursuivre son histoire.
Si le début, très lent, ne m'emballe pas, l'intérêt monte crescendo.
L'auteur dresse de beaux portraits de femmes, tant du côté des femmes blanches que des indiennes. Les personnages sont vivants et très crédibles.
Le mode de vie des indiens est bien mis en valeur. On sent tout l'amour que Jim Fergus porte à ces tribus.
L'auteur a dû faire un énorme travail de documentation pour que son récit, fictif, ait une véritable assise historique et cela le rend très prenant.

Quant à moi :

J'avais bien apprécié Mille Femmes Blanches dont je vous ai parlé il y a plusieurs mois et me revoici pour la suite.

Et là encore, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman même s'il décrit des scènes de bataille assez difficiles. Ces femmes, croisées dans le 1er roman, dévastées par la perte de leurs enfants, deviennent de vraies guerrières pour les venger. C'est violent, compréhensible, immorale par rapport à nos concepts actuels. Une copine de la médiathèque attendait impatiemment ce roman ce qui m'a obligé à le lire un peu trop rapidement à mon gout mais bon, j'ai le dernier opus sous la main et là, j'aurais un peu plus de temps pour le lire.

Roman sur le brexit

Roman sur le brexit

Résumé :
Comment en est-on arrivé là ?
C'est la question que se pose Jonathan Coe dans ce roman brillant qui chronique avec une ironie mordante l'histoire politique de l'Angleterre des années 2010. Du premier gouvernement de coalition en Grande-Bretagne aux émeutes de Londres en 2011, de la fièvre joyeuse et collective des Jeux Olympiques de 2012 au couperet du référendum sur le Brexit, Le coeur de l'Angleterre explore avec humour et mélancolie les désillusions publiques et privées d'une nation en crise.
Ceux qui en parlent :
Le coeur de l'Angleterre, au travers de destinées professionnelles et familiales, allant jusqu'à une intimité émouvante, montre bien la fracture générationnelle en cours dans ce pays où les plus de soixante-cinq ans ont fait basculer le référendum alors que la majorité des jeunes voulaient rester dans l'Europe. Cela n'empêche pas l'humour comme lors de la séance de golf car l'auteur qui ne jouait pas mais dont le frère était professionnel, n'a pas oublié ces séances interminables durant lesquelles il devait porter les clubs de tout le monde…
Très Anglais et très Européen, Jonathan Coe est très triste devant ce qui se passe et son livre m'a éclairé sur bien des points ressortant régulièrement dans l'actualité. le coeur de l'Angleterre est un livre important à lire pour comprendre notre époque.
Quant à moi :
un livre un peu compliqué pour moi qui me tiens relativement loin de tout ce qui information. Mais comment ignorer le Brexit alors que l'on nous en a parlé sur toutes les chaines ? J'ai apprécié que l'auteur nous relate cet évènement à travers le point de vue de divers personnes, de tout âges, voire de diverses conditions, cela a rendu ce roman digeste et instructif. Ceci étant je ne dirais pas qu'il s'agit là d'un roman pour se divertir.
Roman

Roman

Résumé :
Née dans un village perdu du sud des États-Unis, Gloria était si jolie qu’elle est devenue Miss Floride 1952, et la maîtresse officielle du plus célèbre agent immobilier de Coral Gables, le quartier chic de Miami.
Dans les belles villas et les cocktails, on l’appelle « Ma Chérie ». Mais un matin, son amant est arrêté pour escroquerie. Le monde factice de Gloria s’écroule : rien ne lui appartient, ni la maison, ni les bijoux, ni l’amitié de ces gens qui s’amusaient avec elle hier encore.
Munie d’une valise et de quelques dollars, elle se résout à rentrer chez ses parents. Dans le car qui l’emmène, il ne reste qu’une place, à côté d’elle. Un homme lui demande la permission de s’y asseoir. Gloria accepte.
Un homme noir à côté d’une femme blanche, dans la Floride conservatrice de 1963…Sans le savoir, Gloria vient de prendre sa première vraie décision et fait ainsi un pas crucial sur le chemin chaotique qui donnera un jour un sens à sa nouvelle vie…
Ceux qui en parlent :
Laurence Peyrin a un style très cinématographique, je n'imagine pas qu'elle ne soit pas adaptée un jour.
Elle est une conteuse particulièrement douée : faire naître des images, des émotions, donner corps à des personnages fictifs de telle sorte qu'ils ne vous quittent plus, c'est chaque fois sa réussite.
L'histoire contée est l'occasion d'entrer dans une époque, choisie pour sa symbolique, portée par la destinée de femmes dont l'Histoire a fait des "héroïnes" devenues inoubliables à l'image d'Erin Brockovich-Ellis ou Rosa Parks.
Ce roman a été un rendez-vous réussi. Merci à Laurence Peyrin pour ce nouveau coup de coeur !
Quant à moi :
Un livre vraiment très agréable et l'on suit la vie, la chute, l'évolution de cette jeune femme confrontée à son destin. Un livre plein de tendresse, de moments heureux et plein d'optimisme qui font du bien au moral

Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n'en lisent qu'une page.

Augustin d'Hippone
 

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15 juin 2020 1 15 /06 /juin /2020 09:00

Bonjour mes amies,

Je suis heureuse de vous retrouver pour cette rubrique que nous partageons, en petit comité, certes, mais partageons tout de même.

J'espère que vous vous portez bien et que vous et vos familles n'avez pas eu à souffrir du Covid.

Misère de misère je vois les dégâts aux informations même si je regarde de moins en moins afin de ne pas  me plomber le moral. Ce virus provoque des effets secondaires vraiment très importants. J'ai vu une dame de 65 ans qui, après 5 semaines d'hospitalisation, ne pouvait même pas porter son verre d'eau à ses lèvres.

Donc restons vigilantes, nous pour les nôtres et pour nous même.

Voici ce que je peux vous proposer ce mois-ci.

Roman initiatique

Roman initiatique

Résumé :
Septembre 1991. Caroline a treize ans et intègre son nouveau collège. Avec ses parents et sa sœur Charlotte, ils ont quitté la banlieue pour s’installer à Paris, dans un appartement trop grand où les liens se distendent chaque jour.  S’il voulait se rapprocher de ce travail qui le dévore, le père est pourtant de plus en plus absent. Quand il est là, c’est vêtu de ce blouson qu’il ne quitte plus, et de cet air qui semble dire son désir de partir loin. Autour de l’unique téléphone fixe de la maison se chuchotent les secrets d’une famille en plein chaos : le chagrin de la mère, la fuite du père et les tourments adolescents de l’héroïne, qui déroule le fil de cette année si particulière où l’enfance s’éloigne.
Ceux qui en parlent :
Le livre est émaillé de références à ces années là et c'est un petit régal de nostalgie de se retrouver plongé entre la série Santa Barbara, les Cracotte au petit déjeuner, le téléphone fixe et sans fil ou les fringues Chevignon.
J'ai aimé tout ce travail pour nous permettre de retrouver ces sensations à la fois universelles et terriblement personnelles. Adèle Bréau décrit une époque, mieux, nous la fait revivre. J'ai plongé mon nez dans cette fameuse odeur de colle en pot durant toute ma lecture. La dextérité de la plume permet une véritable immersion dans cette époque sans faire juste un best of des 90's. Non, elle nous plonge carrément dedans !
En ouvrant ce livre, vous allez ouvrir une drôle de boite à souvenirs et ils vont venir de partout ! Et si vous êtes trop jeune pour avoir connu cette époque, vous retrouverez quand même avec plaisir une jolie histoire sur cette drôle de période qu'est adolescence.
Quant à moi :
Un roman très agréable, plein de saveurs d'enfance et d'adolescence qui s'installe. C'est très bien écrit, c'est léger, savoureux et nostalgique. C'est une tranche de vie comme ça arrive à tant d'autres...
Roman fantastique

Roman fantastique

Résumé :
Dernier représentant d’une entreprise de nains de jardin rachetée par une holding américaine, Xavier Barthoux mène une vie bien rangée entre la tournée de ses clients, son épouse, son chien et sa résidence secondaire des Cévennes. Mais quand il découvre une fissure dans le mur de sa maison, c’est tout son univers qui se lézarde… Animé par une unique obsession, réparer la fissure, il entreprend un périple extrême et merveilleux jusqu’à l’autre bout du monde.
Ceux qui en parlent :
Dans la droite ligne de Marcel Aymé ou, pour prendre un contemporain, de Didier van Cauwelaert, ce nouvel opus de Jean-Paul Didierlaurent ravira tous ceux qui voient dans la littérature un formidable moyen d'évasion, ne dédaignant pas parler de questions existentielles le sourire aux lèvres.
Quant à moi :
Un roman savoureux, déjanté d'une certaine façon mais avec une très belle réflexion. C'est gai, étrange, subtil, marrant, fantasque. Il faut lâcher prise et si c'est votre cas, vous y êtes !
Roman autobiographique

Roman autobiographique

Résumé :

Cavanna, avec son ton familier de baratineur, nous dépeint ses jeunes années d'une façon décousue, se rappelant en vrac les meilleurs moments de son existence d'avant seize ans, à une époque plutôt joyeuse malgré la guerre qui pointe à l'horizon. - (Jean-Claude Lamy, France-Soir)
Drôle, souvent émouvant, souvent terrible comme le meilleur des Céline (celui de Mort à crédit) Les Ritals de Cavanna est un très beau livre. - (Remo Forlani, R.T.L.)

Ceux qui en parlent :

A LIRE ou A RELIRE un pur moment de tendresse, la vision d'un enfant, pré ado, sur un passé "dur" diront certain, ceux qui on le temps de se plaindre, des petites frustrations du quotidien,dirait François, parce que lui, il avalait la vie, plutôt que de se laisser avaler par elle.
Cavanna, ne l'a pas oublié, ce gamin, il est resté comme lui, rebelle, indépendant, attachant, terriblement "vivant", l'enfant François, c'est l'enfant qui tout au long de sa vie, l'a nourri .
Il nous "parle" cet enfant, nous rappelle celui "tapi" au fond de nous, que l'on a oublié, et pourtant cet enfant que nous avons été...c'est "vraiment" nous.
Il nous rappelle aussi, que " l'étrangé " il change souvent de nationalité, "l'étrangé" d'hier regarde" l'étrangé" d'aujourd'hui et lui trouve une sale gueule...
Un livre d'amour....pour ses proches et pour les hommes qui veulent le rester

Quant à moi :

Que vous dire de cette lecture si ce n'est que je l'ai dévorée, adorée pour bien des raisons personnelles. Mon grand-père maternel est arrivé en France entre les deux guerres, fuyant Mussolini et la misère qui régnait en Italie. Il y a laissé son épouse, son fils et maman qui est arrivée en France à l'âge de deux ans. Lorsque je suis née maman m'a beaucoup parlé de leur vie si difficile mais si riche à la fois. Misère car logée dans des conditions déplorables mais entourés de personnes autant dans la misère mais partageant le peu qu'ils avaient. Ils étaient les ritals, mais il y avait aussi les ruscoff, les polak etc... Tout ce petit monde vivait au jour le jour, certes, mais maman, ma tatie, m'ont toujours dit combien elles avaient été heureuses dans cette vie difficile mais si riche d'humanité. Donc ce livre m'a touché au cœur car si le papa de François avait un accent que je n'ai pas connu chez mes grands-parents qui ont eu à cœur de parler français, en s'insérant au mieux dans notre pays, pour le remercier de les nourrir disait mon grand-père. Mais j'ai vécu ce livre comme si j'avais vécu moi-même à la place de maman.

 

Thriller psychologique

Thriller psychologique

Résumé :
Quand Ava et Swift Havilland, couple de philanthropes fortunés, décident de prendre Helen McCabe sous leur aile, celle-ci est au plus bas. À quarante ans, elle a récemment perdu la garde de son fils Oliver, huit ans, et partage sa semaine entre rencontres aux Alcooliques Anonymes, petits boulots pour un traiteur, et soirées à faire défiler sur son écran les profils d’hommes célibataires de sa région. S’étant réfugiée depuis son enfance derrière des récits de vies fantasmées – un jour orpheline, le lendemain petite-fille d’Audrey Hepburn –, elle trouve auprès des Havilland ce qu’elle a toujours recherché : se sentir unique.
Ceux qui en parlent :
Manipulation ou bienveillance ? Fourberies secrètes , pouvoir exorbitant sur les autres sous des apparences très protectrices ?
Zones grises de l'amitié ? Entre bien et mal ?
L'auteur sait raconter des histoires: les chapitres sont courts , la construction rigoureuse.
Elle ménage habilement le suspense jusqu'aux dernières pages, analyse avec finesse une amitié naissante jusqu'à l'implosion , met en lumière les différentes définitions de l'amitié , les zones d'ombre et les coups fourrés, les pièges , fouille les caractères des personnages avec subtilité .....
Jusqu'où peut- on aller dans le seul but de se protéger ?
Quant à moi :
C'est le 3ème roman que je lis de cette auteure, toujours avec le même plaisir. L'histoire se tient bien tout au long, le stress monte doucement mais surement, la colère aussi car on sent tout de suite là où ça va faire mal. C'est bien écrit, bien amené, un roman à découvrir.
Qui chante pendant l'été danse pendant l'hiver.
Esope
 

 

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15 mai 2020 5 15 /05 /mai /2020 09:00

Voici le joli mois de mai, un mois que j'aime beaucoup car c'est  là que l'on voit vraiment la nature s'éveiller après ces longs mois de mis en sommeil. Et les journées sont si longues que l'on peut vraiment profiter de la nature qui s'éveille.

Sauf que cette année rien n'est pareil.

Tout est là, les arbres ont fait leurs bourgeons, les fleurs se sont écloses, les feuilles sont d'un beau vert tendre, le soleil a brillé abondamment tout au long d'avril, on se serait cru en plein été, les pharmaciens ont ressorti les produits solaires et pourtant...

Ils ont aussi dû commander en masse, sans les obtenir la plupart du temps, masques et gel hydroalcooliques. Ils ont reçu des clients traumatisés, en les laissant souvent devant leurs officines pour les faire entrer un par un, voire deux par deux et tenter de les rassurer comme ils le peuvent sans savoir, eux-mêmes, face à quoi nous sommes confrontés.

Confinés le 17 mars, une partie de notre pays sort du confinement alors que l'autre est toujours mise sous cloche pour la protéger.

Tant de familles sont dans la tourmente et celles qui, comme la mienne, ont été épargnées jusqu'à présent, ne savent que faire pour se protéger, protéger les leurs, ne pas contracter ce virus ni le propager.

On nous aura tout dit, du vrai, du faux, du pire, du mieux mais le fait est là : Ce printemps qui est censé nous préparer aux mois d'été, à la période tant attendue des vacances, ne sera pas celui de l'an passé et j'espère qu'il ne sera pas comme celui de 2021.

Gardons l'espoir que les scientifiques trouvent un vaccin pour nous protéger afin que nous continuions à nous retrouver, toutes et tous, nombreux, pas tant  ici qui n'est qu'une toute petite rubrique, mais dans nos familles, dans notre travail, nos activités diverses et variées, ce qui fait de nous des êtres à part entière.

Je tiens à remercier, même ici :

- tout le personnel soignant des hôpitaux et cliniques,

- le personnel d'entretien des ces endroits infectés,

- les médecins généralistes, de leur secrétariat,  nos pharmaciens,

- les auxiliaires médicaux,

- les infirmiers et infirmières à domicile,

- le personnel qui s'occupe de nos ainés en EHPAD;

- les ambulanciers, ambulancières,

- les transporteurs routiers, tous les jours sur les routes, pour nous,

- les livreurs de toutes sortes

- les facteurs, les factrices,

- les agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, maraichers ...

- les métiers de bouche tels boulangers, bouchers, traiteurs etc...,

- les éboueurs qui nous protègent des maladies telle la peste et le choléra,

- le personnel des petits et grands magasins, présent jour après jour afin que nous ayons de quoi mettre dans nos assiettes,

- les employés de la logistique,

- tous les travailleurs, ouvriers et employés.

Tous les soirs, à 20h, j'ai lancé, dans mon petit coin, les remerciements pour toutes ces personnes qui sont là, pour nous.

La plupart d'entre nous reste à la maison, pour protéger les autres, pour ne pas engorger les hôpitaux, certes, mais surtout par peur d'être confrontés à ce virus. Je fais partie des personnes  qui sont enfermées depuis le 17 mars, juste descendue une fois en bas de mon immeuble. Alors le moins que je puisse faire c'est remercier, haut et fort, avec mon mégaphone improvisé, toutes ces personnes qui sont confrontées à cette pandémie, pour nous permettre de continuer à vivre nos vies.

Merci à eux tous

A présent passons au sujet qui nous rassemble aujourd'hui et voici ce que je vous propose :

Thriller psychologique

Thriller psychologique

Résumé :
Et si le mensonge était, parfois, une ultime preuve d'amour ? Vous l’aimez plus que tout au monde.
Vous lui faites aveuglément confiance.
Vous ne rêvez que d’une chose :
fonder une famille ensemble.
Mais rien ne se passe comme prévu.
Jusqu'où iriez-vous pour éviter de tout perdre ?
Une histoire racontée à rebours, car il n'y a qu'en démêlant les fils du passé que l'on peut comprendre le présent.
Ceux qui en parlent :
Ici les avis divergent donc je vous en mets deux :
Le très bon :
En conclusion, Les secrets est un roman aux personnages touchants et incroyablement justes, à la construction particulièrement habile, à côté duquel vous ne devez surtout pas passer. Si le suspense et la noirceur sont cette fois moins présents que dans les précédents ouvrages de l'auteure, la finesse psychologique de chacun des protagonistes est quant à elle à son apogée grâce aux réflexions sur la parentalité, qu'elle soit imposée ou ardemment désirée.
Le mauvais :
Mais qu'est-ce qui m'a pris de demander ce livre dans ma bibliothèque ! Insipide, inodore, incolore...
Quant à moi :
Un livre qui se lit relativement bien car les personnages sont tous attachants. Le souci reste cependant que nous sommes en boucle sur le sujet principal, la maternité qui n'arrive pas à se concrétiser et qui finit par tout dévorer. Cependant si je ne suis pas dans un bilan dithyrambique je ne suis pas non plus négative. L'idée de commencer par la fin me paraissait étrange mais au final ça n'est pas dérangeant et c'est assez sympa.
Roman Policier

Roman Policier

Résumé :
À Ridgedale, petite ville aisée du New Jersey, le corps d'un bébé est retrouvé dans les bois voisins de l'université. Malgré toutes les rumeurs et les hypothèses que ne manque pas de susciter le drame, personne ne connaît l'identité de la fillette et encore moins les raisons de sa mort. Molly Anderson, journaliste indépendante récemment arrivée avec son mari et sa fille, est recrutée par le journal local pour couvrir le fait divers. Une affaire, pour la jeune femme, qui réveille un tourment douloureux. En effet, elle a perdu un enfant en bas âge et ne s'est jamais vraiment remise de cette épreuve... Or, ses investigations vont mettre à jour certains secrets bien enfouis de cette petite communauté aux apparences si convenables.
Ceux qui en parlent :
J'ai passé un bon moment de lecture avec Là où elle repose. Ce thriller au féminin est écrit d'une manière douce mais n'en est pas moins dépourvu d'intensité. Notamment par les sujets difficiles qu'il traite.
Quant à moi :
Un roman bien écrit, des personnages attachants, une histoire relativement originale. Il ne s'agit pas là d'un roman policier comme on a l'habitude de les découvrir, non, c'est différent car tout en traitant des sujets délicats, on ne tombe pas dans les meurtres à la pelle. J'ai passé un bon moment avec ce livre. Malgré tout il y a un élément qui m'a un peu perturbé et c'est le choix des prénoms des personnages. Ils sont quasi tous dans la même consonance et lorsque l'on reprend le cours de l'histoire, un jour plus tard, il faut faire un réel effort pour resituer qui est qui.
 
 
Thriller

Thriller

Résumé :
En ce torride mois d’été romain, le petit Mario, dix ans, ne monte pas sur la terrasse de son immeuble pour y prendre l’air, mais pour épier son voisin du dernier étage, monsieur Ruper, un homme sans histoire qui vit seul et mène une vie rangée. Personne ne lui connaît la moindre relation, personne ne l’a jamais vu rentrer chez lui accompagné, et pourtant… Tous les soirs, Mario l’observe dans sa baignoire en train de coiffer et de savonner une très jolie jeune femme.
Son ami Riccardo et lui ont décidé d’aller libérer la princesse, parce qu’il n’y a pas d’autre explication : monsieur Ruper l’a enfermée chez lui, elle est sa prisonnière ! Le plus difficile, toutefois, n’est pas de s’introduire dans l’appartement de monsieur Ruper, mais d’en sortir une fois qu’on y est entré…
Ceux qui en parlent :
Gilda Piersanti mène le lecteur par le bout du nez dans ce roman labyrinthique et original, qui, dès le deuxième chapitre bascule. Quel lien unit Mario et Elisabetta ? Que cherche à nous dévoiler l'auteure qui couche sur papier ses souvenirs ? Deux intrigues qui s'entremêlent dans ce récit sombre à l'ambiance oppressante et pesante. Gilda Piersanti dissèque avec justesse l'enfance et ses blessures et apporte une certaine réflexion sur le métier d'écrivain, sur la frontière entre la fiction et la réalité et le rapport lecteur/auteur. Des révélations inattendues, une intrigue captivante, une narration habile et des personnages complexes font de ce roman une lecture singulière, surprenante et sombre.
Quant à moi :
Un brin complexe, un brin dérangeant, , vraiment troublant, mais sans aucun doute, un roman pas comme les autres. Ce roman apporte une vision différente de l'art de mener un thriller. Il m'est arrivé de me sentir oppressée et c'est tout l'art d'un bon auteur. Et la fin n'est sans doute pas celle à laquelle on s'attend, quoique...
Roman autobiographique

Roman autobiographique

Résumé :
La loi de Murphy n'est rien comparée à la loi d'Enaid : tout ce qui est susceptible de mal tourner tournera plus mal encore qu'on aurait humainement pu le prévoir. Après avoir été quittée à Gdansk par téléphone, Enaid se rend à l'évidence : les fées qui se sont penchées sur son berceau ont dû s'emmêler les pinceaux. Comment expliquer, sinon, la sensation qu'elle a depuis l'enfance qu'il lui a toujours manqué quelqu'un ? Il y a de quoi se poser des questions quand les parents adoptifs sont en fait les grands-parents, que la mère est danseuse de nuit, que le père change de religion comme de famille, que les bunkers de l'ETA servent d'école buissonnière. Et que l'accident d'un instant devient la fracture de toute une vie?
Ceux qui en parlent :
Diane Ducret nous livre un récit doux amer qui m'a picoté, m'a émoustillé et m'a même fait vaciller.
Moi qui pensait être plutôt droit dans mes bottes en débutant la lecture de cet ouvrage, je me suis retrouvé à finir ma lecture à cloche pied.
Bilan : j'ai adoré.
L'Amérique d'Enaïd m'a fait sourire de bon cœur. Sa vision de sa vie cabossée et de sa petite personne m'ont souvent ému. Lorsque l'existence ne vous a pas offert les meilleures cartes et qu'il faut avancer malgré tout …
Un magnifique portrait de femme.
Bouleversant. Détonnant. Étonnant.
Quant à moi :
Voilà un livre qui est bien sympathique de par son personnage central mais aussi pour tout ce qui gravite autour. Cette auteure, qui livre ici un roman autobiographique, ne manque pas d'humour, de sensibilité et j'ai apprécie cette lecture

Je me suis aperçu que si le travail bien fait est source de joies puissantes, la paresse savourée en gourmet ne l'est pas  moins. Les gens qui ne travaillent pas ne s'ennuient jamais. Les gens qui travaillent s'ennuient quand il ne travaillent pas.

François  Cavanna

 

Si on lisait en mai
Si on lisait en mai
Si on lisait en mai
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15 avril 2020 3 15 /04 /avril /2020 09:00

Bonjour à vous qui me retrouvez pour cette modeste rubrique.

Lorsque j'ai préparé cet article j'étais à mille lieues d'imaginer le cataclysme qui allait s'abattre sur notre planète...

A l'heure ou je le finalise nous entrons dans notre 4ème semaine de confinement et lorsque vous le lirez nous en serons à notre 5ème semaine. Peut-être en verrons nous le bout bientôt ?

Vous pourriez croire que de ce fait je lis beaucoup plus que d'habitude alors que, bizarrement, il n'en n'est rien du tout.

Cependant voici ce que j'ai lu dernièrement et que je partage avec vous.

 

Si on lisait en avril

Résumé :

En 1999, après avoir publié trois romans devenus cultes, le célèbre écrivain Nathan Fawles annonce qu’il arrête d’écrire et se retire à Beaumont, une île sauvage et sublime au large des côtes de la Méditerranée.
Automne 2018. Fawles n’a plus donné une seule interview depuis vingt ans. Alors que ses romans continuent de captiver les lecteurs, Mathilde Monney, une jeune journaliste suisse, débarque sur l’île, bien décidée à percer son secret.
Le même jour, un corps de femme est découvert sur une plage et l’île est bouclée par les autorités. Commence alors entre Mathilde et Nathan un dangereux face à face, où se heurtent vérités occultées et mensonges assumés, où se frôlent l’amour et la peur…

Ceux qui en parlent :

La vie secrète des écrivains est un thriller étourdissant doublé d'une formidable réflexion sur le statut de l'écrivain. Un suspense psychologique mené de main de maître par un Guillaume Musso dont l'amusement à construire cette intrigue est follement communicative. Aussi ludique que bluffant.

Quant à moi :

Voilà un roman de cet écrivain que j'ai vraiment apprécié. Il est malin cet auteur, il connait toutes les ficelles et si certains de ses romans ne m'ont pas emballé il n'en n'a pas été de même avec celui-là ! A vous de voir ce que vous allez en penser, j'attends vos appréciations !


 

Si on lisait en avril
Résumé :
"Du haut de mes trente-deux mètres, je les regarde vivre sur la place du village. Depuis cent trois ans, je partage leurs nuits et leurs jours, j'effeuille leurs amours et parfois j'envie leurs cris de joie."
En ce matin de printemps, un avis d'abattage est cloué sur le platane centenaire qui ombrage ce village de Provence. Entraînés par un petit garçon effronté, sept habitants s'unissent pour découvrir qui souhaite la mort du géant. Ensemble, ils combattent cette sentence absurde, tandis que l'arbre les observe et vibre avec humour et philosophie au rythme de leurs émotions et de leurs conflits. Qui l'emportera ? le pouvoir ou la solidarité ? Aux premiers jours de l'été, Clément, Suzanne, Fanny et les autres ne seront plus les mêmes. 
Ceux qui en parlent :
Mais comment un gamin de dix ans pourrait - il venir à bout de la bêtise ou de l'indifférence des hommes ?
Un petit livre sympa , sans prétention, quoi que ... , bien écrit, poétique avec lequel vous passerez forcément un bon moment , une sorte de fable contemporaine pour nous rappeler , une fois de plus , combien le relation des hommes avec la nature est indispensable , pour des " tonnes " de raison....Et le pire , le pire , c'est que ce beau message a encore bien du mal à franchir toutes les barrières de la conscience ( des intérêts égoïstes ) des hommes......Un livre pour méditer sur un avenir de plus en plus incertain , et pourtant....
Quant à moi :
Tout est dit, un livre très sympa plein de bons sentiments et de bonnes questions. Et comme nous avons toutes besoin de lâcher prise je vous invite à le découvrir pour passer un bon moment.
Si on lisait en avril
Résumé :
1584, en Provence. L’abbaye de Notre-Dame du Loup est un havre de paix pour la petite communauté de bénédictines qui y mène une existence vouée à Dieu et à soulager les douleurs de Ses enfants. Ces religieuses doivent leur indépendance inhabituelle à la faveur d’un roi, et leur autonomie au don de leur doyenne, sœur Clémence, une herboriste dont certaines préparations de simples sont prisées jusqu’à la Cour.
Le nouvel évêque de Vence, Jean de Solines, compte s’accaparer cette manne financière. Il dépêche deux vicaires dévoués, dont le jeune et sensible Léon, pour
inspecter l’abbaye. À charge pour eux d’y trouver matière à scandale ou, à défaut... d’en provoquer un. Mais l’évêque, vite dépassé par ses propres intrigues, va allumer un brasier dont il est loin d’imaginer l’ampleur.
Ceux qui en parlent :
Le roman oscille entre une description détaillée de la vie de ces femmes qui n'ont d'ailleurs pas toutes choisi d'entrer au couvent mais y ont été placées par leur famille, et les manigances des uns et des autres pour récupérer la gestion de l'abbaye en faisant le plus de coups bas possibles.
Nous suivrons ainsi le destin de plusieurs personnages : l'abbesse, l'herboriste, de simples servantes, des hommes d'Église, des nobles de la région, la sage-femme, un jeune vicaire…
J'ai beaucoup aimé cette plongée dans la vie d'un couvent au moyen-âge et les portraits de ces femmes qui se sont vouées à Dieu.
L'auteur nous permet de découvrir de l'intérieur ce lieu d'ordinaire secret et nous montre bien ce qu'était la vie à cette époque, que ce soit le travail, les maladies, la pauvreté, la croyance en Dieu et en la sorcellerie, les jalousies et les luttes de pouvoir et surtout la condition des femmes.
Un très beau roman, dans une langue simple mais juste.
Quant à moi :
Un livre qui m'a attiré car historique même si l'auteure nous précise que le lieu dont elle nous parle n'existe pas réellement.
C'est bien écrit, les personnages sont très vrais, les sentiments, aussi divers que variés, sont justes et bien décrits. J'ai bien apprécié ce livre qui peut sembler quelques fois un peu long. Mais tout se tient et rien n'est inutile.
Roman historique

Roman historique

Résumé :
Tomas, dit Tomi, juif et hongrois, se retrouve dans le trou noir concentrationnaire avec toute sa famille.
Affecté à l’atelier de réparation des uniformes rayés alors qu’il ne sait pas enfiler une aiguille, il y découvre le pire de l’homme et son meilleur : les doigts habiles des tailleurs, leurs mains invaincues, refermant les plaies des tissus, résistant à l’anéantissement.
Des confins de l’Europe centrale au sommet de la mode française, de la baraque 5 aux défilés de haute couture, Où passe l’aiguille retrace la vie miraculeuse de Tomi, déviée par l’histoire, sauvée par la beauté, une existence exceptionnelle inspirée d’une histoire vraie
Ceux qui en parlent :
Je viens de tourner la dernière page d'un très beau livre...Encore la guerre, la déportation, les camps , me direz -vous .... Oui , certes , mais ce récit, il a franchement quelque chose d'autre , une force qui va plus s'orienter vers la capacité à vivre , à survivre , avant , pendant et après des événements dans lesquels tant d'hommes , de femmes et d'enfants ont perdu la vie. Dans ce livre douloureux , on croise des personnages extraordinairement, justes et attachants . C'est un récit vraiment très émouvant, prenant , vivant , qui n'analyse pas mais décrit , sans mélo , sans pathos , avec finesse. Trés habile aussi le fait de donner la parole à différents protagonistes de l'histoire , entre certains épisodes .
Quant à moi :
Un livre oui, mais quel livre ! Je ne vais pas vous dire que c'est un livre facile, non, une bonne partie se  passe  dans un camp de concentration avec toutes les horreurs vécues par les prisonniers dont si peu en sont sorti vivant. Mais ce jeune homme, Tomi, a survécu et a continué sa vie en faisant de son mieux pour enfouir tout ce qu'il a vécu, subit. Le fait que ce livre retrace la vie d'un homme toujours en vie met encore plus de poids à ce roman. Je ne peux que vous conseiller cette lecture mais il faut savoir que se ne sera pas forcément un parcours de santé.
 

Le grand art de la vie est la sensation de sentir que nous existons, même dans la douleur.

George Gordon Byron

 

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15 mars 2020 7 15 /03 /mars /2020 10:00

Bonjour mes amies,

Nous nous retrouvons aujourd'hui pour cette modeste rubrique littéraire.

Je vous propose quatre nouveaux romans

Si on lisait en mars
Résumé :
Elles s'approchent à reculons de la soixantaine. Ce sont des battantes, des femmes libérées. Les luttes de pouvoir avec les mâles sont leur terrain de jeu. Elles n'ont pas froid aux yeux mais la nuit, seules dans leur grand lit, elles angoissent. Elles cherchent l'homme idéal. Autrement dit, elles rêvent.
L'héroïne est une avocate prospère que son mari a quittée pour une écossaise docile. Sa fille lui fait payer le prix de sa réussite en lui reprochant de ne pas assumer sa fonction maternelle. Elle est entourée d'amies à l'amitié épuisante.
Ceux qui en parlent :
J'ai passé un bon moment avec ces québécoises sympathiques et libérées, qui dinent, boivent, parlent sexe sans tabou et qui m'ont parfois fait éclater de rire à la lecture de leurs conversations débridées.
J'ai retrouvé avec plaisir quelques expressions québécoises savoureuses et j'ai frémi avec Agnès de tendres émois (la classe, Charles !).
Libérées, délivrées …
Une lecture-détente qui fait du bien.
Quant à moi :
Pas vraiment un livre pour moi car je ne me suis pas reconnue dans ces personnages qui vivent dans un milieu tellement éloigné du mien mais c'est écrit de telle façon que ça a été une lecture agréable. Il y a quelques bons moments qui m'ont fait sourire, voire rire carrément !
Si on lisait en mars
Résumé :
L’oiseau l’attaque violemment et la douleur lui perfore les poumons.
Le goudron s’infiltre dans chacun de ses pores et tétanise ses membres, jusqu’à l’étouffement.
Et l’extase le rend fou, l’électrise pour lui donner des ailes.

Quand il a rencontré Tess Wolff au cours d’un été pluvieux, Joe March a été saisi d’une violente transe amoureuse, un désir qui le dévore. Cette première déflagration sera suivie d’une seconde, encore plus forte : en ce même été, sa mère, son adorée, commet l’irréparable.

L’oiseau, c’est l’existence de Joe qui explose en mille morceaux.
Le goudron, c’est la peur qui l’engloutit.
Et l’extase, c’est cet élan vital, qui chaque jour va lui donner la force d’avancer…
Ceux qui en parlent :
Ce livre est difficile à qualifier parce qu'on peut autant dire que c'est une magnifique histoire d'amour (Joe et Tess), comme on peut dire que c'est une tragédie familiale (la famille de Joe), et même on peut pousser jusqu'à dire que c'est un bon livre sur les violences conjugales ou sur les violences faites aux femmes. Les trois thèmes sont très présents et même j'en rajoute un quatrième sur l'introspection d'un homme torturé par ses émotions et ses angoisses. Voilà, là, je pense avoir fait le tour.
C'était un bon moment de lecture même si la fin m'a laissée perplexe.
Quant à moi :
Voilà un roman qui ne m'a pas laissée indifférente mais que je ne sais pas trop en parler car il traite de nombreux sentiments, tous aussi importants les uns que les autres. La vie, la mort, la violence, l'enfermement, l'amour. Tout y est, tout est bien écrit, tout est à sa place.  L'auteur fait de nombreux flashback, ça peut-être un peu perturbant mais l'histoire se tient bien. Comme dans le commentaire que je vous laisse au-dessus, la fin m'a laissé perplexe, un peu inachevée ou trop bien achevée...
 
Si on lisait en mars

Résumé

S’inspirant de l’histoire des lycéennes enlevées par Boko Haram en 2014, l’auteure irlandaise se glisse dans la peau d’une adolescente nigériane.
Depuis l’irruption d’hommes en armes dans l’enceinte de l’école, on vit avec elle, comme en apnée, le rapt, la traversée de la jungle en camion, l’arrivée dans le camp, les mauvais traitements, et son mariage forcé à un djihadiste – avec pour corollaires le désarroi, la faim, la solitude et la terreur.
Le plus difficile commence pourtant quand la protagoniste de ce monologue halluciné parvient à s’évader, avec l’enfant qu’elle a eue en captivité. Celle qui, à sa toute petite fille, fera un soir dans la forêt un aveu déchirant – « Je ne suis pas assez grande pour être ta mère » – finira bien, après des jours de marche, par retrouver les siens. Et comprendre que rien ne sera jamais plus comme avant : dans leur regard, elle est devenue une « femme du bush », coupable d’avoir souillé le sang de la communauté.

Ceux qui en parlent :

Roman noir et essentiel, Girl n'épargne rien du chemin de croix de Maryam, jeune fille jetée dans l'enfer de Boko Haram et qui ne sera dès lors plus jamais pareille. Chronique d'un pays en lambeaux et d'un peuple asphyxié, le dernier roman d'Edna O'Brien témoigne pour celles qui ne le peuvent pas et ne le pourront certainement jamais.

Quant à moi :

Je crois que je n'en dirais pas plus car il faut juste  lire ce livre pour comprendre, découvrir, toucher du doigt l'horreur que ces enfants ont subi. Ce livre est noir, c'est certain mais il est important de ne rien oublier. On parle beaucoup des atrocités perpétuées pendant les deux guerres mondiales mais ce qui se passe, là, maintenant, de nos jours, dans certains pays ne vaut vraiment pas mieux. Je ne peux que vous inciter à lire ce livre et à le faire découvrir autour de vous, auprès de personnes averties bien évidemment.

Si on lisait en mars
Résumé :
Les hommes sont omniprésents dans cet immeuble de femmes… dans leurs nostalgies, leurs blessures, leurs colères et leurs désirs enfouis. Cinq femmes d'âges et d'univers différents unies par un point commun fort : elles ne veulent plus entendre parler d'amour et ont inventé une autre manière de vivre… Jusqu'au jour où une nouvelle locataire vient bouleverser leur quotidien. Juliette est séduite par leur complicité, leur courage et leurs grains de folie. Mais elle, elle n'a pas du tout renoncé ! Et elle le clame haut et fort. Va-t-elle faire vaciller les belles certitudes de ses voisines ?
Ceux qui en parlent :
Bref, ce roman est un roman qui fait du bien. Qui donne le sourire et que l'on prend plaisir a lire. Il est bien construit et surtout très bien écrit. On le referme avec regret, car on voudrait rester a suivre ces petits bouts de femmes.
Je ne peux que terminer cette critique avec une citation. Il est d'ailleurs difficile d'en choisir qu'une seule tant le roman foisonne de petites pépites :
"Une vie sans hommes, c'est une vie sans sel, sans sucre, sans piment, sans miel."
Quant à moi :
Un roman, ni bon, ni mauvais mais un livre sympa qui fait du bien après avoir lu Girl...
 

Tu ne seras jamais heureux si tu cherches continuellement de quoi est fait le bonheur. Tu ne vivras jamais si tu cherches toujours un sens à la vie.

Albert Camus

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20 février 2020 4 20 /02 /février /2020 21:27

Bonjour à vous et merci de me suivre dans cette modeste rubrique.

Je vous livre ici toutes mes lectures, à vous de l'enrichir avec vos découvertes.

Voici ce que je vous propose ce mois-ci

Roman-Comédie

Roman-Comédie

Résumé :
Kate Reddy compte les quelques semaines qui la séparent de la cinquantaine avec effroi. Si on ajoute à cette angoisse les hormones qui s'agitent, des enfants devenus ados qui ont besoin d'elle mais qui ne lui adressent pas la parole, des parents qui vieillissent et redeviennent eux-mêmes des enfants, un mari qui se cherche et a décidé de s'offrir un break pour se consacrer à l'art de la pleine conscience... Kate se trouve prise dans un sandwich qu'elle ne peut même pas avaler à cause des calories ! Et c'est sans compter son retour dans le monde du travail, où la cinquantaine est un tabou...
Ceux qui en parlent :
Sous des dehors loufoques ce livre traite de sujets graves comme le temps qui passe, les enfants qui grandissent et s'éloignent, les parents qui vieillissent et souvent retombent en enfance, la solitude, la maison de retraite qui est bien souvent la seule alternative pour une fin de vie, mais aussi du monde du travail où il est bien difficile pour une femme de trouver ses marques passé un certain âge.
C'est drôle et grave à la fois, c'est bien écrit, la plume incisive d'Allison Pearson est en parfait accord avec le sujet.
Kate Reddy mérite amplement que l'on consacre quelques heures à découvrir sa nouvelle vie.
Quant à moi :
Toutes les femmes peuvent se retrouver dans ce roman, plus ou moins bien sur. Inutile d'être dans la crise de la cinquantaine et la pré-ménopause pour avoir des ados qui sont travaillés par leurs hormones et semblent nous mépriser, des maris ou compagnons qui ne comprennent pas ce que nous vivons au quotidien ... C'est donc un livre qui se lit avec grand plaisir et on se délecte de moments cocasses comme celui de la gaine amincissante entre autres, on s'émeut des parents qui vieillissent et qui perdent leur autonomie, on comprend la difficulté de reprendre le travail après un arrêt plus ou moins long pour élever les enfants etc...
 

Il s'avère qu'un bug est survenu sur cet article, les 3/4 passés à la trappe...

Et que vous ne puissiez mettre vos com', moi-même je n'arrive pas à visualiser ceux que vous me laissez sur mes précédents articles.

Ca faisait longtemps qu'Over-blog n'avait pas yoyoté alors on va patienter...

 

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20 janvier 2020 1 20 /01 /janvier /2020 10:00

Bonjour à vous qui passez ici pour cette rubrique.

Premiers résumés de l'année j'espère que j'aurais la chance de pouvoir lire autant cette année que l'an passé.

N'hésitez pas à faire de cette rubrique le petit endroit ou l'on papote de romans en tous genres.

Roman sur l'exil

Roman sur l'exil

Résumé :
En 1999, Mirko et sa soeur Simona, des Albanais du Kosovo fuient leur pays déchiré par la guerre. Après avoir passé quelque temps en Italie puis dans un centre de transit de Haute-Loire, ils décident de s'installer à Lyon. Simona trouve rapidement du travail, apprend le français et noue des amitiés tandis que Mirko vit dans la nostalgie de son pays. Une nuit, il rencontre Agathe.
Ceux qui en parlent :
C'est avec une grande délicatesse et un art de sublimer l'infortune que Paola Pigani nous fait partager le quotidien de ces deux immigrés kosovars, qui pourraient être originaires de biens d‘autres contrées mises à feu et à sang, condamnant leur peuple à fuir pour ne plus jamais se sentir chez soi.
Perte des illusions, patience infinie et peut-être vaine, ou trait sur l'histoire, chacun lutte avec ses ressources.
L'auteur épingle aussi le mépris et l'amalgame, l'inconstance de la compassion qui varie avec l'accoutumance, les absurdités d'un système empirique, qui subit ce qui était prévisible depuis longtemps et qu'aucun nationalisme ne pourra ignorer.
La plume est subtile, tout en nuance, et aborde ce sujet délicat avec pudeur mais détermination.
Quant à moi :
Je partage entièrement la critique ci-dessus et n'ajouterais rien. A vous de découvrir cette auteure d'une grande sensibilité.
Si on lisait en janvier 2020
Résumé :
Pour ses 40 ans, Barbara n'a qu'un souhait : que son compagnon lui " offre " cet enfant qu'elle désire plus que tout. Mais à quelques jours de son anniversaire, il la quitte pour une autre. Désespérée et convaincue de devoir faire le deuil de l'amour et de la maternité, Barbara plaque tout, direction Antibes. Malgré sa détresse, elle a suivi les conseils de sa meilleure amie et postulé au poste de directrice d'une résidence pour personnes âgées, que contre toute attente elle a obtenu. Au contact de ses nouveaux pensionnaires, elle découvre une lumière, une force de vie qui l'aideront à comprendre qu'il n'est jamais trop tard pour être heureux.
Ceux qui en parlent :
Nous sommes face à un roman assez simple avec une histoire touchante qui se lit rapidement et dont on tourne les pages sans se rendre compte. J'aime toujours la sensibilité et les mots de l'auteure. Léa Wiazemsky a une plume tellement touchante qui me fait tout simplement du bien. Je suis heureuse pour la troisième fois de la lire. Les personnages qu'elle a construit sont vraiment intéressants et j'ai notamment eu un coup de cœur pour Bernadette.
Quant à moi :
Un livre fort agréable, plein de bons sentiments et de délicatesse. Un roman qui se lit facilement, qui fait du bien même si je le trouve un peu trop sentimental.
 
Si on lisait en janvier 2020
Résumé :
Belfast, 1906. Edith tombe follement amoureuse d'Oliver, un illusionniste ambitieux qu'elle croise un soir de fête trop arrosée et retrouve le lendemain sur scène, où elle doit l'accompagner au piano. Mais c'est sur la jetée de Dun Laoghaire, bien des années plus tard, que s 'ouvre le roman. Edith y attend, avec sa fille, le bateau qui les emmènera en Angleterre et contemple à regret le pays où elle laisse son mari après avoir tout tenté pour le sauver de ses démons et le soutenir à une époque où le music-hall pâtit de l'arrivée du cinéma.
Ceux qui en parlent :
Un style très poétique ,de superbes descriptions de la nature ,une bonne analyse de l'époque où le cinéma fait son apparition au détriment des spectacles sur scènes ,et où l'Irlande commence à entrer en conflit. Bref vous l'avez compris un gros coup de cœur ,que je conseille vivement.
Quant à moi :
J'ai beaucoup apprécié de roman même si j'ai lu certaines critiques négatives.  Les personnages sont très attachants, leur parcours m'a beaucoup intéressé, émue même, l'écriture est  très agréable. C'est un livre que je ne peux que vous recommander
 
Roman historique

Roman historique

Résumé :
Sous les bombardements, dans Berlin assiégé, la femme la plus puissante du IIIe Reich se terre avec ses six enfants dans le dernier refuge des dignitaires de l’Allemagne nazie. L’ambitieuse s’est hissée jusqu’aux plus hautes marches du pouvoir sans jamais se retourner sur ceux qu’elle a sacrifiés. Aux dernières heures du funeste régime, Magda s’enfonce dans l’abîme, avec ses secrets.
Au même moment, des centaines de femmes et d’hommes avancent sur un chemin poussiéreux, s’accrochant à ce qu’il leur reste de vie. Parmi ces survivants de l’enfer des camps, marche une enfant frêle et silencieuse. Ava est la dépositaire d’une tragique mémoire : dans un rouleau de cuir, elle tient cachées les lettres d’un père. Richard Friedländer, raflé parmi les premiers juifs, fut condamné par la folie d’un homme et le silence d’une femme : sa fille.
Elle aurait pu le sauver.
Elle s’appelle Magda Goebbels.
Ceux qui en parlent :
Gros plan sur une période maudite de notre histoire : au moment de la libération des camps de la mort. Deux focus : la cavale d'une mère et de sa fille, tandis qu'un cahier de fortune se passe de main en main, témoignage de l'horreur, mais aussi outil de solidarité. C'est là que la réalité se mêle à la fiction, le but ultime étant de faire parvenir ces écrits à Magda, l'épouse de Goebbels, alors que l'édifice mortifère construit par quelques illuminés, suivis par les hordes bêlantes s'écroule de toute part.
Lorsque l'histoire a déjà été maintes fois racontée, c'est l'écriture qui fait la différence. Et là elle est particulièrement efficace : les phrases courtes, cinglantes, témoignent de l'affolement général, qu'il concerne les fuyards, traqués jusqu'au dernier moment, dans l'urgence de faire disparaître les preuves, ou les libérateurs, qui découvrent abasourdis l'étendue du désastre.
Quant à moi :
Un livre fort, qui captive même si on a déjà lu pas mal de livres sur la seconde guerre mondiale. L'écriture est claire et concise et l'on y retrouve toutes les errances et les horreurs de ces guerres qui dévastent le monde d'hier et d'aujourd'hui.
Roman - Poésie

Roman - Poésie

Résumé :
"Depuis vingt ans mon esprit erre en ce lieu, qui me hante. J'y reviens enfin, pour retrouver des souvenirs perdus. En exil de moi-même. Je suis de retour ici pour une femme flamme, rencontrée pendant la guerre. Nous nous étions aimés, sans bruit ni fureur, avant de nous séparer, contraints. Dans la stridence du silence. J'étais jeune et mal marié, rêveur, avide de voyages et d'aventures, de douces drogues dures et d'écriture. Passions voraces et dévastatrices pour les âmes comme la mienne, en recherche d'absolu, inatteignable. En quête de moi-même, j'avais trouvé Maï Lan. Frêle et mystérieuse jeune femme, qui allait s'éprendre d'un soldat en guerre contre son pays. Et contre lui-même. Il y a des êtres qu'on rencontre trop tard pour ne pas les aimer. Maï Lan." Vingt ans après la défaite des troupes françaises à Diên Biên Phù, en mai 1954, Alexandre, un ancien soldat, revient au Viêtnam sur les traces de Maï Lan, la femme qu'il a follement aimée.
Ceux qui en parlent :
Le style original, lyrique est parsemé de poèmes qu'Alexandre durant vingt ans a écrit à l'absente...
Le lecteur est immergé , bercé , au sein d'une histoire forte à l'écriture musicale et vivante , de toute beauté!
Je n'en dirai pas plus .
Une très belle découverte au hasard de recherches à la médiathéque ,
Du grand art!
L'auteur né en 1976 à Douala au Cameroun est poéte et slameur ..
"Résistance n'est qu'espérance ",René Char dont s'inspire l'auteur...
"Maï Lan
Je te rêve vivante
Je te rêve heureuse
Je te rêve en blanc
Je te rêve un bouquet de lilas à la main
Fixant l'horizon de notre amour
Belle amour qui dure encore
Belle amour, belle amour toujours
Je t'aimerai jusqu'à la mort ..."
Quant à moi :
J'ai eu la chance de rencontrer cet auteur dans notre médiathèque. A la fin de notre rencontre inter-bibli j'ai laissé mon trop plein d'émotions sortir par ces mots : Quel bonheur de vous lire, quel bonheur de vous écouter, quel bonheur de vous rencontrer !
Ce roman est son tout premier car jusqu'à lors Alexandre avait écrit des poèmes qu'il slame en France, certes, mais dans maints pays étrangers. C'est un poète comme on aimerait en rencontrer plus souvent, une très belle écriture et une belle âme, ça j'en suis certaine.
Littérature populaire ne signifie pas littérature lue par le peuple. C'est une littérature qui se doit de fournir en premier lieu une lecture pour le plus grand nombre de gens possible
 
Jean-Louis Pouy
 

 

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15 novembre 2019 5 15 /11 /novembre /2019 10:00

Bonjour à vous toutes !

Un mois déjà que nous nous sommes retrouvées ici. J'espère que vous avez trouvé quelques livres qui vous ont plus dans les romans d'octobre.

Encore un mois et nous serons à la veille de Noël. Misère, l'année aura passée vite...

Voici ce que je vous propose aujourd'hui

Si on lisait en novembre
Résumé :
« Je suis né deux fois, une fois à Lyon en 1960, une fois dans le Sahara en 1989. »
Une nuit peut changer une vie.
À vingt-huit ans, Éric-Emmanuel Schmitt entreprend une randonnée à pied dans le Sahara en 1989. Parti athée, il en reviendra croyant, dix jours plus tard.
Loin de ses repères, il découvre une vie réduite à la simplicité, noue des liens avec les Touareg. Mais il va se perdre dans les immenses étendues du Hoggar pendant une trentaine d heures, sans rien à boire ou à manger, ignorant où il est et si on le retrouvera. Cette nuit-là, sous les étoiles si proches, alors qu il s attend à frissonner d angoisse, une force immense fond sur lui, le rassure, l éclaire et le conseille.
Ceux qui en parlent :
C'est très difficile de parler d'un livre comme celui-ci. Ce n'est pas un récit de voyage, c'est une quête initiatrice et chaque lecteur le vivra différemment selon son propre cheminement, ses propres croyances, certitudes ou doutes. Un livre qui fait réfléchir sur le sens profond de la vie, sur notre rapport à l'autre.
Je l'ai beaucoup aimé, mais j'ai eu beaucoup de mal à faire cette critique. J'espère simplement avoir été convaincante, sans trop me répéter et surtout donner envie de le lire.
Quant à moi :
Je suis tout à fait de l'avis reporté ci-dessus. C'est un livre qui ouvre, ou pas, certains horizons. Ce que j'en retiens c'est que j'apprécie vraiment cet auteur pour sa délicatesse, sa poésie, sa sensibilité et ici, sa franchise car il nous livre une expérience personnelle qui n'est pas accessible à tous. Pour livre cet auteur il m'a fallu dépasser quelques à priori car on entend des critiques très diverses. En définitive il est bon de se faire une opinion soit même.
Si on lisait en novembre
Résumé :
A 40 ans, Solène a tout sacrifié à sa carrière d'avocate : ses rêves, ses amis, ses amours. Un jour, elle craque, s'effondre. C'est la dépression, le burn-out. Tandis qu'elle cherche à remonter la pente, son psychiatre l'oriente vers le bénévolat : sortez de vous-même, tournez-vous vers les autres, lui dit-il. Peu convaincue, Solène répond pourtant à une petite annonce : " association cherche volontaire pour mission d'écrivain public " .
Elle déchante lorsqu'elle est envoyée dans un foyer pour femmes en difficultés... Dans le hall de l'immense Palais de la Femme où elle pose son ordinateur, elle se sent perdue. Loin de l'accueillir à bras ouverts, les résidentes se montrent distantes, insaisissables
Ceux qui en parlent :
Ce roman met à l'honneur le courage des femmes et d'une femme, tout particulièrement : Blanche Peyron, fondatrice , dans les années 20, de cet incroyable refuge pour les femmes en grandes difficultés: "Le palais de la Femme", toujours en activité dans la capitale !
Un lieu qui est à lui seul un résumé du "monde des femmes , en accidents de vie"....comme une ville, en soi !
J'exprime aussi une immense gratitude à Laetitia Colombani pour avoir sorti de l'oubli cette figure féminine exceptionnelle ainsi que l'histoire de ce "Palais de la Femme"... qui est , en plus, d'une grande classe architecturale et d'une grande beauté est un très bel endroit pour de "belles actions" et la protection vitale de femmes, en souffrance ! Une réalité vivante extraordinaire, et hautement symbolique... J'ai eu l'occasion de m'y rendre ; Des mosaïques, de la lumière, des volumes aérés bienfaisants...sereins !
Quant à moi :
Un grand roman qui n'a de roman que le personnage de Solène qui fait le lien entre  le Paris d'aujourd'hui et le Paris de Blanche Peyron en  1920. C'est un livre que je vous recommande, vraiment. Et aussi de ne pas hésiter à aller sur internet pour en savoir un peu plus sur cette femme qui, avec son époux, fondèrent cet établissement à la force de leur foi, de leur courage et leur engagement au sein de l'Armée du Salut. Car si ce livre a un défaut c'est de n'être pas suffisamment long. Donc à nous d'aller chercher les info qui nous permettent d'en apprendre un peu plus sur ce sujet.
 
Si on lisait en novembre
Résumé :
Abandonnés par tous, Reine et ses trois enfants n’arrivent plus à faire face. Sa vie finit par ressembler à son jardin qui n’est plus qu’une décharge. Tant de richesses en elle voudraient s’exprimer et pourtant son horizon paraît se boucher chaque jour davantage. Seul un miracle pourrait la sauver... Il se présente sous la forme d’une mobylette bleue. Cet engin des années 1960 lui apportera-t-il le bonheur qu’elle cherche dans tous les recoins de ce monde et, surtout, à quel prix ? Jean-Luc Seigle dresse le portrait d’une femme au bord du gouffre qui va se battre jusqu’au bout. Ce faisant, c’est une partie de la France d’aujourd’hui qu’il dépeint, celle des laissés-pour-compte que la société en crise martyrise et oublie.
Ceux qui en parlent :
Une histoire percutante, d'une grande profondeur qui colle à l'actualité pour la pauvreté vécue en toute modestie avant qu'elle n'éclate dans les rues ces derniers temps.
J'avais eu peur du début que je craignais être trop violent mais c'est une très belle lecture, une très belle rencontre avec une dame bien plus riche en talents qu'elle ne le croyait.
Quant à moi :
J'ai eu vent de ce roman en farfouillant sur Babelio. Je ne savais pas à quoi m'attendre mais c'est une très belle découverte que j'ai fait là. L'histoire n'est pas hilarante, certes, mais c'est une très belle histoire de femme, fragile, sincère, abimée, aimante.
Roman

Roman

Résumé :
« Je suis orthophoniste. Je travaille avec les mots et avec le silence. Les non-dits. Je travaille avec la honte, le secret, les regrets. Je travaille avec l’absence, les souvenirs disparus, et ceux qui ressurgissent, au détour d’un prénom, d’une image, d’un mot. Je travaille avec les douleurs d’hier et celles d’aujourd’hui. Les confidences.
Et la peur de mourir.
Cela fait partie de mon métier.
Mais ce qui continue de m’étonner, ce qui me sidère même, ce qui encore aujourd’hui, après plus de dix ans de pratique, me coupe parfois littéralement le souffle, c'est la pérennité des douleurs d’enfance. Une empreinte ardente, incandescente, malgré les années. Qui ne s’efface pas. »

Michka est en train de perdre peu à peu l’usage de la parole. Autour d’elles, deux personnes se retrouvent : Marie, une jeune femme dont elle est très proche, et Jérôme, l’orthophoniste chargé de la suivre.
Ceux qui en parlent :
De Vigan trouve à nouveau un sujet lourd, délicat et émouvant, avec des touches autobiographiques, qu'elle traite avec subtilité et légèreté, agrémenté d'un zeste d'humour, juste ce qu'il faut. J'ai lu les derniers chapitres la gorge nouée, que vous dire de plus.
Quant à moi :
Encore un livre que je vous recommande chaudement. Pas un livre facile, un sujet grave, la maladie, la fin de vie mais c'est très bien écrit, avec tellement de délicatesse, de vérité, de petites touches d'humour aussi. J'ai également passé ce livre à ma fille qui l'a beaucoup apprécié alors que lorsqu'il nous a été présenté au café des lecteurs de juillet, la personne qui l'avait lu ne l'avait pas du tout apprécié car trop triste. Ce livre n'est pas triste, il est vrai. Je le sais d'autant plus que c'est une tranche de vie que j'ai eu à traverser en accompagnant l'un des miens.

Il vaut mieux se tromper et le reconnaitre que de ne pas se tromper et le nier. Je me trompe ?

Philippe Geluck

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15 octobre 2019 2 15 /10 /octobre /2019 09:00

Bonjour à celles qui viennent ici afin de glaner quelques idées de lectures.

Voici ce que je vous propose aujourd'hui

Roman

Roman

Résumé :
Quel rapport entre une femme qui empoisonne ses maris successifs et un président de la République amoureux ? Quel lien entre un simple marin honnête et un escroc international vendant des bondieuseries usinées en Chine ? Par quel miracle, une image de sainte Rita, patronne des causes désespérées, devient-elle le guide mystérieux de leurs existences ? Tous ces héros ont eu la possibilité de se racheter, de préférer la lumière à l'ombre. À chacun, un jour, la rédemption a été offerte. Certains l’ont reçue, d’autres l’ont refusée, quelques uns ne se sont aperçus de rien.
Quatre histoires liées entre elles. Quatre histoires qui traversent l'ordinaire et l'extraordinaire de toute vie. Quatre histoires qui creusent cette question : sommes-nous libres ou subissonsnous un destin ? Pouvons-nous changer ?
Ceux qui en parlent :
Une vie est-elle toute tracée ou peut-on en choisir la direction ? Peut on changer de voie en cours de route ou la ligne est-elle droite ? Les 4 nouvelles de ce recueil nous montre les choix de plusieurs personnages. Après des actes parfois peu avouable, chacun décide ou non de se racheter. Mais même dans ce cas là, le fait-on pour soi ou pour l'autre ? 4 univers différents, 4 histoires dont seule l'ombre de Sainte Rita noue les liens...
Je connais l'écriture d'Eric Emmanuel Schmitt, et j'ai beaucoup apprécié ces courts récits. La nouvelle du marin m'a particulièrement émue... Une lecture très agréable...
Quant à moi :
Une écriture ciselée, quatre petites histoires pour un écrivain que j'apprécie de plus en plus. Il a une sensibilité qui me touche infiniment.
 
Roman historique-biographie

Roman historique-biographie

Résumé :
Elle a été enlevée à sept ans dans son village du Darfour et a connu toutes les horreurs et les souffrances de l’esclavage. Rachetée à l’adolescence par le consul d’Italie, elle découvre un pays d’inégalités, de pauvreté et d’exclusion.
Affranchie à la suite d’un procès retentissant à Venise, elle entre dans les ordres et traverse le tumulte des deux guerres mondiales et du fascisme en vouant sa vie aux enfants pauvres.
Ceux qui en parlent :
Bakhita est le roman bouleversant de cette femme exceptionnelle qui fut tour à tour captive, domestique, religieuse et sainte.
Avec une rare puissance d’évocation, Véronique Olmi en restitue le destin, les combats incroyables, la force et la grandeur d’âme dont la source cachée puise au souvenir de sa petite enfance avant qu’elle soit razziée.
Le récit est merveilleusement bien écrit, je crois avoir affirmé dans un commentaire de citation que cette écriture souvent très poétique, m'a permis de supporter ces quelques scènes difficiles à lire, même si le style se relâche un peu dans la deuxième partie .
 Quand à moi :
Un livre bouleversant, très bien écrit, une histoire vraie qui prend aux tripes et qui nous fait découvrir les horreurs de l'esclavage à une époque toute proche de la nôtre puisque ça se passait au début des années 1900, avant la 1ere guerre mondiale.
Et dire que ça existe toujours de nos jours, c'est bien ça le pire...
 
Poésie

Poésie

Résumé :
Ecrire, acte de renaissance, de résistance. Ecrire, oui. Toujours du côté de l'homme et des peuples. En dedans du monde, écrire, comme d'autres plantent des arbres, comme d'autres tentent l'impossible, comme d'autres chantent les possibles. Habité par la parole tambour du peuple Sawa qui lui donne racines et liberté, Marc Alexandre Oho Bambe dit Capitaine Alexandre livre un texte d'aujourd'hui, nourri d'hier et résolument tourné vers demain, qui épouse la forme irremplaçable du format papier, poursuivant le chemin d'écriture des aînés, tout en se déployant à l'infini dans l'univers sonore et visuel du poète touche-à-tout et slameur schizophone, dandy de grand chemin et infatigable créacteur de liens et d'utopies contemporaines.
Ceux qui en parlent :
Ecrire.
Oui, écrire peut-être
Que faire de ma vie avant ma mort?
Ecrire. Peut-être à tort. Mais tant pis, j’écris.
Et j’écrirai encore. Toujours plus fort. Car c’est bien de cela dont il s’agit, écrire.
De préférence avant de mourir.
Ecrire. Peut-être même pour ne pas mourir.
Ecrire juste, écrire. Juste écrire.
Jusqu’à l’Amour
Quant à moi :
Une vraie découverte pour moi et que j'affinerais encore plus en novembre prochain car nous aurons l'honneur de le recevoir dans notre petite bibliothèque.
Marc Alexandre Oho Bambe ou Capitaine Alexandre, que vous pouvez découvrir sur internet, est un poète et un slameur. Un homme qui dit et écrit ce qu'il pense et, étrangement tout cela me parle, me touche. Je pense que même si l'on n'est pas très porté sur la poésie on peut prendre beaucoup de plaisir à le lire et à l'écouter. Je vous conseille ce livre car je suis certaine que vous l'apprécierez à sa juste valeur.
Policier

Policier

Résumé :
UWalt Selfridge, haut fonctionnaire anglais farouchement opposé au Brexit, a été assassiné. Version officielle : drame passionnel. Mais en rencontrant la présumée coupable à la prison de Bruxelles, Higgins découvre qu’elle est la victime d’un complot.
Convaincu de son innocence, l’ex-inspecteur-chef reprend l’enquête de zéro. Il le pressent : l’assassin rôde au sein des institutions européennes. D’un jovial colosse grec à une Allemande autoritaire en passant par une Kényane anglophobe, les suspects sont nombreux…
Au péril de sa vie, Higgins, une fois encore, veut la vérité !
Ceux qui en parlent :
Résumé :
Emprunté à la BB et je dois dire ce livre m'a bien plu et surprise tout à la fois. Il se lit vite et bien et l'on ne se lasse pas de l'histoire au contraire, on veut en savoir toujours plus et aller de l'avant et celle ci nous emmène dans les méandres de l'union européenne et de ses magouilles.
L'écriture est bonne, le livre pas trop gros, facile à comprendre et agréable même si c'est un policier : il ne fait pas peur.
Quant à moi :
Un livre qui nous emmène à Bruxelles, dans les méandres des arrangements en touts genres de UE.
Il y a des faits réels, des personnages qui existent ou ont existé et puis il y a le roman. Mais je gage que le roman est très proche de ce  qui se passe réellement dans ce genre d’institutions...
Ce n'est pas un livre qui marquera les esprits comme tous ces tomes mais ça se lit facilement, l'intrigue est pas mal même si le nombre de personnages n'est pas toujours facile à situer.
Si on lisait en Octobre
Résumé :
On rit. C’est étonnant parce que, pris séparément, aucun d’entre eux ne pensait que la situation les pousserait à l’hilarité – or, de façon tout à fait inattendue, ils font contre mauvaise fortune bon cœur et les voilà qui s’esclaffent et qui se mettent à papoter, retrouvant les réflexes de cour de récréation, mais avec cet air de liberté unique qu’apporte avec lui l’Arbalète filant vers Paris.1975. Tandis que le pays subit les effets du premier choc pétrolier, que les femmes revendiquent leurs droits et que la mixité s’impose dans les cours de récréation, rien ne semble devoir troubler le quotidien des familles d’instituteurs du groupe scolaire Denis-Diderot. À moins que le train du changement ne s’engouffre tout à coup dans les classes et les corps et ne redessine les frontières d’un monde très différent.
Ceux qui en parlent :
Doté d'un sujet intéressant, de personnages à la psychologie fouillée ( Que dire du truculent esquisse du personnage de Big Coudrier is watching you !) et de petites trames aux détails cocasses en guise d'épices , le dernier Blondel est une brillante radiographie du corps enseignant et des familles de classe moyenne, de l'après Mai 68.
Quant à moi :
Et me revoici avec mon auteur aubois qui vient de sortir son nouveau roman que je me suis offert.
Au départ j'ai été un peu déroutée, ne voyant pas où nous allions. J'étais trop impatiente car c'est une histoire dont le fil se déroule tranquillement. On apprend à connaitre tous les protagonistes, les enfants, les parents. Un nouveau roman écrit, comme toujours, avec beaucoup de finesse et de justesse. Les sentiments y sont bien décrits et comme ça se passe dans les années 1968 c'est une époque que j'ai bien connue fatalement !

Être libre, c'est savoir dire non

Jean-Paul Sartre

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