Bonjour à vous qui me retrouvez pour cette modeste rubrique.
Lorsque j'ai préparé cet article j'étais à mille lieues d'imaginer le cataclysme qui allait s'abattre sur notre planète...
A l'heure ou je le finalise nous entrons dans notre 4ème semaine de confinement et lorsque vous le lirez nous en serons à notre 5ème semaine. Peut-être en verrons nous le bout bientôt ?
Vous pourriez croire que de ce fait je lis beaucoup plus que d'habitude alors que, bizarrement, il n'en n'est rien du tout.
Cependant voici ce que j'ai lu dernièrement et que je partage avec vous.
Résumé :
En 1999, après avoir publié trois romans devenus cultes, le célèbre écrivain Nathan Fawles annonce qu’il arrête d’écrire et se retire à Beaumont, une île sauvage et sublime au large des côtes de la Méditerranée.
Automne 2018. Fawles n’a plus donné une seule interview depuis vingt ans. Alors que ses romans continuent de captiver les lecteurs, Mathilde Monney, une jeune journaliste suisse, débarque sur l’île, bien décidée à percer son secret.
Le même jour, un corps de femme est découvert sur une plage et l’île est bouclée par les autorités. Commence alors entre Mathilde et Nathan un dangereux face à face, où se heurtent vérités occultées et mensonges assumés, où se frôlent l’amour et la peur…
Ceux qui en parlent :
La vie secrète des écrivains est un thriller étourdissant doublé d'une formidable réflexion sur le statut de l'écrivain. Un suspense psychologique mené de main de maître par un Guillaume Musso dont l'amusement à construire cette intrigue est follement communicative. Aussi ludique que bluffant.
Quant à moi :
Voilà un roman de cet écrivain que j'ai vraiment apprécié. Il est malin cet auteur, il connait toutes les ficelles et si certains de ses romans ne m'ont pas emballé il n'en n'a pas été de même avec celui-là ! A vous de voir ce que vous allez en penser, j'attends vos appréciations !
En ce matin de printemps, un avis d'abattage est cloué sur le platane centenaire qui ombrage ce village de Provence. Entraînés par un petit garçon effronté, sept habitants s'unissent pour découvrir qui souhaite la mort du géant. Ensemble, ils combattent cette sentence absurde, tandis que l'arbre les observe et vibre avec humour et philosophie au rythme de leurs émotions et de leurs conflits. Qui l'emportera ? le pouvoir ou la solidarité ? Aux premiers jours de l'été, Clément, Suzanne, Fanny et les autres ne seront plus les mêmes.
Un petit livre sympa , sans prétention, quoi que ... , bien écrit, poétique avec lequel vous passerez forcément un bon moment , une sorte de fable contemporaine pour nous rappeler , une fois de plus , combien le relation des hommes avec la nature est indispensable , pour des " tonnes " de raison....Et le pire , le pire , c'est que ce beau message a encore bien du mal à franchir toutes les barrières de la conscience ( des intérêts égoïstes ) des hommes......Un livre pour méditer sur un avenir de plus en plus incertain , et pourtant....
Le nouvel évêque de Vence, Jean de Solines, compte s’accaparer cette manne financière. Il dépêche deux vicaires dévoués, dont le jeune et sensible Léon, pour
inspecter l’abbaye. À charge pour eux d’y trouver matière à scandale ou, à défaut... d’en provoquer un. Mais l’évêque, vite dépassé par ses propres intrigues, va allumer un brasier dont il est loin d’imaginer l’ampleur.
Nous suivrons ainsi le destin de plusieurs personnages : l'abbesse, l'herboriste, de simples servantes, des hommes d'Église, des nobles de la région, la sage-femme, un jeune vicaire…
J'ai beaucoup aimé cette plongée dans la vie d'un couvent au moyen-âge et les portraits de ces femmes qui se sont vouées à Dieu.
L'auteur nous permet de découvrir de l'intérieur ce lieu d'ordinaire secret et nous montre bien ce qu'était la vie à cette époque, que ce soit le travail, les maladies, la pauvreté, la croyance en Dieu et en la sorcellerie, les jalousies et les luttes de pouvoir et surtout la condition des femmes.
Un très beau roman, dans une langue simple mais juste.
Affecté à l’atelier de réparation des uniformes rayés alors qu’il ne sait pas enfiler une aiguille, il y découvre le pire de l’homme et son meilleur : les doigts habiles des tailleurs, leurs mains invaincues, refermant les plaies des tissus, résistant à l’anéantissement.
Des confins de l’Europe centrale au sommet de la mode française, de la baraque 5 aux défilés de haute couture, Où passe l’aiguille retrace la vie miraculeuse de Tomi, déviée par l’histoire, sauvée par la beauté, une existence exceptionnelle inspirée d’une histoire vraie
Le grand art de la vie est la sensation de sentir que nous existons, même dans la douleur.
George Gordon Byron