Bonjour mes amies,
Je suis heureuse de vous retrouver pour cette rubrique que nous partageons, en petit comité, certes, mais partageons tout de même.
J'espère que vous vous portez bien et que vous et vos familles n'avez pas eu à souffrir du Covid.
Misère de misère je vois les dégâts aux informations même si je regarde de moins en moins afin de ne pas me plomber le moral. Ce virus provoque des effets secondaires vraiment très importants. J'ai vu une dame de 65 ans qui, après 5 semaines d'hospitalisation, ne pouvait même pas porter son verre d'eau à ses lèvres.
Donc restons vigilantes, nous pour les nôtres et pour nous même.
Voici ce que je peux vous proposer ce mois-ci.
Résumé :
Septembre 1991. Caroline a treize ans et intègre son nouveau collège. Avec ses parents et sa sœur Charlotte, ils ont quitté la banlieue pour s’installer à Paris, dans un appartement trop grand où les liens se distendent chaque jour. S’il voulait se rapprocher de ce travail qui le dévore, le père est pourtant de plus en plus absent. Quand il est là, c’est vêtu de ce blouson qu’il ne quitte plus, et de cet air qui semble dire son désir de partir loin. Autour de l’unique téléphone fixe de la maison se chuchotent les secrets d’une famille en plein chaos : le chagrin de la mère, la fuite du père et les tourments adolescents de l’héroïne, qui déroule le fil de cette année si particulière où l’enfance s’éloigne.
Ceux qui en parlent :
Le livre est émaillé de références à ces années là et c'est un petit régal de nostalgie de se retrouver plongé entre la série Santa Barbara, les Cracotte au petit déjeuner, le téléphone fixe et sans fil ou les fringues Chevignon.
J'ai aimé tout ce travail pour nous permettre de retrouver ces sensations à la fois universelles et terriblement personnelles. Adèle Bréau décrit une époque, mieux, nous la fait revivre. J'ai plongé mon nez dans cette fameuse odeur de colle en pot durant toute ma lecture. La dextérité de la plume permet une véritable immersion dans cette époque sans faire juste un best of des 90's. Non, elle nous plonge carrément dedans !
En ouvrant ce livre, vous allez ouvrir une drôle de boite à souvenirs et ils vont venir de partout ! Et si vous êtes trop jeune pour avoir connu cette époque, vous retrouverez quand même avec plaisir une jolie histoire sur cette drôle de période qu'est adolescence.
Quant à moi :
Un roman très agréable, plein de saveurs d'enfance et d'adolescence qui s'installe. C'est très bien écrit, c'est léger, savoureux et nostalgique. C'est une tranche de vie comme ça arrive à tant d'autres...
Résumé :
Dernier représentant d’une entreprise de nains de jardin rachetée par une holding américaine, Xavier Barthoux mène une vie bien rangée entre la tournée de ses clients, son épouse, son chien et sa résidence secondaire des Cévennes. Mais quand il découvre une fissure dans le mur de sa maison, c’est tout son univers qui se lézarde… Animé par une unique obsession, réparer la fissure, il entreprend un périple extrême et merveilleux jusqu’à l’autre bout du monde.
Ceux qui en parlent :
Dans la droite ligne de Marcel Aymé ou, pour prendre un contemporain, de Didier van Cauwelaert, ce nouvel opus de Jean-Paul Didierlaurent ravira tous ceux qui voient dans la littérature un formidable moyen d'évasion, ne dédaignant pas parler de questions existentielles le sourire aux lèvres.
Quant à moi :
Un roman savoureux, déjanté d'une certaine façon mais avec une très belle réflexion. C'est gai, étrange, subtil, marrant, fantasque. Il faut lâcher prise et si c'est votre cas, vous y êtes !
Résumé :
Cavanna, avec son ton familier de baratineur, nous dépeint ses jeunes années d'une façon décousue, se rappelant en vrac les meilleurs moments de son existence d'avant seize ans, à une époque plutôt joyeuse malgré la guerre qui pointe à l'horizon. - (Jean-Claude Lamy, France-Soir)
Drôle, souvent émouvant, souvent terrible comme le meilleur des Céline (celui de Mort à crédit) Les Ritals de Cavanna est un très beau livre. - (Remo Forlani, R.T.L.)
Ceux qui en parlent :
A LIRE ou A RELIRE un pur moment de tendresse, la vision d'un enfant, pré ado, sur un passé "dur" diront certain, ceux qui on le temps de se plaindre, des petites frustrations du quotidien,dirait François, parce que lui, il avalait la vie, plutôt que de se laisser avaler par elle.
Cavanna, ne l'a pas oublié, ce gamin, il est resté comme lui, rebelle, indépendant, attachant, terriblement "vivant", l'enfant François, c'est l'enfant qui tout au long de sa vie, l'a nourri .
Il nous "parle" cet enfant, nous rappelle celui "tapi" au fond de nous, que l'on a oublié, et pourtant cet enfant que nous avons été...c'est "vraiment" nous.
Il nous rappelle aussi, que " l'étrangé " il change souvent de nationalité, "l'étrangé" d'hier regarde" l'étrangé" d'aujourd'hui et lui trouve une sale gueule...
Un livre d'amour....pour ses proches et pour les hommes qui veulent le rester
Quant à moi :
Que vous dire de cette lecture si ce n'est que je l'ai dévorée, adorée pour bien des raisons personnelles. Mon grand-père maternel est arrivé en France entre les deux guerres, fuyant Mussolini et la misère qui régnait en Italie. Il y a laissé son épouse, son fils et maman qui est arrivée en France à l'âge de deux ans. Lorsque je suis née maman m'a beaucoup parlé de leur vie si difficile mais si riche à la fois. Misère car logée dans des conditions déplorables mais entourés de personnes autant dans la misère mais partageant le peu qu'ils avaient. Ils étaient les ritals, mais il y avait aussi les ruscoff, les polak etc... Tout ce petit monde vivait au jour le jour, certes, mais maman, ma tatie, m'ont toujours dit combien elles avaient été heureuses dans cette vie difficile mais si riche d'humanité. Donc ce livre m'a touché au cœur car si le papa de François avait un accent que je n'ai pas connu chez mes grands-parents qui ont eu à cœur de parler français, en s'insérant au mieux dans notre pays, pour le remercier de les nourrir disait mon grand-père. Mais j'ai vécu ce livre comme si j'avais vécu moi-même à la place de maman.
Résumé :
Quand Ava et Swift Havilland, couple de philanthropes fortunés, décident de prendre Helen McCabe sous leur aile, celle-ci est au plus bas. À quarante ans, elle a récemment perdu la garde de son fils Oliver, huit ans, et partage sa semaine entre rencontres aux Alcooliques Anonymes, petits boulots pour un traiteur, et soirées à faire défiler sur son écran les profils d’hommes célibataires de sa région. S’étant réfugiée depuis son enfance derrière des récits de vies fantasmées – un jour orpheline, le lendemain petite-fille d’Audrey Hepburn –, elle trouve auprès des Havilland ce qu’elle a toujours recherché : se sentir unique.
Ceux qui en parlent :
Manipulation ou bienveillance ? Fourberies secrètes , pouvoir exorbitant sur les autres sous des apparences très protectrices ?
Zones grises de l'amitié ? Entre bien et mal ?
L'auteur sait raconter des histoires: les chapitres sont courts , la construction rigoureuse.
Elle ménage habilement le suspense jusqu'aux dernières pages, analyse avec finesse une amitié naissante jusqu'à l'implosion , met en lumière les différentes définitions de l'amitié , les zones d'ombre et les coups fourrés, les pièges , fouille les caractères des personnages avec subtilité .....
Jusqu'où peut- on aller dans le seul but de se protéger ?
Quant à moi :
C'est le 3ème roman que je lis de cette auteure, toujours avec le même plaisir. L'histoire se tient bien tout au long, le stress monte doucement mais surement, la colère aussi car on sent tout de suite là où ça va faire mal. C'est bien écrit, bien amené, un roman à découvrir.
Qui chante pendant l'été danse pendant l'hiver.
Esope