Voici le joli mois de mai, un mois que j'aime beaucoup car c'est là que l'on voit vraiment la nature s'éveiller après ces longs mois de mis en sommeil. Et les journées sont si longues que l'on peut vraiment profiter de la nature qui s'éveille.
Sauf que cette année rien n'est pareil.
Tout est là, les arbres ont fait leurs bourgeons, les fleurs se sont écloses, les feuilles sont d'un beau vert tendre, le soleil a brillé abondamment tout au long d'avril, on se serait cru en plein été, les pharmaciens ont ressorti les produits solaires et pourtant...
Ils ont aussi dû commander en masse, sans les obtenir la plupart du temps, masques et gel hydroalcooliques. Ils ont reçu des clients traumatisés, en les laissant souvent devant leurs officines pour les faire entrer un par un, voire deux par deux et tenter de les rassurer comme ils le peuvent sans savoir, eux-mêmes, face à quoi nous sommes confrontés.
Confinés le 17 mars, une partie de notre pays sort du confinement alors que l'autre est toujours mise sous cloche pour la protéger.
Tant de familles sont dans la tourmente et celles qui, comme la mienne, ont été épargnées jusqu'à présent, ne savent que faire pour se protéger, protéger les leurs, ne pas contracter ce virus ni le propager.
On nous aura tout dit, du vrai, du faux, du pire, du mieux mais le fait est là : Ce printemps qui est censé nous préparer aux mois d'été, à la période tant attendue des vacances, ne sera pas celui de l'an passé et j'espère qu'il ne sera pas comme celui de 2021.
Gardons l'espoir que les scientifiques trouvent un vaccin pour nous protéger afin que nous continuions à nous retrouver, toutes et tous, nombreux, pas tant ici qui n'est qu'une toute petite rubrique, mais dans nos familles, dans notre travail, nos activités diverses et variées, ce qui fait de nous des êtres à part entière.
Je tiens à remercier, même ici :
- tout le personnel soignant des hôpitaux et cliniques,
- le personnel d'entretien des ces endroits infectés,
- les médecins généralistes, de leur secrétariat, nos pharmaciens,
- les auxiliaires médicaux,
- les infirmiers et infirmières à domicile,
- le personnel qui s'occupe de nos ainés en EHPAD;
- les ambulanciers, ambulancières,
- les transporteurs routiers, tous les jours sur les routes, pour nous,
- les livreurs de toutes sortes
- les facteurs, les factrices,
- les agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, maraichers ...
- les métiers de bouche tels boulangers, bouchers, traiteurs etc...,
- les éboueurs qui nous protègent des maladies telle la peste et le choléra,
- le personnel des petits et grands magasins, présent jour après jour afin que nous ayons de quoi mettre dans nos assiettes,
- les employés de la logistique,
- tous les travailleurs, ouvriers et employés.
Tous les soirs, à 20h, j'ai lancé, dans mon petit coin, les remerciements pour toutes ces personnes qui sont là, pour nous.
La plupart d'entre nous reste à la maison, pour protéger les autres, pour ne pas engorger les hôpitaux, certes, mais surtout par peur d'être confrontés à ce virus. Je fais partie des personnes qui sont enfermées depuis le 17 mars, juste descendue une fois en bas de mon immeuble. Alors le moins que je puisse faire c'est remercier, haut et fort, avec mon mégaphone improvisé, toutes ces personnes qui sont confrontées à cette pandémie, pour nous permettre de continuer à vivre nos vies.
Merci à eux tous
A présent passons au sujet qui nous rassemble aujourd'hui et voici ce que je vous propose :
Vous lui faites aveuglément confiance.
Vous ne rêvez que d’une chose :
fonder une famille ensemble.
Mais rien ne se passe comme prévu.
Jusqu'où iriez-vous pour éviter de tout perdre ?
Une histoire racontée à rebours, car il n'y a qu'en démêlant les fils du passé que l'on peut comprendre le présent.
Son ami Riccardo et lui ont décidé d’aller libérer la princesse, parce qu’il n’y a pas d’autre explication : monsieur Ruper l’a enfermée chez lui, elle est sa prisonnière ! Le plus difficile, toutefois, n’est pas de s’introduire dans l’appartement de monsieur Ruper, mais d’en sortir une fois qu’on y est entré…
Moi qui pensait être plutôt droit dans mes bottes en débutant la lecture de cet ouvrage, je me suis retrouvé à finir ma lecture à cloche pied.
Bilan : j'ai adoré.
L'Amérique d'Enaïd m'a fait sourire de bon cœur. Sa vision de sa vie cabossée et de sa petite personne m'ont souvent ému. Lorsque l'existence ne vous a pas offert les meilleures cartes et qu'il faut avancer malgré tout …
Un magnifique portrait de femme.
Bouleversant. Détonnant. Étonnant.
Je me suis aperçu que si le travail bien fait est source de joies puissantes, la paresse savourée en gourmet ne l'est pas moins. Les gens qui ne travaillent pas ne s'ennuient jamais. Les gens qui travaillent s'ennuient quand il ne travaillent pas.
François Cavanna