Bonjour mes amies,
Nous nous retrouvons aujourd'hui pour cette modeste rubrique littéraire.
Je vous propose quatre nouveaux romans
L'héroïne est une avocate prospère que son mari a quittée pour une écossaise docile. Sa fille lui fait payer le prix de sa réussite en lui reprochant de ne pas assumer sa fonction maternelle. Elle est entourée d'amies à l'amitié épuisante.
J'ai retrouvé avec plaisir quelques expressions québécoises savoureuses et j'ai frémi avec Agnès de tendres émois (la classe, Charles !).
Libérées, délivrées …
Une lecture-détente qui fait du bien.
Le goudron s’infiltre dans chacun de ses pores et tétanise ses membres, jusqu’à l’étouffement.
Et l’extase le rend fou, l’électrise pour lui donner des ailes.
Quand il a rencontré Tess Wolff au cours d’un été pluvieux, Joe March a été saisi d’une violente transe amoureuse, un désir qui le dévore. Cette première déflagration sera suivie d’une seconde, encore plus forte : en ce même été, sa mère, son adorée, commet l’irréparable.
L’oiseau, c’est l’existence de Joe qui explose en mille morceaux.
Le goudron, c’est la peur qui l’engloutit.
Et l’extase, c’est cet élan vital, qui chaque jour va lui donner la force d’avancer…
C'était un bon moment de lecture même si la fin m'a laissée perplexe.
Résumé
S’inspirant de l’histoire des lycéennes enlevées par Boko Haram en 2014, l’auteure irlandaise se glisse dans la peau d’une adolescente nigériane.
Depuis l’irruption d’hommes en armes dans l’enceinte de l’école, on vit avec elle, comme en apnée, le rapt, la traversée de la jungle en camion, l’arrivée dans le camp, les mauvais traitements, et son mariage forcé à un djihadiste – avec pour corollaires le désarroi, la faim, la solitude et la terreur.
Le plus difficile commence pourtant quand la protagoniste de ce monologue halluciné parvient à s’évader, avec l’enfant qu’elle a eue en captivité. Celle qui, à sa toute petite fille, fera un soir dans la forêt un aveu déchirant – « Je ne suis pas assez grande pour être ta mère » – finira bien, après des jours de marche, par retrouver les siens. Et comprendre que rien ne sera jamais plus comme avant : dans leur regard, elle est devenue une « femme du bush », coupable d’avoir souillé le sang de la communauté.
Ceux qui en parlent :
Roman noir et essentiel, Girl n'épargne rien du chemin de croix de Maryam, jeune fille jetée dans l'enfer de Boko Haram et qui ne sera dès lors plus jamais pareille. Chronique d'un pays en lambeaux et d'un peuple asphyxié, le dernier roman d'Edna O'Brien témoigne pour celles qui ne le peuvent pas et ne le pourront certainement jamais.
Quant à moi :
Je crois que je n'en dirais pas plus car il faut juste lire ce livre pour comprendre, découvrir, toucher du doigt l'horreur que ces enfants ont subi. Ce livre est noir, c'est certain mais il est important de ne rien oublier. On parle beaucoup des atrocités perpétuées pendant les deux guerres mondiales mais ce qui se passe, là, maintenant, de nos jours, dans certains pays ne vaut vraiment pas mieux. Je ne peux que vous inciter à lire ce livre et à le faire découvrir autour de vous, auprès de personnes averties bien évidemment.
Je ne peux que terminer cette critique avec une citation. Il est d'ailleurs difficile d'en choisir qu'une seule tant le roman foisonne de petites pépites :
"Une vie sans hommes, c'est une vie sans sel, sans sucre, sans piment, sans miel."
Tu ne seras jamais heureux si tu cherches continuellement de quoi est fait le bonheur. Tu ne vivras jamais si tu cherches toujours un sens à la vie.
Albert Camus