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15 novembre 2018 4 15 /11 /novembre /2018 10:00

Bonjour à vous qui suivez cette modeste chronique.

Étant donné que j'ai été très occupée entre  les cartes pour Adam, mes petits-enfants, mes repas divers et variés, j'ai un peu de difficulté à lire depuis quelque temps...

Aujourd'hui nous partagerons tout de même 4 nouveaux romans.

 

Thriller

Thriller

Résumé :
Le meurtre trouble d'une lycéenne, l'enquête de son meilleur ami : Bienvenue à Black Oak, paisible bourgade américaine, où la jeune Lisa a passé son dernier été. Un thriller vraiment très noir, signé Valentin Musso.
On les appelle " les Inséparables " : Lisa, Nick et Ethan, trois adolescents qui grandissent ensemble près du lac Michigan, dans une bourgade du Wisconsin. À la fin de l'été 2004, leur paisible existence vole en éclats : Lisa est retrouvée assassinée sur la plage. Après une enquête bâclée, Ethan, son petit ami, est arrêté et condamné à la prison à vie.
Douze ans plus tard, installé à New York, Nick est devenu un écrivain à succès. Mais les fantômes du passé ne sont pas près de le laisser en paix : contre toute attente, Ethan vient d'être remis en liberté. De retour dans sa ville natale, Nick va devoir affronter l'hostilité des habitants, toujours convaincus de la culpabilité de son ami. Pour innocenter définitivement son ami et parvenir à se reconstruire, il n'aura d'autre choix que de faire la lumière sur la mort de Lisa et de retrouver le véritable meurtrier.
Ceux qui en parlent :
Une intrigue qui tient en haleine tout au long de la lecture, le journaliste nommé Brandeau qui assiste Nick dans sa recherche de la vérité est également très agréable à suivre.
Une très bonne lecture que je recommande aux personnes qui aiment lire les polars/ policiers mais qui n'aime pas le côté hémoglobine qui est présent chez de nombreux auteurs.
Quant à moi :
Un nouveau roman d'un auteur que j'apprécie beaucoup. Ça se lit facilement, ce n'est pas dégoulinant d'horreur, c'est aussi ce que j'aime chez cet auteur mais je trouve que notre Valentin écrit beaucoup et quelques fois on y perd une certaine qualité. Ceci étant dit je n'ai jamais boudé mon plaisir au cours de cette lecture.
Roman d'amour

Roman d'amour

Résumé :
Un premier roman inspiré de la vie de la propre grand-mère de l'auteur ! Et surtout une histoire poignante qui nous a bouleversés...

Résumé: Au Texas, Dorrie, coiffeuse noire, a noué une relation tendre et complice avec l'une de ses clientes, Isabelle, vieille dame blanche de quatre-vingt-neuf ans.
C'est donc tout naturellement qu'elle accepte de la conduire jusqu'à Cincinnati pour de mystérieuses funérailles.
Au fil des kilomètres, Isabelle va lui dévoiler les secrets de son histoire : à seize ans, dans une ville régie par la ségrégation, elle est tombée amoureuse de Robert, le fils de sa gouvernante noire...
Ceux qui en parlent :
Bien que cette histoire soit fictive, je présume fortement qu'il a dû exister des situations similaires. J'a
Un énorme coup de cœur pour ce livre qui m'a totalement émue jusqu'aux larmes.
Une pensée à ceux et celles qui ont vécu un amour impossible, entre deux êtres de couleurs différentes à cette époque, qu'ils aient pu ou non vivre cet amour au grand jour.
Un livre facile à lire, magnifique, et plein d'espoir en l'avenir
Quant à moi :
Quand je dis que je n'aime pas les romans d'amour je ne parle pas ce style de roman que j'ai énormément apprécié. Ces vies qui s'entrecroisent, ces récits aussi intéressants l'un que l'autre, ces personnages attachants. Tous ces ingrédients font que je ne peux que vous conseiller cette lecture qui se partagent entre peine et espoir.
 
Roman - littérature canadienne

Roman - littérature canadienne

Résumé :
Lorsque Franklin Starlight, âgé de seize ans, est appelé au chevet de son père Eldon, il découvre un homme détruit par des années d’alcoolisme. Eldon sent sa fin proche et demande à son fils de l’accompagner jusqu’à la montagne pour y être enterré comme un guerrier. S’ensuit un rude voyage à travers l’arrière-pays magnifique et sauvage de la Colombie britannique, mais aussi un saisissant périple à la rencontre du passé et des origines indiennes des deux hommes. Eldon raconte à Frank les moments sombres de sa vie aussi bien que les périodes de joie et d’espoir, et lui parle des sacrifices qu’il a concédés au nom de l’amour. Il fait ainsi découvrir à son fils un monde que le garçon n’avait jamais vu, une histoire qu’il n’avait jamais entendue.
Ceux qui en parlent :
Le style de Richard Wagamese est simple, soutenu, parfois épuré, alternant les dialogues secs et rudes sans mot de trop, avec les récits passés détaillés ou les descriptions de ces montagnes sauvages dont on comprend qu'elles sont un beau lieu pour mourir.
Mais surtout, au-delà de l'extrême difficulté de leur relation, c'est l'humanité qui unit Eldon et Franklin et qui transpire de toutes les pages de Les Étoiles s'éteignent à l'aube, qui en fait un grand livre, un très grand livre. Dont il faut au passage souligner le superbe travail de l'éditeur pour le choix de ses papiers intérieurs et de couverture.
Quant à moi :
Voilà un roman que j'ai découvert lors du club de lecture de ma médiathèque où l'on nous proposait de découvrir des auteurs canadiens. J'ai choisi ce roman au hasard et vraiment je ne l'ai pas regretté. L'écriture s'est très vite transformée, pour moi, à un récit parlé tant elle est pure, dénuée de toute complication. Les mots disent ce qu'ils ont a dire, je les ai "entendus" tout au long de ce récit. J'ai découvert des paysages rien qu'en suivant ce tout jeune homme qui accompagne son père à sa dernière demeure. Je me suis trouvée confrontée à deux "taiseux", à des hommes durs mais pour lesquels il y a tout de même des émotions fortes au delà des paroles. Une belle découverte
Si on lisait à la mi-novembre

Résumé

Il y a tellement de versions de soi qu'on peut choisir de faire éclore. Longtemps, mon avenir m'a paru tout tracé, affreusement banal. Mais un homme qui refusait d'être une version diminuée de lui-même m'a appris qu'on a toujours le choix. Alors le moment était venu de choisir : je pouvais être la Louisa Clark de New York ou la Louisa Clark de Stortfold. Ou encore une autre que je n'avais pas encore eu l'occasion de rencontrer. L'essentiel, c'était de ne pas laisser les autres choisir à ma place laquelle de ces Louisa j'allais devenir. Il y a toujours une façon de se réinventer.

Ceux qui en parlent :

L'écriture de Jojo Moyes est fluide. Ces personnages peuvent être attachants pour certains lecteurs et lectrices, cependant, personnellement je ne suis pas arrivée à m'attacher. Je ne suis pas arrivée à m'apitoyer sur les quelques malheurs que peut rencontrer l'héroïne, ni à être heureuse pour elle lorsque le bonheur sonne à sa porte…
Ce roman ne m'a pas touché comme "avant toi" m'avait touché !
Mais bon, un livre à lire sans prise de tête

Quant à moi :

Même si j'aime infiniment cette auteure, j'avoue que ce 3ème opus ne m'a pas emballé plus que ça.

Avant toi a été un roman tellement fort qu'il n'est pas facile de faire des suites. Jojo Moyes s'y est pourtant employée. Bien sur je voulais tout de même découvrir ces deux suites : Avant toi puis Après toi et enfin donc Après tout. La boucle est bouclée par un roman qui est tout de même agréable à lire car les personnages sont intéressants sauf que tout est écrit d'avance, enfin, c'est ce que j'en ai pensé.

La vie est la source de la littérature et la littérature doit être fidèle à la vie
 
Gao Xingjian / La Montagne de l'âme

 

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22 octobre 2018 1 22 /10 /octobre /2018 15:00

Bonjour à vous toutes,

Nous voici réunies pour partager quelques unes de mes dernières lectures.

Avec toute l'occupation que j'ai eu pour fournir la cagnotte pour Adam je n'ai guère eu le temps de lire durant ces 2 mois passés.

Je vais pouvoir m'adonner à ce loisir dès que les vacances de nos loulous seront terminées. A moi la pile de livres que j'ai en attente !!!

 

Amour filial - deuil

Amour filial - deuil

Résumé :
Ça ressemble à quoi la vie, à douze ans, quand le bonheur se fracasse ?
Élisabeth, Lou et la petite Laura forment avec leurs parents une famille unie et joyeuse. Jusqu'au jour ou Éli part passer le week-end chez une amie et ne revient pas. Bloquée par le silence des adultes, Lou n'ose pas poser de questions. Le corps pressent ce que l'esprit refuse d'accepter, mais admettre qu'Éli est morte serait plus terrible encore que ce mutisme qui, peu à peu, empoisonne tout.
C'est sur cet événement que Lou revient à la veille de ses seize ans, l'âge d'Éli à sa disparition. Comment continuer à vivre sans cette grande soeur qu'elle chérit tant ? Comment se résoudre à devenir plus vieille qu'elle ? Comment cesser d'être « la petite soeur d'Éli » ? Il va bien falloir, pourtant, passer ce cap...
Ceux qui en parlent :
Du coté de l'écriture:   La plume de  Marie-Claude Vincent  est juste magnifique, touchante et émouvante,  il m'a émue et cette jeune fille m'a vraiment touchée, j'ai vite oublié réellement que j'étais dans un roman et les pages ont défilées rapidement car je voulais absolument savoir l'évolution de ce récit et comment allait s'en sortir notre jeune Lou. le deuil chez l'enfant, un sujet délicat est ici abordé avec justesse, les mots sont précis, les phrases bien tournées, et puis surtout ce livre est également un message d'espoir, l'espoir de faire ce deuil si difficile, l'espoir de pouvoir vivre pour soi et non pour les souvenirs...
 
En conclusion: À demain, Lou  est un magnifique roman, une histoire  triste mais remplie d'espoir, une acceptation d'un deuil qui n'aurait pas du être, un hymne à la vie qui doit continuer et se reconstruire. Une histoire sublime et très émouvante que je vous conseille absolument. 
Quant à moi :
Un livre qu'il ne faut pas hésiter à lire tant il est bien écrit. Je n'ai pas grand chose à rajouter au commentaire ci-dessus, tout est dit. Prenez la peine de l'acheter ou d'aller dans votre médiathèque, vous y découvrirez un livre extrêmement touchant mais pas pathétique, un livre plein d'émotions justement décrites et des situations tout à fait réalistes.
Ce livre m'a tout de suite donné l'envie de découvrir les autres romans de Marie-Claude Vincent et si ma médiathèque les a en rayons, soyez certaines que vous la retrouverez d'ici à quelques mois.
 
Roman - famille

Roman - famille

Résumé :
C’est l’histoire d’un humoriste en pleine gloire, adulé de tous, mais qui pense ne pas le mériter.
Un homme que tout le monde envie et admire, mais que personne ne connaît vraiment.
Un homme blessé qui s’est accroché au rire comme on se cramponne à une bouée de sauvetage.
C’est aussi l’histoire d’un garçon qui aurait voulu un père plus présent.
Un garçon qui a grandi dans l’attente et l’incompréhension.
Un garçon qui a laissé la colère et le ressentiment le dévorer.
C’est une histoire de paillettes et de célébrité, mais, surtout, l’histoire d’un père et d’un fils à qui il aura fallu plus d’une vie pour se trouver.
Ceux qui en parle :
Quand on n'a que l'humour est un roman rare, à la fois lumineux et empreint de mélancolie. Admirablement construite, la trame se met au service de personnages inoubliables. Formidablement bien trouvée, l'histoire est prenante de bout en bout, sur la base d'une belle idée de départ.
Quant à moi :
Voilà un second livre que je ne peux que vous conseiller à 100% ! Une très belle histoire, triste et pleine de tendresse malgré les blessures, une écriture parfaite en ce qui me concerne, une auteure qui sait me toucher, une histoire qui se tient d'un bout à l'autre. Ce livre m'a captivée et je pense que je vais devenir vraiment addict à cette écrivaine.
 
Si on lisait au 22 octobre
Résumé :
Lola a été adoptée à l'âge de trois mois. Près de trente ans plus tard, elle travaille dans le salon de thé de ses parents, en attendant de trouver enfin le métier de ses rêves : libraire.

Sa vie va basculer lorsqu'elle apprend que sa grand-mère biologique, qui vient de décéder, lui a légué un étrange héritage : une maison et son histoire dans le petit village d'Aubéry, à travers des lettres et des objets lui apprenant ses origines.

Mais tous les habitants ne voient pas d'un bon œil cette étrangère, notamment Vincent, son cousin. Et il y a également le beau Jim, qui éveille en elle plus de sentiments qu'elle ne le voudrait...
Ceux qui en parlent :
Un livre qui m'a tout de suite interpellé à la lecture du résumé. J'aime beaucoup ces histoires qui à travers des lettres nous permettent de découvrir la vie de personnages dans le passé.
La plume de Clarisse Sabard est d'une fluidité, elle arrive en un rien à nous faire passer du présent aux années du début du siècle dernier et ce à travers le destin des femmes d'une même famille.
Quant à moi :
Vous trouverez ici un livre très agréable de par sa construction. Je dois dire que j'aime beaucoup découvrir une histoire à travers des échanges épistolaires. Il n'y a pas que les lettres, il y a aussi toute l'histoire construite autour du destin de ces deux femmes. Ce livre a reçu le prix du livre romantique. Ce n'est pas ma tasse de thé en règle générale mais là, si, ça m'a beaucoup plu je dois bien le dire.
Si on lisait au 22 octobre
Résumé :
Los Angeles, 1959. L’actrice Elizabeth Badina se volatilise durant le tournage du film qui devait faire d’elle une star. Enlèvement ? Meurtre ? Disparition volontaire ? Malgré l’enquête conjointe de la police et du FBI, l’affaire ne sera jamais résolue.
New York, 1998. Après un succès fulgurant au box-office qui a fait de lui la coqueluche d’Hollywood, le scénariste David Badina affronte une traversée du désert. Incapable de mener à bien le moindre projet, il est contacté par Wallace Harris, légende vivante du 7e art et metteur en scène paranoïaque, qui lui demande de travailler au scénario de ce qui sera sans doute son dernier film. Ils ne se sont jamais rencontrés mais un lien unit les deux hommes : Wallace Harris n’est autre que le réalisateur du drame policier qui devait lancer la carrière d’Elizabeth, la mère de David. Et l’un des derniers à l’avoir vue vivante. En acceptant son offre, le scénariste va tenter de découvrir ce qui est arrivé à sa mère quarante ans plus tôt. Quitte à déterrer de vieux secrets qui feront voler sa vie en éclats.
Ceux qui en parlent :
L'intrigue créée par Valentin Musso tient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page grâce à des rebondissements et changements de direction originaux qu'il vaut mieux taire pour maintenir l'effet de surprise lors de leur découverte. Je me contente donc de préciser que l'auteur réalise dans ce roman excellemment construit et écrit, une belle évocation de l'âge d'or du cinéma américain, malheureusement entaché par le MacCarthysme.
Quand à moi :
Je ne dirais pas que c'est le meilleur Valentin Musso que j'ai lu mais c'est toutefois un thriller très intéressant. L'écriture est dynamique, l'histoire crédible, les personnages intéressants. J'aime beaucoup cet auteur qu'il ne faut pas confondre avec Guillaume, son frère ainé. J'ai juste trouvé que le scénario n'était pas suffisamment "corsé". Mais ça reste un très bon livre.
Dans l'écriture la main parle et dans la lecture, les yeux entendent les paroles.
 
Eugène Géruzez
 

 

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30 septembre 2018 7 30 /09 /septembre /2018 09:00

Bonjour à vous toutes qui suivez cette  modeste rubrique.

Roman noir

Roman noir

Résumé :
Il règne à Mirhalay une atmosphère étrange. C'est sur cette île perdue des Hébrides que Galwin Donnell, maître incontesté du polar, a vécu ses dernières années avant de disparaître brutalement, il se serait jeté du haut des falaises. Depuis, l'île n'a d'autre habitant qu'un gardien taciturne ni d'autres visiteurs que la poignée de spécialistes qui viennent tous les trois ans commenter, sur les « lieux du crime », l'oeuvre de l'écrivain mythique. Cet été-là, Émilie, qui commence une thèse sur Donnell, est chargée d'organiser les Journées d'études consacrées à l'auteur. Elle attend que Franck, son compagnon, la rejoigne. Et Franck, de son côté, espère que ce voyage lui donnera l'occasion de convaincre Émilie de passer le restant de ses jours avec lui. Mais sur l'île coupée du monde rien ne se passe comme prévu. Galwin Donnell, tout mort qu'il est, conserve son pouvoir de séduction et vient dangereusement s'immiscer dans l'intimité du couple.
Ceux qui en parlent :
D'Alice Zeniter j'avais lu et apprécié "Sombre dimanche".
Dans ce dernier roman, l'écriture est toujours aussi agréable, avec de très beaux passages sur l'amour et le couple notamment, mais aussi de très (trop) longs passages sur cet auteur de polar, purement fictif et inventé pour l'occasion...
Quant à moi :
Je dois dire que je n'ai pas du tout apprécié ce roman, tout comme la critique ci-dessus. Nul doute que cette auteure est douée mais là, je suis restée hermétique car les  longueurs m'ont saoulée, j'ai lu jusqu'au bout en espérant que l'histoire allait décoller mais rien ou du moins, pas grand chose à mon sens.
 
Roman psychologique

Roman psychologique

Résumé :
Clémence vient d'avoir quinze ans, de terminer le collège. Un nouveau cycle s'ouvre à elle lorsqu'elle est agressée, en plein jour et en pleine rue par un inconnu armé d'un couteau. Ce traumatisme inaugural - même si elle n'en a pas encore conscience - va contaminer toute son existence. En effet, l'adolescente réalise qu'elle perd progressivement le sens du toucher...
À trente ans, Clémence, toujours insensible, est une célibataire endurcie, solitaire et sauvage. Après avoir été maquilleuse de cinéma, la jeune femme se retrouve employée de la « Clinique », une usine d'un genre particulier. En effet, la Clinique fabrique des poupées… mais des poupées grandeur nature, hyper-réalistes, destinées au plaisir - ou au salut - d'hommes esseulés.
Le roman déroule en alternance l'histoire de Clémence adolescente, hantée par cette agression dont elle n'a jamais osé parler à sa famille, et le récit de Clémence adulte, assumant tant bien que mal les conséquences physiques et psychologiques de son passé.
Mais la vie, comme toujours, est pleine de surprises...
Ceux qui en parlent :
Delphine Bertholon donne alternativement la parole à la Clémence pleine de vie et de rêve et à la femme amère et sans illusion qu'elle est devenue. Les phrases courtes, incisives nous happent comme les dents d'une mâchoire impitoyable.
Il y a malgré tout beaucoup d'humanité dans ce roman malgré la violence du propos. Delphine Bertholon m'a bouleversée avec l'histoire de Clémence.
Quant à moi :
Voilà un livre que j'ai énormément apprécié. Cette auteure pleine de talent sait dérouler l'histoire en nous tenant en haleine, jusqu'au bout. Ce roman est plein de douleurs, de tendresse, de compréhension et d'empathie.L'écriture est juste, sans emphase, elle nous parle directement avec des mots si sensibles que nous les recevons en plein coeur. Le sujet est grave, un sujet que je connais car j'ai une personne proche de moi qui a vécu ce traumatisme et s'en remet difficilement.  Je ne peux que vous le recommander.
 
Roman

Roman

Résumé :
1859. Deux ans avant le début de la guerre de Sécession. Sarah Brown, fille d'un célèbre abolitionniste, se résigne à ne pas avoir d'enfant. "Qui voudrait l'épouser ? " se désole sa mère... Sarah retrouve pourtant goût à la vie en s'engageant avec sa famille dans un groupe de résistants, qui aide les esclaves à fuir leur terrible sort vers le nord de l'Amérique. Grâce à ses talents artistiques, elle retrace et dissimule dans ses dessins les cartes secrètes qui mènent à la liberté.
2014. Eden et son mari, un couple en manque d'enfant, emménagent dans une ancienne demeure de la petite ville de Charleston en Virginie. Alors qu'Eden vagabonde dans sa maison en compagnie de sa voisine, une fillette énigmatique, elle découvre une tête de poupée soigneusement cachée dans le cellier. Malgré les ravages du temps, elle entrevoit de curieuses lignes sur le visage de porcelaine, dans lequel se trouve une mystérieuse clé...
Plus d'un siècle sépare Eden et Sarah mais leurs routes vont s'entrecroiser. Car sur la grande carte du monde et de l'Histoire, le passé et le présent se rejoignent dans le destin de ces deux femmes qui dépassent la douleur de ne pas être mères et se révèlent à elles-mêmes.
Ceux qui en parlent :
Pour une amoureuse de la littérature américaine comme moi c'est un véritable plaisir de suivre des histoires romancées, de papier liées à la grande Histoire américaine. J'aime voir des intrigues mêlées malgré les années, j'aime suivre les existences des femmes opiniâtres ou qui vont gagner en solidité grâce à une révélation, à un passage de transmission qui traverse les siècles. On comprendra à la toute fin pourquoi ces récits s'entremêlent : une intrigue excellente et très bien menée !
En définitive j'ai adoré cette lecture qui fût un régal du début jusqu'à la fin
 
Mais il y a aussi beaucoup de critiques moins enthousiaste de lectrices qui ont trouvé que la partie concernant la vie d'Eden n'était pas utile au roman.
Quant à moi :
Je vous ai déjà parlé il y a un certain temps d'un premier roman  : Un gout de cannelle et d'espoir, que j'avais vraiment bien apprécié.
Voici donc un second roman que j'ai lu avec un grand plaisir. A nouveau deux femmes, deux destins qui s'entremêlent malgré les décennies qui les séparent. J'ai lâché prise et me suis laissé porter par l'auteure qui a une écriture très agréable. Sans doute aurai-je aimé en savoir un peu plus sur l'histoire de John Brown mais le propos n'était pas de nous parler plus avant de cet homme engagé contre  l'esclavagisme. Sarah McCoy a préféré nous raconter l'histoire de ces femmes qui vivent le même drame,  vivre sans mettre d'enfant au monde.
 
Littérature Irlandaise

Littérature Irlandaise

Résumé :
Dès qu’il franchit le seuil de l’unique pub ouvert dans ce trou perdu d’Irlande, l’étranger suscite la fascination. Vladimir Dragan est originaire du Monténégro. Il entend s’établir comme guérisseur. On lui trouve un logement, un cabinet médical, et sa première cliente, une des quatre nonnes du lieu, sort de sa séance totalement régénérée. Rien d’étonnant à ce que Fidelma, très belle et mariée à un homme bien plus âgé qu’elle, tombe sous le charme.
L’idylle s’interrompt quand Dragan est arrêté. Recherché par toutes les polices, il a vécu à Cloonoila sous un faux nom. Inculpé pour génocide, nettoyage ethnique, massacres, tortures, il est emmené à La Haye, où il rendra compte de ses crimes. Le titre choisi par Edna O’Brien s’éclaire alors, ainsi que l’introduction rappelant que 11 541 petites chaises rouges avaient été installées à Sarajevo en 2012 pour commémorer la mémoire des victimes du siège.
Ceux qui en parlent :
Un ouvrage puissant, à l'écriture parfaitement maîtrisée , éblouissante , travaillée , qui nous offre une histoire de honte, d'effroi le plus profond, passant de l'horreur à la romance, du réalisme le plus cru à la naïveté et à l'audace , une compassion précieuse et infinie, à la rédemption et l'expiation ...... En multipliant les points de vue tout en préservant une écriture admirable, soignée, au lyrisme flamboyant dont on aimerait citer nombre de phrases tellement elles sont belles !
C'est un livre bouleversant traversé par la souffrance d'un peuple dans un pays contraint par la religion où les femmes comptaient moins que les bêtes !
Entre force du Mal et sa Dualité , le portrait déchirant d'une femme rongée par la culpabilité , une femme qui se bat seule jusqu'au bout .
Quant à moi :
J'ai du mal à dire ce que je pense de ce livre reconnu unanimement comme étant un chef-d’œuvre.
Je suis un peu déroutée par le fait que ce n'est pas l'histoire de ce criminel qui nous est ici rapportée mais celle d'une femme qui s'éprend de lui. Qui une fois qu'elle sait de qui elle est amoureuse, s'enfuit pour cacher sa honte. Ce que je comprends. Avoir accordé son amour, son corps, à un homme aussi répugnant, il y a de quoi faire des cauchemars pour le restant de ses jours. Tout ceci est parfaitement écrit, décortiqué. Mais je m'attendais à ce que l'on nous parle plus de ce génocide ce qui fait que je suis restée perplexe quant à ce roman.
 
En fait, j'en suis à me dire qu'il est bon de devoir prendre d'autres livres pour en savoir plus sur un sujet aussi grave, tout comme pour John Brown qui s'est battu contre l'esclavagisme.

L'absurde absolu pour un humain, c'est de se trouver vivant sans raison de vivre.


Abbé Pierre

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15 septembre 2018 6 15 /09 /septembre /2018 09:00

Bonjour à vous toutes !

La rentrée des classes est derrière nous, enfin pas pour moi mais pour bon nombre de nos enfants et petits-enfants.

Cette année nous avons Armand qui rentre à la maternelle, il aura 3 ans fin novembre  et Ornella qui rentre au CP. C'est dire si pour mes tout petits cette rentrée est importante.

Margaux intègre la terminale, en juin prochain, le BAC. J'espère qu'elle se montrera aussi assidue cette année qu'au cours des années précédentes. Mais en fait, je lui fais confiance, c'est une jeune femme qui sait ce qu'elle veut.

Nous sommes reparties pour quatre nouveaux romans.

Ce premier livre m'a été offert par une amie lors de mon anniversaire.

 

 

Si on lisait à la mi-septembre
Résumé :
Anna, 37 ans, croule sous le travail et les relances des huissiers.
Ses filles, elle ne fait que les croiser au petit déjeuner. Sa vie défile, et elle l’observe depuis la bulle dans laquelle elle s’est enfermée.
À 17 ans, Chloé a des rêves plein la tête mais a choisi d’y renoncer pour aider sa mère. Elle cherche de l’affection auprès des garçons, mais cela ne dure jamais. Comme le carrosse de Cendrillon, ils se transforment après l’amour.
Lily, du haut de ses 12 ans, n’aime pas trop les gens. Elle préfère son rat, à qui elle a donné le nom de son père, parce qu’il a quitté le navire.
Le jour où elle apprend que ses filles vont mal, Anna prend une décision folle : elle les embarque pour un périple en camping-car, direction la Scandinavie. Si on ne peut revenir en arrière, on peut choisir un autre chemin.
Ceux qui en parlent :
Que des éloges pour ce livre et je vous en rapporte uniquement un que voici :
Un panel d'émotions vous attend avec ce nouveau roman de Virginie Grimaldi ! On a là un très beau message d'amour à toutes les femmes et plus particulièrement les mères. C'est frais, enjoué, drôle, sans prétention, touchant et vivant… Certes, certaines choses sont un peu guimauve ou prévisibles et j'ai un doute du côté de la maturité de Chloé dont elle fait preuve néanmoins, je trouve qu'on a là un roman feel good très sympathique avec des thématiques bien traitées
Quant à moi :
Alors je ne peux que vous dire combien j'ai apprécié cette lecture, combien j'ai "vécu" les émotions à travers les récits de Anna, Chloé et Lily. Ici pas de pathos, que de belles émotions, une écriture très agréable, des relations mère-filles très vraies, même si la méthode radicale pour se rapprocher n'est pas aisée pour tout le monde, de très jolis paysages au fil du récit ... Il faisait extrêmement chaud lorsque j'ai attaqué cette lecture, bon prétexte pour me poser et ne pas le lâcher. A présent ce livre est entre les mains de ma belle-sœur qui a eu la chance d'aller au Cap Nord. Avec ce livre elle va se plonger dans pas mal de souvenirs.
 
Si on lisait à la mi-septembre
Résumé :
Un roman polyphonique – un groupe de lycéens dans un atelier d’écriture – qui touche au coeur et dépeint avec une grande justesse les préoccupations de l’adolescence et le pouvoir de l’écriture.

François Roussel, professeur d’anglais et écrivain, se laisse convaincre de monter un atelier d’écriture pour les terminales de son lycée. Il se demande tout de même qui cela pourrait bien intéresser. Et puis les premiers inscrits arrivent : Léo, Émeline, Nina… et même Boris, le rigolo de la terminale ES. Ils seront douze au total, dix élèves et deux profs, réunis une heure par semaine dans un monde clos pour écrire. Pour tous, c’est un grand saut dans l’inconnu. Les barrières tombent, ils seront tous au même niveau, à découvert. Un groupe à part. Avec des révélations, des révoltes, des secrets qu’on dévoile. Des chemins qui se dessinent…
Ceux qui en parlent :
Ah l'écriture, un exercice loin d'être facile ni une évidence, c'est selon chacun. Ici, elle se fait tour à tour motif ou moyen, décrit un imaginaire, une réalité ou une fiction. Ludique, pudique ou bien encore sincère, elle peut être parfois angoissante et déstabilisante, souvent révélatrice et exutoire, finalement thérapeutique, résiliente... Et, incontestablement, fédératrice !
Je ressors de cette passionnante lecture avec l'envie de renouveler un jour l'expérience d'un atelier d'écriture, car il transcende complètement l'aspect pédagogique de l'activité !! J'ai particulièrement apprécié l'authenticité de ce récit, parlant à travers ces douze "voix" de partage, de liberté, de confiance, de respect, de courage et de véracité. Une émotion palpable dès le premier atelier, brute, non feinte, très saine.
Quant à moi :
Très sincèrement j'ai adoré ce petit ouvrage que j'ai lu à la vitesse grand V. J'aime lire mais j'aime aussi écrire, énormément. Il fut un temps ou je noircissais des pages et des pages, ou j'ai même slamé, une autre forme d'écriture. Je n'ai pas la plume experte d'une écrivaine certes mais ça reste tout de même un vrai moyen d'expression que je ne renierais jamais.
Donc cet atelier d'écriture autour de 10 ados et 2 prof' je l'ai vécu comme si je partageais leur expérience et, vraiment, j'ai juste regretté que ça s'arrête si vite.
 
Si on lisait à la mi-septembre
Résumé :
Deux filles, Aurore et Marine, reviennent d'Afghanistan. Elles y ont vécu six mois de tension, d'horreur, de peur. Elles vont passer trois jours à Chypre, dans un hôtel cinq étoiles, pour ce que l'armée un « sas de décompression », où on va leur réapprendre à vivre normalement, à oublier la guerre, à coup de séances de débriefing collectif et cours d'aquagym, des soirées arrosées et de visites se sites archéologiques de la vieille Europe.
Dans un décor de filles en maillots et de filles sur la plage, Aurore et Marine vont s'apercevoir qu'elles n'ont peut-être plus rien à perdre, et aller jusqu'au bout de la violence.
Ceux qui en parlent :
Un texte d'une rare puissance qui parvient à doser les moments de tension extrême et de relâchement, à parler de la peur, de la violence, de la crasse, la difficulté de revenir à une vie normale, comme si" trois jours suffisaient à effacer six mois d'horreur, de tension, de peur". Delphine Coulin parvient à nous rendre palpables, à nous faire toucher du doigt, à l'aide de sa plume talentueuse, les tourments du corps et de l'esprit endurés par ses deux héroïnes. Cet ouvrage se focalise sur les séquelles de la guerre à travers leurs expériences, l'aspect psychologique et le traumatisme de la réinsertion sur fond de souvenirs sanglants qui reviennent à la surface....
Quant à moi :
Un roman fort, douloureux, dense. Un sujet peu traité, ces femmes parties à la guerre pour différentes raisons, leurs douleurs, leurs blessures ici rapportées sans misérabilisme. On entre dans ce roman, il nous percute et nous laisse avec des questions auxquelles nous répondons en fonction de nos sensibilités.
Si on lisait à la mi-septembre
Résumé :
Les Mandy habitent de génération en génération la même maison en bois posée au bord des rails près de la gare Nyugati à Budapest. Le jeune Imre grandit dans un univers mélancolique de non-dits et de secrets où Staline est toujours tenu pour responsable des malheurs de la famille. Même après l’effondrement de l’URSS, qui fait entrer dans la vie d’Imre les sex shops, une jeune Allemande et une certaine idée de l’Ouest et d’un bonheur qui n’est pas pour lui.

Ceux qui en parlent :

La jeune romancière française a choisi le format court, donnant par là même beaucoup de rythme à “Sombre dimanche”. Humour par-ci, poésie par-là, l'attention du lecteur jamais ne se relâche. On aimerait ralentir la lecture, en garder un peu pour plus tard que déjà la dernière page se referme sur un tempo des plus mélancolique.

Quant à moi :

Voilà un roman différent qui nous parle d'un pays dont on ne parle pas, la Hongrie. Au fil du récit on ressent le mal être de ces personnages, leur sensibilité, leurs blessures. Ici tout y est raconté en demi-teintes. C'est bien écrit, l'humour est aussi distillé au compte goutte, on ressent très bien l'inertie des personnages englués dans leurs habitudes, leur fatalité.

 

La guerre n'est pas une aventure. La guerre est une maladie. Comme le Typhus
 
Antoine de Saint-Exupéry
 

 

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15 août 2018 3 15 /08 /août /2018 09:02

Bonjour à vous toutes,

Je continue à vous proposer de découvrir mes dernières lectures en espérant que certains de ces romans viendront s'ajouter à la liste de vos envies.

Un grand merci de nous laisser ici vos coups de cœur, vos conseils, tout comme l'a fait dernièrement notre amie Cath

Si on lisait à la mi-août
Résumé :
Cornouailles, une ferme isolée au sommet d’une falaise.

Battus par les vents de la lande et les embruns, ses murs abritent depuis trois générations une famille et ses secrets.

1939. Will et Alice trouvent refuge auprès de Maggie, la fille du fermier. Ils vivent une enfance protégée des ravages de la guerre. Jusqu’à cet été 1943 qui bouleverse leur destin.

Eté 2014. La jeune Lucy, trompée par son mari, rejoint la ferme de sa grand-mère Maggie. Mais rien ne l’a préparée à ce qu’elle y découvrira.
Deux étés séparés par un drame inavouable. Peut-on tout réparer soixante-dix ans plus tard ?

Ceux qui en parlent :

L'écriture délicate, retenue, nuancée, pourtant vibrante , pétrie d'émotions avec une grande intensité narrative nous enchante et nous émeut, nous prend aux tripes .
Roman intense, l'histoire d'une passion entre de beaux personnages tous remarquables dans un contexte de guerre;
Une histoire touchante et bouleversante , des liens vrais, profonds et des destins pris dans les tourments de la deuxième guerre mondiale .

Quant à moi :

Voilà une lecture très agréable : une histoire  touchante et tout à fait probable, des personnages très attachants, une écriture qui nous parle au coeur. Tout pour faire un bon roman qui parle de sentiments forts, d'amour au sens large  du terme. Un livre que  je ne peux que vous conseiller.

Roman policier

Roman policier

Résumé :
Emma, jeune Suédoise, cache un secret : Jesper, le grand patron qui dirige l’empire dans lequel elle travaille, lui a demandé sa main. Il ne veut cependant pas qu’elle ébruite la nouvelle.
Deux mois plus tard, Jesper disparait sans laisser de traces et l’on retrouve dans sa superbe maison le cadavre d’une femme, la tête tranchée, que personne ne parvient à identifier.
Peter, policier émérite, et Hanne, profileuse de talent, sont mis en tandem pour enquêter. Seul hic, ils ne se sont pas reparlés depuis leur rupture amoureuse dix ans plus tôt. Et Hanne a aussi un secret : elle vient d’apprendre que ses jours sont comptés.

S’ensuit un double récit étourdissant où chaque personnage s’avère cacher des zones d’ombres. À qui donc se fier pour résoudre l’enquête ?
Ceux qui en parlent :
Un cri sous la glace est un très bon polar. J'ai été agréablement surprise par cette lecture.
Une histoire à 3 voix, celle d'Emma, de Peter et d'Hanne.
On passe du présent au passé, allers-retours qui nous éclaircient peu à peu sur le déroulement de l'histoire. Allers-retours qui se lisent et se comprennent facilement, sans que le lecteur soit perdu.
J'ai beaucoup aimé le style de Camilla Grebe, j'ai même relevée de très belles phrases mais je ne les ai pas indiqué ici car il dévoile des moments clés de l'intrigue à mes yeux.
Une réussite je ne me suis pas ennuyée du tout et je n'ai qu'une hâte lire le Journal de ma disparition.
Quant à moi :
Une belle découverte avec ce roman policier ! Une histoire qui nous est racontée à trois voix. L'auteure nous amène là où elle le souhaite, à son rythme. Le déroulement n'est pas très rapide mais jamais ennuyeux, de loin s'en faut. 
Romans d'amour
Romans d'amour

Romans d'amour

Résumé :
Encore sous le coup du départ soudain de son compagnon, Aurélie remarque dans une librairie un roman intitulé Le sourire des femmes. La lecture passionnée de ce livre, où elle se reconnaît dans le personnage principal, la sauve du désespoir. Aussi décide-t-elle de remercier l'auteur en l'invitant au restaurant. Mais rencontrer l'écrivain par l'intermédiaire de son éditeur se révèle compliqué.
 
Résumé :
Il était une fois le cinéma Paradis…
Alain Bonnard, jeune propriétaire d'un cinéma, se décide à inviter une jeune inconnue, Mélanie, qui assiste chaque mercredi à la dernière séance. Deux jours plus tard, un célèbre réalisateur annonce au jeune homme qu'il désire tourner son prochain film dans le cinéma. Alain pense que la chance lui sourit.
Quant à moi :
Pour ces deux romans je ne vous donne pas les avis de diverses lectrices. Il y a les inconditionnelles des romans d'amour, celles qui comme moi les aiment lorsqu'ils ont une certaines consistances, puis celles qui détestent.
Nicolas Barreau a une très jolie plume. Il nous raconte de jolies histoires d'amour qui se lisent très vite et pas forcément et d'un niveau au dessus de la collection Arlequin, loin d'être aussi mièvres. Cependant, j'avoue qu'en lisant une page sur deux, ou trois, ou quatre même, on comprend tout à fait l'histoire et on sait déjà comment ça se termine. Mais pour les lectrices qui aiment les histoires d'amour je vous conseille de lire toutes les pages car c'est très joliment écrit.

Madame, sous vos pieds, dans l'ombre, un homme est là, qui vous aime, perdu dans la nuit qui le voile, qui souffre, ver de terre amoureux d'une étoile.

Victor Hugo

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31 juillet 2018 2 31 /07 /juillet /2018 09:00

Bonjour à vous toutes,

J'espère que vous allez super bien, que vous soyez en vacances, sur le point de partir ou tout simplement chez vous à profiter de l'été.

Nous allons partager quatre nouveaux romans en espérant que vous y trouverez votre bonheur.

Si on lisait fin juillet
Résumé :
Paulette a 85 ans, un caractère bien trempé, et pas toute sa tête. Enfin, à ce qu’elle prétend. Lorsqu’elle se retrouve bien malgré elle la nouvelle pensionnaire de l’Auberge de Monsieur Yvon, elle n’a qu’une obsession : en partir ! Mais c’est sans compter sur l’étrange fascination que les autres habitants et leurs secrets vont bientôt exercer sur elle.

Que contiennent ces lettres mystérieuses trouvées dans la chambre de Monsieur Georges ? Qui est l’auteur de ce carnet abandonné dans la bibliothèque ? Une chose est certaine : Paulette est loin d’imaginer que ces rencontres vont changer sa vie et peut-être, enfin, lui donner un sens.
Ceux qui en parlent :
Avis négatif :
Rides de tristesses
Pauvre Paulette on ne peut pas dire qu'elle a rut une fin de vie heureuse, entre sa belle-fille, son fils l'auberge et sa maladie plus les problèmes de ses nouveaux amis. Ils vivent tous avec une épée de Damoclès sur la tête surtout Paulette, Nour, et monsieur Yvon
A aucun moment j'ai eu envie de rire en lisant cette histoire. Si je devais donner un titre a ce roman sa serai Une bien triste fin de vie. Après chacun est libre de voir le bonheur comme il le souhaite.
Avis positif :
La trame de ce récit est originale et bien construite. L'auteure s'est visiblement bien documentée pour coller au mieux de la réalité dans la description, notamment, du fonctionnement d'une pension de famille.
Plume fluide, délicate. Anne-Gaëlle est indéniablement douée pour l'écriture. Je trouve qu'elle a une manière, bien à elle, de faire chanter les mots.
Quant à moi :
C'est un roman voire un conte, oui, quasi un conte. C'est bien écrit, les sentiments, bons ou mauvais sont bien décrits, ça se lit "tout seul", aucune complication mais... c'est trop beau pour être vrai c'est mon seul bémol. Il n'en demeure pas moins que ce roman ne peut que trouver un large public car ça reste vraiment très plaisant à découvrir si vous pouvez lâcher prise. Ce que je sais faire en matière de lecture.
 
Si on lisait fin juillet
Résumé :
Pour surveiller sa baby sitter, Maya a installé une caméra dans son salon, quand apparaît à l'écran son mari, Joe...qu'elle vient d'enterrer ! Un choc suivi de 2 troublantes découvertes : le certificat de décès de Joe a disparu et l'arme impliquée dans sa mort est aussi celle qui a coûté la vie à la soeur de Maya, Claire, quelques années auparavant dans des circonstances troubles. Mort ou vivant, Joe était-il bien l'homme que Maya pensait connaître ? La frontière entre vérité et illusions n'a jamais semblé si floue. La jeune veuve plonge dans les zones d'ombre du passé... à ses risques et périls.
Ceux qui en parlent :
j'ai toujours eu du mal avec les polars et le trop d'informations. A 60% je voyais les pages se réduire et me demandais où tout cela allait me mener. J'attendais que les routes se rejoignent enfin.
Et là, malheureusement, j'ai eu mes réponses mais elles m'ont laissées perplexe. Je continue à dire beaucoup trop d'informations alors que l'intrigue principale est efficace.
Bien entendu, avec la scène finale j'ai fait un Whouahh, je ne l'ai pas vu venir. le puzzle est bien bâtis mais je me rend compte que c'est Maya qui ne m'a pas convaincu. Trop d'informations sur elles et je suis perdue avec elle. Je l'ai trouvé un peu trop mystique, parfaite, extraordinaire.
Cela reste cependant un très bon polar si on oublie mon non engouement pour Maya. Bien ficelé et bien abouti.
Quant à moi :
Ce thriller est un bon roman, rien de transcendant toutefois car l'héroïne, comme le dit le lecteur ci-dessus, est tellement "parfaite, déterminée, obsédée jusqu'au boutisme" que ça en devient gênant. C'est dommage qu'il lui ai donné toutes ces qualités qui deviennent des défauts (à mon sens), ça gâche l'histoire et ça donne des longueurs inutiles.
 
Si on lisait fin juillet
Résumé :
Comment cet Aurel Timescu peut-il être Consul de France ?
Avec son accent roumain, sa dégaine des années trente et son passé de pianiste de bar, il n’a pourtant rien à faire au Quai d’Orsay. Il végète d’ailleurs dans des postes subalternes.
Cette fois, il est en Guinée, lui qui ne supporte pas la chaleur. Il prend son mal en patience, transpire, boit du tokay et compose des opéras… Quand, tout à coup, survient la seule chose au monde qui puisse encore le passionner : un crime inexpliqué.
Suspendu, ce plaisancier blanc ? À quoi ? Au mât de son voilier, d’accord. Mais avant ? Suspendu à des événements mystérieux. À une preuve d’amour qui n’arrive pas. À un rêve héroïque venu de très loin… En tout cas, il est mort.
Son assassinat resterait impuni si Aurel n’avait pas trouvé là l’occasion de livrer enfin son grand combat.
Contre l’injustice.
Ceux qui en parle :
Un livre de Jean-Christophe Rufin, ça ne se refuse pas !
Même si celui-ci s'oubliera aussi vite qu'il a été lu, il apporte quelques heures de plaisir sans prétention, avec une escapade africaine dépaysante et un petit ton burlesque bien plaisant.
Un anti- héros bien attachant qui semble entamer une carrière de personnage récurrent dans une série policière, nouveauté dans la bibliographie de l'auteur.
Quant à moi :
J'avais déjà lu Check Point et Rouge  Brésil de cet auteur et j'avais vraiment bien apprécié. Ici on change complètement de registre. Il nous livre un roman policier sans grande prétention mais dans un style très sympa. C'est le anti-héros qui porte toute l'histoire et ce personnage atypique rend tout ceci plausible. Il y aura deux autres romans que je lirais assurément même si ce n'est pas du Grand policier.
 
Policier

Policier

Résumé :
« - Trois morts, c'est exact, dit Danglard. Mais cela regarde les médecins, les épidémiologistes, les zoologues. Nous, en aucun cas. Ce n'est pas de notre compétence.
- Ce qu'il serait bon de vérifier, dit Adamsberg. J'ai donc rendez-vous demain au Muséum d'Histoire naturelle.
- Je ne veux pas y croire, je ne veux pas y croire. Revenez-nous, commissaire. Bon sang mais dans quelles brumes avez-vous perdu la vue ?
- Je vois très bien dans les brumes, dit Adamsberg un peu sèchement, en posant ses deux mains à plat sur la table. Je vais donc être net. Je crois que ces trois hommes ont été assassinés.
- Assassinés, répéta le commandant Danglard. Par l'araignée recluse ? »
Ceux qui en parlent :
Un tome d'une excellent facture. Et pourtant on pense deviner assez aisément, mais c'était sans compter sur l'extravagance et l'esprit tortueux du commissaire qui fini par nous laisser entrevoir des choses que le communs des mortels ne peut pas voir.
Et puis à côté de l'enquête il y a aussi la vie de la brigade, les errances de certains, les restaurants ou l'on mange de la Garbure qui donne une autre dimension à ce roman.
Entrer dans l'univers de Fred Vargas est a coup sûr un énorme moment de lecture , ou l'on retrouve l'humanité et l'humour d'Adamsberg avec plaisir.
Quant à moi :
Ce policier qui me fut un peu difficile à lire et à digérer. N'étais-je pas bien disposée lorsque je l'ai lu ou bien est-ce la façon de nous entrainer dans ces méandres qui m'a perturbée ? Oui, je crois que c'est plutôt ça, tortueux, dérangeant, des longueurs et pourtant, pourtant, cet auteur a vraiment ses lettres de noblesses auprès de celles et ceux qui aiment ce style d'écriture.

Dans un mauvais roman policier le coupable n'est jamais loin, c'est l'auteur.

Robert Sabatier

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15 juillet 2018 7 15 /07 /juillet /2018 09:00

Bonjour à vous toutes,

Aujourd'hui encore nous nous retrouvons pour partager nos lectures, du moins les miennes car vous ne mettez pas vraiment vos coups de cœurs à partager.

N'hésitez pas à nous donner vos coups de cœur et faire de ce lieu un endroit de partage.

J'espère que ces nouvelles propositions vous donneront envie de lire.

Roman d'amour

Roman d'amour

Résumé :
Pour moi, l'âge n'a aucune importance. Depuis la nuit des temps, les hommes et les femmes s'aiment d'amour, quelle que soit la différence. Il n'y a pas d'amour impossible.
Ceux qui en parlent :
Les contre :
Cette petite bluette sur le sentiment amoureux et la différence d'âge, m'a profondément ennuyé, laissé de marbre tout du long. Je sais, un vrai coeur de pierre, mais avouez tout de même que cette histoire entre deux jeunes tourtereaux, manque de rythme et plus ennuyeux à mon gout, d'émotion. Une lecture insipide, sans saveur. Déception donc, malgré une fin qui rachèterais presque le livre et me faire mettre deux étoiles. Mais c'est bien trop peu.
Les pour :
Je m'attendais à un roman à l'eau de rose et j'ai été surprise par la profondeur du récit, beau et cruel, poétique, qui donne à la fois envie de rire et pleurer, un récit touchant, grave dans sa simplicité.
Simplicité de style mais rencontre amoureuse peu banale entre cette jeune femme solitaire au coeur brisé ("ça ne s'explique pas"), et ce jeune garçon, plus tout à fait enfant, pas vraiment adolescent mais d'une grande maturité.
Quant à moi :
Un joli roman d'amour pas comme les autres, intéressant, une écriture simple et agréable, ça donne un livre qui se lit avec plaisir
 
Roman d'amour

Roman d'amour

Résumé :
Au centre, l'héroïne: jeune Sarde étrange "aux longs cheveux noirs et aux yeux immenses". Toujours en décalage, toujours à contretemps, toujours à côté de sa propre vie... A l'arrière-plan, les personnages secondaires, peints avec une touche d'une extraordinaire finesse: le mari, épousé par raison pendant la Seconde Guerre, sensuel taciturne à jamais mal connu; le Rescapé, brève rencontre sur le Continent, à l'empreinte indélébile; le fils, inespéré, et futur pianiste; enfin, la petite-fille, narratrice de cette histoire, la seule qui permettra à l'héroïne de se révéler dans sa vérité.
Ceux qui en parlent :
Milena Agus décrit en mots, en phrases furtives, en effleurements provocants, ce doux danger de l'amour fou.
Il se dégage de ce récit une poésie profonde, digne de ce nom, une sensualité pleine de bonheur. Une centaine de pages suffiront pour comprendre d'où nait le simple désir d'enfant, et comment l'amour conçoit cette envie parfois hors la chair. Et l'on referme presque à regret ce petit opus tellement léger, tellement lourd en sentiments, qui fourmille de personnages et s'appuie sur ces ineffables et complexes liens entre les êtres et les choses qui peuvent rendre un roman si vrai.
Quant à moi :
Un livre que j'avais lu il y a déjà de nombreuses années et que j'ai relu avec toujours le même plaisir. Une belle histoire d'amour (hé oui, encore), mais une histoire vraiment très forte, empreinte de sentiments délicieux, douloureux. Un  roman que vous lirez avec un réel plaisir si vous prenez le risque d'être conquises.
 
Roman sur l'amour familial et autres

Roman sur l'amour familial et autres

Résumé :
Justine, vingt et un ans, vit chez ses grands-parents avec son cousin Jules depuis la mort de leurs parents respectifs dans un accident. Justine est aide-soignante aux Hortensias, une maison de retraite, et aime par-dessus tout les personnes âgées. Notamment Hélène, centenaire, qui a toujours rêvé d'apprendre à lire. Les deux femmes se lient d’amitié, s'écoutent, se révèlent l'une à l'autre. Grâce à la résidente, Justine va peu à peu affronter les secrets de sa propre histoire. Un jour, un mystérieux « corbeau » sème le trouble dans la maison de retraite et fait une terrible révélation.
Ceux qui en parlent :
L'écriture fluide et moderne de Valérie Perrin entraîne le lecteur dans un récit riche de poésie, parfois drôle, parfois triste, tendre et sentimental, qui émeut et passionne. Il est alors difficile de sortir de ce livre avant la fin.
On trouve une vraie sensibilité dans la description des personnages et de leur histoire, on est emporté véritablement par le récit, qui pour ma part ne m'avait pas bouleversé autant depuis l'Ombre du Vent de Carlos Ruiz Zafón.
Quant à moi :
Un livre que je lis pour la seconde fois. Encore me direz-vous ? Oui, quand on aime on ne compte pas ! Et je suis entièrement de l'avis relevé sur Babelio, ce livre à tout pour plaire tant par son écriture que par ses  histoires mêlées. Je ne veux pas trop en dire mais je vous engage vraiment à le découvrir si ce n'est pas déjà fait.
 
Si on lisait à la mi-juillet

Résumé

Un an et demi après avoir exaucé le vœu de Will, qui souhaitait bénéficier du suicide assisté, Lou quitte sa ville natale où elle est la cible de critiques. Elle commence une nouvelle vie à Londres, mais elle a du mal à se conformer aux dernières volontés de Will qui lui recommandait de profiter de la vie.

Ceux qui en parlent :

Une jolie romance.
La suite d'Avant Toi...
Autant la 1ère histoire était prenante, autant celle ci se laisse lire gentiment.
Après avoir lu un livre dur et rude (de Sandrine Collette), je suis contente d'avoir lu cette suite, légère, sans prise de tête.
On retrouve les mêmes personnages (à part Will bien sûr) et quelques nouveaux. L'écriture est agréable, l'histoire sympathique (même si on se doute que cette fois tout finira moins). Evocation du deuil, difficulté de passer à autre chose après la perte d'un être cher, histoires familiales en tout genre... Et oui, la vie continue...
A lire pour tous les amoureux de romance.

Quant à moi :

Enfin la suite D'avant Toi, que j'ai lui il y a bien longtemps et que j'avais énormément aimé. Les suites, c'est toujours compliqué car on attend à être aussi emballé que pour le premier roman. Il était difficile de faire mieux car Avant toi était un livre assez exceptionnel. Cette suite est moins forte, moins captivante mais ça reste un très bon roman que j'ai lu avec plaisir. Il délivre de beaux messages d'espoir, nous dit qu'il faut continuer à vivre au delà du deuil. Ce n'est pas un livre larmoyant mais un joli roman d'amours en tous genres.

 

Une vieillesse paisible termine dignement une vie remplie de travaux utiles.

 Proverbe indien : Les maximes populaires de l'Inde méridionale (1858)

 
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30 juin 2018 6 30 /06 /juin /2018 09:00

Bonjour à vous toutes qui venez ici pour découvrir mes dernières lectures.

N'oubliez pas de partager les vôtres, c'est tellement enrichissant pour nous toutes.

Nous commençons par un auteur que j'ai beaucoup apprécié à travers ces romans : Mapuche, Zulu, Utu ...

Polar

Polar

Résumé :
Premières vacances pour Mc Cash et sa fille, Alice. L’ex-flic borgne à l’humour grinçant – personnage à la fois désenchanté et désinvolte mais consciencieusement autodestructeur – en profite pour faire l’apprentissage tardif de la paternité.
Malgré sa bonne volonté, force est de constater qu’il a une approche très personnelle de cette responsabilité.
Pour ne rien arranger, l’ancien limier apprend le décès de son vieux pote Marco, avocat déglingué et navigateur émérite, heurté par un cargo en pleine mer.
Pour Mc Cash, l’erreur de navigation est inconcevable. Mais comment concilier activités familiales et enquête à risque sur la mort brutale de son ami?
Ceux qui en parlent :
On retrouve le Caryl Ferey passionné par l'histoire telle qu'elle se vit aujourd'hui, et en ce moment il s'agit de la vie de milliers de personnes fuyant la guerre et leur pays. Le personnage est attachant, excessif, et on le suit dans sa quête de la vérité au mépris de sa vie. Il m'a toutefois manqué un je-ne-sais-quoi pour être complètement convaincue par ce roman, un peu trop de manichéisme peut-être, un sujet d'actualité traité de manière trop classique, des relations père-fille esquissées,...On est loin de « Zulu » ou « Haka »...
Quant à moi :
J'ai eu bien des difficultés à lire ce roman qui, pourtant, traite d'une actualité très présente : les trafics en tous genres pratiqués sur le dos des migrants. Le  sujet était censé me convenir mais le ton ici employé, empreint d'une certaine "vulgarité", de détails dont on se serait bien passé concernant l'état physique du héros, des invraisemblances récurrentes ont fait que je me  suis carrément forcée à aller jusqu'au bout de ce livre. Je vais vite l'oublier malgré certaines "images" assez perturbantes.
 
Si on lisait "fin juin"
Résumé :
Prof d’histoire-géo mariée à un politicien narcissique, Mariette est au bout du rouleau. Une provocation de trop et elle craque, envoyant valser un élève dans l’escalier. Mariette a franchi la ligne rouge.
Millie, jeune secrétaire intérimaire, vit dans une solitude monacale. Mais un soir, son immeuble brûle. Elle tourne le dos aux flammes se jette dans le vide.
Déserteur de l’armée, Monsieur Mike a fait de la rue son foyer. Installé tranquillement sous un porche, il ne s’attendait pas à ce que, ce matin, le "farfadet" et sa bande le passent à tabac.
Au moment où Mariette, Millie et Mike heurtent le mur de leur existence, un homme providentiel surgit et leur tend la main – Jean, qui accueille dans son Atelier les âmes cassées, et dont on dit qu’il fait des miracles.
Ceux qui en parlent :
Les pour :
L'on se prend immédiatement d'affection pour ces trois âmes blessées. Valérie Tong Cuong dévoile les forces et faiblesses et laisse entrevoir la part belle de chacun. Porté par une écriture vive et sensible, ce roman plein d'humanité ne manque pas de rebondissements et de surprises
Les contres :
J'aurais dû me méfier !
« Prix de l'optimisme » sur la couverture...
Mais bon Dieu, pourquoi ai-je quand même acheté ce roman !
Oui, c'est bien écrit. Les phrases s'emboitent les unes dans les autres, le vocabulaire est bien choisi.
Mais c'est tout.
D'abord, l'histoire me parait complètement invraisemblable et désordonnée.
Quand à moi :
Dès le départ je me suis dit : "j'ai déjà lu ce livre, je l'ai déjà lu" Et c'était vrai, j'ai dû le lire dès sa sortie en 2013-2014 puis je l'ai oublié à force d'en lire tant d'autres.
Il n'empêche que malgré les grosses ficelles de ces histoires entre-mêlées je me suis tout de même laissé prendre au jeu des bons sentiments, tout en ayant conscience que tout ça n'est que du roman plein de bonnes intentions. Il n'en demeure pas moins vrai que l'écriture est agréable, que les vies ici relatées ce retrouvent bien dans la "vraie" vie. Je crois que c'est juste trop beau pour être vrai. Une bonne idée pour la chute toutefois où l'on retombe sur les pieds de la réalité.
 
Si on lisait "fin juin"
Résumé :
Un après-midi d'été, Milo, douze ans, fonce à vélo sur une route de campagne. L'ivresse de la descente, un virage, et c'est la chute.
Tandis que l'enfant se bat pour sa vie, c'est toute sa famille qui vole en éclats. Milo était censé réviser ses cours d'histoire. Que faisait-il sur cette route ? Chacun
cherche le coupable, mais personne n'est innocent.
Dans ce ballet des aveux où défilent les parents, Céleste et Lino, l'indéchiffrable grand-mère Jeanne et la jeune tante Marguerite, se dessinent peu à peu les mensonges, les rapports de force et les petits arrangements qui cimentent la famille. L'amour que tous portent à Milo suffira-t-il à endiguer la déflagration?
Ceux qui en parlent :
Pardonnable, impardonnable est un roman qui captive, qu'on lit d'une traite et qu'on a aussitôt envie de reprendre. On s'attache aux personnages, et même Jeanne, si sèche et antipathique, trouve grâce à nos yeux lorsqu'elle se découvre, plus humaine et reconnaît ses erreurs.
Peut-on tout pardonner ? Quel est le rôle du pardon ? A chacun de se déterminer. le dénouement nous permet d'envisager le meilleur pour chacun des personnages. Mais la réflexion dépasse le cadre du roman, nous fait nous interroger sur notre propre vie et sur le rôle que nous accordons ou non au pardon.
Quant à moi :
Lorsque j'ai la chance de "rencontrer" un auteur qui me convient, je fais comme tout le monde, je fouille dans sa bibliographie afin demander à ma médiathèque le rapatriement des romans que je ne connais pas.
Et là, une fois encore avec Pardonnable, impardonnable est un roman qui captive, qu'on lit d'une traite et qu'on a aussitôt envie de reprendre. On s'attache aux personnages, et même Jeanne, si sèche et antipathique, trouve grâce à nos yeux lorsqu'elle se découvre, plus humaine et reconnaît ses erreurs.
Peut-on tout pardonner ? Quel est le rôle du pardon ? A chacun de se déterminer. le dénouement nous permet d'envisager le meilleur pour chacun des personnages. Mais la réflexion dépasse le cadre du roman, nous fait nous interroger sur notre propre vie et sur le rôle que nous accordons ou non au pardon. Valérie Tong Cuong
Quant à moi :
Lorsque j'ai la chance de "rencontré" un auteur qui me convient je fais comme tout le monde, je fouille dans sa bibliographie afin de me faire rapatrier ses autres romans non lus.
Avec Valérie Tong Cuong ce fut une belle découverte et je la prolonge avec ce roman que j'ai beaucoup apprécié. Dans un roman beaucoup d'éléments peuvent ne pas coller avec la réalité, on l'accepte, ou non. Dans ce livre tout peut se rencontrer dans la vie, peut-être pas de façon aussi condensée mais rien ne m'a paru impossible. Vous ajoutez à cela une belle écriture, une belle histoire, ou plutôt plusieurs histoires chorales, ça vous donne un roman que vous allez sans doute dévorer, comme je l'ai fait avant vous.
 
Si on lisait "fin juin"
Résumé :
« Dès que je passai le seuil de la maison, je sus que quelque chose n’allait pas. »

1981. Dans sa maison près de Villefranche-sur-Saône, la très jolie Grâce Marie Bataille, trente-trois ans, vit au rythme des retours de son mari, représentant en électroménager, lorsqu’une jeune fille au pair d’origine polonaise vient perturber une vie qui semblait jusque-là tracée à la craie…
En 2010, Nathan, son fils, vient fêter Noël en famille. Mais cette année, tout est différent. Nathan apprend que son père, disparu sans crier gare trois décennies plus tôt, a refait surface. D’inquiétants phénomènes surviennent alors dans la maison familiale.
Ceux qui en parlent :
L'écriture de Delphine Bertholon est très belle, faite de mots qui se tortillent en jolies formules pour de jolies images, un ton simple et direct sans artifice narratif, donnant de l'authenticité au récit entre réalité et mystère fantastique.
Perte, abandon, injustice, des thèmes de réflexion pas vraiment drôles pour une veillée de la nativité aux cadeaux cruels. J'ai lu d'une traite cette histoire délicieuse vénéneuse.
Quant à moi :
Je ne sais pas si, comme moi, il vous arrive de commencer un livre et de vous dire : mais je ne comprend rien à tout ça.
Ce fut le cas avec ce livre...
Et puis, en ce début de juin, je l'ai repris et là, bingo, tout a été clair et limpide, les évènements ce sont mis en place et j'ai adoré ce livre. J'ai eu du mal à le poser, je trouvais toutes les occasions pour m'y replonger quitte à ne pas toucher à ma table de scrap. Il faut dire aussi que nous avons eu si chaud que l'envie de me poser devant mes papiers et mes tubes de colle ne me tentait pas vraiment...
Vous l'aurez compris, je ne puis que vous conseiller cette lecture et si, toutefois, vous vous sentiez perdues au tout début, poursuivez, tout va s'éclairer !

La lecture estompe l'ignorance dès le début et ravive la connaissance toute la vie

Salim Boudiaf

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15 juin 2018 5 15 /06 /juin /2018 09:00

Bonjour à vous toutes !

Encore quelques jours et nous serons en été. Profitez au maximum de ces journées les plus longues de l'année, profitez au mieux des quelques jours qui vous séparent de la période des "grandes vacances" qui ramèneront chez vous, soit vos enfants à temps plein, soit vos petits-enfants, pour votre plus grand plaisir.

J'espère bien que nous pourrons profiter de nos tout petits durant l'été et je m'en fais déjà une joie. Ma petite Margaux est déjà loin de l'enfance et la période des vacances est plutôt le moment ou je la vois le moins. Mes deux autres grands sont des adultes avec leur vie à eux, bien remplies et je ne les vois que de façons épisodiques mais avec, toujours un tel bonheur et une émotion intense.

Raison pour laquelle je dis toujours : Profitez de vos tout petits tant qu'ils ont encore envie de venir chez vous !

Point de nostalgie dans tout ceci, le temps passe et nous nous adaptons à chaque étape de nos vies.

Aujourd'hui je vous propose de visiter quatre romans assez différents, en espérant qu'ils vous donnent l'envie, l'un ou l'autre, de vous lancer dans l'aventure.

Roman d'amour et d'aventures

Roman d'amour et d'aventures

Résumé :
Partir! "Aujourd'hui, le paradis est à la portée de la carte bleue".
En délicatesse avec sa fiancée, son travail, et une vie sans surprise, César décide de gagner l'Asie de tous ses fantasmes avec une idée folle : rapporter de Birmanie , ce pays coupé du monde, l'histoire qui changera sa vie.

De Rangoon la tropicale aux mirages de la Vallée des rubis, il plonge dans une réalité où la violence et la dictature cohabite avec la beauté la plus ensorcelante. Guidé par une jeune femme médecin, il s'enfonce dans le pays.

Au coeur des ténèbres, le voyage du jeune Français va se transformer en formidable aventure. Vers une légendaire Femme-Tigre, réfugiée avec son peuple au coeur de la jungle du Triangle d'Or.
Ceux qui en parlent :
Les contre :
Les péripéties de ce roman sont toutes plus invraisemblables les unes que les autres, on n’y croit jamais, et on est en pleine caricature avec la « beauté des Birmanes », la « nature envoûtante », le « pouvoir corrompu » (bon, ça c’est vrai), la « lumineuse médecin humanitaire adorée par ses malheureux patients », l’expatrié « qui se trouve si bien dans ce pays qu’il ne lui serait plus possible de se réadapter à la France », et j’en passe.
Les personnages ne sont pas attachants, et le narrateur est franchement pathétique.
Et en plus c’est mal écrit. Je me demande pourquoi ce bouquin a obtenu un prix littéraire.
Un point positif tout de même : la bonne description du contexte politique de l’époque, et la recherche bien documentée sur les ethnies dont il est question dans l’histoire.
Mais à part ça, je vous conseillerais, plutôt que de lire ce livre, de boucler votre sac à dos et d’aller découvrir la Birmanie par vous-même…
Les pour :
Christophe Ono-dit-Biot nous invite au voyage, destination la Birmanie, sa jungle envoûtante, ses trafiquants d'opium, ses multiples ethnies et sa dictature.
Dépaysement assuré pour une aventure des plus exotiques, semée d'embûches, d'amour, de paysages paradisiaques, que la plume moderne de l'auteur saisit aussi bien qu'un objectif photographique.
Décollage immédiat avec ce Prix Interallié 2007 qui est aussi une mine de renseignements sur un pays encore bien mystérieux.
Un roman plaisant, au style très contemporain.
Quant à moi :
J'espérais beaucoup de ce livre d'autant que je l'ai reçu de ma médiathèque alors que notre amie Cath nous racontait son séjour en Birmanie. Il aurait pu me plaire en fait mais trop d’invraisemblances, trop de romanesque. Il y a de bons moments certes mais noyés et je suis sortie de ce livre relativement dubitative.
 
Roman

Roman

Résumé :
À la mort de son grand-père, ce jeune homme de trente ans hérite d’un mystérieux carnet, qui détient le pouvoir de faire revivre les souvenirs. Cent pages blanches à noircir pour remonter le temps, un souvenir par page, que lui seul peut utiliser. Quand il essaye d’en parler à ses sœurs jumelles, à son meilleur ami, tous le prennent pour un fou. Peu lui importe, il revit les moments forts de sa vie. Mais à vivre dans le passé, le présent commence sérieusement à lui échapper…
Ceux qui en parlent :
Le style de l'auteur joue un rôle majeur dans ce roman, qui aurait pu rapidement tomber dans la catégorie roman de gare, vite lut, vite oublié. La démarche de Cyril Massarotto se veut bien plus complexe et philosophique qu'il n'y parait de prime abord.
L'auteur est souvent acerbe dans ses pensées, dans ses propos, appuyant volontairement sur des faits de société ou des situations parfois ridicules. A travers la recherche de soit, la construction de son avenir, le triste héritier va arriver a avancer et se construire une vie qu'il n'avait jusque là, fait que traverser sans trop se poser de questions.
J'ai pris beaucoup de plaisir durant cette lecture et j'espère que lorsque je ferais l'acquisition d'un autre de ses livres, Cyril Massarotto aura toujours cette plume si incisive et si réaliste
Quant à moi :
Voilà un livre qui fait du bien à partir du moment ou l'on sait lâcher prise car c'est plus proche d'un conte fantastique que d'un roman ordinaire. Mais ça fait du bien de se laisser aller, de lire un roman différent, original, empreint d'une certaine poésie. Voilà un livre que vous pouvez mettre dans votre valise ou tout simplement sur votre table de chevet si vous avez envie de passer quelques petites heures déconnectées de la réalité.
Roman d'amour

Roman d'amour

Résumé :
Il veut vivre pour elle.
Elle veut mourir pour lui.
Gabriel est issu d'un milieu aisé, Clara d'une famille modeste. C'est un homme d'affaires brillant, elle est danseuse. Ils n'étaient pas faits pour se rencontrer et pourtant ils tombent fous amoureux. Contre l'avis des parents de Gabriel et celui de certains amis, ils vivent leur histoire comme si le bonheur pouvait durer toujours. Jusqu'au jour où le destin s'en mêle. Jusqu'au jour où Gabriel doit affronter une épreuve terrible, par amour pour Clara.
Il a huit jours pour sauver la vie de celle qu'il aime.
Mais comment faire s'il est déjà mort ?
Ceux qui en parlent :
Thierry Cohen est très fort pour planter l'intrigue dès le début! Des phrases simples, efficaces et qui facilite le rythme de lecture! Je me suis très rapidement attachée à ces personnages.
De nombreux sentiments sont très bien perçus et exprimés ce qui m'a parlé et mis des larmes aux yeux. Cela m'a beaucoup fait pensé à un autre roman très fort pour ça: Poussière d'hommes.
Bon par contre, la partie concernant Alexandre est un peu mielleuse, fausse ou je ne sais quoi mais j'ai eu du mal à accrocher. Ce qui m'a retenue? L'envie de savoir l'issue de cette histoire d'amour!
En tout cas, beau happy end même si je m'en doutais un peu!
Une belle pause et un beau roman d'amour!
Quant à moi :
Si vous avez envie d'une belle histoire d'amour, si vous avez envie de rêver, si vous avez envie de vous plonger dans une histoire  qui va vous rappeler le superbe film Ghost, vous êtes au bon endroit, c'est ce livre  qu'il vous faut lire cet été. Vous le savez, je ne suis pas assidue au roman d'amour surtout quand ça commence par : Il était riche, elle était pauvre. Rien que ça, ça me saoule. Mais j'ai eu envie de dépasser ce cliché et j'ai bien fait car ce livre m'a bien plu. C'est plein de poésie, de douceur, d'amour (mais pas dégoulinant de mièvrerie), c'est beau, c'est triste, c'est bien.
Roman d'amour et de suspense

Roman d'amour et de suspense

Résumé :
Quand Kim, jeune Groisillonne fraîchement débarquée de sa Bretagne natale à Antibes, est embauchée comme dame de compagnie par Côme, elle est touchée par le dévouement de ce fils pour sa mère Gilonne. D’autant que cette mondaine, ancienne actrice au caractère bien trempé, n’est pas toujours facile à vivre ! Quelle est donc sa surprise quand elle découvre, au hasard d’une conversation téléphonique, que le fils de Gilonne est mort… Ce jeune homme est-il un escroc, ou ses intentions sont-elles sincères ? Et pourquoi Gilonne, qui n’est pourtant pas sénile, le fait-elle passer pour son fils ? Guidée par sa curiosité et son attachement pour ces deux être cabossés par la vie, Kim se lance dans une enquête, afin de démêler le vrai du faux, et de faire la lumière sur la personnalité du « vrai » Côme, disparu dans des circonstances mystérieuses.
Ceux qui en parlent :
J'ai beaucoup aimé Les couleurs de la vie, presque autant qu'Entre ciel et Lou qui m'avait tout particulièrement touchée.
Dans Les couleurs de la vie, Lorraine Fouchet évoque la difficile question de la fin de vie des personnes âgées : la façon dont elles passent leurs dernières années (la lente déchéance physique et parfois mentale, l'attention ou le manque d'attention de la famille, la vie en maison de retraite,...) ainsi que le choix qu'elles font (ou n'ont pas la possibilité de faire) pour s'épargner les ultimes souffrances ou la dépendance vis à vis des proches ou au contraire leur désir de profiter jusqu'au bout des plaisirs de la vie...
L'autre grand thème du roman, c'est la maternité. L'héroïne, une jeune femme qui n'a jamais connu sa mère, découvre qu'elle est enceinte juste au moment où sa grand-mère qui l'a élevée se donne la mort.
Quant à moi :
On peut dire que dans l'ensemble les avis des lecteurs sont plutôt bons et ça rejoint exactement ce que j'ai ressenti en lisant ce roman. Un livre agréable, une écriture simple, une histoire qui reste un roman bien sur mais c'est tellement plaisant que j'ai eu envie de lâcher prise même si, bien sur, tout ne se passe pas comme ça dans la vraie vie... Un livre pour se faire du bien en vacances ou ailleurs. Cependant, même si ce livre est agréable il soulève quand même des sujets forts et graves tel que la fin de vie, vieillir en maison de retraite, la maternité etc... C'est donc un bon compromis entre réflexion et détente.
Car il ne faut pas l'oublier : les arts ne sont pas tous pareils : c'est par une porte différente que chacun d'eux accède au monde. Parmi ces portes, l'une d'elles est réservée en exclusivité au roman.
Milan Kundera

 

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31 mai 2018 4 31 /05 /mai /2018 09:00

Bonjour à vous toutes !

Le temps passe et malgré mes problèmes avec mes yeux secs, je continue à lire avec assiduité.

Je vous propose de partager ces quatre nouvelles lectures.

Si on lisait : fin mai
Résumé :
A l'ombre du Cyclone, les célèbres montagnes russes de Coney Island, là où New York se jette dans la mer, Angela et June, deux jeunes filles que tout oppose, se construisent ensemble dans une amitié indéfectible.
L'amitié féminine, dans sa force et sa singularité, est racontée ici de manière lumineuse par Laurence Peyrin, à travers quatre temps de la vie d'Angela et de June. Quatre temps décisifs qui coïncident avec quatre événements marquants de l'histoire new-yorkaise,, la mort de John Lennon, l'ouragan Bob, l'affaire Lewinsky, le 11-Septembre, comme autant d'échos aux bouleversements intimes de ces héroïnes.
Ceux qui en parlent :
Quatre périodes de la vie de ces quatre amis : mariages, enfants, trahison, fidélité, secrets etc.., rythmés par quatre événements américains.
Des fois , une journée anodine de nos petites vies de petites fourmis rencontre la grande histoire, celle qui fait le journal télévisé , et ce jour là , on se souvient de tout . Où étions-nous le jour de la mort de John Lennon, que faisions-nous le 11 septembre 2001 ...?
C'est étonnant qu'une auteur française ait choisi d'ancrer son histoire à New-York et soit aussi à l'aise avec la culture américaine. Je continuerai à explorer son œuvre tant j'ai pris du plaisir à faire la connaissance de Miss Cyclone, alias Angela ...
Un vrai talent de conteuse, cette Miss Peyrin ...
Quant à moi :
Une histoire qui aurait pu être banale, mais non. C'est bien écrit, c'est simple et ça donne un livre que l'on découvre et que l'on dévore. Je me suis laissée portée par ces quatre vies mêlées, entre amour, amitié et évènements dramatiques américains. Une belle découverte
Si on lisait : fin mai
Résumé :
Le terrible secret d’une femme peut-il en sauver une autre des décennies plus tard ?
Une virée entre amis s’achève en tragédie. Une jeune veuve trouve un bébé abandonné sur le pas de sa porte. Une mère se bat pour sauver son fils de la maladie.
Alors que ces destinées brisées par le temps nous plongent dans des tourbillons d’émotion, la force de l’amour leur permettra de se croiser et de s’unir sous le sceau d’un secret enfin révélé.
Ceux qui en parlent :
Nous voyageons avec aisance et naturel entre 1976 et 2016 tant par l'intrigue que par les personnages décrits avec affection, tendresse ou ironie , criants de vérité.
Un récit poignant , romantique ,extrêmement attachant, sans mièvrerie ni pathos grâce à une écriture agréable et fluide.
Ce n'est pas mon genre habituel ;
Touchée récemment par une succession de deuils familiaux, j'ai goûté cette histoire qui fait du bien même si ce n'est pas un chef d’œuvre ..
Chaque mot est choisi avec à propos sans sentimentalisme excessif à travers les époques et les émotions !
À recommander à mes amies femmes surtout !
Quant à moi :
Un roman qui m'a beaucoup plu. Une écriture très agréable, une histoire et des personnages intéressants. Une fin un peu trop facile mais je n'en attendais pas moins car c'était la seule acceptable. C'est un livre que j'ai lu très rapidement et avec un plaisir certain.
 
Si on lisait : fin mai
Résumé :
« Guide d'aveugle au chômage depuis qu'Alice a recouvré la vue, Jules s'est reconverti en chien d'assistance pour épileptiques. Il a retrouvé sa fierté, sa raison de vivre. Il est même tombé amoureux de Victoire, une collègue de travail. Et voilà que, pour une raison aberrante, les pouvoirs publics le condamnent à mort. Alice et moi n'avons pas réussi à protéger notre couple ; il nous reste vingt-quatre heures pour sauver notre chien. »
Ceux qui en parlent :
Les suites sont souvent décevantes et celle-ci n'échappe pas à la règle.
Ici Jules est placé dans différentes familles suite à la fin du précédent bouquin, il s'adapte à une famille ou l'enfant souffre d'épilepsie car Jules arrive à prévenir les crises et à les diminuer. A la suite de son dernier placement dans une nouvelle famille, Jules va devenir agressif et mordre un adolescent.
Nous suivons aussi la chienne Victoire qui a également servi pour détecter les explosifs et qui est "à la retraite" suite à une explosion qui a touché son odorat.
Alice et Zybal sont également de la partie dans ce second opus prêt à tout pour sauver Jules. Toutefois leur histoire est beaucoup moins intéressante que dans le premier tome.
Un petit livre qui se lit en deux petites heures mais beaucoup moins attendrissant que le premier Jules.
Quant à moi :
Autant j'ai été super emballée par "Jules" autant je suis restée dubitative pour cette suite. Certes l'auteur nous parle de ce que nos amis à quatre pattes peuvent faire pour nous, leurs capacités à nous venir en aide, il nous parle aussi de la maltraitance des éléphants dressés à peindre ce que j'ignorais. Merci à lui de nous ouvrir les yeux à ce sujet.
Certes, certes mais il n'en demeure pas moins vrai que je n'ai pas du tout était enthousiasmée par ces nouvelles aventures de Jules.
Si on lisait : fin mai
Résumé :
Quand Julia débarque comme psychologue à la maison de retraite Les Tamaris, à Biarritz, elle ne croit pas plus au bonheur qu’à la petite souris. Pire, une fois sur place, elle se souvient qu’elle ne déborde pas d’affection pour les personnes âgées. Et dire qu’elle a tout plaqué pour se sauver, dans tous les sens du terme.
Au fil des jours, Julia découvre que les pensionnaires ont bien des choses à lui apprendre. Difficile pourtant d’imaginer qu’on puisse reprendre goût à la vie entre des papys farceurs, des mamies fantaisistes et des collègues au cœur brisé… Et si elle n’avait pas atterri là par hasard ? Et si l’amour se cachait là où on ne l’attend pas ?
Ceux qui en parlent :
C'est frais, léger, profond, DROLE, bouleversant, formidable, DROLE, triste, intergénérationnel, chaleureux, intelligent, DROLE, addictif, et ça ferait un super film ...
La fin est juste ...
[ Un seul petit conseil d'amie avant votre lecture , regardez le film "Dirty dancing" avant , sinon votre plaisir risquerait d'être amoindri et le fou-rire ne prendrait pas ...]
PS : Il n'est par contre, pas nécessaire ,d'avoir vu "Plus belle la vie" pour tout capter...
Voilà! Si vous voulez vous faire du bien ...Lisez-le
Quant à moi :
Voilà un livre qui fait du bien et je suis de l'avis précédent : Si vous n'avez pas la pêche, pas trop le moral, lisez ce livre, il va vous faire du bien.
Si vous êtes en pleine forme, lisez ce livre, il vous confirmera que vous avez bien raison de trouver la vie jolie !
Si on lisait : fin mai
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