Encore un mois de passé depuis notre dernière rencontre littéraire, misère, ça passe vite, trop vite... Dans un mois et demi nous serons en train de terminer l'année avec plus ou moins de bonheur...
Voici ce que je vous propose aujourd'hui
La fille qui marchait sur l'eau : Siddharth Dhanvant Dhanghvi
Résumé :
Que volent les saris ! Que vibre la cithare ! Siddharth Dhanvant Shanghvi, véritable phénomène de la littérature indienne, a inventé le roman made in Bollywood. Nandini Gandharva, muse, peintre et modèle, est l'égérie de tous les artistes du Bombay des années vingt. Espiègle et indépendante, elle mène une vie trépidante, entourée d'un aréopage d'amis hauts en couleur : la belle Libya Dass, le génial Bunkusdaas, l'inventeur des comédies musicales version tandoori, et l'élégant Percival Worthington, sur lequel Nandini a jeté son dévolu... Une écriture éblouissante et des personnages flamboyants, La fille qui marchait sur l'eau est une saga familiale épicée, qui a valu à son auteur le prestigieux Betty Trask Award.
Ceux qui en parlent :
Heureuse rencontre que ce roman, trouvé au hasard chez mon libraire.
J'ai avalé tout cru ce récit bollywood plein de charmes, de filles envoûtantes, d'amours contrariées, de malheurs, mais aussi de chants, et d' hommes qui mettent des fleurs de frangipane dans les cheveux de leurs femmes. Un subtil équilibre de sensualité et de drames.
On suit le destin de deux femmes : Nandini la voluptueuse et sauvage idole et Anuradha Gandharva, la douce épouse amoureuse qui verra sa vie gâchée par sa belle-mère, une maison jalouse et la maladie...
Quant à moi :
Un roman que j'ai lu dans le cadre du café des lecteurs mais je ne peux pas dire que cette lecture m’aie vraiment emballée. Déjà la belle-mère qui gâche la vie à sa belle-fille c'était couru d'avance et je l'ai trop vécu pour avoir envie de retrouver ce genre de marâtre, puis cette maison habitée par un esprit malin qui agit, réfléchit, ourdit, ça ne correspond pas à mon état d'esprit. Mais comme il est écrit ci-dessus, ça peut plaire à celles qui arrivent à lâcher prise dans cet espace bollywoodien ou règne un mélange de surnaturel, de sexe, de joie, de misère et d'improbable...
Les Bonnes âmes : Sarah Court
Résumé :
Sarah Court : complexe d’habitation sans âme construit à la hâte au nord de Niagara Falls, où les vies se font et se défont et où les résidents se révèlent dans toute leur stupéfiante horreur. Un batelier à jamais hanté par une malédiction familiale repêche dans les eaux noires ceux qui s’y noient ; un cascadeur au corps brisé à force de courir après le danger ; un neurochirurgien alcoolique en disgrâce ; un boxeur raté sur la pente de l’autodestruction dont le fils se réfugie dans la peau de personnages fantaisistes ; une adepte du vol à l’étalage aux fantasmes de maternité non assouvis ; l’orphelin d’une fumeuse de crack devenu technicien de machines distributrices et criminel à ses heures ; une femme étrange dont la famille est une cour des Miracles pour délinquants.
Ceux qui en parlent :
Divisé en cinq parties, ce roman choral dresse un portrait sans fard, sombre et peu reluisant des habitants de Sarah Court. L'on y croise des personnes bizarres, peu recommandables parfois, mais aussi touchantes. L'on assiste à des scènes improbables, de haut vol ou encore ridicules. Si les cinq parties bien distinctes ne semblent avoir que peu de lien entre elles, elles sont, au final, inter-connectées. En effet, les personnages déjà rencontrés resurgissent dans un autre chapitre et le dénouement d'une histoire se retrouve dans le récit d'une autre. Dans ce sens, Craig Davidson nous offre un roman pour le moins singulier et d'une maîtrise totale, aussi bien sur le fond que sur la forme. Déconcertant mais finalement captivant. Une peinture un brin amère et cynique d'une société désabusée...
Quand à moi :
C'est rare mais ce roman, bien que je m'y sois accrochée de toute mes forces, je n'ai pas réussi à en venir à bout. Ce n'est pas le fait qu'il y ai plusieurs personnages, non, ça j'aime assez mais c'est long, c'est noir et c'est re-long, re-noir... Donc j'ai laissé tomber à mi-parcours
Filles de la mer : Mary Lynn Bracht
Résumé
Sur l'île de Jeju, au sud de la Corée, Hana et sa petite sœur Emi appartiennent à la communauté haenyeo, au sein de laquelle ce sont les femmes qui font vivre leur famille en pêchant en apnée.
Un jour, alors qu'Hana est en mer, elle aperçoit un soldat japonais sur la plage qui se dirige vers Emi. Aux deux filles on a maintes fois répété de ne jamais se retrouver seules avec un soldat. Craignant pour sa sœur, Hana rejoint le rivage aussi vite qu'elle le peut et se laisse enlever à sa place. Elle devient alors, comme des milliers d'autres Coréennes, une femme de réconfort en Mandchourie.
Ceux qui en parlent :
La première remarque que je voudrais faire est qu'un ouvrage qui obtient une note moyenne de 4,29 sur 5 pour 80 commentaires mérite forcément toute notre attention .
La deuxième remarque , à la fin de ma lecture , est que ce livre pourrait faire partie de ma sélection pour une île déserte.
La troisième remarque est qu'il est dur , vraiment dur , mais qu'on ne peut pas toujours fermer les yeux quand une auteure , brillante au demeurant , nous place parmi des jeunes filles dont le seul tort est d'être femmes dans un pays en guerre.
Oui , il faut lire ce livre , que l'on soit homme ou femme , sensible , émotif , émotive ou pas. Un devoir de mémoire, une réflexion pour l'avenir . Un livre dont l'intensité dramatique ne laisse pas un moment de répit.
Quant à moi :
Voilà une page de l'histoire que je ne connaissais pas du tout et qui me laisse pantoise. Au moment de la seconde guerre mondiale se jouait une autre guerre qui s'y mêlait mais dont on nous a peu parlé, enfin, dont moi j'ai fort peu entendu parlé. Et là, ça a été une grande claque. Un livre écrit d'une belle plume, ou se mêle l'histoire romancée de deux jeunes sœurs séparées par les japonais pour servir leurs intérêts. Mais toute les bases de ce livre sont exactes et vous trouverez en fin de roman toutes les dates qui nous relatent les méandres de cette triste Histoire...
Vous faites quoi pour Noël : Carène Ponte
Résumé :
Plongez Pauline dans une fête de Noël très arrosée au bureau. Pimentez d'un dérapage torride dans le parking de son immeuble avec Hervé, l'assistant du DRH. Ajoutez un enregistrement de vidéosurveillance. Et vous comprendrez que Pauline peut dire adieu à ses vacances pépères, genre siestes en pyjama licorne.
L'urgence : se rapprocher de celui qui détient la vidéo si compromettante pour sa réputation, le séduisant gardien de son immeuble ! Celui-ci lui propose un marché. En tout bien tout honneur. Pauline n'a d'autre choix que d'accepter, mais sait-elle vraiment ce qui l'attend ?
Ceux qui en parlent :
Cette année, je me suis lancée dans les comédies romantiques hivernales et, hormis quelques exceptions, j'ai été satisfaite de mes lectures. « Vous faites quoi pour Noël » fait partie des bonnes découvertes, car j'ai trouvé exactement ce que je cherchais en ouvrant ce roman : de l'humour et des personnages attachants. Certes, ce type de lecture est très téléphonée et on sait d'avance ce qu'il adviendra du tandem principal néanmoins, l'ouvrage peut contrecarrer ce point avec divers éléments comme, ici, son ambiance festive ! La narration est pleine de peps, de fraîcheur et de simplicité
Quant à moi :
Je ne vais pas vous dire que j'ai adoré ce livre car l'histoire est courue d'avance mais il faut avouer que c'est joliment écrit, plein de bons sentiments, des personnages sympa. Pour moi c'est un livre que j'ai lu très vite et qui ne me restera pas très longtemps en mémoire même si c'est une jolie histoire de Noël.
Il n'y a que deux conduites dans la vie. Ou on la vit ou on l'accomplit
René Char