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15 avril 2024 1 15 /04 /avril /2024 09:00

Bonjour à vous qui passez chez moi pour cette petite rubrique sans prétention.

Voici mes dernières lectures

si on lisait en avril
Résumé :
" Enfin, après tant d'années de patience domptée, j'allais savoir pourquoi elle s'emballait tant pour cacher le secret que renfermaient ces neufs tiroirs. Ma grand-mère les nommait ses renferme-mémoire. " A la mort de sa grand-mère chérie, une jeune femme reçoit en héritage une intrigante commode, objet de tous les fantasmes de ses petits-enfants. Le temps d'une nuit, la narratrice va ouvrir ces neuf tiroirs de couleur, et dérouler le fil de la vie de Rita, son Abuela, dévoilant ces nombreux secrets qui ont scellé le destin de plusieurs générations de femmes, entre France et Espagne.
Ceux qui en parlent :
Un petit roman qui ne paye pas de mine et qui est très agréable.
J'avoue que j'ai surtout plongé le nez par curiosité pour voir ce que valait cette chanteuse reconvertie dans l'écriture et franchement c'est une très belle surprise.
L'écriture est agréable , même si les premières pages m'ont un peu laissée sur ma réserve. mais je dois reconnaître que l'auteure a réussi a faire un tour de maitre avec le personnage principale, cette femme de caractère, amoureuse de la liberté et qui eu une vie pas si facile que ça.
Quant à moi :
Un roman que j'ai bien apprécié car l'histoire est attachante, ses personnages tout autant. L'écriture est facile d'accès, elle nous parle sans détour et va droit au but. J'ai passé un très bon moment
si on lisait en avril
Résumé :
Au retour de ses vacances, Agatha Raisin rencontre Mary Fortune, jardinière émérite qui a pris la place qu'elle convoitait dans le cœur de son voisin, James Lacey. Mais avant qu'elle n'ait le temps de l'évincer, la séductrice est retrouvée morte, enfoncée tête la première dans un de ses grands pots de fleurs.
ceux qui en parlent :
Que des compliments mais...
Quant à moi :
Personnellement je ne supporte vraiment plus ce genre de lecture et pourtant ces romans ont un franc succès au point d''en faire des téléfilms que nous pouvons voir sur nos petits écrans. On va donc dire que je ne suis sans doute pas objective alors je vous laisse découvrir cet univers si le cœur vous en dit.
si on lisait en avril
Résumé :
Un homme est abattu de trois coups de feu à son domicile. Lorsque la police arrive sur place, elle trouve sa femme, Evie, enceinte de cinq mois, l'arme à la main.
Celle-ci n'est pas une inconnue pour l'enquêtrice D.D. Warren. Accusée d'avoir tué son propre père d'un coup de fusil alors qu'elle était âgée de seize ans, elle a finalement été innocentée, la justice ayant conclu à un accident.
Simple coïncidence ?
Ceux qui en parlent :
Ce roman, dense, retors et captivant, nous plonge dans les méandres des secrets familiaux et des drames psychologiques. Que ce soit Evie qui a tué son père ou Flora, survivante de son bourreau, aujourd'hui devenue indic pour D.D. Ce sont d'ailleurs ces trois femmes qui donnent voix, à tour de rôle, à ce thriller. Trois femmes attachantes, courageuses et combatives. Autour d'elles, une mère alcoolique et froide, un mari secret, un avocat dévoué... Des personnages secondaires fort bien travaillés.
Un thriller psychologique habilement ficelé...
Quant à moi :
Voilà un roman qui m'a vraiment captivé et que je vous recommande si vous êtes adepte aux thriller. L'avis ci-dessus me convient tout à fait
si on lisait en avril

Résumé:

Laura Abrigore mène avec ses deux enfants une existence
agréable et tranquille à Cap Amiral, une petite calanque à une
encablure de Cassis. Séparée de son mari, elle vit dans le
cabanon de son père Gilbert, disparu en mer dans des
circonstances inexpliquées. Lorsque sa profession
d'illustratrice lui en laisse le temps, elle s'implique activement
dans la création du parc national des Calanques, le PNC, dont
l'ouverture prochaine suscite l'opposition farouche de certains
des habitants du site, des vignerons et des pêcheurs. Mais un
jour son plus proche voisin, Marcel Soubeyran, lui lègue une
parcelle de terrain sur la falaise de Cap Amiral. Etrange
cadeau, puisque cet homme entretenait avec le père de la jeune
femme des relations plus que tendues... D'ailleurs, s'agit-il
véritablement d'un cadeau ?

Ceux qui en parlent :

un petit roman d'été qui ravira toutes les âmes fleurs bleues..
C'est rafraichissant, plaisant ainsi que charmant et léger.
A lire si l'on désire se détendre tout en oubliant ses soucis. Cela se lit rapidement, et, s'oublie aussi rapidement qu'il a été lu.

Quant à moi :

Un joli roman qui se lit vite, avec un certain plaisir, qui permet de lâcher un peu ses valises même si ça ne laisse pas forcément de grands souvenirs.

 

si on lisait en avril
Résumé :
Entre une mère et sa fille, l’amour reste toujours fragile. Entre bienveillance et malentendus, envie d’être ensemble et désir d’émancipation, portraits croisés d’une mère célibataire et de sa fille unique. D’abord fusionnelle, leur relation se distend quand l’école puis l’ascension sociale de la fille viennent heurter les rêves plus modestes de la mère.
Ceux qui en parlent :
Je crois aux rencontres entre un livre et son lecteur, je crois au moment parfait où il vous tombe entre les mains. Pour vous éclairer. Pour vous ouvrir les yeux. Pour vous venir en aide quand les dissensions deviennent trop fortes, ou les déceptions trop vives. J'ai été profondément remuée par ce texte d'une extrême sensibilité qui fait réfléchir sur notre parcours de parent. Une leçon de vie, une leçon d'amour. Et deux voix remarquables, éblouissantes de justesse et d'humanité pour incarner Lili et Gabrielle.
Quant à moi :
Un roman qui m'a plu pour plusieurs raison et je veux, à nouveau, remercier notre amie Marie-Lou qui me l'a offert pour mon anniversaire de l'an passé.
L'auteure a rédigé ce roman de façon chorale et l'on passe de la mère à la fille qui grandit et se construit. C'est comme très souvent avec Valérie Valognes, un texte plein de sollicitude, d'empathie, d'amour et de compréhension. Un roman qui fait du bien et que je vous recommande vivement.

Le bonheur est une petite chose que l'on grignote assis par terre, au soleil

Jean Giraudoux

 

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15 mars 2024 5 15 /03 /mars /2024 10:00

Bonjour à vous toutes qui me rendez visite pour cette modeste rubrique.

Voici ce que je vous propose pour ce mois de mars

Si on lisait
Résumé :
Au crépuscule de sa vie, Prudence se voit contrainte de révéler l’origine des cadeaux inestimables qu’elle a faits à ses petits-enfants pour leurs sept ans. À travers eux, c’est toute une vie qui se dessine, celle d’une femme forte pleine de panache. À la fois ouvrière, sage-femme, résistante, mère courage, fille inconsolable, femme libre, ses combats politiques et féministes, ses secrets, ses blessures et ses espoirs, traversent un siècle d’Histoire et s’y entremêlent.
Ceux qui en parlent :
Fondé sur des faits authentiques, ce livre est un bijou de littérature que l'on peut offrir à tous les amoureux des belles romances. C'est avec un immense talent qu'Anne-Marie Revol réussit à emporter les lecteurs dans un récit passionnant, empreint d'une infinie délicatesse, à la faveur d'une écriture fluide, fine et sensible. Chacun des sept chapitres dévoile une partie de l'existence d'Yvonne, par le biais d'allers-retours incessants, laissant au lecteur le soin de reconstituer la chronologie des évènements et la généalogie de la famille.
Quant à moi :
Voilà un roman qui m'a enchanté et ce qui est dit ci-dessus retrace tout ce que j'en pense.
Si on lisait
Résumé :
Les lecteurs familiers de l’univers de Yôko Ogawa retrouveront dans ce recueil les thèmes qui lui sont chers : le monde très privé des enfants et des vieillards quand il s’agit entre eux de transmission et de confiance. Les vibrations des mélodies n’existant que par-delà le silence, l’hyperacousie quand s’avance alentour le bruit cristallin d’un poisson qui saute, l’effacement d’un temps que seul l’amoncellement d’objets semble pouvoir réanimer. L’attirance gourmande et dangereuse pour les aliments sucrés, la présence rassurante des animaux, et d'autres encore.
Ceux qui en parlent :
Un recueil qui laisse des traces
Ne vous laissez pas berner par la couverture guillerette et le titre juvénile. Le recueil n'est pas facile à lire. Chaque nouvelle à son univers propre et l' on passe du réalisme le plus banal à l'étrange ou à la science-fiction. Mais à chaque fois il est question de mémoire et d'oubli. Certains personnages voudraient effacer toutes traces du passé, d'autres au contraire les retenir, d'autres encore perdent la notion même du temps.
Quant à moi :
J'ai été surprise tout au long de ces courts récits, je ne saurais dire si vous devez lire ou non ces nouvelles mais, d'une façon ou d'une autre, ça reste une découverte intéressante.
Si on lisait
Résumé :
SI LE PARADIS EST UNE ÎLE, L’ENFER AUSSI
Le sable très blanc, l’océan turquoise. Voici ce que découvre Yohan à son réveil. Un endroit paradisiaque où il va entamer une nouvelle vie. Avoir une deuxième chance d’être heureux. Pour arriver sur cette île inconnue, il a signé avec une mystérieuse société qui promettait de le faire disparaître et d’effacer toute trace de son passé.
Ceux qui en parlent :
Comme toujours l'auteur tisse une toile dans laquelle le lecteur se prend. L'histoire démarre tranquillement avant de prendre son rythme de croisière dans sa seconde partie, riche en rebondissements dont Niko Tackian a le secret. Les chapitres sont très courts et l'ensemble se lit en une petite journée. J'émets quelques réserves sur l'histoire en elle même. La première partie peine à décoller. C'est un thriller efficace mais je n'y ai pas retrouvé la magie des derniers livres de l'auteur.
Quant à moi :
Un livre qui se lit rapidement mais qui m'a laissé comme un malaise, l'histoire est assez noire et tortueuse à souhait mais j'ai tout de même été gênée par l'ambiance étouffante, oppressante que l'auteur a installé dans son roman
 
Si on lisait
Résumé :
Après des semaines de confinement, le Tom's rouvre ses portes.
Ils sont tous là : Jocelyne, l'ancienne propriétaire du café, partie à la retraite mais qui n'arrive
pas à quitter les lieux, José, le serveur qui rêve d'ailleurs, et Fabrice, le nouveau patron.
Les clients passent, déposant sur les tables des rires et des confidences. Des vies se nouent et se dénouent. Assise au fond de la salle, Chloé observe, carnet et crayon en main.
Ceux qui en parlent :
En peu de pages, dans de courts chapitres, l'auteur dresse des portraits troublant de réalisme, où l'émotion n'est jamais loin. le livre porte parfaitement son titre. Il n'y a pas de filtres dans ces dévoilements d'une grande justesse.
Quant à moi :
Un nouveau roman de cet auteur et si je ne dirais pas que c'est son meilleur je dirais qu'il se lit de façon agréable d'autant plus pour moi car ce roman se déroule dans ma ville et que j'en ai reconnu bien des endroits. C'est un texte réconfortant qui fait du bien car il est positif et c'est tellement important !
le contenu d'une cacahuète est suffisant pour que deux amis puissent le partager
proverbe Burkinabé

 

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15 février 2024 4 15 /02 /février /2024 10:00

Bonjour à vous toutes !

Voici quelques pistes pour vos prochaines lectures

 

 

Si on lisait en février

Mais pour commencer je  vais vous parler d'un petit livre de Nouvelles produites par 13 auteurs de factures très différentes, un petit livre qui parait chaque année, vendu 6€ cette année et dont tous les revenus sont reversés au restau du cœur. 1 livre = 5 repas !

Vous y retrouverez aussi bien Philippe Besson, Tatiana de Rosnay, franck Tilliez, Raphaëlle Giordano et 9 autres tout aussi talentueux. Je me suis, à nouveau, régalée en découvrant ces nouvelles et savoir que ça va aider des personnes dans le besoin est très important me semble-t-il.

Si on lisait en février
Résumé :
Il a suffi d’une toute petite minute, et la vie de Madeline a basculé.
C’était une nuit de 1995, elle avait 17 ans et fêtait la nouvelle année. Que s’est-il passé dans cette salle de bains où elle s’était enfermée avec sa meilleure amie ? Vingt ans après, Madeline sort de prison. Personne n’a jamais su la vérité sur le drame de cette fameuse nuit. Elle a effectué sa peine jusqu’au dernier jour.
Comment reprendre le cours de cette vie interrompue ?
Parler à des gens qui ne savent pas de quoi on est coupable ?
Renouer avec une petite sœur qu’on n’a pas vue devenir adulte ?
Vivre et y trouver un sens ?
Ceux qui en parlent :
Laurence Peyrin nous emporte dans un univers très différent de ce qu'on peut lui connaître et c'est un pari très réussi. Tout en gardant son style, l'auteur a su, avec une grande finesse user de sa plume pour nous offrir un ouvrage où l'émotion nous submerge tout au long du récit. On y découvre au travers du personnage de Madeline le portrait d'une jeune fille devenue femme en détention pour qui, même si le temps a passé, le poids des minutes et de la culpabilité restent toujours aussi longs et lourds à porter...
Quant à moi :
Voilà un roman que j'ai beaucoup apprécié. J'aime l'écriture de cette auteure et même si elle sort de son style habituel force est de constater qu'elle a un vrai talent pour nous entrainer dans ses aventures. L'histoire est prenante, les personnages attachants, il y a un vrai travail de fond dans ce roman
Si on lisait en février
Résumé :
"Le domaine Marchère lui apparaîtrait comme un paysage après la brume. Jamais elle n'aurait vu un lieu pareil, jamais elle n'aurait pensé y vivre. "
C'est un mariage arrangé comme il en existait tant au XIXe siècle. À dix-huit ans, Aimée se plie au charme froid d'un riche propriétaire du Jura. Mais très vite, elle se heurte à ses silences et découvre avec effroi que sa première épouse est morte peu de temps après les noces. Tout devient menaçant, les murs hantés, les cris d'oiseaux la nuit, l'emprise d'Henria la servante. Jusqu'au jour où apparaît Émeline. Le domaine se transforme alors en un théâtre de non-dits, de désirs et de secrets enchâssés, " car ici les âmes enterrent leurs fautes sous les feuilles et les branches, dans la terre et les ronces, et cela pour des siècles ".
Ceux qui en parlent :
Cécile Coulon, sans négliger le petit monde des domestiques et des ouvriers du grand propriétaire et exploitant forestier, a réussi un nouveau grand roman au coeur d'une époque déjà lointaine où chaque femme mariée pouvait subir son sort ou tenter de savoir, de mettre au jour les secrets d'un monde masculin tout puissant.
Quant à moi :
Une lecture pesante mais très intéressante. Une auteure qui décrit très bien les états d'âme du personnage principal et nous entraine dans secrets d'une famille établies. J'ai vraiment apprécié cette lecture.
Si on lisait en février
Résumé :
L’histoire inouïe de Thérèse Papillon, reconnue juste parmi les nations, révèle la force de nos rêves.
Gabrielle, 30 ans, infirmière, s’occupe de grands prématurés dans un service de néonatologie intensive. L’univers de la jeune femme s’est réduit aux quelques mètres carrés de sa salle, la salle 79, où elle glisse lentement dans l’indifférence, lorsqu’elle découvre l’histoire de Mademoiselle Papillon.
En 1920, dans une France ravagée par la Première Guerre mondiale, cette infirmière de la Croix-Rouge est envoyée au dispensaire de Vraignes-en-Vermandois. Alors qu’elle tente de mener à bien sa mission, la vision des enfants qui succombent dans la rue l’obsède. Une ambition se forme et prend bientôt toute la place : elle doit bâtir une maison pour les protéger.
Ceux qui en parlent :
Mademoiselle Papillon est un roman utile, émouvant, varié et bonifié encore par une belle surprise finale. Alia Cardyn reconnaît, dans ses remerciements, que la documentation sur la vie de son héroïne est très mince. C'est donc avec talent qu'elle a réussi à la faire revivre.
Je remercie Babelio (Masse critique) et les éditions Robert Laffont pour m'avoir permis de découvrir l'histoire de Mademoiselle Papillon ainsi que le Nidcap.
Quant à moi :
Ce roman met en scène Mademoiselle Papillon qui a réellement vécue. Pour écrire cette histoire l'auteure a étoffé l'histoire et ça donne une lecture très intéressante, agréable, instructive même. Une lecture qui m'a vraiment intéressée et que je recommande sans hésitation.
Si on lisait en février
Résumé :
Dans sa ferme isolée au bout d'un chemin de terre, appelée le Paradis, Emilienne élève seule ses deux petits-enfants, Blanche et Gabriel. Devenue adolescente, Blanche rencontre Alexandre, son premier amour. Mais, arrivé à l'âge adulte, le couple se déchire lorsqu'Alexandre, dévoré par l'ambition, exprime son désir de rejoindre la ville tandis que Blanche demeure attachée à son coin de terre.
Ceux qui en parlent :
Dans ce roman aux allures de fable, les femmes sont fortes et indépendantes, affirmées dans leurs choix et leurs passions. Et au contraire l'image de l'homme est associée à la violence ou à la vénalité. Pas de cadeau pour la gente masculine.
Le cadre de la ferme avant que l'on parle d'exploitation agricole est bien représenté, avec ses rites immuables, comme la fête autour de l'abattage d'un cochon, ou les routines du soin aux animaux.
C'est avec une plume claire, solide, que Cécile Coulon narre cette histoire de drames et de passions, au coeur d'un décor suranné mais fondateur.
Qui est la bête dans l'histoire? Au lecteur d'en tirer des conclusions
Quant à moi :
Un roman fort, un roman difficile, un roman bien écrit, bien construit. Si vous vous lancez dans cette lecture soyez certaine d'en ressentir des sentiments contraires, un certain malaise mais vous aurez lu un roman fort intéressant même s'il peut être dérangeant dans sa violence.
L'amour se passe de cadeaux mais pas de présence
Félix Leclerc
 
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15 décembre 2023 5 15 /12 /décembre /2023 10:00

Bonjour à vous toutes,

Nous voici dans le mois qui, pour certaines, est un mois magique, pour d'autres un mois difficiles.

D'une manière ou d'une autre on ne peut pas y couper, il nous faut avances.

Alors, peut-être que vous trouverez de quoi vous divertir au milieu de ces 4 nouveaux livres.

Si on lisait
Résumé :
C’est une femme toujours amoureuse de son mari après quinze ans de vie commune. Ils forment un parfait couple de quadragénaires : deux enfants, une grande maison, la réussite sociale. Mais sous cet apparent bonheur conjugal, elle nourrit une passion exclusive à son égard. Cette beauté froide est le feu sous la glace. Lui semble se satisfaire d’une relation apaisée : ses baisers sont rapides, et le corps nu de sa femme ne l’émeut plus. Pour se prouver que son mari ne l’aime plus – ou pas assez – cette épouse se met à épier chacun de ses gestes comme autant de signes de désamour. Du lundi au dimanche, elle note méthodiquement ses « fautes », les peines à lui infliger, les pièges à lui tendre, elle le trompe pour le tester. Face aux autres femmes qui lui semblent toujours plus belles, il lui faut être la plus soignée, la plus parfaite, la plus désirable.
Ceux qui en parlent :
J'ai adoré la plume tout à fait inédite de cette jeune auteure qui décrit vraiment avec panache la folie de cette épouse accro. J'aurai pu noter des tas de passages qui font mouche, le sourire aux lèvres ou l'admiration teintée de pitié pour cette épouse diablement inspirée et pitoyable.
Le hic c'est qu'à la moitié du livre, je me suis essoufflée peu à peu devant cette épouse qui ressasse comme un disque sans fin sur Mon mari. Les trémulations obsessionnelles autour de ce mari tournent un peu en rond sans réel fil conducteur qui m'aurait tenue en haleine. J'aurai aimé un changement de ton, une progression crescendo. C'est en somme toujours la même chose. Qu'à la fin cet amour borderline exacerbé a mis à mal mes nerfs et ma patience.
Quant à moi :
Cette auteure à le bon ton pour nous relater l'obsession de cette femme complètement déjantée. Son mari, l'amour de son mari, son mari, son mari...
Le ton est sympa mais ce personnage m'a franchement tapé sur les nerfs car autant de passion exclusive pour son mari frôle la folie. C'est bien vu, bien écrit mais... même l'auteur a fini par me fatiguer avec ces répétitions à la chaine. Un livre qui se lit très facilement malgré tout, il suffit parfois de savoir lire en diagonal... La chute est  étonnante, ce qui est une bonne chose !
 
Roman policier

Roman policier

Résumé :
« Je suis laid, depuis le début. On me dit que je ressemble à ma mère, qu’on a le même nez. Mais ma mère, je la trouve belle. »
Ceux qui en parlent :
L'auteur nous dévoile crûment les pires travers,et dessous de l'humanité, une misére sociale écrasante ....je n'en dirai pas plus sauf que l'on est bluffé jusqu'à la dernière ligne. ....un des avocats des parents du petit garçon tué fait d'Yvan le portrait d'un manipulateur, diabolique et menteur lors du procès .....
On ne lâche pas ce petit roman convaincant .....
L'univers est glaçant , sombre, engagé, entre polar social et suspense du roman noir classique ....
Quant à moi :
Un livre qui m'a vraiment interpellé par sa noirceur, par cette histoire grave mais tellement commune au final. Car si on est différent on est fatalement la victime d'autrui. Là dessus vous ajoutez l'écriture de l'auteur et vous obtenez un livre déroutant, dérangeant mais que je n'ai pas lâché.
Bioagraphie

Bioagraphie

Résumé :
New York, dans les années 1900. Une jeune fille, que passionnent les livres rares, se joue du destin et gravit tous les échelons. Elle devient la directrice de la fabuleuse bibliothèque du magnat J.P. Morgan et la coqueluche de l'aristocratie internationale, sous le faux nom de Belle da Costa Greene. Belle Greene pour les intimes. En vérité, elle triche sur tout. Car la flamboyante collectionneuse qui fait tourner les têtes et règne sur le monde des bibliophiles cache un terrible secret, dans une Amérique violemment raciste. Bien qu'elle paraisse blanche, elle est en réalité afro-américaine. Et, de surcroît, fille d'un célèbre activiste noir qui voit sa volonté de cacher ses origines comme une trahison.
Ceux qui en parlent :
Je vous laisse découvrir cette biographie passionnante et très enrichissante. Alexandra Lapierre s'et basée sur la correspondance de Belle. Toutes les personnes nommées dans ce livre ont bien existé, c'est un travail qui lui a pris trois années d'enquête. L'auteure a respecté tous les faits à sa connaissance, nul besoin d'inventer, la vie de Belle se suffit amplement. Vous découvrirez en fin de livre des photographies de Belle ainsi que des pages annexes concernant les différentes personnes rencontrées dans ce livre. Je vous souhaite une excellente lecture en cette période tourmentée, ce fut pour moi une véritable bouffée d'oxygène !
Quant à moi :
Je ne lis quasi jamais de biographie mais en voilà une très intéressante. L'histoire de ces Noirs-Blancs n'est vraiment pas évidente et j'ignorais même les tenants et aboutissants de ces personnes qui ont une goutte de sang noir dans un corps de blanc. En dehors de ce fait l'histoire de cette jeune femme, de son ascension sociale, est fabuleuse, presque trop pour être vraie et pourtant, tout est vrai.
508 pages pour lire le récit de cette famille et 12 pages pour nous donner les sources qui ont permis à l'auteure de nous délivrer cette biographie
 
Si on lisait
Résumé :
Au coeur des monts d'Arrée, pendant la Seconde Guerre mondiale, les Kermanac'h, cinq frères célibataires et leur soeur Naïg, exploitent en commun la ferme léguée par leurs parents. Sous l'Occupation, la fratrie se divise entre pacifistes et partisans de la lutte armée dans des camps radicalement opposés: la Résistance et les brigades nationalistes bretonnes.
Ceux qui en parlent :
Hervé Jaouen n'y va pas avec le dos de la cuillère quand il décrit, à travers une famille de fermiers composée de cinq garçons et une fille, tous les chemins possibles qu'ont pu adopter les gens pendant l'occupation et à la fin de la guerre.
Ce roman intéressant est très plaisant à lire; il donne son lot de surprises et d'émotions . Et on appréciera tout particulièrement Corentin, l'homme droit et fort, le seul à se préoccuper du sort des deux membres de la fratrie trop faibles pour se défendre seul.
Quant à moi :

De cet auteur je vous ai parlé de son roman : Aux autres de Goarem-Treuz que j'avais dévoré

Je récidive avec ce roman assez ancien (2005) qui m'a, une fois de plus, captivée même si le sujet est difficile et grave. Un roman que je vous recommande comme je l'avais fait pour le précédent.

 

    Si vous pouvez l'imaginer, vous pouvez y arriver ; si vous pouvez y rêver, vous pouvez le devenir.

William Arthur Ward
 

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15 novembre 2023 3 15 /11 /novembre /2023 10:00

Bonjour à vous toutes qui me rejoignez pour cette modeste rubrique.

Voici quatre nouveaux livres qui pourraient vous plaire.

si on lisait en novembre
Résumé :
Mai 2016. La juge Alma Revel doit se prononcer sur le sort d'un jeune homme suspecté d'avoir rejoint l'État islamique en Syrie. À ce dilemme professionnel s'en ajoute un autre, plus intime : mariée, Alma entretient une liaison avec l'avocat qui représente le mis en examen. Entre raison et déraison, ses choix risquent de bouleverser sa vie et celle du pays...
Karine Tuil nous entraîne dans le quotidien de juges d'instruction antiterroristes, au cœur de l'âme humaine, dont les replis les plus sombres n'empêchent ni l'espoir ni la beauté.
Ceux qui en parlent :
Il y a beaucoup de force dans ce livre, une émergence conflictuelle entre l'amour et la haine, un combat inégal entre la beauté et la laideur, des corps qui s'étreignent pendant que d'autres s'entretuent. Il y a un charisme fou dans l'écriture de Karine Tuil à disséquer les coeurs meurtris, les coeurs qui rêvent, les coeurs absents.
Ce contraste ombre/lumière est omniprésent, saisissant avec une montée crescendo des failles, de la fragilité. C'est un roman qui s'adresse aux vivants, aux morts, aux pays endeuillés, à ce monde qui n'est pas parfait, à ceux qui n'oublieront jamais. le ton est juste, précis, recherché, incandescent comme une main sur le coeur au milieu de l'horreur.
Quant à moi :
Il est des romans dont on ne sait que dire et c'est le cas pour moi avec celui-ci. Non pas parce que je ne l'ai pas apprécié, c'est même tout le contraire. A mon sens il est parfait. Cette autrice a un talent fou. Elle colle au réel de telle façon que l'on se demande si ce n'est pas un documentaire. Si je peux me permettre un bémol je dirais qu'il y a beaucoup de mots qui sortent tellement du langage commun qu'il m'a fallu, à plusieurs reprises, utiliser internet pour en avoir la signification exacte. Mais ça ne m'a pas empêché d'être captivée par le livre noir et difficile.
si on lisait en novembre

Résumé

Un parfum de rose et d'oubli qui s’inspire aussi d'événements réels, nous ramène une génération plus tôt, aux côtés de la mère de Caroline, Eliza Ferriday, et suit les destins croisés de 3 femmes hors du commun, de St-Pétersbourg à Paris, sous les ombres menaçantes de la Première Guerre mondiale et de la révolution russe.

Ceux qui en parlent :

Même si l'auteure a fait des recherches sur le sujet, j'ai eu du mal à trouver vraisemblable les événements vécus par la famille russe, je n'ai pas non plus réussi à croire aux destins de Sofya et de Varinka. Et honnêtement, pourquoi insister autant sur le rôle d'Eliza, cette mondaine américaine ? Les trois femmes ne parviennent pas à être sympathiques, la couronne revenant à Varinka que j'ai trouvée particulièrement détestable. Je n'ai pas compris ses décisions, notamment celles liées à l'enfant de Sofya. Cette dernière étant sans nul doute la seule à m'avoir quelque peu intéressée. le rythme est lent, surtout dans la première partie, et on s'ennuie pas mal. Bref, j'ai eu du mal à terminer. Cette histoire manque de souffle romanesque, c'est bien dommage !

Quant à moi :

J'ai trouvé ce roman long, long et relativement soporifique. Les personnages aristocratiques qui se font encore habiller par des servantes en 1940, j'avoue que ça m'horripile. Il y a une trame qui m'a semblé quelque peu invraisemblable même s'il y a sans doute pas mal d'éléments historiques dans ce roman.

 

Roman historique

Roman historique

Résumé :
Joseph a sept ans. Il est né après la Première Guerre mondiale dans les quartiers pauvres de la Bastille, à Paris. Grandir entouré de l'amour de sa mère et de sa grand-mère, apprendre et découvrir sont les moteurs de toute sa vie. Mais son monde bascule le jour où sa mère disparaît et où il devient pupille de l'État, un État qui a mis en place tout un système de « protection» des enfants pauvres, dont les bonnes intentions n'ont d'égal que la cruauté.
Ceux qui en parlent :
On écarquille les yeux à la lecture de cet ouvrage fort bien documenté, aucune éducation n'est donnée aux enfants, ils sont soumis à des travaux harassants dans les champs ou à la blanchisserie, anéantis, transformés en petits esclaves, soumis aux tortures les plus variées.
Cela pourtant remonte à un temps pas si lointain, moins de 100 ans, au tout début des années 30.
Véronique Olmi fait revivre avec talent toute une époque et les relations terribles entre les enfants et leurs geôliers.
La dernière partie du roman sur la difficile réadaptation de Joseph à la vie extérieure est très réussie, et la fin, peut-être un peu facile, amène une note porteuse d'espoir après tant d'horreurs, même si l'on sait que l'ombre de la seconde guerre mondiale commence déjà à obscurcir le tableau.
Quant à moi :
Je connaissait l'horreur de ces maisons pour enfants, ces endroits que notre pays à mis en place pour leur sauver la vie des petits orphelins de toutes catégories. L'auteure a su nous immerger dans leurs histoires et je reste persuadée qu'elle n'a rien rajouté à la réalité puisque j'avais déjà vu et lu sur le sujet. Un livre à découvrir même si, souvent, vous éprouverez des sentiments de colère non avouables, de dégout et de rancune contre toutes ces personnes qui ont torturé des enfants sans défense. Qui n'ont eu que le malheur de ne pas naitre dans la bonne famille ou d'avoir eu des parents décédés avant qu'ils ne soient capables de voler de leurs propres ailes.
 
feel good book

feel good book

Résumé :
Et si cette petite librairie dans les Highlands écossais était le secret du bonheur et d'une nouvelle vie ? Un feel good book enthousiasmant !
Nina est fière de travailler à la bibliothèque de Birmingham, mais elle se rend compte qu'au lieu de vivre au milieu des livres qu'elle adore, elle passe surtout son temps dans l'arrière-salle à faire de l'informatique. Tout ce qui faisait sa joie a disparu et lui manque terriblement : le contact avec les gens, papoter avec les habitués, s'assurer que chaque lecteur va trouver le livre qui lui convient... C'est alors qu'elle répond à un projet un peu fou. Et si elle montait une petite librairie itinérante dans les Highlands écossais ? Un minuscule stock de livres, mais pas d'ordinateur ! Et qui sait, malgré le froid rigoureux, peut-être trouvera-t-elle un nouveau sens à sa vie dans cette communauté chaleureuse ?
Ceux qui en parlent :
C'est sûr c'est pas du Jane Austen. Mais ma foi, ça a un petit côté régressif qui fait plaisir de temps à autre. Comme un paquet de Chamallow.... Tout doux, tout moelleux, tout rose.... mais c'est bon de temps en temps de céder non ?
Littérature "feel good" clairement ! Mais avec deux points positifs : ça parle de livres et surtout ça se passe en Ecosse ! Pays dont je rêve depuis longtemps, qui aurait dû être ma destination en été 2020 (voyage annulé....).
Donc j'ai apprécié ce livre qui se lit comme on mange en cachette des bonbons....
Quant à moi :
Lire ce roman après Le Gosse peut être relaxant mais j'avoue que la marche est haute et je ne vous conseille pas cette lecture juste après Le Gosse, vous n'allez plus savoir où vous habitez lol !
Mais pour toutes celles qui aiment ce genre de livre il reste une bonne lecture, sans prétention aucune que de vous faire du bien si vous savez lâcher prise.
si on lisait en novembre
Résumé :
En devenant romancière, Prune ignorait qu'elle serait aussi marieuse. Pourtant, grâce à l'un de ses livres, un couple va s'unir à Groix. Et elle est conviée à la noce. Elle qui s'était juré de ne plus jamais remettre les pieds sur l'île accepte. Il est peut-être temps de cesser de fuir. Sur place, fuir sera de toute façon impossible : une tempête retient les bateaux à quai. Les invités vont devoir se supporter plus longtemps que prévu... advienne que pourra !
Ceux qui en parlent :

 Lorraine Fouchet nous entraîne encore une fois dans la ravissante île de Groix, l'île aux grenats, que j'ai la chance de bien connaître, j'habite en face sur le continent et je peux voir la nuit le phare de Pen Men clignoter du bout de l'île..
Plusieurs personnages bien attachants et contrastés animent cette savoureuse chronique familiale et authentique...

Quant à moi :
J'aime beaucoup cette auteure qui nous offre, elle aussi, un roman Feel Good qui ravira les lectrices qui aiment les histoires qui finissent bien. Mais pas que car il y a tout de même une belle histoire, des personnages attachants. C'est un livre qui se lit très facilement, sans prise de tête et qui nous offre un bon moment de détente.
 

    La mélancolie, c'est le bonheur d'être triste.

Victor Hugo
 

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15 octobre 2023 7 15 /10 /octobre /2023 09:00

Bonjour à vous qui passerez chez moi pour cette petite rubrique

Voici ce que je vous propose aujourd'hui

Et nous commençons avec un roman tout en douceur et pensées positives

si on lisait en octobre 2023
Résumé :
Ce matin-là, Aude est venue trouver refuge au parc des Buttes-Chaumont après avoir découvert l’infidélité de son mari.
Alexandre, lui, est contraint de faire un choix entre son grand amour et sa famille.
Quant à Nicolas, il s’inquiète des motifs qui ont poussé son frère à annuler le rendez-vous qu’ils avaient ensemble dans ce même parc.
Chacun plongé dans ses propres tourments, Aude, Alexandre et Nicolas débouchent en même temps sur le pont qui mène à l’île du Belvédère. Face à eux, une adolescente suspendue dans le vide menace de sauter. Portés par un même élan, sans réfléchir, ils se précipitent tous les trois pour la retenir.
Aucun d’eux n’imagine alors combien ce geste va profondément transformer leur vie.
Ceux qui en parlent (et qui aiment)
Il y a beaucoup de vie dans ce roman. Une jolie brise qui danse coeur contre coeur. Une histoire qui fait du bien, fait sourire, rappelle combien il peut être riche d'aider l'autre pour s'aider soi-même, combien on peut être fier de tous ces petits riens qui nous animent.
Une très belle lecture qui pourrait en refroidir peut-être certains pour les quelques clichés ou séduire d'autres comme moi pour les nombreuses valeurs véhiculées dans ce livre.
Ceux qui en parlent (et qui aiment moins) :
Beaucoup de lourdeurs dans les dialogues... Tous ces gens ne parlent pas normalement ...
Beaucoup de clichés sur le personnage homosexuel masculin, qui forcément est maniéré , et qui, forcément a le gêne du shopping dans le sang et qui va relooker la pauvre quarantenaire trompée par son mari dans le lit conjugal, au look de bonne soeur...
Si Christina était là, elle dirait à Claire Norton, que le col Claudine, c'est "Magnifik", que ça dépend uniquement de ton physique et de ce avec quoi tu l"'accessoirises, "oh, là, là, ma chérie " .
Enfin voilà ! Rassurez vous, à la fin, tout le monde sera heureux, leurs problèmes envolés...
Alors je sais que la période est morose, mais bon, en matière de légèreté, on peut faire mieux, plus subtil, plus fin, drôle...
Mais , bon, ce roman est dynamique, bienveillant et en cette période tristounette , ça peut faire du bien. A vous de voir...
Quant à moi :
Alors, comme toujours pour ce genre de romans, il y a les bons et les "moins" bons commentaires de la part des lecteurs.
Moi qui ne suis plus très fleur bleue lâche régulièrement prise lorsque je lis Claire Norton car je sais à quoi m'attendre. Des situations compliquées, des bons sentiments, des personnages complexes et un final très positif. C'est le genre de livres que j'aime lire de temps en temps, à petite dose afin de n'être pas lassée car la vraie vie, hélas, ne ressemble pas vraiment à ça... C' est ce que l'on appelle aujourd'hui, en jargon littéraire : un feel good book amour. Je suis certaine que certaines d'entre vous aurons envie de se changer les idées et de plonger dans un roman "léger"
si on lisait en octobre 2023
Résumé :
En Californie, pendant la Grande Crise, Lennie et George vont de ferme en ferme. Ils louent leurs bras en attendant le jour où ils auront leur ferme à eux, avec un petit bout de luzerne pour élever des lapins. Lennie, malgré sa taille de colosse, n'a pas plus de malice qu'un enfant de six ans ; George veille sur lui, le protège du monde qui n'est pas tendre aux innocents. Le soir, ils se racontent leur rêve, celui de la maison et des lapins. Mais allez savoir pourquoi, les rêves de certains finissent toujours en cauchemars.
Ceux qui en parlent :
A travers un univers qu'il connait pour y avoir travaillé, celui des travailleurs agricoles, John Steinbeck dénonce la politique et le système économique qui ont conduit à la Grande Dépression. Cette oeuvre naturaliste exceptionnelle — véritable plaidoyer contre le racisme, la ségrégation, le rejet du handicap —, digne d'un drame antique, est un regard critique essentiel sur une Amérique qui, engendrant un monde d'exclus
Quant à moi :
Un roman écrit en 1937 et qui continue à être lu par des milliers de personnes. Et ce n'est pas pour rien, c'est un livre plein de poésie et de douleurs, d'amitié et de haine. Une écriture attachante pour une histoire pas facile à vivre. A découvrir absolument pour peu que vous soyez passées à coté jusqu'à présent
 
si on lisait en octobre 2023
Résumé :
Rien ne relie les passagers montés à bord du train de nuit n° 5789. À la faveur d’un huis clos imposé, tandis qu’ils sillonnent des territoires endormis, ils sont une dizaine à nouer des liens, laissant l’intimité et la confiance naître, les mots s’échanger, et les secrets aussi.
Derrière les apparences se révèlent des êtres vulnérables, victimes de maux ordinaires ou de la violence de l’époque, des voyageurs tentant d’échapper à leur solitude, leur routine ou leurs mensonges. Ils l’ignorent encore, mais à l’aube, certains auront trouvé la mort.
Ceux qui en parlent :
Philippe Besson a l'art de brosser des personnages attachants et de décortiquer leurs sentiments avec minutie. Au fil d'échanges profondément humains il met ses personnages à nu, tout en soulignant la fragilité de nos vies en abordant les thèmes de la fatalité et du hasard. Au-delà du suspense qui nous maintient éveillé durant tout le trajet, tout en nous tenant en haleine jusqu'à la dernière seconde, l'auteur nous oblige à faire le deuil de certains passagers, transformant ce qui s'annonçait être un bon polar…en petit coup de coeur émouvant !
Quant à moi :
Je n'aime pas systématiquement tous les romans de cet auteur mais celui-ci a retenu positivement mon attention par son histoire, son déroulement, l'attachement que l'on ressent pour les personnages. Mon petit bémol : l'auteur nous prépare au drame ce qui, pour moi, retire une bonne part du suspens. Mais un très bon roman, assurément.
si on lisait en octobre 2023
Résumé :
Pour la survie de l'entreprise familiale de marrons glacés, Maurine revient vivre auprès de sa soeur dans son village natal de Collobrières. Sur les terres de son enfance, la jeune femme médecin se replonge dans le drame qui défraya la chronique trente ans plus tôt : un couple mort brûlé vif dans une maison voisine. Sa curiosité provoque de violentes réactions au village : Maurine est bientôt la victime d'un corbeau...
Ceux qui en parlent :
Les chapitres assez courts s'enchaînent rapidement et le suspense demeure jusqu'au bout. le village et les alentours sont très bien décrits, on voyage vraiment en Provence tout au long des presque 300 pages. On est au coeur des intrigues et superstitions des habitants de Collobrières. J'ai parfois eu l'impression que ça faisait un peu cliché (la façon de parler de Gillou, par exemple) mais, ne connaissant pas cette région, je ne peux pas vraiment juger cela. Par contre, les relations entre les personnages sont un peu mièvres et prévisibles à mon goût. C'est un peu "trop mignon pour être réel". J'ai préféré suivre l'enquête de Maurine et j'ai beaucoup apprécié le retournement de situation de la fin
Quant à moi :
Un livre sympatrique à lire, très court (280 pages), une histoire qui se passe dans la belle région de Collobrière que j'ai eu la chance de visiter à deux reprises par le passé. La région, la culture de la châtaigne, l'ambiance est bien décrite. L'histoire est "gentille" et là aussi, un peu trop à mon gout. Mais nul doute que cela peut vous plaire car sans prise de tête ce qui n'est pas à négliger dans certains contextes...

Dieu a donné une sœur au souvenir et il l'a appelé espérance

Michel-Ange

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15 septembre 2023 5 15 /09 /septembre /2023 09:00

Bonjour à vous toutes,

Nous nous retrouvons à ces quelques jours de l'automne 2023 mais je prépare cet article en mars 2022.

Je ne vous parlerais donc pas de la pandémie, de la guerre en Ukraine, espérant que le pire soit derrière nous, tant pour nous que pour ce monde qui ne tourne vraiment plus rond. Je ne vous parlerais pas de la peur que nous avons tous en ce début de printemps 2022 et de l'incompréhension qui nous tord le cœur et l'esprit devant la folie humaine...

Je vous présente donc mes lectures du moment et, manque de chance, je commence par un livre difficile.

 

Thriller psychologique

Thriller psychologique

Résumé :
D'un côté, les Mariani.
De l'autre, les Kessler.
Pour les deux familles, la même routine : l'ennui au quotidien, les voisins trop bruyants, la dépression qui rampe, l'adultère qui menace...
Rien de bien grave, en fait, mais pendant ce temps, on ne voit rien. On n'a rien vu. On n'entend rien. Rien entendu.
Il n'est pas de victime sans bourreau.
Ni de martyr sans silence.
Ceux qui en parlent :
Si pour des raisons obscures, vous décidez d'ouvrir ce roman, soyez certains que vous n'en sortirez pas indemnes...
Amélie Antoine signe son sixième roman, un roman bouleversant, dérangeant et à vif. Ce roman est un brasier qui s'enflamme crescendo, vous voilà prévenus...
Un roman qui m'a glacé le sang et qui trouve une parfaite maîtrise suite aux souffrances de l'auteure qui se dévoile à la fin de ce roman.
Le bonheur, la haine, la vie, la mort, tout cela tient finalement à peu de choses... « pour des raisons obscures restant à déterminer ».
Quant à moi :
Vous l'aurez compris, nous parlons ici de harcèlement jusqu'au boutisme. Harcèlement au sein d'un collège. Une meneuse, une souffre douleur. Un livre qui sonne, hélas, comme une terrible vérité car nous avons toutes en mémoire telle ou telle information d'un, d'une élève mettant fin à ses jours tant le harcèlement n'est plus soutenable.
Un roman qui nous laisse avec beaucoup de questions, du moins c'est ce que j'ai vécu avec ce livre. Pourquoi les victimes de harcèlement n'en parlent pas ? Pour les mêmes raisons que les femmes battues cachent les marques de coup, n'en parlent à personne tant la peur est grande et viscérale, très certainement.
Si on lisait en septembre
Résumé :
"Ce livre est à la fois une danse, un chant et un éclat de lune, mais par-dessus tout, l’histoire qu’il raconte est, et restera à jamais, celle de la Petite Indienne."
La Petite Indienne, c’est Betty Carpenter, née dans une baignoire, sixième de huit enfants. Sa famille vit en marge de la société car, si sa mère est blanche, son père est cherokee. Lorsque les Carpenter s’installent dans la petite ville de Breathed, après des années d’errance, le paysage luxuriant de l’Ohio semble leur apporter la paix. Avec ses frères et sœurs, Betty grandit bercée par la magie immémoriale des histoires de son père. Mais les plus noirs secrets de la famille se dévoilent peu à peu. Pour affronter le monde des adultes, Betty puise son courage dans l’écriture : elle confie sa douleur à des pages qu’elle enfouit sous terre au fil des années. Pour qu’un jour, toutes ces histoires n’en forment plus qu’une, qu’elle pourra enfin révéler.
Ceux qui en parlent :
Si le roman est celui de l'héritage des abus transmis de génération en génération, il est avant tout le roman d'une résilience. le père guide Betty vers l'écriture pour transcender le quotidien et c'est terriblement émouvant de voir Betty grandir et naître comme écrivaine et poétesse, ses mots lui permettant de transcender les tragédies que sa famille vit, ils ont le pouvoir de briser le cycle.
Oui, ce que je retiens c'est définitivement la lumière de cette destinée féminine et familiale déchirante inoubliable. 700 pages d'une intensité incroyable.
Quant à moi :
Si 700 pages ne vous rebutent pas ce roman est pour vous ! Je l'ai chaudement recommandé lors de notre café des lecteurs car il est très bien écrit, avec beaucoup de poésie, de tendresse mais aussi de noirceur familiale. Une très belle partie de la vie de cette petite Betty qui se construit au fil des années, envers et contre tout.
 
Si on lisait en septembre
Résumé :
Derrière Mark Miller se cache un auteur inconnu…
UN INOUBLIABLE ROMAN D’AMOUR ET DE SUSPENSE
À Paris, Lorraine travaille dans une agence de publicité. Des années plus tôt, elle a perdu son père, célèbre galeriste abattu dans une rue de Manhattan. elle est harcelée par un mystérieux personnage qui prétend être l’assassin.
À New York, un artiste, Léo, sort de prison. Il a peint et vendu de fausses toiles de maîtres. un riche collectionneur qu’il a arnaqué se met sur sa route.
Lorsqu’ils se rencontrent dans Central Park, Lorraine et Léo ignorent que leurs destins sont liés depuis longtemps. Et que leur amour est aussi inévitable que condamné.
Ceux qui en parlent :
J'ai aimé rêvasser et laisser mon esprit se perdre dans la rencontre de ces deux personnages, avoir la tête dans les nuages en imaginant leurs vies, découvrir cette fin qui est tout sauf « facile », accidentelle et tangible.
Une lecture plaisir, relaxante, attendrissante et parfois un brin angoissante qui fait du bien.
Quant à moi :
Un roman très agréable qui en ravira plus d'unes j'en suis certaine ! Cela se lit facilement, sans difficulté. Une romance mêlés à un petit polar et, surtout, une fin surprenante ce qui mérite d'être souligné
 
Si on lisait en septembre
Résumé :
Wendy, treize ans, vit à Brooklyn. Le 11 septembre 2001, son monde est complètement chamboulé : sa mère part travailler et ne revient pas. L’espoir s’amenuise jour après jour et, à mesure que les affichettes DISPARUE se décollent, fait place à la sidération. Le lecteur suit la lente et terrible prise de conscience de Wendy et de sa famille, ainsi que leurs tentatives pour continuer à vivre.
Ceux qui en parlent :

Ce récit, sans pathos, ni caricature, à l'aide d'une verve dramatique tout sauf pesante, évoque d'une maniére poignante, la complexité des rapports familiaux, l'amour et l'amitié...

 

Profondément pudique, captant la réalité du quotidien dans ce qu'il a de plus léger, de plus fondateur, de plus drôle, l'écriture vraie, effleure , creuse puis repart, avec humanité,compréhension, sans tension, ni suspense, une très lente histoire d'élan retrouvé.
Lumineuse, émouvante, tendre et pleine d'espoir : une histoire juste et belle.

Quant à moi :
Je n'ai pas grand chose à rajouter au résumé ci-dessus. C'est un livre que j'ai beaucoup apprécié et j'espère que si vous décidez de le lire, il en sera de même pour vous
Une lecture amusante est aussi utile à la santé que l'exercice du corps.
Emmanuel Kant
 
 
 
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15 août 2023 2 15 /08 /août /2023 09:00

Bonjour à vous qui passerez pour cette rubrique lecture, en toute modestie.

Voici ce que je vous propose aujourd'hui

Si on lisait en aout !
Résumé :
Quand on a fait, comme le dit Seyoum avec cynisme, « de l’espoir son fonds de commerce », qu’on est devenu l’un des plus gros passeurs de la côte libyenne, et qu’on a le cerveau dévoré par le khat et l’alcool, est-on encore capable d’humanité ?
C’est toute la question qui se pose lorsque arrive un énième convoi rempli de candidats désespérés à la traversée. Avec ce convoi particulier remonte soudain tout son passé : sa famille détruite par la dictature en Érythrée, l’embrigadement forcé dans le camp de Sawa, les scènes de torture, la fuite, l’emprisonnement, son amour perdu…
Ceux qui en parlent :
Je viens de me recevoir une claque…Comme si l'auteure, Stéphanie Coste, m'avait prise par le cou et avait tenté de me mettre la tête dans ce sable, bien profond, pour que je comprenne et surtout que je puisse garder longtemps des images terribles en tête. Oui, « le passeur » fait partie de ce genre de livre qui crie, qui narre sans fioriture l'innommable, cet innommable à deux heures d'avion de nos petites vies occidentales confortables. Je ressors marquée, bouleversée, avec la nausée aussi tant le récit est brut.
Quant à moi :
Je ne vais pas vous mentir, ce livre n'est pas une partie de plaisir puisque nous sommes au cœur des trafics d'humains et en tous genres avec toutes les horreurs que ça implique. Ceci étant dit ce n'est pas pour autant que vous devriez l'éviter car il est bon de vivre les yeux ouverts, même sur le pire. L'humanité va bien mal.
Je commence ce post alors que nous sommes le 10 mars 2022, que la guerre en Ukraine est exponentielle et que, comme le monde entier, je crains le pire pour les jours, les mois à venir. Même si, comme le dit Yves Duteil, nous ne sommes pas à l'abri du meilleur. Alors j'espère que lorsque vous lirez cet article, le pire du pire aura été évité.
Thriller

Thriller

Résumé :
Ingrid Steen a renoncé à sa carrière de journaliste le jour où son mari infidèle a été promu éditeur en chef. Depuis, elle s'occupe de leur fille et s'efforce de maintenir l'image d'un mariage parfait.
Viktoria Brunberg est misérable, enchaînée aux fourneaux dans sa maison de Sillbo. Quand elle a découvert la véritable nature de son mari Malte, il était déjà trop tard.
Birgitta Nilsson, bientôt à la retraite, n'arrive pas à se libérer de son mari abusif. Depuis des années, elle fait tout pour cacher ses bleus.
Ceux qui en parlent :
Le récit est assez court, sec et concis. Froid, aussi.... J'y ais senti la colère et la détermination de l'auteure, on entendrait presque faire œuvre de pédagogie: Vengez-vous, mais ne soyez pas victime une seconde fois avec une "double-peine".... Et puis, en arrière-plan, en bruit de fond, cette voix qui murmure : "Comment en arrive-t-on là, à une situation aussi drastique?"
Quant à moi :
Si les avis sont partagés pour ce très court roman je me dois de le dire, je l'ai vraiment apprécié à sa juste valeur. Bien sur le procédé est contestable mais lorsque l'on pousse le bouchon trop loin il arrive qu'il y ai des conséquences adaptées...
Si on lisait en aout !
Résumé :
Les Farel forment un couple de pouvoir. Jean est un célèbre journaliste politique français ; son épouse Claire est connue pour ses engagements féministes. Ensemble, ils ont un fils, étudiant dans une prestigieuse université américaine. Tout semble leur réussir. Mais une accusation de viol va faire vaciller cette parfaite construction sociale.
Ceux qui en parlent :
Assurément, Les Choses humaines ( magnifique titre au regard de son contenu ), est un grand roman, une oeuvre de forte magnitude qui embrasse la complexité de la société française, la décrit, la décrypte, la décortique, fait réfléchir, et ce sans jamais tomber dans la caricature ou le cynisme. Puissant et intelligent.
Quant à moi :
Un livre que j'ai beaucoup apprécié d'autant que je n'avais pas vu le film qui en a été tiré et passé à la télé. Ce n'est pas un roman facile, de loin s'en faut. On est continuellement partagé entre la colère, la compréhension, le questionnement. Prêt à condamner ou a pardonner. A découvrir
Si on lisait en aout !
Résumé :
Sur le quai de la gare de Perrache, un jour de l'année 1929, une jeune Hongroise, Szonja, a rendez-vous avec son avenir : la France où brillent encore les Années folles et l'usine qui l'a embauchée à la production de viscose. Répondre au désir des femmes d'acquérie ces tissus soyeux à bas prix ne lui fait pas peur. Son rêve à elle, c'était de quitter le dur la beur de paysanne. A Vaux-en-Velin, dans la cité industrielle, elle accepte la chambre d'internat chez les soeurs, les tristes repas au réfectoire et les dix heures quotidiennes à l'atelier saturé de vapeurs chimiques. Les ouvriers italiens ne font-ils pas de même ? Elsa, Bianca, Marco et les autres tiennent les rythmes épuisants, encaissent les brimades des chefs, inhalent les fumées nocives contre de maigres salaires. Cela ne les empêche nullement de danser le dimanche au bord de la Rize.
Dans ces modestes vies d'immigrés, la grande crise fera irruption, amenant chômage, mise à l'écart des étrangers et affrontements avec les ligues. Des menaces qui auront raison de leur docilité. Portée par une inébranlable solidarité et une détermination à vivre, la colère constituera le socle de leur rassemblement, jusqu'à aboutir au Front populaire et son tournant social.
Ceux qui en parlent :
J'ai beaucoup aimé ce roman pour son fonds historique et sa véracité, sa dimension sociale et le touchant portrait de Szonja qui parle au nom de toutes les femmes.
Paola Pigani dans un style à la fois réaliste et poétique entrelace avec talent les liens d'une communauté dont le patrimoine industriel aujourd'hui disparu en était le socle.
Un roman très fort et authentique.
Quant à moi :
Je ne peux que confirmer ce qui est dit au dessus. Voilà un livre que j'ai beaucoup apprécié. Mon grand-père est arrivé d'Italie entre les deux guerres afin de sauver sa famille du nazisme et de la famine. La vie a été très difficile pour lui mais il a réussi à s'en sortir grâce à son travail. Ce livre, sans retracer "sa vie" a été pour moi une plongée dans la vie des ses hommes et ses femmes qui fuient leur pays pour "une vie meilleure ailleurs". Mais ces travailleurs étaient aussi des travailleurs issus de la France qui cherchait à travailler, là où les emplois ne rapportaient plus rien. Un très beau livre et une écriture tellement aisée, accessible !

Cette vie est un combat perpétuel et la philosophie est le seul emplâtre qu’on puisse mettre sur les blessures qu’on reçoit de tous côtés.

Citations de Voltaire
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15 juillet 2023 6 15 /07 /juillet /2023 09:00

Bonjour à vous toutes qui passerez par ici en ce début de vacances d'été pour une partie de la France.

Voici les lectures que je vous propose

littérature jeunesse

littérature jeunesse

Résumé :
Quand la vie prend un virage aussi terrible qu'inattendu, comment se réinventer et garder espoir dans l'avenir ?

Léa a 16 ans, un talent immense et un rêve à réaliser. Entraînée par son père, qui est à la fois son modèle, son meilleur ami et son confident, elle avance avec confiance vers cet avenir tout tracé.
À 17 ans, Anthony, obligé de faire face à l'absence de son père et aux gardes à vue de son frère, ne rêve plus depuis longtemps.
Ceux qui en parlent :
Marie Vareille, avec "Le syndrome du spaghetti" (que Mamoun explique très bien), un roman empli d'émotions fortes, de drames, de chagrins mais aussi d'espoir. D'une grande justesse, d'une sincérité rare et d'une simplicité confondante, elle donne vie et âme à ses personnages magnifiquement dépeints à qui la vie aura été parfois injuste. Elle sait manier les mots avec finesse et réussit à nous faire ressentir une grande palette d'émotions, du rire aux larmes, de la joie à la tristesse, du désespoir à l'espérance...
Un roman subtil, intelligent et tristement beau...
Quant à moi :
Avec Marie Vareille pas de déception en vue, de loin s'en faut !
J'ai cette auteure pour la simplicité de ses mots, pour son écriture sans fioriture mais qui dit tout ce qu'il est bon de savoir, pour ses explications sur cette maladie sans nous faire pleurer même si ça n'a rien de simple. Bref, , moi qui ne suis plus une "lectrice jeunesse ", j'ai eu plaisir à lire ce livre.
roman policier

roman policier

Résumé :
Birmingham, Alabama, 1963. Le corps sans vie d'une fillette noire est retrouvé. La police s'en préoccupe de loin. Mais voilà que d'autres petites filles noires disparaissent...
Bud Larkin, détective privé bougon, alcoolique et raciste, accepte d'enquêter pour le père de la première victime. Adela Cobb, femme de ménage noire, jeune veuve et mère de famille, s'interroge : "Les petites filles, ça disparaît pas comme ça..."
Deux êtres que tout oppose. A priori.
Sous des airs de polar américain, "Alabama 1963" est avant tout une plongée captivante dans les États-Unis des années 1960, sur fond de ségrégation, de Ku Klux Klan et d'assassinat de Kennedy.
Ceux qui en parlent :
Un récit sans fard, une galerie de personnages pittoresques et à la limite de la caricature pour certains (quoique...) et d'autres simplement "normaux" dirait-on aujourd'hui mais qui font dans ce contexte figures de héros.
Une histoire dure et tendre, triste et joyeuse, pessimiste et pourtant positive, c'est l'alchimie dont je parlais plus haut et qui nous donne ce livre incroyable de justesse et d'émotions.
Quant à moi :
Tout est dit, je ne rajouterais que ceci : j'ai ouvert ce livre, l'ai reposé pour m'endormir, une nuit, l'ai repris et suis allée jusqu'au bout ! Donc, vous l'aurez compris, je l'ai vraiment aprécié. Je ne dirais pas que c'est un livre sur toute l'histoire du racisme, il en faudrait bien plus qu'un seul livre, mais en quelques pages, à travers les aventures de ces personnages, on rencontre la vie de ces personnes de couleurs de peaux différentes, au moment ou les mouvements antiracistes commencent à vraiment se mettre en place. Et les auteurs ont su y mêler cette histoire policière qui nous tient en haleine.
 
Si on lisait en juillet !
Résumé :
Et si votre famille n'était pas celle qu'elle prétendait être ?
Nina Kircher, une sexagénaire, veuve d'un photographe mondialement célèbre, passe quelques jours dans un hôtel de luxe dans le sud de la France. Soudain, elle quitte la piscine où elle vient de se baigner pour suivre un homme jusqu'à son bungalow puis, sans raisons apparentes, elle le poignarde dans un enchaînement inouï de violence, avant de s'enfermer dans un mutisme complet.
Ceux qui en parlent :
Il est vraiment intéressant de lire un thriller qui se fonde sur des faits réels, ô combien hallucinants quand on y réfléchit à l'heure actuelle et qui pourtant, se sont déroulés jusqu'au début des années 80. Ce n'est pas dans un pays en voie de développement à l'autre bout de la planète mais bien à nos portes, en Suisse.
Finement construits, les rebondissements sont inattendus et arrivent à chaque fois au bon moment. Cela ne m'arrive finalement que très occasionnellement d'être touchée dans un roman noir mais c'est bien le cas dans « Qu'à jamais j'oublie ».
Quant à moi :
Je dois dire que ce n'est pas là que j'attendais Valentin Musso mais je me suis laissée prendre dans les mails du filet et j'ai lu ce roman en deux temps, trois mouvements. Le récit n'a rien d'exceptionnel en soit car nous avons vu nombre de reportages, beaucoup lu sur ces pensionnats, qu'ils soient en Suisse ou en France ou ailleurs, où l'on séquestrait les jeunes enfants ou adolescents.  Un enfant sort des sentiers battus, enfermé, une jeune-fille enceinte, enfermée etc...Ce n'est plus un secret, nous sommes informés à présent. Mais cet auteur a su trouver le biais pour rendre son histoire captivante par les rebondissements qu'y mêlent de façon astucieuse.
Si on lisait en juillet !
Résumé :
C’est une maison petite et laide. Pourtant en y entrant, Clémence n’a vu que le jardin, sa profusion minuscule, un mouchoir de poche grand comme le monde. Au fond, un bassin de pierre, dans lequel nagent quatre poissons rouges et demi.
Quatre et demi, parce que le cinquième est à moitié mangé. Boursouflé, abîmé, meurtri : mais guéri. Clémence l’a regardé un long moment.
C’est un jardin où même mutilé, on peut vivre. Clémence s’y est installée. Elle a tout abandonné derrière elle en espérant ne pas laisser de traces. Elle voudrait dresser un mur invisible entre elle et celui qu’elle a quitté, celui auquel elle échappe. Mais il est là tout le temps. Thomas. Et ses orages.
Clémence n’est pas partie, elle s’est enfuie.
Ceux qui en parlent
J'ai retrouvé avec plaisir le style et la manière de Sandrine Collette, si experte à nous embarquer dans la noirceur explosive de désespoirs extrêmes, et dans le rythme effréné de traques infernales. Point n'est besoin d'aller chercher très loin pour trouver l'enfer : il brûle dans l'intimité de la violence conjugale, et dans la solitude de victimes convaincues de leur insignifiance méprisable et coupable. Ce livre incarne leur terreur et leur tourment dans un récit vertigineux aux allures de cyclone psychologique.
Quant à moi :
Si ce livre est très intéressant, s'il décrit très bien les affres d'une personne sous emprise, dans les tourments d'un positionnement, j'y ai tout de même trouvé des longueurs, j'ai eu le sentiment que l'histoire tournait en rond trop longtemps. mention spéciale pour la fin à laquelle je ne m'attendais pas!
Une lecture amusante est aussi utile à la santé que l'exercice du corps
Emmanuel Kant

 

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15 juin 2023 4 15 /06 /juin /2023 09:00

Bonjour à vous qui me retrouver pour cette modeste rubrique.

J'adore le mois de juin le mois avec les jours les plus longs et le mois de mon anniversaire !!!

Voici ce que je vous propose aujourd'hui

Policier

Policier

Résumé :
Agent de police dans l'unité cynophile de Denver, Mattie Cobb est appelée en urgence dans sa ville natale de Timber Creek : Adrienne Howard, la petite amie du chef adjoint de la police, a disparu. La jeune femme travaille à la station thermale mais aussi auprès des chevaux des ranchs du coin. Toujours accompagnée de son fidèle berger allemand, Robo, Mattie peut compter sur l'aide de Cole Walker, un ami vétérinaire, désormais divorcé. En plongeant dans le passé d'Adrienne, Mattie va devoir affronter les propres démons de son enfance. Le danger, lui, est bien présent...
Ceux qui en parlent :
L'enquête n'est pas forcément le point fort de ce roman. Je l'ai trouvée par moments un peu trop prévisible et le dénouement n'est pas vraiment surprenant. Ce qui m'a surtout plu, c'est le personnage de Mattie, et la relation qu'elle entretient avec son berger allemand, Robo. C'est décrit avec beaucoup de réalisme et c'est vraiment intéressant et original.
La plume de l'auteure est fluide. le style n'est pas forcément entraînant, et s'il est vrai que le début est quelque peu lent, la dernière partie s'accélère davantage et gagne en rythme. L'auteure sait également créer un ambiance particulière.
Quant à moi :
Je suis entièrement d'accord avec l'avis ci-dessus. Ce que j'aime, c'est le chien qui est en tout point comme Rex, le chien qui sévit régulièrement sur France 3 ! Il n'empêche que je lirais son prochain roman, justement pour ces personnages sympa et pour ce chien ! Oui, c'est léger comme motif mais bon, je me fais plaisir ! Mais je n'en lirais sans doute pas plus de deux car, comme tout ce qui se fait en série, ça devient vite lassant.
roman autobiographique

roman autobiographique

Résumé :
Tu n'avais qu'à avorter : il n'en voulait pas, de cette gosse !
Ce sont peut-être ces mots, prononcés un matin d'été par sa mère, qui ont conduit la narratrice à écrire L'effet maternel. Cette gosse, c'est sa fille aînée qui vient de fêter ses 17 ans. Que s'est-il passé pour qu'une mère assène une pareille horreur ? Il y a eu des coups de griffe, des silences, mais aussi beaucoup d'amour dans cette relation ponctuée de vacances joyeuses et ensoleillées.
D'où vient alors cette cruauté ?
Ceux qui en parlent :
Virginie Linhart nous parle aussi de son propre rôle de mère qui s'est fait dans le chaos et la douleur. Elle évoque la place du père, du sien enfermé dans le silence et la maladie qui la laisse terrifiée et mélancolique, mais aussi de celle inoccupée d'un père absent pour sa fille.
Son histoire s'écrit dans le fracas de la solitude, de la peur de l'abandon. Elle analyse, décortique au fil de son récit les liens inconscients qui la relient à sa famille, à ses parents, aux leurs, mais aussi à la famille qu'elle s'est construite.
J'ai lu le livre d'une traite, trop vite, prise par la biographie ( il y a des évènements qu'on n' oserait pas mettre dans un roman !) passionnée par l'élucidation proposée par l'auteure et puis je l'ai relu tranquillement, posément, avec une certaine gourmandise et un esprit plus critique.
Quant à l'écriture, elle est accessible, directe, vivante et soignée.
Ce n'est pas si fréquent, mais là, j'aimerai bien prolonger le livre, discuter avec l'auteure, l'interpeller, aller plus loin dans les réflexions qu'elle nous propose.
Quant à moi :
Je reconnais avoir toujours un peu de mal avec tout ce qui est autobiographique et ce livre n'a pas fait exception à la règle même s'il est très bien écrit.
Thriller

Thriller

Résumé :
Malo a un mauvais pressentiment. Depuis leur arrivée au domaine de Vaux pour faire les vendanges, Octave, le maître des lieux, regarde sa sœur Camille d'un œil insistant. Le jeune homme voudrait quitter l'endroit au plus vite. Camille trouve ses inquiétudes ridicules, mais l'étrange fascination d'Octave met son frère mal à l'aise. Camille, elle, oscille entre attirance et répulsion envers cet homme au visage lacéré par une vieille blessure. Ils se disputent et, le troisième jour, Malo n’est plus là. Alors que personne ne semble s'en soucier, Camille sent aussitôt qu’il s’est passé quelque chose. Leur reste-t-il une chance de sortir vivants de ce lieu ou le piège est-il déjà refermé ?
Ceux qui en parlent :
Le récit est tendu, coupant, lancinant, un bon jeu d'incertitudes emmêle rapidement le lecteur et les questions se dessinent sans forme bien définie.
La beauté de la nature comme cadre de la folie de ses habitants, abritant les pires horreurs sorties tout droit du journal intime d'un serial killer, sont paradoxales au huis clos qui se dégage tout au long du récit.
C'est un page-turner a du romanesque, du rythme, du suspense, de la psychologie et de l'empathie pour les personnages cabossés, des dialogues efficaces et des scènes brûlantes.
Comme toujours chez l'auteure, tout va valdinguer et s'hybrider. Les personnages sont irrésistibles.
Quant à moi :
Brrrrr voilà un livre à ne pas mettre entre toutes les mains c'est le moins que l'on puisse dire ! Sandrine Colette à une façon bien a elle de nous engluer dans une histoire quelque peu terrifiante. C'est clair, c'est troublant voire dérangeant. Pour les amatrices de Thriller je pense que vous êtes au bon endroit
Roman noir

Roman noir

Résumé :
"- Mon père, on va bientôt vous demander de bénir le corps d’une femme à l’asile.
— Et alors, qu'y-a-t-il d’extraordinaire à cela ? demandai-je.
— Sous sa robe, c’est là que je les ai cachés.
— De quoi parlez-vous ?
— Les cahiers… Ceux de Rose."
Ainsi sortent de l’ombre les cahiers de Rose, ceux dans lesquels elle a raconté son histoire, cherchant à briser le secret dont on voulait couvrir son destin.
Ceux qui en parlent :
Magistral, monumental, stupéfiant, édifiant, prodigieux, et j'en passe... Je reste sans voix, le cœur transi, l'âme déchirée à la fin de ce roman... Quel roman ! Un équilibre parfait entre le fond et la forme. Un vocabulaire de haute voltige, imagé, métaphorique à souhait. Des émotions à vous retourner le cœur, à vous serrer le ventre, à bouleverser l'âme.
Quant à moi :
Je n'en dirais pas plus pour ne pas déflorer ce superbe roman que je vous recommande les yeux fermés. Et vous n'aurez l'autorisation de ne les rouvrir qu'une fois ce livre terminé !
 
Lis avec lenteur à une époque où l'on nous parle de lecture rapide et de lecture en diagonale.

Jean Prieur

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