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Pour vous qui venez me visiter, j'ouvre toutes grandes les portes de mon jardin secret ! bonne visite....

si on lisait en novembre

Bonjour à vous toutes qui me rejoignez pour cette modeste rubrique.

Voici quatre nouveaux livres qui pourraient vous plaire.

si on lisait en novembre
Résumé :
Mai 2016. La juge Alma Revel doit se prononcer sur le sort d'un jeune homme suspecté d'avoir rejoint l'État islamique en Syrie. À ce dilemme professionnel s'en ajoute un autre, plus intime : mariée, Alma entretient une liaison avec l'avocat qui représente le mis en examen. Entre raison et déraison, ses choix risquent de bouleverser sa vie et celle du pays...
Karine Tuil nous entraîne dans le quotidien de juges d'instruction antiterroristes, au cœur de l'âme humaine, dont les replis les plus sombres n'empêchent ni l'espoir ni la beauté.
Ceux qui en parlent :
Il y a beaucoup de force dans ce livre, une émergence conflictuelle entre l'amour et la haine, un combat inégal entre la beauté et la laideur, des corps qui s'étreignent pendant que d'autres s'entretuent. Il y a un charisme fou dans l'écriture de Karine Tuil à disséquer les coeurs meurtris, les coeurs qui rêvent, les coeurs absents.
Ce contraste ombre/lumière est omniprésent, saisissant avec une montée crescendo des failles, de la fragilité. C'est un roman qui s'adresse aux vivants, aux morts, aux pays endeuillés, à ce monde qui n'est pas parfait, à ceux qui n'oublieront jamais. le ton est juste, précis, recherché, incandescent comme une main sur le coeur au milieu de l'horreur.
Quant à moi :
Il est des romans dont on ne sait que dire et c'est le cas pour moi avec celui-ci. Non pas parce que je ne l'ai pas apprécié, c'est même tout le contraire. A mon sens il est parfait. Cette autrice a un talent fou. Elle colle au réel de telle façon que l'on se demande si ce n'est pas un documentaire. Si je peux me permettre un bémol je dirais qu'il y a beaucoup de mots qui sortent tellement du langage commun qu'il m'a fallu, à plusieurs reprises, utiliser internet pour en avoir la signification exacte. Mais ça ne m'a pas empêché d'être captivée par le livre noir et difficile.
si on lisait en novembre

Résumé

Un parfum de rose et d'oubli qui s’inspire aussi d'événements réels, nous ramène une génération plus tôt, aux côtés de la mère de Caroline, Eliza Ferriday, et suit les destins croisés de 3 femmes hors du commun, de St-Pétersbourg à Paris, sous les ombres menaçantes de la Première Guerre mondiale et de la révolution russe.

Ceux qui en parlent :

Même si l'auteure a fait des recherches sur le sujet, j'ai eu du mal à trouver vraisemblable les événements vécus par la famille russe, je n'ai pas non plus réussi à croire aux destins de Sofya et de Varinka. Et honnêtement, pourquoi insister autant sur le rôle d'Eliza, cette mondaine américaine ? Les trois femmes ne parviennent pas à être sympathiques, la couronne revenant à Varinka que j'ai trouvée particulièrement détestable. Je n'ai pas compris ses décisions, notamment celles liées à l'enfant de Sofya. Cette dernière étant sans nul doute la seule à m'avoir quelque peu intéressée. le rythme est lent, surtout dans la première partie, et on s'ennuie pas mal. Bref, j'ai eu du mal à terminer. Cette histoire manque de souffle romanesque, c'est bien dommage !

Quant à moi :

J'ai trouvé ce roman long, long et relativement soporifique. Les personnages aristocratiques qui se font encore habiller par des servantes en 1940, j'avoue que ça m'horripile. Il y a une trame qui m'a semblé quelque peu invraisemblable même s'il y a sans doute pas mal d'éléments historiques dans ce roman.

 

Roman historique

Roman historique

Résumé :
Joseph a sept ans. Il est né après la Première Guerre mondiale dans les quartiers pauvres de la Bastille, à Paris. Grandir entouré de l'amour de sa mère et de sa grand-mère, apprendre et découvrir sont les moteurs de toute sa vie. Mais son monde bascule le jour où sa mère disparaît et où il devient pupille de l'État, un État qui a mis en place tout un système de « protection» des enfants pauvres, dont les bonnes intentions n'ont d'égal que la cruauté.
Ceux qui en parlent :
On écarquille les yeux à la lecture de cet ouvrage fort bien documenté, aucune éducation n'est donnée aux enfants, ils sont soumis à des travaux harassants dans les champs ou à la blanchisserie, anéantis, transformés en petits esclaves, soumis aux tortures les plus variées.
Cela pourtant remonte à un temps pas si lointain, moins de 100 ans, au tout début des années 30.
Véronique Olmi fait revivre avec talent toute une époque et les relations terribles entre les enfants et leurs geôliers.
La dernière partie du roman sur la difficile réadaptation de Joseph à la vie extérieure est très réussie, et la fin, peut-être un peu facile, amène une note porteuse d'espoir après tant d'horreurs, même si l'on sait que l'ombre de la seconde guerre mondiale commence déjà à obscurcir le tableau.
Quant à moi :
Je connaissait l'horreur de ces maisons pour enfants, ces endroits que notre pays à mis en place pour leur sauver la vie des petits orphelins de toutes catégories. L'auteure a su nous immerger dans leurs histoires et je reste persuadée qu'elle n'a rien rajouté à la réalité puisque j'avais déjà vu et lu sur le sujet. Un livre à découvrir même si, souvent, vous éprouverez des sentiments de colère non avouables, de dégout et de rancune contre toutes ces personnes qui ont torturé des enfants sans défense. Qui n'ont eu que le malheur de ne pas naitre dans la bonne famille ou d'avoir eu des parents décédés avant qu'ils ne soient capables de voler de leurs propres ailes.
 
feel good book

feel good book

Résumé :
Et si cette petite librairie dans les Highlands écossais était le secret du bonheur et d'une nouvelle vie ? Un feel good book enthousiasmant !
Nina est fière de travailler à la bibliothèque de Birmingham, mais elle se rend compte qu'au lieu de vivre au milieu des livres qu'elle adore, elle passe surtout son temps dans l'arrière-salle à faire de l'informatique. Tout ce qui faisait sa joie a disparu et lui manque terriblement : le contact avec les gens, papoter avec les habitués, s'assurer que chaque lecteur va trouver le livre qui lui convient... C'est alors qu'elle répond à un projet un peu fou. Et si elle montait une petite librairie itinérante dans les Highlands écossais ? Un minuscule stock de livres, mais pas d'ordinateur ! Et qui sait, malgré le froid rigoureux, peut-être trouvera-t-elle un nouveau sens à sa vie dans cette communauté chaleureuse ?
Ceux qui en parlent :
C'est sûr c'est pas du Jane Austen. Mais ma foi, ça a un petit côté régressif qui fait plaisir de temps à autre. Comme un paquet de Chamallow.... Tout doux, tout moelleux, tout rose.... mais c'est bon de temps en temps de céder non ?
Littérature "feel good" clairement ! Mais avec deux points positifs : ça parle de livres et surtout ça se passe en Ecosse ! Pays dont je rêve depuis longtemps, qui aurait dû être ma destination en été 2020 (voyage annulé....).
Donc j'ai apprécié ce livre qui se lit comme on mange en cachette des bonbons....
Quant à moi :
Lire ce roman après Le Gosse peut être relaxant mais j'avoue que la marche est haute et je ne vous conseille pas cette lecture juste après Le Gosse, vous n'allez plus savoir où vous habitez lol !
Mais pour toutes celles qui aiment ce genre de livre il reste une bonne lecture, sans prétention aucune que de vous faire du bien si vous savez lâcher prise.
si on lisait en novembre
Résumé :
En devenant romancière, Prune ignorait qu'elle serait aussi marieuse. Pourtant, grâce à l'un de ses livres, un couple va s'unir à Groix. Et elle est conviée à la noce. Elle qui s'était juré de ne plus jamais remettre les pieds sur l'île accepte. Il est peut-être temps de cesser de fuir. Sur place, fuir sera de toute façon impossible : une tempête retient les bateaux à quai. Les invités vont devoir se supporter plus longtemps que prévu... advienne que pourra !
Ceux qui en parlent :

 Lorraine Fouchet nous entraîne encore une fois dans la ravissante île de Groix, l'île aux grenats, que j'ai la chance de bien connaître, j'habite en face sur le continent et je peux voir la nuit le phare de Pen Men clignoter du bout de l'île..
Plusieurs personnages bien attachants et contrastés animent cette savoureuse chronique familiale et authentique...

Quant à moi :
J'aime beaucoup cette auteure qui nous offre, elle aussi, un roman Feel Good qui ravira les lectrices qui aiment les histoires qui finissent bien. Mais pas que car il y a tout de même une belle histoire, des personnages attachants. C'est un livre qui se lit très facilement, sans prise de tête et qui nous offre un bon moment de détente.
 

    La mélancolie, c'est le bonheur d'être triste.

Victor Hugo
 

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T
Encore une fois, je ne connais aucun de ces livres... Et ma pile de livres grandis toujours (et pourtant je lis !) on m'a encore offert des livres pour mon anniversaire ! Et oui, j'adore lire !<br /> Bises<br /> thaly
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V
Merci pour ce post que j'aime beaucoup....<br /> Durant notre dernière escapade, j'ai pris quelques livres de ma bibliothèque pour les déposer dans les boites à livres et en prendre en échange, du coup j'ai de la lecture à venir.... ça ne m'empêche pas de noter ce qui pourrait m'intéresser !<br /> GROS BISOUS
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D
mercii<br /> bon jeudi
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C
Bonne continuation dans tes lectures
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G
sachant combien je t'estime, je me fie a tes avis sur ces livres .D'ailleurs on m'a offert "un parfum de rose et d'oubli" qui ne me tente pas du tout .....comme quoi, nos avis convergent<br /> merci danie
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