A l'heure ou je commence ce post (1er mai) je me demande où nous en serons avec cette saleté de virus à l'aube des fêtes de fin d'année...
Nul doute que nous aurons toutes et tous de nombreuses cicatrices à panser, voire des décès dont il faudra nous relever tant bien que mal.
Ce que j'écris ressemble à un film de science fiction, une mauvaise pièce de théâtre et pourtant, oui, je me pose bien des questions.
J'espère que je serais toujours là pour lire vos commentaires.
Comme mes articles sont programmés, quoi qu'il arrive, vous aurez des propositions pour décembre ;-)
Résumé :
Jean Atwood, interne des hôpitaux et quatre fois major de promotion, vise un poste de chef de clinique en chirurgie gynécologique. Mais au lieu de lui attribuer le poste convoité, on l'envoie passer son dernier semestre d'internat dans un service de médecine consacré à la médecine des femmes - avortement, contraception, violences conjugales, maternité des adolescentes, accompagnement des cancers gynécologiques en phase terminale.
Le Docteur Atwood veut faire de la chirurgie, et non passer son temps à écouter des femmes parler d'elles-mêmes à longueur de journée. Ni servir un chef de service à la personnalité controversée. Car le mystérieux Docteur Karma - surnommé «Barbe-Bleue» - séduit sans vergogne, paraît-il, patientes et infirmières et maltraite sans pitié, dit-on, les internes placés sous ses ordres. Pour Jean Atwood, interne à la forte personnalité et qui brûle d'exercer son métier dans un environnement prestigieux, le conflit ouvert avec ce chef de service autoritaire semble inévitable.
Mais la réalité n'est jamais ce que l'on anticipe, et la rencontre entre les deux médecins ne va pas se dérouler comme l'interne l'imagine.
Ceux qui en parlent :
Je termine à peine ce livre en ce week-end pluvieux et j'ai déjà envie de vous dire : lisez-le. Surtout si vous êtes étudiant en médecine, et même futur chirurgien, et plus encore si votre spécialité est la gynécologie, tous genres confondus, transgenre inclus.
Mais quelle leçon ! Quelle intelligence ! Quel récit talentueux et prétexte à distiller quantité de conseils judicieux, d'informations réelles, de pistes de réflexion sur les qualités requises pour exercer la médecine, hormis les connaissances spécifiques. Quel style qui vous emmène d'une page à l'autre sans que l'on n'arrive à poser le livre !
Beaucoup de vérités sont assenées, les confrères, enfin surtout les
« cons-pas-frères » comme il dit en prennent pour leur grade.
L'évolution des mentalités et des pratiques est un très long chemin en France, au détriment des patientes et des patients, quand dans d'autres pays on a déjà démontré le bien-fondé de certaines d'entre elles.
Quant à moi :
Je n'ai rien à ajouter si ce n'est qu'il ne faudra pas être rebutées par le style de l'écriture qui peut vous déstabiliser au tout début. Prenez votre temps, prenez ce temps pour vous appropriez ce livre qui est écrit par un homme mais pour les patientes de toutes sortes (oui, c'est surtout un livre sur les femmes mais pas que). J'ai ressenti une vague d'humanité dans ce livre comme rarement cela m'a été donné.
Résumé :
Qui n’a pas éprouvé au cours de sa vie le désir brutal de changer d’existence ? de tout remettre en question ? de s’inventer une nouvelle façon de vivre ? C’est sur la force de ce désir universel que s’est construit ce roman. Juliette Forestier, vingt-neuf ans, journaliste parisienne, élève seule son fils, Aurélien, dix ans. Depuis l’accident de ses parents elle élève aussi sa jeune sœur Alice, quinze ans. Sarah, son amie d’enfance anglaise, la persuade de la rejoindre dans le Gers où elles passaient autrefois leurs vacances. Elles y créent l’agence “ Changer tout ” pour aider les gens à changer de vie en organisant leur nouvelle existence clés en main. Aux côtés de Juliette, héroïne courageuse qui “ ose ” enfin le bonheur, une palette de personnages cocasses, touchants, ou tout simplement magnifiques.
Ceux qui en parlent :
Lorraine Fouchet a vraiment ce don de dépeindre des gens humains, généreux et vrais. Des gens comme l'on aimerait en croiser plus souvent. Elle a un style d'écriture que j'affectionne vraiment, tout en sensibilité et humanité.
Ma notation :
Un très beau roman. Des personnages attachants . Et promis, si un jour je veux changer de vie, je ferai appel à Juliette …
Quant à moi :
Ah ah je ne trouve que des éloges pour ce livre. En ce qui me concerne, n'étant pas franchement fleur bleue, j'ai trouvé ce livre très attachant car plein de bons sentiments... mais tellement loin de la vraie vie. Les bons sentiments c'est bien, encore faut-il qu'ils restent réalistes. Mais, à priori, je ne devais pas être dans un bon jour en le lisant. Pour la petite histoire je l'ai lu en plein confinement. Ceci explique peut-être cela...
Résumé :
Alors que l’Amérique panse encore la plaie ouverte de la Seconde Guerre mondiale, la destinée de deux familles se met en marche. James Vincent, d’ascendance irlandaise, fuit un foyer familial chaotique pour faire des études de droit à New York où il deviendra un brillant avocat. De son côté, Agnes Miller, une jeune femme noire à l’avenir prometteur, voit son rendez-vous amoureux tourner au cauchemar lorsque la police arrête sa voiture sur une route déserte en lisière d’un bois de l’État de Géorgie. Les conséquences de cette nuit funeste influeront inexorablement sur sa vie et celle de ses descendantes.
Pendant plus de six décennies de changements radicaux – de la lutte pour les droits civiques aux premières années de la présidence d’Obama, en passant par le chaos de la guerre du Vietnam –, les familles de James et Agnes demeureront inextricablement liées.
Au fil de cette spectaculaire fresque familiale et amoureuse, ce roman donne à voir les coulisses méconnues de l’histoire d’une nation. Avec une justesse, un humour et une maîtrise rares, Regina Porter creuse les traumatismes des États-Unis sur plusieurs générations et expose avec grande intelligence les mouvements profonds d’une société sur plus d’un demi-siècle.
Ceux qui en parlent :
Si il y avait quelque chose à redire sur cette histoire qui mêle la petite et la grande, puisque, entre autre, plusieurs personnages vont se battre au Vietnam, que nous croisons aussi des personnalité connues comme l'aviatrice afro-américaine Bessie Coleman, Greta Garbo qui est l'amante d'Eloise, c'est que nous pouvons vite nous y perdre dans cette embarcation foisonnante de personnages tous aussi complexes les uns que les autres. Fort heureusement les premières pages sont réservées à la présentation des personnages.
Parfois c'est à la troisième personne et dans certain chapitre à la première personne que les personnages se racontent.
J'ai eu beaucoup de bonheur à vivre cette plongée romanesque avec Regina Porter et tous ses personnages sublimement racontés. Une joie de lire de l'excellente littérature si rare il faut dire de nos jours !!
Quant à moi :
Un roman que j'ai apprécié même si, quelques fois, il m'a un peu perdu avec tous ces personnages. L'histoire reste toutefois intéressante, les protagonistes, même si à mon avis, sont trop nombreux, ont chacun des traits de caractère qui font de l'ensemble un très bon livre et nous amène à mieux comprendre ce qui se passe aux EU encore aujourd'hui.
Résumé :
Eugène, petit garçon du XIXe siècle né à Epernay, a deux rêves : faire goûter le champagne à tous les hommes et toutes les femmes de son époque, pas seulement aux élites – ce qui est révolutionnaire –, et disculper son meilleur ami Paul, accusé de parricide.
Le premier de ses rêves deviendra réalité. Eugène fondera sa maison, les champagnes Mercier, et réussira son pari : faire du "vin des rois" le vin de fête pour tous, partout dans le monde. Mais il mourra sans avoir pu réaliser son second rêve. C'est son journal intime, caché dans les caves Mercier, qui permettra à Cornélius, son petit-fils champenois, et à Mary, la petite-fille américaine de Paul, de découvrir enfin la vérité un siècle plus tard.
Librement inspirée de la vie d'Eugène Mercier, ancêtre de l'auteur, une saga familiale pleine de suspense et de rebondissements qui raconte aussi l'exceptionnelle aventure d'un pionnier visionnaire.
Ceux qui en parlent :
je me suis laissé prendre par le style fluide l'auteur et par sa construction à la fois ingénieuse et non linéaire.
C'est donc un roman que j'ai pris plaisir à parcourir, car Lorraine Fouchet privilégie ses personnages, et nous immerge par de petits détails qui nous immergent dans les différentes époques. Elle aurait pu nous asséner de longues descriptions, elle a préféré faire dans le léger, par petites touches, et cela donne d'autant plus de plaisir.
Dans ce roman, on va alterner entre l'enquête de Mary et ses découvertes sur des secrets de famille et le journal intime de Eugène Mercier. Les chapitres sur le journal intime, créé de toutes pièces par l'auteur deviennent tout simplement passionnants tant tout sonne vrai et juste. Et comme Eugène Mercier est un aïeul de l'auteur, le lecteur que je suis est admiratif devant l'hommage rendu envers une personne qui aura marqué à la fois sa famille mais aussi le monde entier.
Quant à moi :
Deux Lorraine Fouchet aujourd'hui mais celui-ci m'a bien plus emballé que le précédent car tout en traitant la vie passée de son aïeul (Les champagne Mercier sont à 100kms de Troyes elle) elle a mêlé une intrigue policière gentiment ficelée. Ça donne un livre vraiment très intéressant de par l'histoire de cet homme, très en avance sur son temps, et captivant et par l'intrigue policière.
Dans les ténèbres, l'imagination travaille plus activement qu'en pleine lumière.
Emmanuel Kant