Bonsoir mes amies,
Un grand merci pour vos com' que j'ai lu avec tellement de plaisir !
Aujourd'hui j'ai laissé un com' sur le blog de notre amie Hélène qui nous parlait de la Poste et des innombrables problèmes qu'elle nous occasionne.
Je vous fais un petit copier-coller de son article et ensuite je vous raconterais les aventures de ma cousine à l'hôpital de Troyes...
Voici ce que nous dit Chipounettenet
Ces dernières semaines j'ai envoyé quelques enveloppes (que je vous ai montrées), pas beaucoup, certes, mais ce qui a représenté pas loin de 30€ de budget (et ce malgré des "arrangements") hors envoi d'anniversaire ou de voeux.
Autant vous dire que pour moi c'est un sacré budget déjà ...
De ces enveloppes trois ne sont toujours pas arrivées et certaines contenaient des "cadeaux" que je ne pourrais jamais remplacer ni renouveler et qui étaient donc lourdement timbrées ... (*)
Je suis allée à la Poste, poser des questions ... je me suis faite INCENDIER devant tout le monde !!
Au guichet on m'a dit -en gros- que si je n'avais pas envoyé en suivi c'était de ma faute si les courriers avaient disparu.
Je me suis fâchée en disant qu'il est anormal de devoir payer plus, pour s'assurer que la poste fasse le travail pour lequel elle était déjà grassement payée...
Je vous passe les commentaires sur le fait que c'est facile d'accuser la poste que peut être mes courriers étaient bien arrivés et que les destinataires n'étaient pas corrects etc ... enfin bref, rien n'est de leur faute, rien ne leur est reprochable.
J'ai donc eu en retour que si je n'étais pas contente je n'avais qu'à envoyer en recommandés ou passer par un prestataire privé !!
On est tombé sur la tête ma parole !!
Bien évidemment nous je ne suis pas étonnée de ce qui lui est arrivé car voici ce que ma cousine a eu à subir dans notre hôpital de Troyes :
Au moment de partir au bloc, impossible de retrouver son dossier médical. Dans l'urgence les infirmières refont un dossier et la voilà en route. Une fois l'intervention terminée elle on la remonte dans sa chambre. 2h se passent, pas de prise de tension, rien, nada, zéro visite. Elle a soif, très soif et sonne, sonne, sonne sans que personne ne réagisse. Sans doute que sa sonnette est en panne... et le temps passe. Après 3h d'attente, mourant de soif, elle a une idée lumineuse et je l'en félicite car, franchement je n'y aurais pas pensé, elle appelle le standard de l'hôpital avec son tel portable. Elle explique son cas et là, on lui répond : Mais Madame, c'est n'importe quoi, vous n'êtes pas inscrite dans nos entrées et on lui raccroche au nez.
Bien sur elle n'en croit pas ses oreilles et rappelle. Elle décline le nom du chirurgien, le n° de sa chambre etc... et là encore, on lui raccroche au nez. Sauf que là, c'est la moutarde qui lui est montée au nez et elle rappelle et se fâche tout rouge. Du coup le standard, entendant sa colère, délègue une collègue pour voir si elle dit vrai. Bien sur il l'on trouvée, au fond de son lit, seule et dans un état pitoyable.
La seule chose que lui ont dit les infirmières : ne dites rien sinon on se fera disputer.
Ben tiens, tu m'étonnes qu'elles méritaient une sacrée pompée car si elle avait fait une hémorragie elle ne serait plus parmi nous.
Bon déjà cette aventure, c'était sympa
Mais ça ne s'arrête pas là.
Il y a deux semaines je l'emmène pour sa visite de contrôle. Nous prenons notre ticket et on attend, on attend. Un seul bureau d'accueil d'ouvert et une employée qui parle avec une personne de ses amies, 10 minutes durant. Ma cousine s'impatiente, se lève et se met derrière la personne qui papote. Finalement elles se quittent après maintes congratulations et la secrétaire dit, sur un ton hyper agressif : Vous, qu'est-ce que vous voulez ?
Eh bien j'ai rendez-vous et je vais être en retard...
Et l'autre lui dit : mais dites donc, qu'est-ce que c'est que ces façons de vous mettre derrière les gens et d'écouter les conversations. et blablabla, et blablabla ...Tout ça sur un ton d'une agressivité hallucinante.
Moi, ni une, ni deux, je me lève et lui dit :
Mais dites-donc, ça fait 10 mn que vous avez une conversation personnelle alors que vous êtes à votre poste de travail, vous n'avez pas à parler à ma cousine sur ce ton !
Et bien, mes amies, tout comme Hélène, je me suis faite incendiée, agressée, au point que moi aussi j'ai eu droit à - si ça ne vous plait pas, barrez-vous d'ici !
Le ton a monté, monté mais elle n'a jamais cédé et c'est moi qui, accompagnée de ma cousine, suis allée au RV médical, dans une colère, une rage qui bouillonnait en moi.
Cette employée, croyez-moi, a eu une chance formidable car si j'avais été seule, je laissais tomber mon RV et c'est directement à la Direction que j'allais. Et tant que je n'aurais pas été entendue je n'aurais pas bougé de là. Quitte à me faire sortir par la Police ou la surveillance !
Mais ma cousine, âgée de 84 ans, ne pouvait pas subir plus que ça, c'était déjà beaucoup pour elle.
Alors je veux bien croire que tout n'est pas facile en tant que secrétaire médicale mais, sincèrement, pour être une grande habituée de ce lieu, jamais je n'ai vu et entendu le moindre patient agresser une employée.
Est-ce que parce qu'elle est fonctionnaire, indéboulonnable, qu'elle se permet de nous parler sur ce ton, de prendre 10 mn de son temps de travail pour papoter avec une copine ?
Non, je ne veux pas mettre tout le monde dans le même panier mais je peux vous dire que dans l'entreprise où j'ai travaillé pendant 35 ans, jamais une chose pareille n'aurait été acceptée. Une telle attitude aurait été sanctionnée sévèrement et j'aurais trouvé ça normal.
Je trouve vraiment navrant de voir autant de manque de respect, les uns envers les autres.
J'espère de tout cœur que les choses s'apaisent car cette intolérance, ce manque d'éducation, cette malveillance, ruinent les rapports entre tous citoyens.
2019 sera-t-il plus agréable à vivre ??? Affaire à suivre...
Ce n'est pas un coup de gueule que je pousse ce soir, juste une triste constatation qui m'effraie je dois bien l'avouer.
Le respect est une barrière qui protège également le grand et le petit ; chacun de son côté peut se regarder en face.
Citation de Honoré de Balzac