Bonjour à vous qui me retrouver pour cette modeste rubrique.
J'adore le mois de juin le mois avec les jours les plus longs et le mois de mon anniversaire !!!
Voici ce que je vous propose aujourd'hui
Résumé :
Agent de police dans l'unité cynophile de Denver, Mattie Cobb est appelée en urgence dans sa ville natale de Timber Creek : Adrienne Howard, la petite amie du chef adjoint de la police, a disparu. La jeune femme travaille à la station thermale mais aussi auprès des chevaux des ranchs du coin. Toujours accompagnée de son fidèle berger allemand, Robo, Mattie peut compter sur l'aide de Cole Walker, un ami vétérinaire, désormais divorcé. En plongeant dans le passé d'Adrienne, Mattie va devoir affronter les propres démons de son enfance. Le danger, lui, est bien présent...
Ceux qui en parlent :
L'enquête n'est pas forcément le point fort de ce roman. Je l'ai trouvée par moments un peu trop prévisible et le dénouement n'est pas vraiment surprenant. Ce qui m'a surtout plu, c'est le personnage de Mattie, et la relation qu'elle entretient avec son berger allemand, Robo. C'est décrit avec beaucoup de réalisme et c'est vraiment intéressant et original.
La plume de l'auteure est fluide. le style n'est pas forcément entraînant, et s'il est vrai que le début est quelque peu lent, la dernière partie s'accélère davantage et gagne en rythme. L'auteure sait également créer un ambiance particulière.
Quant à moi :
Je suis entièrement d'accord avec l'avis ci-dessus. Ce que j'aime, c'est le chien qui est en tout point comme Rex, le chien qui sévit régulièrement sur France 3 ! Il n'empêche que je lirais son prochain roman, justement pour ces personnages sympa et pour ce chien ! Oui, c'est léger comme motif mais bon, je me fais plaisir ! Mais je n'en lirais sans doute pas plus de deux car, comme tout ce qui se fait en série, ça devient vite lassant.
Résumé :
Tu n'avais qu'à avorter : il n'en voulait pas, de cette gosse !
Ce sont peut-être ces mots, prononcés un matin d'été par sa mère, qui ont conduit la narratrice à écrire L'effet maternel. Cette gosse, c'est sa fille aînée qui vient de fêter ses 17 ans. Que s'est-il passé pour qu'une mère assène une pareille horreur ? Il y a eu des coups de griffe, des silences, mais aussi beaucoup d'amour dans cette relation ponctuée de vacances joyeuses et ensoleillées.
D'où vient alors cette cruauté ?
Ceux qui en parlent :
Virginie Linhart nous parle aussi de son propre rôle de mère qui s'est fait dans le chaos et la douleur. Elle évoque la place du père, du sien enfermé dans le silence et la maladie qui la laisse terrifiée et mélancolique, mais aussi de celle inoccupée d'un père absent pour sa fille.
Son histoire s'écrit dans le fracas de la solitude, de la peur de l'abandon. Elle analyse, décortique au fil de son récit les liens inconscients qui la relient à sa famille, à ses parents, aux leurs, mais aussi à la famille qu'elle s'est construite.
J'ai lu le livre d'une traite, trop vite, prise par la biographie ( il y a des évènements qu'on n' oserait pas mettre dans un roman !) passionnée par l'élucidation proposée par l'auteure et puis je l'ai relu tranquillement, posément, avec une certaine gourmandise et un esprit plus critique.
Quant à l'écriture, elle est accessible, directe, vivante et soignée.
Ce n'est pas si fréquent, mais là, j'aimerai bien prolonger le livre, discuter avec l'auteure, l'interpeller, aller plus loin dans les réflexions qu'elle nous propose.
Quant à moi :
Je reconnais avoir toujours un peu de mal avec tout ce qui est autobiographique et ce livre n'a pas fait exception à la règle même s'il est très bien écrit.
Résumé :
Malo a un mauvais pressentiment. Depuis leur arrivée au domaine de Vaux pour faire les vendanges, Octave, le maître des lieux, regarde sa sœur Camille d'un œil insistant. Le jeune homme voudrait quitter l'endroit au plus vite. Camille trouve ses inquiétudes ridicules, mais l'étrange fascination d'Octave met son frère mal à l'aise. Camille, elle, oscille entre attirance et répulsion envers cet homme au visage lacéré par une vieille blessure. Ils se disputent et, le troisième jour, Malo n’est plus là. Alors que personne ne semble s'en soucier, Camille sent aussitôt qu’il s’est passé quelque chose. Leur reste-t-il une chance de sortir vivants de ce lieu ou le piège est-il déjà refermé ?
Ceux qui en parlent :
Le récit est tendu, coupant, lancinant, un bon jeu d'incertitudes emmêle rapidement le lecteur et les questions se dessinent sans forme bien définie.
La beauté de la nature comme cadre de la folie de ses habitants, abritant les pires horreurs sorties tout droit du journal intime d'un serial killer, sont paradoxales au huis clos qui se dégage tout au long du récit.
C'est un page-turner a du romanesque, du rythme, du suspense, de la psychologie et de l'empathie pour les personnages cabossés, des dialogues efficaces et des scènes brûlantes.
Comme toujours chez l'auteure, tout va valdinguer et s'hybrider. Les personnages sont irrésistibles.
Quant à moi :
Brrrrr voilà un livre à ne pas mettre entre toutes les mains c'est le moins que l'on puisse dire ! Sandrine Colette à une façon bien a elle de nous engluer dans une histoire quelque peu terrifiante. C'est clair, c'est troublant voire dérangeant. Pour les amatrices de Thriller je pense que vous êtes au bon endroit
Résumé :
"- Mon père, on va bientôt vous demander de bénir le corps d’une femme à l’asile.
— Et alors, qu'y-a-t-il d’extraordinaire à cela ? demandai-je.
— Sous sa robe, c’est là que je les ai cachés.
— De quoi parlez-vous ?
— Les cahiers… Ceux de Rose."
Ainsi sortent de l’ombre les cahiers de Rose, ceux dans lesquels elle a raconté son histoire, cherchant à briser le secret dont on voulait couvrir son destin.
Ceux qui en parlent :
Magistral, monumental, stupéfiant, édifiant, prodigieux, et j'en passe... Je reste sans voix, le cœur transi, l'âme déchirée à la fin de ce roman... Quel roman ! Un équilibre parfait entre le fond et la forme. Un vocabulaire de haute voltige, imagé, métaphorique à souhait. Des émotions à vous retourner le cœur, à vous serrer le ventre, à bouleverser l'âme.
Quant à moi :
Je n'en dirais pas plus pour ne pas déflorer ce superbe roman que je vous recommande les yeux fermés. Et vous n'aurez l'autorisation de ne les rouvrir qu'une fois ce livre terminé !
Lis avec lenteur à une époque où l'on nous parle de lecture rapide et de lecture en diagonale.
Jean Prieur