Bonjour à vous qui suivez cette modeste rubrique. Voici ce que je vous propose aujourd'hui.
Résumé :
Angleterre, avril 1946. La jeune femme qui remonte l'allée de Sheperd House, majestueux manoir du Kent, a le coeur lourd. Car aujourd'hui, Maggie Fuller, jeune veuve au fort caractère, petite-fille d'une féministe, entre au service des très riches Lyon-Thorpe. Elle qui rêvait de partir en Amérique et de devenir médecin va s'installer dans une chambre de bonne.
Intégrer la petite armée de domestiques semblant vivre encore au siècle précédent n'est pas chose aisée pour cette jeune femme cultivée et émancipée. Mais Maggie va bientôt découvrir qu'elle n'est pas seule à se sentir prise au piège à Sheperd House et que, contre toute attente, son douloureux échec sera le début d'un long chemin passionnel vers la liberté.
Ceux qui en parlent :
L'histoire se lit facilement, mais je n'aime pas, justement, ce qui est trop facile.
Je me suis même ennuyée par instants. Je dis bien « par instants » - nombreux quand même.
Le style n'est pas particulier, cela se laisse lire de façon plaisante (pour moi, cela ne suffit pas).
Mais j'aime l'Angleterre, la campagne anglaise, l'Amérique m'attire également, surtout dans ces années 40-50. Et il faut dire que l'auteure a bien décrit l'atmosphère de ces années-là dans ces contrées-là.
Donc c'est un bilan en demi-teinte que je pose ici.
Quant à moi :
Un roman ROMANESQUE au possible ! Alors oui, je ne suis pas fleur bleue mais en cette période troublée je me suis laissée porter par cette romance faite de combat féministes, de personnages attachants pour certains, d'autres que j'ai aimé détester (un peu), d'aventures en tous genres et sur 2 continents. Je ne vais pas vous dire que tout est réaliste de loin s'en faut mais si on arrive à lâcher prise cela fait un bon moment de détente que je n'ai pas regretté.
Résumé :
" Je suis un idiot, un imbécile, un crétin. Je n’ai pas de cervelle"
Léonard se répète ce refrain chaque jour et chaque nuit, une suite de mots cruels qu’il entend dans la cour, dans la rue. Son quotidien.
"Léo le triso. Léonard le bâtard."
Léo n’est pas comme les autres et il a compris que le monde n’aime pas ceux qui sont différents.
Alors ce qu’il aimerait lui, parfois, c’est disparaître.
Être ailleurs. Loin d’ici. À Glen Affric.
Y rejoindre son frère qui est parti en Ecosse et n’en est jamais revenu. Un jour, lui aussi ira voir les cascades, les lacs, les vallées plantées de grands pins majestueux. En attendant, il accepte, et subit ce que ses harceleurs lui infligent. Mais jusqu’à quand ? Car si Léonard est une proie facile et résignée, tout être humain a ses propres limites…
Ceux qui en parlent :
Lorsque je referme Glen Affric, le roman, le thriller superbement mené par Karine Giebel, des frissons parcourent tout mon corps. Tout au long de ma lecture de ce pavé impressionnant, j'ai tremblé, été effrayé, horrifié aussi, savourant tout de même les rares moments de bonheur ou de paix vécus par Jorge et Léonard.
Glen Affric est donc un terrible récit, une plongée dans ce qu'il y a de plus trouble et de pervers chez certains humains qui ne méritent pas d'être ainsi qualifiés.
Ce thriller restera longtemps dans ma mémoire grâce au talent de Karine Giebel
Quant à moi :
Voilà un roman que je ne peux que vous conseiller tant il m'a passionnée, captivée.. 762 pages d'une écriture fluide et pourtant on y retrouve tout ce qui peut exister comme malheurs et bonheurs chez les individus. Cette auteure a maitrisé son sujet de main de maitre. Cette lecture vous met des claques mais distribue aussi ses petits bonheurs, des moments de poésie et d'amour pur.
Résumé :
De retour dans les Alpilles, Claire, jeune journaliste à Provence Matin, veut donner le meilleur d’elle-même. À Fontvieille, son village natal, elle doit enquêter sur un projet immobilier lancé par le propriétaire d’une manufacture de tissus, Alexis Bastide. Si Claire est troublée par le charme de cet homme mûr, elle comprend aussi le combat de son propre père, opposé au projet. La situation se tend encore lorsqu’elle a vent de révélations compromettantes...
Ceux qui en parle :
J'ai beaucoup aimé ce roman qui décrit des jeux de pouvoir, à la fin des années 70. Politique, argent, compromissions, nombreux sont ceux qui veulent garder leurs privilèges ou asseoir leur domination, quand d'autres luttent pour ne pas perdre le fruit de toute une vie. Les uns veulent éviter la ruine, les autres en profitent pour s'enrichir. Claire, elle, fait figure de lanceuse d'alerte. C'est un rôle dangereux…
Quant à moi :
Un roman très agréable à lire, une bonne histoire, des personnages très intéressants. L'auteur nous délivre ici une très large ouverture sur tout ce que la société présente comme facettes tant en bien qu'en mal. Je me suis laissée porter par ce roman, juste la fin que j'aurais voulu écrire différemment lol !
Résumé :
Une canicule sans précédent touche Paris, provoquant une panne d'électricité sans fin, la pénurie du carburant et un mouvement de panique sur les marchés financiers. Stanislas, un trader, sa femme et Dédé, le SDF qui vit en bas de chez eux partent dans l'exploitation agricole du couple, au coeur du Morvan. Une cohabitation difficile débute alors avec Patrick, l'agriculteur de la ferme.
Ceux qui en parlent :
Une lecture au top pour moi, qui suis convaincue depuis un moment déjà, que tout ça risque bien d'arriver. Parce que lorsque l'on regarde notre société en face, difficile parfois de dire autre chose que "C'est le monde à l'envers !".
Mais tout n'est pas perdu pour autant. L'espoir réside dans cette histoire qui pourrait bien changer votre regard sur tout ça. Une autre vie est possible. Et dès maintenant !
Quant à moi :
Un roman qui devance, mais de ci peu peut-être, le monde de demain. Nicolas Vanier nous livre un roman alarmant, amusant, stressant, intéressant. Le sujet est très bien bien traité mais il faut le dire, l'auteur sait de quoi il parle. Je ne sais pas si nous en arriverons là (je crois que si mais je n'ai pas les clés pour en parler vraiment) mais je me demande comment le monde pourra se remettre debout une fois arrivé au bout du bout. Tout ce qui est écrit dans ce livre nous est connu, le hic est de savoir quand nous arriverons à embrayer la marche arrière. Si ce livre est alarmant l'auteur a su traiter le sujet de telle façon que l'on sourit très souvent et c'est bien ainsi.