Bonjour à vous qui passez par chez moi et qui partagez mes lectures.
Je suis très en avance dans ma programmation et aujourd'hui 9 septembre 2023 a eu lieu cet horrible tremblement de terre au Maroc. Nous vivons vraiment dans un monde de violence absolue en tous genres... Hélas.
Résumé :
On dit que chaque famille a ses secrets. C'est encore plus vrai en temps de guerre...
1985, Sabran-sur-la-Lys. Un paisible petit village du nord de la France où tout le monde se connaît, depuis toujours. Un petit village où tout se sait. Et où, surtout, rien ne s'oublie.
Après avoir fait l'acquisition du château, un mystérieux personnage achète maison sur maison. De lui, on ne connaît que le nom : Clément de Clercq. Un matin, les villageois découvrent avec effroi que les portes et les fenêtres de toutes ces demeures ont été retirées. Les habitations sont ouvertes aux quatre vents, abandonnées, défigurées.
Bouleversée, une jeune femme, Léa, décide de tout faire pour sauver le village de son enfance. Il lui faudra alors fouiller dans les mémoires jusqu'à plonger au cœur d'un passé qu'aucun habitant n'a envie de revivre...
Ceux qui en parlent :
L'écrivaine fait preuve d'une touchante subtilité, d'une jolie délicatesse, pour raconter cette histoire difficile. Son ton est toujours juste, malgré un sujet sensible.
En décrivant, au plus près des émotions, les conséquences des actes individuels ou collectifs, où rien n'est jamais tout à fait noir ou blanc, elle creuse les failles avec une humanité poignante.
Quant à moi :
Un très beau roman qui se lit avec une grande facilité, un récit captivant, des sentiments contradictoires, de beaux personnages, d'autres moins appréciables. Un bel échantillon de notre humanité décrit par une très jolie plume. Comme j'ai eu ce livre entre les mains en aout 2023 j'ai eu le temps de le prêter à une amie et à ma fille qui l'ont, toutes deux, vraiment apprécié.
Résumé :
Sauvage, révolté, Jun promène ses quinze ans dans les rues de Tokyo, loin d'une famille dont il refuse de parler.
Sa rencontre avec un maître du sumo, qui décèle un
« gros » en lui malgré son physique efflanqué, l'entraîne dans la pratique du plus mystérieux des arts martiaux. Avec lui, Jun découvre le monde insoupçonné de la force, de l'intelligence et de l'acceptation de soi.
Mais comment atteindre le zen lorsqu'on n'est que douleur et violence ? Comment devenir sumo quand on ne peut pas grossir ?
Derrière les nuages, il y a toujours un ciel…
Ceux qui en parlent :
Un joli conte, comme tous ceux du cycle de l'invisible… Car ils sont Invisibles, fugaces, ces moments de grâce qui changent la vie des hommes quand ils parviennent à les attraper, qui leur permettent de ne plus errer ou tourner en rond.
Après avoir fermé ce livre, je me suis senti plus léger, plus serein, et j'avais le sourire aux lèvres… C'est déjà beaucoup, je trouve !
Quant à moi :
Après "Milarepa", "Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran", "Oscar et la dame rose"Le Cycle de l'Invisible se poursuit et j'avais hâte de récupérer ce tout petit roman auprès de ma médiathèque. Comme pour les livres cités juste avant j'ai pris grand plaisir à découvrir ce texte plein de bon sens, de gentillesse, d'intelligence, d'humilité et d'espoir dans la vie, dans les hommes.
Un auteur que j'aime autant entendre que lire, il a un je ne sais quoi qui me touche directement au cœur.
Résumé :
Quand l’enfance a pour décor les années 70, tout semble possible. Mais pour cette famille de rêveurs un peu déglinguée, formidablement touchante, le chemin de la liberté est périlleux. Isabelle Carré dit les couleurs acidulées de l’époque, la découverte du monde compliqué des adultes, leurs douloureuses métamorphoses, la force et la fragilité d’une jeune fille que le théâtre va révéler à elle-même. Une rare grâce d’écriture.
Ceux qui en parlent :
les avis sont élogieux ou pas je vais donc vous laisser deux avis :
Ceux qui aiment :
J'ai été touchée par Isabelle Carré. À travers son histoire, ses rêves ses questionnements, ses mots simples nous parlent. Et avec quel talent ! Sa petite musique personnelle, si belle, humaine, juste, nous atteint au plus profond. Les émotions de ses héros déjantés et dépressifs, de ses rêveurs en quête de sens, sont les nôtres. Celles de tout un chacun qui a compris qu'on ne réussit jamais mieux que ses rêves.
Ceux qui n'aiment pas :
Touchant, intime, parfois poétique... mais surtout soporifique !
La comédienne Isabelle Carré raconte et se raconte.
Se la raconte ?
Quant à moi :
Moi qui ne suis pas friande des autobiographie me suis tout de même laissée tenter car c'est une actrice qui me touche. Cependant, une nouvelle fois, je n'ai pas réussi à me passionner pour son récit même si, oui, c'est très joliment écrit. Il faut vraiment que j'intègre que ce genre de lecture n'est pas pour moi. Mais pour toutes celles qui aiment à connaitre la vie des personnalités connues, à vous de découvrir la plume d'Isabelle Carré.
Résumé :
Dans une petite ruelle de Tokyo se trouve Funiculi Funicula, un petit établissement au sujet duquel circulent mille légendes. On raconte notamment qu’en y dégustant un délicieux café, on peut retourner dans le passé. Mais ce voyage comporte des règles : il ne changera pas le présent et dure tant que le café est encore chaud. Quatre femmes vont vivre cette singulière expérience et comprendre que le présent importe davantage que le passé et ses regrets. Comme le café, il faut en savourer chaque gorgée.
Ceux qui en parlent :
Un très beau roman, plein de douceur et de sagesse, écrit de façon simple et poétique.
On retient certaines leçons, comme de profiter de l'instant présent. Un roman emprunt de sagesse et de respect, tout a fait dans l'esprit de la culture nippone.
La culture japonaise, c'est aussi la lenteur , sans précipitation, ce qui est tout a fait dans l'esprit du roman.
Quant à moi :
Un roman qui nous entraine dans un monde imaginaire. De la douceur, du fantastique, une belle écriture pour quatre histoires reliées les unes aux autres. Cela peut paraitre déroutant quelques fois mais c'est riche en sentiments touchants.
Résumé :
Quels secrets cache l’ombre du jacaranda, l’arbre fétiche de Stella ?
Il faudra à son ami Milan des années pour le découvrir. Des années pour percer les silences du Rwanda, dévasté après le génocide des Tutsi. En rendant leur parole aux disparus, les jeunes gens échapperont à la solitude. Et trouveront la paix près des rivages magnifiques du lac Kivu. Sur quatre générations, avec sa douceur unique, Gaël Faye nous raconte l’histoire terrible d’un pays qui s’essaie malgré tout au dialogue et au pardon. Comme un arbre se dresse entre ténèbres et lumière, Jacaranda célèbre l’humanité, paradoxale, aimante, vivante.
Ceux qui en parlent :
Tout en proposant un texte alliant puissance, sensibilité et poésie, Gaël Faye livre une histoire d'amitié et de résilience qui explore l'histoire du Rwanda sur quatre générations, dévoilant d'une part la profondeur extrême de cette blessure en remontant aux prémices du génocide et relatant d'autre part les conséquences sur la population actuelle, trente ans après le drame. Pour ce faire, le rappeur et écrivain franco-rwandais qui a l'habitude de jongler avec les mots afin de délivrer des phrases qui claquent tout en allant à l'essence même des choses, peut compter sur des personnages extraordinairement attachants.
Quant à moi :
Un livre bouleversant, émouvant, effrayant. Gaël Faye nous explique bien le drame vécu par ce peuple. Il le fait avec toute la palette des émotions qui nous envahissent nous aussi tout au long de ce livre.
Rien de mieux pour défendre une langue que d'écrire un bon récit
Andreï Makine