Bonjour à vous qui prendrez quelques instants pour visiter cet espace sur lequel vous pouvez interagir à volonté.
Voici quatre nouveaux livres que vous pourrez découvrir s'ils vous tentent évidemment
Résumé :
Les Fontaines. Une pierre cassée au milieu d’un pays qui s’en fiche. Un morceau du monde qui dérive, porté par les vents et les orages. Une île au milieu d’une terre abrupte. Je connais les histoires de ce village, mais une seule les rassemble toutes. Elle doit être entendue. L’histoire d’André, de son fils Benedict, de sa petite-fille, Bérangère. Une famille de médecins. Celle de Maxime, de son fils Valère, et de ses vaches. Une famille de paysans. Et au milieu, une maison. Ou ce qu’il en reste.
Trois générations confrontées à l’Histoire et au fol orgueil des hommes ayant oublié la permanence hiératique de la nature.
Saga portée par la fureur et la passion, Trois Saisons d’orage peint une vision de la seconde partie du XXe siècle placée sous le signe de la fable antique.
Ceux qui en parlent :
Une intrigue passionnante et saisissante sur fond historique qui l'est tout autant, à savoir l'exode rural, les inégalités sociales ou encore la place des femmes. Au coeur de ces terres reculées, au milieu de cette nature capricieuse, de ces coups du sort, cette saga familiale, d'une puissance rare, agrippe le lecteur dès les premières pages. L'écriture est vivante, minérale, précise
Quant à moi :
Cecile Coulon est une autrice pas toujours facile à lire mais là, franchement, j'ai trouvé l'écriture fluide, l'histoire intéressante et j'ai senti venir la conclusion comme si elle s'imposait d'elle même. Il ne pouvait en être autrement vu l'intrigue créée dès le départ. A découvrir si vous ne connaissez pas cette jeune écrivaine. D'elle c'est sans doute le roman le plus accessible que j'ai lu car souvent c'est noir, très noir...
Résumé :
En décembre 1991, quand Franck Sharko, tout juste sorti de l'école des inspecteurs, débarque au 36 quai des Orfèvres, on le conduit aux archives où il est chargé de reprendre l'affaire des Disparues du Sud parisien. L'état des lieux est simple : entre 1986 et 1989, trois femmes ont été enlevées, puis retrouvées dans des champs, violées et frappées de multiples coups de couteau. Depuis, malgré des centaines de convocations, de nuits blanches, de procès-verbaux, le prédateur court toujours.
Sharko consacre tout son temps à ce dossier, jusqu'à ce soir où un homme paniqué frappe à la porte du 36. Il vient d'entrer en possession d'une photo figurant une femme couchée dans un lit, les mains attachées aux montants, la tête enfoncée dans un sac. Une photo derrière laquelle a été notée une adresse, et qui va entraîner le jeune inspecteur dans une enquête qui dépassera tout ce qu'il a pu imaginer...
Ceux qui en parlent :
Ce retour en 1991 permet non seulement à Franck Thilliez de revenir sur les débuts de son personnage et des raisons qui l'ont poussé à devenir inspecteur de police, mais cela lui permet également de développer une intrigue qui se déroule à une époque où la technologie n'était pas encore là pour faciliter la tâche des policiers. Une bonne vieille intrigue sans ordinateurs, sans internet, sans Darkweb, sans analyses ADN et même sans GSM. Juste le bon vieux calepin, le Minitel, les cabines téléphoniques et les bonnes vieilles archives en papier. Franchement, cela fait du bien !
Si l'auteur s'attaque aux débuts de son personnage, encore un peu naïf dans le métier, lui s'avère cependant au sommet de son art et livre à nouveau un polar de haute volée. Multipliant les fausses pistes, parsemant des indices, il déroule une intrigue mêlant vaudou, mentalisme et magie…mais le véritable prestidigitateur se nomme un nouvelle fois Franck Thilliez !
Quant à moi :
Un bon roman policier, prenant, intéressant, toujours un peu difficile à digérer car ce ne sont pas des scènes faciles qui sont décrites dans ce roman mais pour elles qui sont friandes de polar je crois pouvoir dire que c'est ce qu'il vous faut découvrir au cas ou ce ne serais déjà fait.
Résumé :
La disparition de Sarah Leroy, quinze ans, a bouleversé la petite bourgade de Bouville-sur-Mer et ému la France entière. Dans chaque foyer, chaque bistrot, on élaborait des hypothèses, mais ce qui est vraiment arrivé, personne ne l’a jamais su.
Vingt ans plus tard, Fanny revient sur les lieux de ce drame qui a marqué sa jeunesse. Et c’est tout un passé qu’elle avait préféré oublier qui resurgit... Car l’histoire de Sarah Leroy, c’est aussi un peu la sienne, et celle d’une bande de filles qui se faisaient appeler les « Désenchantées ». Une histoire qui a l’odeur des premières cigarettes et du chlore de la piscine municipale, des serments d’amitié et surtout, des plus lourds secrets.
Ceux qui en parlent :
Si Marie Vareille offre cette fois-ci un véritable « page turner » particulièrement bien ficelé, elle n'oublie pas de livrer une nouvelle galerie de personnages attachants dont elle a le secret, emmenés par l'irrésistible Lilou, dont j'ai adoré les dialogues et la relation explosive avec sa belle-mère. Porté par de lourds secrets qui remontent progressivement à la surface, ce roman aborde également quelques thèmes forts, tels que le harcèlement scolaire, les familles recomposées, l'amitié en général et la sororité en particulier.
Quant à moi :
Voilà un livre vraiment très intéressant, écrit avec beaucoup de délicatesse, de justesse. Cette autrice a un vrai talent pour nous plonger dans son roman, nous tenir en haleine jusqu'au bout de l'histoire. Vous l'avez compris, j'ai vraiment apprécié cette lecture !
Résumé :
Marseillette, 1977. Dans le café qui l’a accueillie, étouffée, puis révélée, Carmen pleure sa nièce chérie. À plus de quarante ans, elle se rappelle les personnages qui ont changé sa vie.
Ceux qui l’ont fait plonger, l’ont remise dans le droit chemin. Ceux qui ont su percer ses failles et écouter ses désirs. Sans oublier ses soeurs, dont elle partage les stigmates de l’exil mais refuse de suivre la route.
Parce qu’après tant d’épreuves, Carmen aussi veut s’inventer un destin...
D’une hacienda près de Tolède à la prison madrilène de Ventas où le franquisme fait rage, en passant par un paquebot transatlantique, Olivia Ruiz nous embarque dans les tourments d’une histoire qui s’entremêle à la grande, où l’amour triomphe de la violence.
Ceux qui en parlent : Ceux qui n'aiment pas
A la lecture des premières pages, trop de prénoms, tout est brouillon, je ne m'y retrouve pas parmi tous ces personnages féminins. Holà Olivia, c'est possible d'arrêter de faire tomber la pluie, por favor, je n'y comprends goutte ?
Ceux qui aiment :
Olivia Ruiz a le don de transformer en trésor tout ce qui passe entre ses mains, à laisser la source d'émerveillement la traverser pour abreuver les autres, à offrir la lumière à ceux qui s'intéressent à son univers.
Olivia Ruiz c'est ce coin de terre espagnole ancrée dans le sud de la France. C'est une pointe d'esprit citoyen du monde se mélangeant à l'attachement chauvin d'une culture tant aimée. C'est une pincée d'imagination lunaire et magique bien ancrée dans un quotidien humain, terrien et terrestre.
Quant à moi :
Après avoir beaucoup apprécié "la commode aux tiroirs de couleurs" je suis désolée de devoir dire que je me range à l'avis de ceux qui n'ont pas aimé ce second livre. Trop de personnages, tout m'y a semblé emmêlé et il me fallait sans cesse faire des retours en arrière pour savoir qui était qui... Je ne doute pas que ce roman est été écrit avec le cœur mais pas avec une plume légère...
L'homme se bonifie quand il s'assagit au fil du temps au même titre qu' une fleur s'embellit quand on l'a met en valeur.
Jean pierre Szymaniak