Bonjour à vous toutes qui me retrouvez dans ce petit coin de lecture.
Voici ce que je vous propose aujourd'hui
Résumé :
Les Doges, un lieu-dit au fin fond des Cévennes. C’est là qu’habite Gus, un paysan entre deux âges solitaire et taiseux. Ses journées : les champs, les vaches, le bois, les réparations. Des travaux ardus, rythmés par les conditions météorologiques. La compagnie de son chien, Mars, comme seul réconfort. C’est aussi le quotidien d’Abel, voisin dont la ferme est éloignée de quelques mètres, devenu ami un peu par défaut, pour les bras et pour les verres.
Un jour, l’abbé Pierre disparaît, et tout bascule : Abel change, des événements inhabituels se produisent, des visites inopportunes se répètent.
Un suspense rural surprenant, riche et rare.
Ceux qui en parlent :
Ce livre n'est pas qu'un simple polar-fiction, c'est certes noir, mais un roman également sociologique et profondément psychologique.
Un huis-clos en pleine campagne cévenole, entre neige et brouillard, solitude et labeur, routine et silence, solidarité et méfiance, rudesse et simplicité, angoisse et soupçons...
Une plume saisissante de réalisme et de poésie (jours qui passent, actes quotidiens, paysages), qui raconte la fierté d'hommes blessés, la solitude préférable au chaos du monde, une relation entravée par un secret de famille et de terribles traumatismes.
Époustouflant et magistral.
Quant à moi :
Voilà un roman qui m'a scotché. Je peux dire qu'il m'a déstabilisé au tout départ mais je me suis très vite laissé prendre à la trame de l'auteur, à ces mystères qui se dévoilent peu à peu, à cette fin dont je ne dirais rien... Les adeptes de thriller ne s'y tromperont pas.
Résumé :
Face au mal qui se propage et qui a tué sa fille
Pour les millions de victimes passées et les millions de victimes à venir
Virgil Solal entre en guerre, seul, contre des géants.
Ceux qui en parlent :
Dans son dernier roman on sent l'auteur remonté comme un coucou, il est en colère contre lui-même, contre nous, contre une partie de l'humanité qui par ignorance, par bêtise, par paresse ou pire pare cupidité, a laissé faire un désastre écologique dont on voie actuellement la partie émergée de l'iceberg.
Toujours très bien documenté, mêlant fiction et réalité avec brio, Norek m'a encore séduit et a sa manière s'il peut contribuer à une prise de conscience c'est déjà énorme, en tous les cas, s'il fallait convaincre encore certains, en lisant ce livre, on ne pourra plus dire que l'on ne savait pas...
Quant à moi :
Appréciant cet auteur pour ses romans policiers je ne l'attendais pas dans ce registre. Force est de constater qu'il ne l'a pas écrit sans se documenter très largement. Ses propos sont étayés et même si l'on n'est pas écolo dans l'âme on ne peut ignorer ce qui se passe sur notre Mère Terre. Pour mêler le coté thriller dans ce réquisitoire il n'a pas hésité à employer les grands moyens.
Résumé :
Dans la Syrie du 4e siècle, un homme, Syméon, décide de quitter son monastère et de vivre une expérience de solitude et d'ascétisme plus radicale encore. Il s'installe nuit et jour, dans le désert, au sommet d'une colonne de pierre pour prier et jeûner, devenant ainsi le premier stylite de l'histoire.
Un autre homme, Théodoret, entreprend de retracer cette existence, partagé entre admiration, trouble et jalousie. Lui-même décide tout jeune de quitter sa famille pour rejoindre un monastère. Il connaît ainsi toute une série d'aventures étranges et burlesques. Il y fait la connaissance de Syméon et décidera de raconter sa vie après avoir suivi ses pérégrinations dans le désert jusqu'à sa colonne.
Ceux qui en parlent :
Il y quelque chose d'oriental dans ce très beau récit, par le style parfois proche de celui d'un conte, par l'évocation de la figure du saint qui rappelle Siddhartha, ou par ces paysages désertiques sortis du berceau des civilisations. C'est un roman qui parle de silence, d'humilité, de pureté, d'apprentissage. Un roman qui, en creux, questionne notre société et nos modes de vie, souvent absurdes. Si l'auteur admire ces athlètes du renoncement et du dénuement, il ne tombe jamais dans l'aveuglement. Il s'interroge. Sa conclusion est apaisante. Chacun d'entre nous a sa place dans ce monde, il n'est pas donné à tous de s'imposer l'inconfort, encore moins le sacrifice. Exaltée par l'exemple de ces êtres remarquables, j'ai tenté de les imiter en lisant sur les genoux, sur un pied ou me privant de ma tasse de thé. Vaines tentatives. J'avais oublié une dimension essentielle de la lecture : le plaisir.
Quant à moi :
Je lis de nombreux commentaires élogieux pour ce livre mais, je l'avoue, j'ai été complètement hermétique à cette lecture que j'ai tout de même lue, en diagonale. Il est des romans pour lesquels, plus que d'autres, il faut savoir lâcher prise et moi, à, je n'y suis pas parvenue.
Résumé :
Pourquoi une épouse amoureuse, une mère aimante, décide-t-elle de disparaître ?
À 37 ans, Joanne mène une vie sereine à Modesto, jolie ville de Californie, en cette fin des années 1970. Elle a deux enfants, un mari attentionné, et veille sur eux avec affection.
Et puis… alors qu’elle rentre de la bibliothèque, Joanne est agressée. Un homme surgit, la fait tomber, l’insulte, la frappe pour lui voler son sac. Joanne s’en tire avec des contusions, mais à l’intérieur d’elle-même, tout a volé en éclats. Elle n’arrive pas à reprendre le cours de sa vie. Son mari, ses enfants, ne la reconnaissent plus. Du fond de son désarroi, Joanne comprend qu’elle leur fait peur.
Alors elle s’en va. Laissant tout derrière elle, elle monte dans sa Ford Pinto beige et prend la Golden State Highway. Direction Las Vegas.
Ceux qui en parlent :
Le parcours de cette femme qui part à la rencontre d'elle-même est un vrai régal, l'écriture, l'histoire, les personnages secondaires, tout se sirote voluptueusement comme les cocktails que l'on trouve en tête de chaque chapitre.
Quant à moi :
Voilà un roman que je peux vous conseiller sans le moindre souci car je l'ai vraiment bien apprécié. L'écriture de cette auteure est toujours très agréable à lire, on ne se perd pas en cours de route, elle sait décrire les sentiments humains et cela me convient bien car elle sait nous intéresser, nous émouvoir dans tomber dans le misérabilisme.