Bonjour à vous toutes qui passerez par ici !
Nous sommes réellement le 2 février au moment ou je vous écris. Il pleut chaque jour, bien des français ont les pieds dans l'eau...
Alors pour ne pas céder à la mélancolie des mois qui se succèdent de façon cahotique je continue à alimenter cette rubrique.
La crêperie des petits miracles
Résumé :
Adèle a tout quitté : Paris, le grand restaurant dans lequel elle travaillait, la pression constante des cuisines, la misogynie du chef qui la bridait chaque jour un peu plus. Pour échapper au burn out, elle s'est réfugiée chez une amie de sa grand-mère, à Saint-Malo. Dans la crêperie de Joséphine, elle reprend petit à petit ses marques, restant loin des cuisines mais s'occupant du service et des clients. Dans ce cocon gourmand et chaleureux, elle devient celle à qui l’on demande des conseils d’écriture pour un discours municipal, un dossier de candidature ou une lettre de réclamation. Alors, quand la crêperie est menacée de fermeture, Adèle est prête à tout pour empêcher que ce bastion d'humanité et de bienveillance ne disparaisse. À tout, y compris à convaincre Arnaud Langlois, puissant homme d'affaires fraîchement divorcé, de devenir son associé.
Ceux qui en parlent :
Comme chaque année, je viens de lire la dernière romance d'Emily Blaine (un peu de douceur dans ce monde de brutes) et comme chaque année, j'ai passé un agréable moment. C'est toujours un petit bonbon sucré et acidulé avec des héros hauts en couleur (souvent que tout oppose, code de la romance oblige) et qui finissent par se trouver. Dans ce dernier opus, l'autrice utilise la même recette mais prend davantage le temps d'installer ses personnages dans leurs environnements respectifs avant d'initier La Rencontre
Quant à moi :
Nous sommes vraiment dans un roman d'amour, de ceux que je n'apprécie pas vraiment mais qui plaisent à beaucoup d'entre nous. Ce livre vous est donc réservé 😀
Résumé :
Des textes poétiques et engagés qui voyagent dans les interstices de l'œuvre romanesque de Laurent Gaudé, dénonçant le sort que les homme font aux opprimés, hier esclaves assujettis au commerce triangulaire des pays riches, aujourd'hui migrants économiques et réfugiés en quête d'une introuvable terre d'accueil.
Ceux qui en parlent :
Avec « de sang et de lumière », Laurent Gaudé met son écriture et son engagement au service d'une dénonciation sans complaisance de ce qui peut faire de ce monde – au moins pour certains d'entre nous – une « vallée de larmes » : le racisme, la cruauté, la violence, le terrorisme, la haine et la brutalité de l'homme envers son frère… pour peu qu'il n'ait pas la « bonne » couleur, la « bonne » origine, les « bons » papiers, les « bonnes » idées. Pour peu qu'il soit livré sans défense aux hasards des luttes et de la guerre, aux exactions ou à la convoitise de plus puissant que lui.
Quant à moi :
Il n'est pas commun de lire de tels poèmes. Je sais que ça ne peut pas plaire à tout le monde mais, personnellement, je prends ce recueil comme un cadeau que ma réservée Adeline, notre bibliothécaire. Un cadeau qui est loin d'être facile car ça nous renvoie à la cruauté humaine, une cruauté que je ne vis pas personnellement mais que je ne peux ignorer.
Résumé :
C'est l'histoire de Rose, 36 ans, mère célibataire, une femme dévouée qui a toujours fait passer les besoins des autres avant les siens. Après avoir perdu son père et son emploi, la jeune femme apprend que Baptiste, son fils unique de 18 ans, quitte la maison. Son monde s'effondre.
Cette ex-nounou d'enfer est alors contrainte d'accepter de travailler comme dame de compagnie pour une vieille dame riche et toquée, Colette.
Et si, contre toute attente, cette rencontre atypique allait l'aider à se réconcilier avec elle-même et faire face à son passé ?
Ceux qui en parlent :
Un roman qui fait du bien, sans prise de tête et avec une écriture fluide et légère, bref exactement ce qu'il faut pour se vider un peu la tête, tout en méditant quelques bons conseils apportés pas l'auteure tout au long des pages.
Quant à moi :
Un nouveau roman plein de bonnes intentions. Des situations tellement improbables qu'il m'a été difficile d’adhérer à cette histoire même si, c'est vrai, on voudrait bien y croire.
Résumé :
L'Homme ne meurt pas. Un jour, il cesse simplement de s'émerveiller.
Juin 1944. Alors que la Bretagne est occupée par le 25e corps de l'armée allemande, Jules, 20 ans, fait la connaissance de Georges, un russe blanc en exil. Alors que Jules est un jeune homme de la terre, Georges est un curieux personnage : érudit, passionné et doué de savoirs très éclectiques en sciences physiques et naturelles, comme en philosophie des hommes. De cette rencontre improbable née une amitié profonde, basée sur l'échange, dans un contexte historique qui ne la prendra pas sous l'aile de la bienveillance...
Loin du registre humoristique qui caractérise son travail habituel, Gérard Cousseau -alias Gégé- offre ici une histoire vraie, touchante et tragique, mise en couleur directe par le jeune et talentueux Cuvillier pour son premier album...
Ceux qui en parlent :
Les Souliers Rouges » est une bande-dessinée au format relativement court mais qui parvient, en peu de pages, à évoquer de nombreuses facettes de l'Occupation et à éveiller des émotions fortes dans le cœur du lecteur. Dynamique et rythmée, cette histoire terrifiante prend à la gorge.
Quant à moi :
Cela faisait tellement longtemps que je n'avais lu des bandes dessinées, je ne saurais même pas datée cette période ! J'avais entendu parler de cette BD, suffisamment en bien pour que j'ai envie de la lire et c'est chose faite. Je suis ravie d'avoir fait cette démarche car c'est une histoire vraie, courte, située en Bretagne, très bien illustrée.
Un livre c'est comme une bande dessinée, sauf que les images se trouvent entre les lignes.
Chantal Debaise