Bonjour à vous toutes,
Nous voici réunies pour partager quelques unes de mes dernières lectures.
Avec toute l'occupation que j'ai eu pour fournir la cagnotte pour Adam je n'ai guère eu le temps de lire durant ces 2 mois passés.
Je vais pouvoir m'adonner à ce loisir dès que les vacances de nos loulous seront terminées. A moi la pile de livres que j'ai en attente !!!
Résumé :
Ça ressemble à quoi la vie, à douze ans, quand le bonheur se fracasse ?
Élisabeth, Lou et la petite Laura forment avec leurs parents une famille unie et joyeuse. Jusqu'au jour ou Éli part passer le week-end chez une amie et ne revient pas. Bloquée par le silence des adultes, Lou n'ose pas poser de questions. Le corps pressent ce que l'esprit refuse d'accepter, mais admettre qu'Éli est morte serait plus terrible encore que ce mutisme qui, peu à peu, empoisonne tout.
C'est sur cet événement que Lou revient à la veille de ses seize ans, l'âge d'Éli à sa disparition. Comment continuer à vivre sans cette grande soeur qu'elle chérit tant ? Comment se résoudre à devenir plus vieille qu'elle ? Comment cesser d'être « la petite soeur d'Éli » ? Il va bien falloir, pourtant, passer ce cap...
Ceux qui en parlent :
Du coté de l'écriture: La plume de Marie-Claude Vincent est juste magnifique, touchante et émouvante, il m'a émue et cette jeune fille m'a vraiment touchée, j'ai vite oublié réellement que j'étais dans un roman et les pages ont défilées rapidement car je voulais absolument savoir l'évolution de ce récit et comment allait s'en sortir notre jeune Lou. le deuil chez l'enfant, un sujet délicat est ici abordé avec justesse, les mots sont précis, les phrases bien tournées, et puis surtout ce livre est également un message d'espoir, l'espoir de faire ce deuil si difficile, l'espoir de pouvoir vivre pour soi et non pour les souvenirs...
En conclusion: À demain, Lou est un magnifique roman, une histoire triste mais remplie d'espoir, une acceptation d'un deuil qui n'aurait pas du être, un hymne à la vie qui doit continuer et se reconstruire. Une histoire sublime et très émouvante que je vous conseille absolument. Quant à moi :
Un livre qu'il ne faut pas hésiter à lire tant il est bien écrit. Je n'ai pas grand chose à rajouter au commentaire ci-dessus, tout est dit. Prenez la peine de l'acheter ou d'aller dans votre médiathèque, vous y découvrirez un livre extrêmement touchant mais pas pathétique, un livre plein d'émotions justement décrites et des situations tout à fait réalistes.
Ce livre m'a tout de suite donné l'envie de découvrir les autres romans de Marie-Claude Vincent et si ma médiathèque les a en rayons, soyez certaines que vous la retrouverez d'ici à quelques mois.
Résumé :
C’est l’histoire d’un humoriste en pleine gloire, adulé de tous, mais qui pense ne pas le mériter.
Un homme que tout le monde envie et admire, mais que personne ne connaît vraiment.
Un homme blessé qui s’est accroché au rire comme on se cramponne à une bouée de sauvetage.
C’est aussi l’histoire d’un garçon qui aurait voulu un père plus présent.
Un garçon qui a grandi dans l’attente et l’incompréhension.
Un garçon qui a laissé la colère et le ressentiment le dévorer.
C’est une histoire de paillettes et de célébrité, mais, surtout, l’histoire d’un père et d’un fils à qui il aura fallu plus d’une vie pour se trouver.
Ceux qui en parle :
Quand on n'a que l'humour est un roman rare, à la fois lumineux et empreint de mélancolie. Admirablement construite, la trame se met au service de personnages inoubliables. Formidablement bien trouvée, l'histoire est prenante de bout en bout, sur la base d'une belle idée de départ. Quant à moi :
Voilà un second livre que je ne peux que vous conseiller à 100% ! Une très belle histoire, triste et pleine de tendresse malgré les blessures, une écriture parfaite en ce qui me concerne, une auteure qui sait me toucher, une histoire qui se tient d'un bout à l'autre. Ce livre m'a captivée et je pense que je vais devenir vraiment addict à cette écrivaine.
Résumé :
Lola a été adoptée à l'âge de trois mois. Près de trente ans plus tard, elle travaille dans le salon de thé de ses parents, en attendant de trouver enfin le métier de ses rêves : libraire.
Sa vie va basculer lorsqu'elle apprend que sa grand-mère biologique, qui vient de décéder, lui a légué un étrange héritage : une maison et son histoire dans le petit village d'Aubéry, à travers des lettres et des objets lui apprenant ses origines.
Mais tous les habitants ne voient pas d'un bon œil cette étrangère, notamment Vincent, son cousin. Et il y a également le beau Jim, qui éveille en elle plus de sentiments qu'elle ne le voudrait...
Ceux qui en parlent :
Un livre qui m'a tout de suite interpellé à la lecture du résumé. J'aime beaucoup ces histoires qui à travers des lettres nous permettent de découvrir la vie de personnages dans le passé.
La plume de Clarisse Sabard est d'une fluidité, elle arrive en un rien à nous faire passer du présent aux années du début du siècle dernier et ce à travers le destin des femmes d'une même famille. Quant à moi :
Vous trouverez ici un livre très agréable de par sa construction. Je dois dire que j'aime beaucoup découvrir une histoire à travers des échanges épistolaires. Il n'y a pas que les lettres, il y a aussi toute l'histoire construite autour du destin de ces deux femmes. Ce livre a reçu le prix du livre romantique. Ce n'est pas ma tasse de thé en règle générale mais là, si, ça m'a beaucoup plu je dois bien le dire.
Résumé :
Los Angeles, 1959. L’actrice Elizabeth Badina se volatilise durant le tournage du film qui devait faire d’elle une star. Enlèvement ? Meurtre ? Disparition volontaire ? Malgré l’enquête conjointe de la police et du FBI, l’affaire ne sera jamais résolue.
New York, 1998. Après un succès fulgurant au box-office qui a fait de lui la coqueluche d’Hollywood, le scénariste David Badina affronte une traversée du désert. Incapable de mener à bien le moindre projet, il est contacté par Wallace Harris, légende vivante du 7e art et metteur en scène paranoïaque, qui lui demande de travailler au scénario de ce qui sera sans doute son dernier film. Ils ne se sont jamais rencontrés mais un lien unit les deux hommes : Wallace Harris n’est autre que le réalisateur du drame policier qui devait lancer la carrière d’Elizabeth, la mère de David. Et l’un des derniers à l’avoir vue vivante. En acceptant son offre, le scénariste va tenter de découvrir ce qui est arrivé à sa mère quarante ans plus tôt. Quitte à déterrer de vieux secrets qui feront voler sa vie en éclats.
Ceux qui en parlent :
L'intrigue créée par Valentin Musso tient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page grâce à des rebondissements et changements de direction originaux qu'il vaut mieux taire pour maintenir l'effet de surprise lors de leur découverte. Je me contente donc de préciser que l'auteur réalise dans ce roman excellemment construit et écrit, une belle évocation de l'âge d'or du cinéma américain, malheureusement entaché par le MacCarthysme.
Quand à moi :
Je ne dirais pas que c'est le meilleur Valentin Musso que j'ai lu mais c'est toutefois un thriller très intéressant. L'écriture est dynamique, l'histoire crédible, les personnages intéressants. J'aime beaucoup cet auteur qu'il ne faut pas confondre avec Guillaume, son frère ainé. J'ai juste trouvé que le scénario n'était pas suffisamment "corsé". Mais ça reste un très bon livre.
Dans l'écriture la main parle et dans la lecture, les yeux entendent les paroles.
Eugène Géruzez