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Pour vous qui venez me visiter, j'ouvre toutes grandes les portes de mon jardin secret ! bonne visite....

Si on lisait fin septembre

Bonjour à vous toutes qui suivez cette  modeste rubrique.

Roman noir

Roman noir

Résumé :
Il règne à Mirhalay une atmosphère étrange. C'est sur cette île perdue des Hébrides que Galwin Donnell, maître incontesté du polar, a vécu ses dernières années avant de disparaître brutalement, il se serait jeté du haut des falaises. Depuis, l'île n'a d'autre habitant qu'un gardien taciturne ni d'autres visiteurs que la poignée de spécialistes qui viennent tous les trois ans commenter, sur les « lieux du crime », l'oeuvre de l'écrivain mythique. Cet été-là, Émilie, qui commence une thèse sur Donnell, est chargée d'organiser les Journées d'études consacrées à l'auteur. Elle attend que Franck, son compagnon, la rejoigne. Et Franck, de son côté, espère que ce voyage lui donnera l'occasion de convaincre Émilie de passer le restant de ses jours avec lui. Mais sur l'île coupée du monde rien ne se passe comme prévu. Galwin Donnell, tout mort qu'il est, conserve son pouvoir de séduction et vient dangereusement s'immiscer dans l'intimité du couple.
Ceux qui en parlent :
D'Alice Zeniter j'avais lu et apprécié "Sombre dimanche".
Dans ce dernier roman, l'écriture est toujours aussi agréable, avec de très beaux passages sur l'amour et le couple notamment, mais aussi de très (trop) longs passages sur cet auteur de polar, purement fictif et inventé pour l'occasion...
Quant à moi :
Je dois dire que je n'ai pas du tout apprécié ce roman, tout comme la critique ci-dessus. Nul doute que cette auteure est douée mais là, je suis restée hermétique car les  longueurs m'ont saoulée, j'ai lu jusqu'au bout en espérant que l'histoire allait décoller mais rien ou du moins, pas grand chose à mon sens.
 
Roman psychologique

Roman psychologique

Résumé :
Clémence vient d'avoir quinze ans, de terminer le collège. Un nouveau cycle s'ouvre à elle lorsqu'elle est agressée, en plein jour et en pleine rue par un inconnu armé d'un couteau. Ce traumatisme inaugural - même si elle n'en a pas encore conscience - va contaminer toute son existence. En effet, l'adolescente réalise qu'elle perd progressivement le sens du toucher...
À trente ans, Clémence, toujours insensible, est une célibataire endurcie, solitaire et sauvage. Après avoir été maquilleuse de cinéma, la jeune femme se retrouve employée de la « Clinique », une usine d'un genre particulier. En effet, la Clinique fabrique des poupées… mais des poupées grandeur nature, hyper-réalistes, destinées au plaisir - ou au salut - d'hommes esseulés.
Le roman déroule en alternance l'histoire de Clémence adolescente, hantée par cette agression dont elle n'a jamais osé parler à sa famille, et le récit de Clémence adulte, assumant tant bien que mal les conséquences physiques et psychologiques de son passé.
Mais la vie, comme toujours, est pleine de surprises...
Ceux qui en parlent :
Delphine Bertholon donne alternativement la parole à la Clémence pleine de vie et de rêve et à la femme amère et sans illusion qu'elle est devenue. Les phrases courtes, incisives nous happent comme les dents d'une mâchoire impitoyable.
Il y a malgré tout beaucoup d'humanité dans ce roman malgré la violence du propos. Delphine Bertholon m'a bouleversée avec l'histoire de Clémence.
Quant à moi :
Voilà un livre que j'ai énormément apprécié. Cette auteure pleine de talent sait dérouler l'histoire en nous tenant en haleine, jusqu'au bout. Ce roman est plein de douleurs, de tendresse, de compréhension et d'empathie.L'écriture est juste, sans emphase, elle nous parle directement avec des mots si sensibles que nous les recevons en plein coeur. Le sujet est grave, un sujet que je connais car j'ai une personne proche de moi qui a vécu ce traumatisme et s'en remet difficilement.  Je ne peux que vous le recommander.
 
Roman

Roman

Résumé :
1859. Deux ans avant le début de la guerre de Sécession. Sarah Brown, fille d'un célèbre abolitionniste, se résigne à ne pas avoir d'enfant. "Qui voudrait l'épouser ? " se désole sa mère... Sarah retrouve pourtant goût à la vie en s'engageant avec sa famille dans un groupe de résistants, qui aide les esclaves à fuir leur terrible sort vers le nord de l'Amérique. Grâce à ses talents artistiques, elle retrace et dissimule dans ses dessins les cartes secrètes qui mènent à la liberté.
2014. Eden et son mari, un couple en manque d'enfant, emménagent dans une ancienne demeure de la petite ville de Charleston en Virginie. Alors qu'Eden vagabonde dans sa maison en compagnie de sa voisine, une fillette énigmatique, elle découvre une tête de poupée soigneusement cachée dans le cellier. Malgré les ravages du temps, elle entrevoit de curieuses lignes sur le visage de porcelaine, dans lequel se trouve une mystérieuse clé...
Plus d'un siècle sépare Eden et Sarah mais leurs routes vont s'entrecroiser. Car sur la grande carte du monde et de l'Histoire, le passé et le présent se rejoignent dans le destin de ces deux femmes qui dépassent la douleur de ne pas être mères et se révèlent à elles-mêmes.
Ceux qui en parlent :
Pour une amoureuse de la littérature américaine comme moi c'est un véritable plaisir de suivre des histoires romancées, de papier liées à la grande Histoire américaine. J'aime voir des intrigues mêlées malgré les années, j'aime suivre les existences des femmes opiniâtres ou qui vont gagner en solidité grâce à une révélation, à un passage de transmission qui traverse les siècles. On comprendra à la toute fin pourquoi ces récits s'entremêlent : une intrigue excellente et très bien menée !
En définitive j'ai adoré cette lecture qui fût un régal du début jusqu'à la fin
 
Mais il y a aussi beaucoup de critiques moins enthousiaste de lectrices qui ont trouvé que la partie concernant la vie d'Eden n'était pas utile au roman.
Quant à moi :
Je vous ai déjà parlé il y a un certain temps d'un premier roman  : Un gout de cannelle et d'espoir, que j'avais vraiment bien apprécié.
Voici donc un second roman que j'ai lu avec un grand plaisir. A nouveau deux femmes, deux destins qui s'entremêlent malgré les décennies qui les séparent. J'ai lâché prise et me suis laissé porter par l'auteure qui a une écriture très agréable. Sans doute aurai-je aimé en savoir un peu plus sur l'histoire de John Brown mais le propos n'était pas de nous parler plus avant de cet homme engagé contre  l'esclavagisme. Sarah McCoy a préféré nous raconter l'histoire de ces femmes qui vivent le même drame,  vivre sans mettre d'enfant au monde.
 
Littérature Irlandaise

Littérature Irlandaise

Résumé :
Dès qu’il franchit le seuil de l’unique pub ouvert dans ce trou perdu d’Irlande, l’étranger suscite la fascination. Vladimir Dragan est originaire du Monténégro. Il entend s’établir comme guérisseur. On lui trouve un logement, un cabinet médical, et sa première cliente, une des quatre nonnes du lieu, sort de sa séance totalement régénérée. Rien d’étonnant à ce que Fidelma, très belle et mariée à un homme bien plus âgé qu’elle, tombe sous le charme.
L’idylle s’interrompt quand Dragan est arrêté. Recherché par toutes les polices, il a vécu à Cloonoila sous un faux nom. Inculpé pour génocide, nettoyage ethnique, massacres, tortures, il est emmené à La Haye, où il rendra compte de ses crimes. Le titre choisi par Edna O’Brien s’éclaire alors, ainsi que l’introduction rappelant que 11 541 petites chaises rouges avaient été installées à Sarajevo en 2012 pour commémorer la mémoire des victimes du siège.
Ceux qui en parlent :
Un ouvrage puissant, à l'écriture parfaitement maîtrisée , éblouissante , travaillée , qui nous offre une histoire de honte, d'effroi le plus profond, passant de l'horreur à la romance, du réalisme le plus cru à la naïveté et à l'audace , une compassion précieuse et infinie, à la rédemption et l'expiation ...... En multipliant les points de vue tout en préservant une écriture admirable, soignée, au lyrisme flamboyant dont on aimerait citer nombre de phrases tellement elles sont belles !
C'est un livre bouleversant traversé par la souffrance d'un peuple dans un pays contraint par la religion où les femmes comptaient moins que les bêtes !
Entre force du Mal et sa Dualité , le portrait déchirant d'une femme rongée par la culpabilité , une femme qui se bat seule jusqu'au bout .
Quant à moi :
J'ai du mal à dire ce que je pense de ce livre reconnu unanimement comme étant un chef-d’œuvre.
Je suis un peu déroutée par le fait que ce n'est pas l'histoire de ce criminel qui nous est ici rapportée mais celle d'une femme qui s'éprend de lui. Qui une fois qu'elle sait de qui elle est amoureuse, s'enfuit pour cacher sa honte. Ce que je comprends. Avoir accordé son amour, son corps, à un homme aussi répugnant, il y a de quoi faire des cauchemars pour le restant de ses jours. Tout ceci est parfaitement écrit, décortiqué. Mais je m'attendais à ce que l'on nous parle plus de ce génocide ce qui fait que je suis restée perplexe quant à ce roman.
 
En fait, j'en suis à me dire qu'il est bon de devoir prendre d'autres livres pour en savoir plus sur un sujet aussi grave, tout comme pour John Brown qui s'est battu contre l'esclavagisme.

L'absurde absolu pour un humain, c'est de se trouver vivant sans raison de vivre.


Abbé Pierre

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B
a lu "Jacques à la guerre" de Philippe Torreton <br /> <br /> Il y parle de son père (après avoir parlé de sa Grand-Mère dans "Mémé")<br /> <br /> La guerre 39-45 à Rouen quand il est enfant puis en Indochine quand il est jeune homme ... ... ... <br /> <br /> C'est simple , c'est clair : c'est terrible . <br /> Ce n'est pas par hasard si tant de jeunes se sont fait réformer ... b*
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B
merci !!!
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H
Voilà une liste qui ne m'inspire pas pour une fois !! Et "heureusement" ma liste est déjà tellement longue !! <br /> Gros Bisous
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G
sarah macCoy m'abeaucoup plu également<br /> biz et merci de ce partage<br /> gaelle
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C
De Delphine Bertholon, j'avais lu "cœur naufrage" que j’avais beaucoup aimé ! Si tu ne l'as pas lu, je te le conseille...<br /> Et moi j'ai bien envie de découvrir ces "corps inutiles" !<br /> Quant au livre de Sarah Mac Coy, il est toujours dans la file d'attente de ma liseuse (et je ferais bien de le faire remonter en tête de liste car, tout comme toi, j''avais beaucoup aimé "un gout de cannelle et d'espoir")
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