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Pour vous qui venez me visiter, j'ouvre toutes grandes les portes de mon jardin secret ! bonne visite....

Si on lisait à la mi-septembre

Bonjour à vous toutes !

La rentrée des classes est derrière nous, enfin pas pour moi mais pour bon nombre de nos enfants et petits-enfants.

Cette année nous avons Armand qui rentre à la maternelle, il aura 3 ans fin novembre  et Ornella qui rentre au CP. C'est dire si pour mes tout petits cette rentrée est importante.

Margaux intègre la terminale, en juin prochain, le BAC. J'espère qu'elle se montrera aussi assidue cette année qu'au cours des années précédentes. Mais en fait, je lui fais confiance, c'est une jeune femme qui sait ce qu'elle veut.

Nous sommes reparties pour quatre nouveaux romans.

Ce premier livre m'a été offert par une amie lors de mon anniversaire.

 

 

Si on lisait à la mi-septembre
Résumé :
Anna, 37 ans, croule sous le travail et les relances des huissiers.
Ses filles, elle ne fait que les croiser au petit déjeuner. Sa vie défile, et elle l’observe depuis la bulle dans laquelle elle s’est enfermée.
À 17 ans, Chloé a des rêves plein la tête mais a choisi d’y renoncer pour aider sa mère. Elle cherche de l’affection auprès des garçons, mais cela ne dure jamais. Comme le carrosse de Cendrillon, ils se transforment après l’amour.
Lily, du haut de ses 12 ans, n’aime pas trop les gens. Elle préfère son rat, à qui elle a donné le nom de son père, parce qu’il a quitté le navire.
Le jour où elle apprend que ses filles vont mal, Anna prend une décision folle : elle les embarque pour un périple en camping-car, direction la Scandinavie. Si on ne peut revenir en arrière, on peut choisir un autre chemin.
Ceux qui en parlent :
Que des éloges pour ce livre et je vous en rapporte uniquement un que voici :
Un panel d'émotions vous attend avec ce nouveau roman de Virginie Grimaldi ! On a là un très beau message d'amour à toutes les femmes et plus particulièrement les mères. C'est frais, enjoué, drôle, sans prétention, touchant et vivant… Certes, certaines choses sont un peu guimauve ou prévisibles et j'ai un doute du côté de la maturité de Chloé dont elle fait preuve néanmoins, je trouve qu'on a là un roman feel good très sympathique avec des thématiques bien traitées
Quant à moi :
Alors je ne peux que vous dire combien j'ai apprécié cette lecture, combien j'ai "vécu" les émotions à travers les récits de Anna, Chloé et Lily. Ici pas de pathos, que de belles émotions, une écriture très agréable, des relations mère-filles très vraies, même si la méthode radicale pour se rapprocher n'est pas aisée pour tout le monde, de très jolis paysages au fil du récit ... Il faisait extrêmement chaud lorsque j'ai attaqué cette lecture, bon prétexte pour me poser et ne pas le lâcher. A présent ce livre est entre les mains de ma belle-sœur qui a eu la chance d'aller au Cap Nord. Avec ce livre elle va se plonger dans pas mal de souvenirs.
 
Si on lisait à la mi-septembre
Résumé :
Un roman polyphonique – un groupe de lycéens dans un atelier d’écriture – qui touche au coeur et dépeint avec une grande justesse les préoccupations de l’adolescence et le pouvoir de l’écriture.

François Roussel, professeur d’anglais et écrivain, se laisse convaincre de monter un atelier d’écriture pour les terminales de son lycée. Il se demande tout de même qui cela pourrait bien intéresser. Et puis les premiers inscrits arrivent : Léo, Émeline, Nina… et même Boris, le rigolo de la terminale ES. Ils seront douze au total, dix élèves et deux profs, réunis une heure par semaine dans un monde clos pour écrire. Pour tous, c’est un grand saut dans l’inconnu. Les barrières tombent, ils seront tous au même niveau, à découvert. Un groupe à part. Avec des révélations, des révoltes, des secrets qu’on dévoile. Des chemins qui se dessinent…
Ceux qui en parlent :
Ah l'écriture, un exercice loin d'être facile ni une évidence, c'est selon chacun. Ici, elle se fait tour à tour motif ou moyen, décrit un imaginaire, une réalité ou une fiction. Ludique, pudique ou bien encore sincère, elle peut être parfois angoissante et déstabilisante, souvent révélatrice et exutoire, finalement thérapeutique, résiliente... Et, incontestablement, fédératrice !
Je ressors de cette passionnante lecture avec l'envie de renouveler un jour l'expérience d'un atelier d'écriture, car il transcende complètement l'aspect pédagogique de l'activité !! J'ai particulièrement apprécié l'authenticité de ce récit, parlant à travers ces douze "voix" de partage, de liberté, de confiance, de respect, de courage et de véracité. Une émotion palpable dès le premier atelier, brute, non feinte, très saine.
Quant à moi :
Très sincèrement j'ai adoré ce petit ouvrage que j'ai lu à la vitesse grand V. J'aime lire mais j'aime aussi écrire, énormément. Il fut un temps ou je noircissais des pages et des pages, ou j'ai même slamé, une autre forme d'écriture. Je n'ai pas la plume experte d'une écrivaine certes mais ça reste tout de même un vrai moyen d'expression que je ne renierais jamais.
Donc cet atelier d'écriture autour de 10 ados et 2 prof' je l'ai vécu comme si je partageais leur expérience et, vraiment, j'ai juste regretté que ça s'arrête si vite.
 
Si on lisait à la mi-septembre
Résumé :
Deux filles, Aurore et Marine, reviennent d'Afghanistan. Elles y ont vécu six mois de tension, d'horreur, de peur. Elles vont passer trois jours à Chypre, dans un hôtel cinq étoiles, pour ce que l'armée un « sas de décompression », où on va leur réapprendre à vivre normalement, à oublier la guerre, à coup de séances de débriefing collectif et cours d'aquagym, des soirées arrosées et de visites se sites archéologiques de la vieille Europe.
Dans un décor de filles en maillots et de filles sur la plage, Aurore et Marine vont s'apercevoir qu'elles n'ont peut-être plus rien à perdre, et aller jusqu'au bout de la violence.
Ceux qui en parlent :
Un texte d'une rare puissance qui parvient à doser les moments de tension extrême et de relâchement, à parler de la peur, de la violence, de la crasse, la difficulté de revenir à une vie normale, comme si" trois jours suffisaient à effacer six mois d'horreur, de tension, de peur". Delphine Coulin parvient à nous rendre palpables, à nous faire toucher du doigt, à l'aide de sa plume talentueuse, les tourments du corps et de l'esprit endurés par ses deux héroïnes. Cet ouvrage se focalise sur les séquelles de la guerre à travers leurs expériences, l'aspect psychologique et le traumatisme de la réinsertion sur fond de souvenirs sanglants qui reviennent à la surface....
Quant à moi :
Un roman fort, douloureux, dense. Un sujet peu traité, ces femmes parties à la guerre pour différentes raisons, leurs douleurs, leurs blessures ici rapportées sans misérabilisme. On entre dans ce roman, il nous percute et nous laisse avec des questions auxquelles nous répondons en fonction de nos sensibilités.
Si on lisait à la mi-septembre
Résumé :
Les Mandy habitent de génération en génération la même maison en bois posée au bord des rails près de la gare Nyugati à Budapest. Le jeune Imre grandit dans un univers mélancolique de non-dits et de secrets où Staline est toujours tenu pour responsable des malheurs de la famille. Même après l’effondrement de l’URSS, qui fait entrer dans la vie d’Imre les sex shops, une jeune Allemande et une certaine idée de l’Ouest et d’un bonheur qui n’est pas pour lui.

Ceux qui en parlent :

La jeune romancière française a choisi le format court, donnant par là même beaucoup de rythme à “Sombre dimanche”. Humour par-ci, poésie par-là, l'attention du lecteur jamais ne se relâche. On aimerait ralentir la lecture, en garder un peu pour plus tard que déjà la dernière page se referme sur un tempo des plus mélancolique.

Quant à moi :

Voilà un roman différent qui nous parle d'un pays dont on ne parle pas, la Hongrie. Au fil du récit on ressent le mal être de ces personnages, leur sensibilité, leurs blessures. Ici tout y est raconté en demi-teintes. C'est bien écrit, l'humour est aussi distillé au compte goutte, on ressent très bien l'inertie des personnages englués dans leurs habitudes, leur fatalité.

 

La guerre n'est pas une aventure. La guerre est une maladie. Comme le Typhus
 
Antoine de Saint-Exupéry
 

 

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B
Merci , Danie !<br /> Bonne soirée !!<br /> Je vous embrasse !!! b*
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V
Merci pour ces nouveautés ! Je note toujours ! Pour le moment, je suis en train de lire la suite de "Au revoir là-haut" de Philippe Lemaître, "Couleurs de l'incendie", je me suis tout de suite laissée embarquée ! Bonne nuit ! Bizhs morbihannaises !
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N
ma fille adore aussi les livres de V. Grimaldi... Elles doit m'en prêter pour les lire. bisous
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G
Waouh tu devores ! Tu devores ! Et tu nous entraînes vers de nouvelles aventures. Merci beaucoup<br /> Biz gaelle
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M
Merci pour ce partage ! Encore de belles lectures. Bises
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